Shani Boianjiu est née en 1987 à Jérusalem et a grandi en Galilée, dans le village de Kfar Vradim, proche des frontières syrienne et libanaise. Après deux ans dans l’armée, elle a étudié à Harvard dont elle est sortie diplômée en 2011. Nous faisions semblant d’être quelqu’un d’autre est son premier roman. (Biographie du site Robert Laffont)
Léa, Yaël et Avishag ont toutes les trois dix-sept ans. Elles vivent dans un village retiré d’Israël à la frontière Libanaise. Au début du roman, nous apprenons à les connaitre chacune. Elles étaient amies, mais peu à peu l’adolescence et ses tourments les ont séparés, ou du moins éloignés.
Mais en Israël, qu’on soit garçon ou fille, à l’âge de dix-huit ans, on doit servir son pays, en effectuant son service militaire. De l’insouciance de l’adolescence, elles vont alors basculer, dans la violence, le danger, et les armes. Puis après ces deux années, c’est le retour à la vie civile, qui sera loin d’être facile.
Contraintes et forcées, n’ayant pas le choix, Léa, Yaël et Avishag se retrouvent durant ces deux années à tenter de "passer le temps", peut-être pour oublier ce qu’elles vivent. Mais elles le font parfois de manières dérangeantes voir choquantes. Les chapitres s’articulent à chaque fois du point de vue d’une des jeunes filles.
Malheureusement je n’ai pas aimé ce roman. Durant toute ma lecture j’ai éprouvé un sentiment de malaise. Je n’ai pas aimé les personnages, et pour moi comme je le dis souvent, c’est rédhibitoire. Je ne l’ai pourtant pas trouvé inintéressant, peut-être justement parce qu’en ce moment l’Israël est au cœur de l’actualité.
J’ai également eu un peu de mal avec l’écriture de Shani Boianjiu, que j’ai trouvé parfois inadaptée, j’ai bien compris que c’est un choix de l’auteure, mais ce choix je ne l’ai pas compris, après ça ne reste que mon avis, mais je pense que parfois un peu plus de finesse aurait été nécessaire.
Roman coup de point, Nous faisions semblant d’être quelqu’un d’autre met en lumière le passage de l’adolescence à l’âge adulte dans un pays où la violence est le quotidien.
Je remercie Les Editions Robert Laffont pour leur confiance.
Ce roman est disponible depuis le 21 août 2014 chez votre libraire.
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