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4.22/5 (sur 610 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Albertville, Savoie , le 03/10/1910
Mort(e) à : Saint-Cloud , le 09/01/1998
Biographie :

Serge Dalens, nom de plume d'Yves de Verdilhac, est un écrivain français. L'auteur a également utilisé les pseudonymes de François Thervay et de Mik Fondal, collectif avec Jean-Louis Foncine (Pierre Lamoureux).

Il découvre le scoutisme peu après la Première Guerre mondiale, alors que son père est en garnison à Mayence. Il ne quittera plus le mouvement scout. En 1925, il arrive à Montpellier, passe son bac à seize ans et obtient le premier prix du concours général de littérature. Il s'oriente vers le droit, obtient sa licence en 1932, et, sur les conseils de son père, choisit la magistrature. Pour ce faire, il doit d'abord effectuer un stage comme avocat. Il prête serment à Nancy en 1932, y reste jusqu'en 1935, puis va à Strasbourg, où il est inscrit au Barreau du 30 juillet 1935 au 6 octobre 1937. Il quitte le Barreau à cette date et devient magistrat.

Il fait la connaissance de Pierre Joubert en 1933, alors que celui-ci fait son service militaire dans le régiment que commande le colonel de Verdilhac. Ils élaborent ensemble le scénario du "Bracelet de vermeil". Son livre est publié en 1937 par les éditions Alsatia, une maison d'édition strasbourgeoise.

Au déclenchement de la guerre, il est mobilisé comme sous-Lieutenant. Il obtient la Croix de Guerre et la Croix de Valeur militaire. Démobilisé à la fin 1940, le Ministère de la Justice le détache au Ministère de la Jeunesse. Il est chargé de mission pour l'Enfance irrégulière et la Délinquance : "Les voleurs" s'inspireront de cette expérience.

En 1945, il retrouve ses fonctions au ministère de la Justice et s'installe à Paris. Il poursuit sa carrière de magistrat, substitut du procureur au tribunal de Compiègne dans l'Oise pendant de longues années, Il terminera premier substitut du procureur de la République à Nanterre en 1983. Il devient responsable de la collection Signe de Piste avec Jean-Louis Foncine en 1954. Il le restera dans toutes les maisons d'éditions qui reprirent cette collection.

Catholique de tendance plutôt traditionaliste et monarchiste, il fut également président de la Commission de discipline et secrétaire de la Commission Justice et Sécurité du Front national durant les années 1990.

On doit notamment à Serge Dalens la saga du Prince Éric, qui parut en 6 volumes entre 1937 et 1992. Chaque ouvrage de la saga fut un best-seller.
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Les dernières illustrations de Pierre Joubert, pour le récit de Serge Dalens, "La mort d'Eric". Editions "France Loisirs" 1985


Citations et extraits (42) Voir plus Ajouter une citation
Primevère, ma mie, c'est vous ?

C'est moi, François, vous offrant plume verte qu'oncques n'en vîtes de plus belle. Mon pére la porta en maints tournois. Je vous la donne pour panache.
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Dans la casemate, le prisonnier a retrouvé son chien qui lui lèche la joue.
"- Qui l'a soigné ? demande-t-il. -Moi, répond Eric. Les deux garçons se regardent. "- Ta main te fait très mal ? demande à son tour Eric. Je suis désolé de t'avoir blessé, mais tu voulais me tuer, il a bien fallu." Gilbert arrive, apportant du café brûlant, une boîte de lait condensé, des biscuits, de la confiture.Ils goûtent tous les trois. Le petit allemand mange de bon appétit, puis se souvient. Des sanglots soulèvent sa poitrine. Mais il ne pleure pas. Sa main rencontre celle d'Eric qui caresse le chien. La guerre a reculé d'un pas.
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"Nous méritons toutes nos rencontres..." a écrit François Mauriac.
Faut-il croire qu' Éric et Christian ont "mérité" leur extraordinaire aventure ?
Rien ne semblait cependant destiner le jeune prince des neiges et le fils du chirurgien parisien à se rencontrer. Rien - si ce n'est ce bracelet qu' Éric porte au bras, signe d'un terrible secret et rappel d'une mission dramatique.
Éric devra choisir : entre le devoir et l'amitié, aucun compromis n'est possible.
(quatrième de couverture du volume paru aux éditions "Safari - Signe de piste" en 1971)
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- Nous avons débarqué hier après-midi et pas seuls, je vous prie de le croire ! Le Chef de ma Maison Militaire, un fier Colonel aux belles moustaches, le Chef de ma Maison Civile, sans moustaches celui-là, le Chef de mon Secrétariat Particulier, deux officiers d'ordonnance, -plus toute une Mission Economique, avec Chefs, Sous-Chefs, Sous-Sous-Chefs, techniciens, experts, interprètes, dactylos, bref une quarantaine de personnes, non compris mon chauffeur et mon valet de chambre, que Christian connaît bien. Moi, j'avais bonne mine, au milieu de cette assemblée ! Tout ça pour traiter une vague affaire de bois ou de pâte à papier que réglerait en dix minutes n'importe quel ingénieur ou Sous-Chef de bureau. Avec vos histoires de démocratie, il faut une armée de gens chargés de rendre les problèmes les plus clairs complètement insolubles. Naturellement, tout sera remis sur le tapis trois heures avant la fin, car d'ici là, grâce au jeu normal des institutions républicaines, le Ministre, le Directeur, la sténo, l'expert ou la concierge auront été débarqués : en huit jours, il y a de quoi jouer sur votre scène politique six actes et vingt-cinq tableaux., Christian ne m'interromps pas, c'est entendu, tout le monde sait que tu as voué un culte à Gambetta ! Bref, je traîne une smala mourant d'envie de visiter Paris, et à qui je suis charmé de faire plaisir.
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- Dame, tu ne te rends pas compte ! C'est un produit Tadek, la Sweda. Ca marche à l'huile de phoque, ça n'a la traction que sur une roue, un carburateur de machine à coudre, des ressorts en ciment armé et le reste à l'avenant. Magnifique à voir, mais pire qu'un veau. En ville, et pour des parcours inférieurs à 800 mètres, ça peut tenir le coup. Mais sur la route, c'est un désastre ! Le compte Tadek, d'heureuse mémoire, s'était personnellement intéressé aux usines Sweda dès le premier mois de son Gouvernement. Résultat : cent millions de déficit la seconde année, et impossibilité de placer la camelote nulle part, même en Laponie. Aujourd'hui j'ai rendu ce secteur à l'initiative privée, la Couronne encaisse, les industriels édifient des fortunes, le peuple s'enrichit, et la Sweda sera bientôt la première des supersousvoitures du monde scandinave. Quoi qu'il en soit, pendant que les autres s'amusent avec cette trottinette, ils n'ont pas le temps de s'occuper de moi, je vous le garantis !
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Qui n'est ni une préface, ni un avant-propos, mais sur lequel il est néanmoins préférable de jeter un rapide coup d’œil
Vous ne vous figurez certainement pas combien je me sens gêné à la pensée de vous poser cette simple question : " - avez-vous lu "Le bracelet de vermeil" ?"
L'inconvenance de ce propos m'afflige, et je dois prendre mon courage à deux mains pour vous interroger.
Voilà qui est fait.
Alors, maintenant, de deux choses l'une : ou vous avez lu "Le bracelet de vermeil" ou vous ne l'avez pas lu.
Si vous l'avez lu, sautez deux pages, un astérisque, et continuez.
Si vous ne l'avez pas lu, ne comptez pas sur moi pour vous le raconter en détail. Car tout ce que je peux vous dire tiendra en quelques lignes.
-
Il était une fois un scout de la patrouille du loup qui s'appelait Christian. Ses parents craignaient de le laisser partir pour le camp, pressentant un malheur ou un accident. Il s'en alla pourtant, et rencontra un garçon qu'il n'avait jamais vu auparavant. C'était Éric, ce même Éric dont il est question aujourd'hui, et qui devint son meilleur ami.
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Christian songe au temps du bracelet. Le souvenir d'Eric habite encore ces murs. Hélas! La porte du souterrain ne fonctionne pas-et Franz ne le délivrera jamais plus.
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Telle un manteau qui glisse, l'ivresse du triomphe abandonne Eric. Son coeur est lourd, lourd... Ce serait un si beau jeu, la guerre, si les morts ressuscitaient.
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La mer était si calme que l'on n'entendait aucun bruit. La lune si pâle, les étoiles si blanches que l'on eût dit un décor des "Mille et une nuits". La barque glissait, légère, sur la plaine océane.
Michel dormait. Patrick soufflait à petits coups dans sa flûte de roseau. A la barre, Christian scrutait l'horizon clair. Avec Dany, le patron remontait les filets. Sur le pont luisait une mer d'écailles argentées. François allumait la lampe à alcool. A la poupe, appuyé sur le rebord, Rémy rêvait.
Invisibles, les sirènes berçaient la barque baignée d'écume.
L'aube se leva, si doucement, que l'aurore les surprit dans la même pose...
(extrait du prologue inséré en début du volume paru aux éditions "Safari - Signe de piste" en 1971)
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Je suis peut-être au tombeau, monsieur Tadek, mais pas encore défunt. Ce deuil vous honore: défiez-vous pourtant des cérémonies trop rapides.
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