Seth Grahame-Smith

Ce livre est un OVNI (un OLNI?), un gros délire, une blague. Il reprend le fameux "Orgueil et préjugés" de Jane Austen, et reprendre est bien le terme approprié puisque des paragraphes entiers sont identiques, tout en situant l'histoire dans une Angleterre infestée de zombies. Une demoiselle réellement accomplie doit donc, en plus de toutes ses autres qualités et compétences, être une redoutable tueuse de monstres mangeurs de cervelles...

Le résultat vaut surtout pour l'humour absurde qui résulte de ce point de départ. Si l'on a lu l'original, on s'amuse des décalages.

Néanmoins, même si l'on accepte le procédé, le roman n'est pas extraordinaire. L'impact de la présence des zombies reste la plupart du temps anecdotique, les combats contre les morts-vivants ne sont guère trépidants. Il y a souvent des incohérences, entre le texte conservé de Jane Austen et les modifications à la sauce zombie, mais aussi au sein même des ajouts.

Amusant donc, sans plus.

On retrouve ici le style romantique de Jane Austen avec de petits ajouts dignes d’Anne Rice. Et ces ajouts sont à mon avis bien travaillés ou bien pensés car ils ne dénotent pas dans la globalité du récit.

J’ai apprécié cette lecture qui combine deux styles qui me plaisent : histoires d’amour d’un autre temps et horreurs intemporelles.

Un petit coup de cœur qui m’a bien délassé en attendant l’arrivée de ma masse critique.

Une étrange épidémie secoue l'Angleterre du XIXème siecle, depuis plusieurs années les morts sortent de leurs tombes et contaminent les vivants.

Dans le comté de Longbourn, Mr Bennet a choisi d'éduquer ses cinq filles dans l'art de la guerre, toutes ferrues d'arts martiaux dans lesquels elles excellent, surtout les deux aînées Jane et Elizabeth.

Au grand désespoir de leur frivole et sotte de mère qui ne pense qu'à les voir mariées.

L'arrivée du jeune et très riche Mr Bingley va mettre tout ce petit monde en émoi, surtout la douce Jane, accompagné de son ami Mr Darcy, excellent combattant mais pourvu d'un orgueil démesuré !

Lizzy aura vite fait d'avoir les plus grands préjugés à l'encontre de cet homme ....



Seth Grahame-Smith avait déjà frappé fort en faisant du président americain le plus connu et admiré un guerrier hors norme avec son "Abraham Lincoln chasseur de vampires", il réitère avec cette fois un classique de la littérature anglaise et non des moindres !

Pour ma part, son audace est plus que payante !!

Déjà fan du classique, je me suis éclatée, régalée avec cette version moderne

Le contraste entre le côté guindé de l'écriture victorienne, l'horreur de la menace zombie ; l'humour trash et cette histoire d'amour en font un roman idéal !!

Quelques passages amusants, il fallait oser transformer en tueuses les sœurs Bennet et incruster des zombies dans leur univers mais une fois ce petit délire passé, c'est retombé à plat en ce qui me concerne.



J'ai trouvé des longueurs, je me suis même ennuyée, survolant une bonne partie de l'histoire par manque d'intérêt pour quand même atteindre la dernière page.



Les graphismes sont en noir et blanc, avec des scènes d'action plutôt réussies. En revanche les visages des personnages féminins m'ont beaucoup moins plu.



Je suis déçue par cette parodie.

Prenez l’œuvre sensationnelle qu'est Orgueil et Préjugés, ajoutez une pincée de dérision et de trash, ainsi que quelques allusions au mode de combat asiatique, secouez énergiquement puis saupoudrez le tout de zombies à la pelle et vous obtiendrez : Orgueil & Préjugés & Zombies.



A la vue de cette couverture , mes préjugés ont commencé à s'accroître, quel titre peu accrocheur, ai-je pensé ! Celui-ci manque cruellement d'originalité, ça ne présage rien de bon quant au caractère novateur du livre. Donc, avant d'entamer ce roman j'étais pleine d’appréhension, je me demandais comment l'auteur allait pouvoir revisiter cette œuvre majeure sans la dénaturer. Et bien tout simplement en faisant un copié collé de l'ossature de la trame, en reprenant pratiquement le même schéma quant au déroulement des événements, malgré quelques changements mineurs. Quelle déception !



Certes, l'Angleterre est touché par cette invasion de zombies qui trouve sa source on ne sais où, la milice lutte activement contre eux et certaines jeunes filles ont été entraîné avec acharnement dans des contrées orientales afin de les vaincre (c'est le cas des sœurs Bennet). Cependant, ça semble tellement absurde que ça en devient dérangeant, de plus, les magnifiques domaines de l'époque sont remplacés par des dojos, et autres sanctuaires asiatiques (même si je suis une incontestable fan du Japon, cette fusion architecturale est étrange). Cela faisait bien longtemps que je n'avais plus ressenti cette répugnance envers un livre et si je n'avais pas participé à une lecture commune je ne l'aurais pas terminé.



Pour couronner le tout les vivants sont dénués de scrupules envers les innommables, on frôle la cruauté (cet Angleterre n'est pas manichéenne) et les actions des personnages principaux envers ses créatures devraient être répréhensibles tant elles sont parfois barbares.



Seul point positif, l'auteur à tout de même bien cerné le caractère des personnages principaux et quelques citations sortent du lot. Mais très sincèrement passez votre chemin avec ce roman.



P.S : Comble du désespoir, le surnom donné à Elizabeth Bennet : Eliza au lieu du charmant Lizzy.

J'ai bien aimé mais sans plus. J'ai vraiment adoré le père qui est plutôt drôle lorsqu'il parle de ses filles. La mère m'a tapé sur les nerfs et j'ai trouvé certaines des filles sans cervelle.

Mais j'ai beaucoup apprécié Mr Darcy.

Un livre que je recommande mais je tiens à dire que je n'ai pas lu l'original.

J'étais partie dans cette lecture sans aucun a priori, mais j'en ressors vraiment pas convaincue...

Les deux "récits" s'imbriquent mal entre eux:

lorsqu'on est en plein récit 'austenien' l'apparition des zombies est déroutante et lorsqu'on revient sur les problématiques de zombies, les marivaudages à l'anglaise sont incongrus voire agaçants. La seule invention de l'auteur qui m'a semblé "lisser" correctement le passage entre les deux champs narratifs concerne l'infection de Charlotte.

D'autre part, on comprend mal comment dans un pays envahi de zombies et au bord du chaos, on pense à faire faire de beaux mariages d'argent à ses filles.

Et enfin pourquoi diable avoir envoyé les soeurs Bennett en Orient étudier les arts martiaux asiatiques alors que les arts martiaux européens auraient largement suffit; un bon coup de mousquet dans la poitrine ou une décapitation bien propre au sabre sont tout aussi efficaces pour occire quelques innommables. Du coup cette invention exagérée fait un peu tomber la narration dans le film d'horreur de série B.

Contrairement à ce que nous font miroiter les journalistes dont l'avis est reproduit en quatrième de couverture, je n'ai pas ri; à peine ai-je fugacement souri à certains passages décalés. Peut être est-ce là un problème d'humour. En définitive, je pense -et cet avis n'engage évidemment que moi- que le même livre écrit par un anglais aurait été bien plus réussi. L'absurdité élégante à la sauce britannique est souvent plus savoureuse, mais un anglais aurait-il eu l'audace de s'attaquer au monstre sacré que représente Jane Austen dans la littérature classique de son pays ? Possible que non.

J’avais vu le film il y a quelques temps déjà et j’avais beaucoup aimé et il y a quelques jours en allant à la bibliothèque et en regardant les livres j’ai vu qu’il y était alors je l’ai emprunté pour voir.

Je connaissais l’histoire originale mais je n’avais jamais lu le livre juste vu le film et la minisérie.

Bien que ce livre soit une légère réécriture, car la plupart du livre est comme l’œuvre originale, je pense qu’il faut le lire tranquillement et prendre son temps pour le lire et apprécier pleinement la lecture.

J’avais vraiment bien aimé ma lecture, mais le côté classique du livre m’a légèrement dérangé dans le sens où je n’ai pas l’habitude de lire des classiques et que j’ai un peu de mal à accrocher et c’est pour ça que je vais me mettre à la lecture de classique désormais aussi.

En ce qui concerne les différences entre le film et le livre il y en a pas mal, et bien que les deux soient bien j’ai une préférence pour le film.

Et cette version peut donner envie de lire l’œuvre originale, je sais qu’en ce qui me concerne cela fait un moment que j’ai envie de lire orgueil et préjugés et maintenant j’ai encore plus envie de le lire.

Connaissant mon amour pour l'oeuvre de Jane Austen, mon mari m'a offert ce livre et son adaptation cinématographique. D'abord réticente, j'ai pris cette lecture comme une rigolade pour essayer de ne pas prendre trop à coeur les écarts qu'il y aurait forcément avec l'oeuvre originale.



Les +++ :

Il ne s'agit pas d'une austennerie. Et c'est la plus grande qualité de cet ouvrage, le texte de Jane Austen est intact. Je n'ai réussi à lire cet ouvrage uniquement parce que j'y retrouvait les mots de mon auteur préférée faisant abstraction du reste.



Les - - - :

Que dire... rien ne va à commencerpar le respect de l'esprit des personnages.

Première aberration, que les filles Bennet aient suivi un entraînement aux arts martiaux en Chine. Rien n'aurait jamais décidé Mr Bennet à quitter sa bibliothèque.

Ensuite,  Elisabeth, par honneur, s'inflige des mutilations punitives. Jamais le personnage de Jane Austen n'aurait fait une telle chose.

Et il y en a tellement d'autres que je ne peux tout citer.

Un autre exemple en fin d'ouvrage, voir lady Catherine se battre avec Lizzy, purement ridicule pour une femme si orgueilleuse.



Autre point qui m'a dérangé, gênant car c'est le coeur du livre, tout ces massacres avec force de détails sanguinolants. J'espérais que ces aspects ne seraient pas dans le film.



Bref :

Que les amateurs de Jane Austen et les autres passent leur chemin. Cet ouvrage n'a aucun intérêt, autant lire l'original.



Pour finir, quelques mots sur le film.

C'est une très mauvaise adaptation du roman. Non seulement de nombreuses scènes clés ne sont pas dans le film mais l'histoire change complètement à partir du milieu du film.

Par contre, pour ceux qui n'ont pas lu le livre et qui aiment ce genre pourront apprécier le film qui, pris seul, reste cohérent.

Abraham Lincoln est connu pour avoir été le 16e président des Etats-Unis d’Amérique, ainsi que pour avoir sauvé des millions d’esclaves de leurs chaines lors de la guerre de Sécession. Toutefois, une part de la vie du célèbre politicien n’est jamais racontée dans les livres d’Histoire, celle de la chasse qu’il a mené contre les vampires, et ce durant toute sa vie …



J’étais assez réticente à l’idée de lire ce roman … Ayant fait des études d’Histoire et aimant beaucoup en apprendre davantage sur notre passé, je pensais ne pas apprécier le fait qu’on utilise un personnage célèbre pour un roman fantastique … C’est un peu comme si on décidait de faire de Charles de Gaulle un loup garou par exemple … Finalement, j’ai été agréablement surprise, notamment sur le fait que l’histoire est vraiment bien faite en mélangeant à la perfection la vie réelle de Lincoln avec l’imaginaire des vampires !



Le roman débute lorsque l’auteur, Seth Grahame-Smith, reçoit la visite d’un étrange personnage qui lui remet de mystérieux carnets en lui demandant de faire la biographie de la personnalité dont il est question. L’auteur se retrouve alors en possession des carnets secrets d’Abraham Lincoln, ceux dans lesquels ce dernier a noté les évènements les plus marquants de sa vie, de son enfance jusqu’à son assassinat. Le livre que l’on lit est donc la biographie faite par Grahame-Smith qui mélange la narration de l’auteur avec des passages des présumés carnets de Lincoln (vous me suivez ? ^^). Ce roman est donc une biographie réinventée du politicien américain. J’avoue que je ne m’y attendais pas vraiment … Du coup, ça m’a un peu dérangé, notamment à causes de quelques longueurs dans le récit.



Toutefois, il faut avouer que le livre est vraiment bien fait ! Je ne suis pas une grande connaisseuse de l’histoire américaine ou de Lincoln, mais ici on en apprend vraiment beaucoup sur des évènements historiques importants de l’époque. Ce qui est génial, c’est que l’auteur a vraiment réussi à intégrer toute une histoire de vampire dans cette Histoire des Etats-Unis. Et ça le fait ! Ce sont des éléments subtils, il n’en fait pas trop et le récit est même agrémenter de photographies pour prouver les dires de l’auteur. Je me suis alors amusée à comparer le roman à la véritable vie de Lincoln et le tout colle bien. Certains éléments inexpliqués à l’époque (comme des morts brutales par exemple) deviennent des scènes de fiction où les vampires se révèlent être les auteurs de ces drames. En tout cas, on ne peut que saluer le travail indéniable de l’auteur sur un plan historique ! Jamais je n’en aurais autant appris sur la Guerre de Sécession qu’avec ce roman !



Cependant, même si le livre présente un gros travail, je suis restée assez détaché de l’histoire. Pourtant, le roman ne manque pas de scènes d’actions, de passages sanglants et de chasse aux vampires bien décrites. Mais, je n’ai pas réussis à m’attacher aux personnages. Je pense que c’est dû au fait que ce sont des personnes réelles, qui ont vraiment existés qui m’a bloqué. Du coup, pour moi, ce qui fait l’originalité du roman représente aussi sa faiblesse …


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J'ai enfin terminé quelques jours plus tôt Orgueil et préjugés et zombies. Je ne pense pas que Jane Austen aurait été d'accord pour écrire une histoire de zombies. L'histoire commence avec une étrange peste qui infecte l'Angleterre. Elizabeth Bennet et ses soeurs sont formées à l'art du sabre et du combat, et du coup de pied au derrière de zombies grâce à des grands maîtres chinois... que puis-je dire ? C'était complètement fou et délirant, drôle tout en étant totalement absurde. Je me suis amusée dans cette lecture légère.



Ce qui caractérise ce roman c'est sa capacité à insérer des éléments d'absurdité, entre combats au sabre katana, au poignard ou coups de pied inopinés, la violence est omniprésente dans cet ouvrage (une violence douce soit dit en passant), mais bienvenue dans un roman qui à la base n'en contient aucune.



Je me demande, avec des vampires, ça donne quoi?
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Ayant vu plusieurs bandes annonces du film (sortie en février), je me devais de lire le roman avant ! Je ressors de ma lecture un peu mitigée. Si j'ai beaucoup aimé l'idée (une Angleterre victorienne chamboulée par l'existence de zombies), et qu'elle m'a convaincue, j'ai eu beaucoup, beaucoup plus de mal avec l'ajout des techniques de combat des moines Shaolin... Le fait de voir les soeurs Bennet combattre des zombies entre la poire et le dessert m'a plu... mais je les aurais plus vue armées d'un couteau ou d'un fusil, pas utilisant des techniques d'art martiaux orientales... Toutes ces dernières aux noms prétendument évocateurs m'ont laissées de marbre et m'ont rapidement saoulées au final. J'ai aussi trouvé too much le côté "prompt à tuer tout le monde" des personnages (quand Lizzy met une raclée à Darcy c'est assez drôle, j'admets, mais de là à vouloir le tuer..) Idem pour le combat Lizzy/ Lady Catherine, poussé à l'extrême et de fait, ridicule. Les ninjas sont aussi de trop pour moi. En revanche, plusieurs innovations m'ont beaucoup plu comme par exemple le destin de Charlotte et de Collins par extension. J'ai aussi apprécié la fin de Wickham et Lydia sur le principe (la voir chager ses couches est très drôle), cependant, là encore, le fait que Darcy lui brise les jambes est un peu exagéré... Pour le reste, les insertions des zombies dans le texte de Jane étaient souvent réussies même si j'ai trouvé que parfois, il y en avait un peu trop : l'histoire aurait pu être crédible sans cela !





Ce que j'aime : les zombies, ils sont très réussis. Les destins de Charlotte et de Lydia





Ce que j'aime moins : tout le côté arts martiaux; dojo et ninja : too much





En bref : Une réadaptation réussie et divertissante mais parfois un peu lourde





Ma note





6,5/10
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J'ai tenté par deux fois de le lire mais je n'y arrive vraiment pas. C'est tout simplement chiant. Je pense que la version cinéma devrait mieux convenir, sans le côté pompeux du style littéraire utilisé, qui ne matche vraiment pas avec de l'Austen.

Quand, comme moi, on connait le roman original si bien qu'on peut en citer des passages, et qu'en plus on kiffe les zombies, on ne peut qu'être réjoui et mort de rire en lisant cette réécriture. Par contre l'auteur devrait se contenter de cet exercice parce qu'il y excelle bien plus que dans les scénarios... A ce titre "Dark Shadows" était vraiment mal écrit!

Idée de départ / Accroche du début de livre : 8/10

Développement des personnages : 8/10

Style de l'écriture : 8/10

Rendu de l'histoire : 5/10

Total 29/40 Babelio 3,5/5



Ayant déjà lu le très bon Abraham Lincoln chasseur de vampire, je me suis laissé tenté par ce roman de cet auteur. Certains diraient qu’il aurait mieux fallu que je m’abstienne, mais en faite, Non.



D'abord, car je ne connais pas l’histoire d’origine (hormis le film avec Keira Knightley vu il y a plusieurs années) et donc j’ignore si c’est un réel massacre ou non de l’œuvre de base. Et ensuite j’aime encore bien lire un roman plus enlevé entre deux livres plus sérieux. Une sorte de décrassage littéraire.



Bon ici je m’attendais plus à une histoire plus trash. En faîte mis à part que les filles Bennet qui se sont adaptées à leur monde en perdition en apprenant les arts meurtriers, il ne se passe pas grand-chose. On a plus l’impression que les Zombies sont justes là pour le décor.



Toutefois l’idée de Zombies n’est pas tout à fait à jeter à la poubelle. Car l’auteur amène une idée assez intéressante qu’une fois qu’un humain meurt il devient un zombie. C’est dommage que l’auteur n’ait pas pris plus de risque quant à son histoire.



Les relations entre les différents personnages permettent d’avancer assez rapidement dans ce petit roman sans prétention relevé à la sauce horrifique. À lire si vous avez envie d’une histoire sans prise de tête, par le scénariste attitré de Tim Burton. Vous savez ce qu’il vous reste à faire…

Bien que je connaissais ce roman de nom grâce à son adaptation cinématographique, ce dernier ne me tentait pas plus que cela jusqu’à ce que je tombe sur une offre alléchante. J’an ai donc profité pour tenter cette lecture et même si le résultat est loin d’être des plus transcendant ni concluant, je ne peux pour autant affirmer avoir exécré celle-ci tant elle m’a diverti pour ce qu’elle est.



En effet, si je m’attarde seulement sur son genre parodique et humoristique, il est indéniable que Seth Grahame-Smith offre un travail de qualité et semble s’être plus qu’amusé à mettre en action son loufoque et décalé fantasme qu’est celui de réunir deux styles totalement opposés. Ainsi, Orgueil & Préjugés et Zombies se dessine aussi délicat que distingué, qu’horrifique et violent. J’ai vraiment trouvé intéressant et risible l’exacerbation des genres qui anime du début à la fin cette œuvre. Ce pertinent décalage m’a vraiment séduit d’autant plus que je ne m’attendais pas à un tel procédé. L’auteur ne s’inspire pas seulement de Jane Austen mais s’approprie les parties essentielles et autres moments clés du classique de celle-ci. Même si ce choix peut paraître quelque peu culotté et discutable, j’ai trouvé qu’il me permettait une relecture innovante et pertinente de l’œuvre originale, lui offrant par la même occasion une nouvelle visibilité. Personnellement, j’ai donc apprécié cette revisite et j’avoue que cette dernière m’a fortement envie de relire Orgueil et Préjugés.



Cependant et dernière mon enthousiasme, là où le bât blesse reste les modifications et autres ajouts proposés et apportés par Seth Grahame-Smith quant à la partie fantastique de ce roman. Ces dernières se voulaient innovantes et prometteuses mais se sont dévoilés bien trop timides. Je m’attendais à découvrir quelques scènes épiques et dédiées à l’univers glauque et sombre des zombies mais il n’en est rien. Le résultat se dévoile bien trop timide pour m’emporter totalement. En ce sens, ce roman aurait largement gagné à être bien plus développé quant à cette nouvelle direction. Fort heureusement et malgré ses faiblesses, le style de l’auteur se veut d’une véritable clarté et sa plume se démontre des plus simple et visuelle. C’est pourquoi, il ne m’aura pas fallu longtemps pour dévorer – sans mauvais jeu de mots – cette atypique parodie et drôle qui m’a fort diverti. Il faut dire que m’imaginer les personnages de ce roman et en particulier notre chère Elizabeth en guerrière surentraînée et aguerrie m’a complètement charmé. J’ai apprécié que les traits de caractère de ce personnage reste dans la lignée de ceux que Jane Austen malgré la touche de dérision ainsi qu’une légère modernité apportée cette fois-ci. Il en est de même pour les parties romantiques que j’ai assez apprécié même s’il est certain que celles-ci n’égaleront jamais tout le sel et la saveur de l’oeuvre originale.



Enfin et sans être une totale réussite, ce roman n’en est pas moins mauvais pour autant. J’ai apprécier l’appropriation réalisée par l’auteur même si j’avoue que j’aurais pu être bien plus séduit par cette dernière si l’auteur avait davantage développé son univers horrifique. Seth Grahame-Smith se contente de peu et cela s’est fortement ressenti au cours de cette lecture mi-figue, mi-raisin.
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Après avoir lu l'oeuvre original à la demande de ma mère de lire les classiques de la littérature, je me suis pris d'envie de lire cette adaptation accompagnée de zombie.

Pas réellement d'attente du point de vue de l'écriture de l'histoire principal mais j'étais curieux de voir comment les deux genres pourraient se mélanger.

Et bien j'ai beaucoup ri. L'auteur a essayé de garder ce style très détailliste et pince sans-rire de l'époque. Voir apparaître des mots et expressions d'un autre contexte crée des situations hilarantes totalement décalées.

Un petit plaisir de lecture qui ne va pas plus loin.

Un roman de Jane Austen ? Une histoire de zombies ? Un mélange entre les deux ? En cette période de confinement et d'épidémie, "Orgueil et préjugés et zombies" m'a paru être une lecture tout à fait appropriée, entre ambiance romantique et scénario apocalyptique. A l'heure où nous sommes tous enfermés chez nous pour enrayer la pandémie de coronavirus, je me suis attelée à cette lecture avec beaucoup d'attentes, "Orgueil et préjugés" faisant parti de mes romans favoris...



Le roman suit fidèlement la trame de celui de Jane Austen, entrecoupée d'interruptions de morts-vivants et de combats sanglants, sur fond d'arts martiaux. Je dois admettre que je ne m'attendais pas tout à fait à cela. Je m'attendais à une réécriture plus importante du roman,quitte à s'écarter de manière plus drastique de l'histoire originale. Les attaques de zombies émaillent le récit mais sans réel apport. Les évocations aux rudiments des arts martiaux, aux dojos et autres ninjas apportent un effet décalé dans l'ambiance du roman, mais cela confine parfois au ridicule. J'ai malgré tout persévéré dans ma lecture, espérant à chaque chapitre que l'auteur apporte un peu plus de personnalité à son récit, et qu'il se permette plus d'écart par rapport à l'intrigue originale pour mieux servir sa réécriture. Il n'en fut rien...



Au terme de ma lecture, je reste donc sur ma faim. J'accorde néanmoins une note moyenne, pour le plaisir de redécouvrir le fabuleux roman de Jane Austen. C'est la seule raison qui m'a poussée à aller jusqu'au bout de ma lecture...

J'ai littéralement adoré Orgueil & Préjugés, il était donc tout naturel pour moi de tester la version "zombies" avant sa sortie au cinéma !

En gros, on prend les mêmes et on recommence ! Sauf qu'on rajoute une petite dose sympathique de morts-vivants, de pustules qui éclaboussent, de cervelles grignotées, et... de dojos japonais et Maître Shaolin... Ça peut paraître surprenant comme mélange, mais ça passe plutôt bien ! Surtout les zombies en fait... Parce que le côté "apprentissage des arts meurtriers avec des grands Maîtres Japonais et Chinois", c'est ça qui m'a le plus choquée au final ! ^^

Que les fans de Jane Austen se rassurent un peu, on ne touche pas aux principaux moments importants du bouquin originel ! On ne touche à rien en fait, il n'y a que quelques variations légères mais qui ne nuisent pas à l'histoire de base. Darcy reste toujours Darcy, impénétrable et charmant... même quand il décapite des "innommables" !

Lecture sympa donc, mais ce n'est pas non plus l'extase totale... En revanche, j'ai hâte de le voir au cinéma ! J'avais déjà bien aimé Lincoln en version chasseur de vampires sur grand écran, il n'y a pas de raison que je n'aime pas Miss Bennet en dégommeuse de zombies...

Le film sort dans quelques jours et lorsque j’ai vu la bande annonce, j’ai eu très envie de découvrir cette improbabilité. Il faut dire que cette bande annonce est accrocheuse, alors pourquoi pas…



Malheureusement, j’ai très vite déchanté!



Si vous me suivez depuis un moment, vous n’êtes pas sans savoir que je suis une fan inconditionnelle de Jane Austen et d’Orgueil et préjugés. Et j’aime beaucoup me replonger à l’infini dans cet univers grâce aux fanfictions comme celle d’Abigail Reynolds.



Dans les premières pages, l’univers d’Orgueil et préjugés change très peu, et à part quelques incartades avec des zombies, la trame de l’histoire reste inchangée.

Je connais cet histoire par coeur donc je désirais que Lizzie soit plus en contact avec les zombies, comme promis dans le résumé. Mais les attaques sont minimes et sans intérêts.



Toutefois, j’ai souhaité laissé plus de temps au livre pour permettre à l’auteur d’intégrer les zombies à l’histoire.



Cependant, Seth Grahame-Smith transforme Charlotte, un personnage pour ma part très important d’Orgueil et préjugés en zombie. Cela a été le point de non retour. J’ai commencé de plus en plus à décrocher.



Le point final de ma lecture a été donné par la rencontre entre Lady Catherine et Lizzie. Il y a une scène mythique entre ces deux personnages qui perd malheureusement de son sens.



Je doute d’aller voir le film au cinéma mais je lui donnerai surement une chance lors de sa sortie en DVD parce que malgré tout, je pense que l’idée n’est pas mauvaise et que le film peut être bien exploité. Enfin, je l’espère…
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