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Critiques de Shani Boianjiu (15)
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Nous faisions semblant d'être quelqu'un d'autre

Quel que soit le bout par lequel on le prenne, Nous faisions semblant d'être quelqu'un d'autre, premier roman d'une jeune israélienne d'à peine plus de 25 ans, qui écrit directement en anglais, est globalement très frustrant. Dans le sens où le livre contient beaucoup de très bonnes choses : une écriture saillante, charnelle et brillante, entre autres, quelques scènes mémorables de tragi-comédie (les manifestants palestiniens qui demandent la collaboration des forces ennemies pour que leur action soit médiatisée) et une description éloquente d'un pays en état d'alerte et de siège permanent ou comment vivre dans la paranoïa, au quotidien. Très bien, mais pourquoi Shani Boianjiu s'est-elle donc ingéniée à compliquer son récit, à le rendre souvent confus voire opaque ? Au début du livre, trois amies de lycée prennent tour à tour la parole et racontent la fin de leur période "innocente" avant leur service militaire de deux ans où elles connaissent l'ennui, la peur et une grande désorientation devant l'absurdité de leurs tâches respectives. Et puis, sans transition, la romancière abandonne le "je" des narratrices et décrit le retour à la vie civile, comme en tenant ses personnages à distance. Nul doute que ces femmes sont traumatisées par leur expérience mais le lecteur est lui un peu largué par des ellipses, des retours en arrière et des digressions surprenantes. Et la fin du livre n'arrange rien, en une tentative approximative de refermer la boucle. Le plus gênant dans tout cela est le manque d'empathie que l'on ressent devant le sort de ces héroïnes lequel, d'ailleurs, n'est pas forcément très explicite. D'où cette frustration évoquée plus haut due à une intrigue déstructurée et disparate dont il nous manquerait un mode d'emploi.
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Nous faisions semblant d'être quelqu'un d'autre





Camarades de classe depuis l'école primaire, trois jeunes Israéliennes fantasques cherchent des dérivatifs à leur ennui dans un village près de la frontière ou rien ne se passe, sinon le pire. Sarcastique et autoritaire, Léa donne les règles du jeu, entraînant l'espiègle Yaël et la sombre Avishag. La fin de leur scolarité signe la fin de leur insouciance. Propulsées dès dix-huit ans dans le monde monotone et brutal de l'armée pour effectuer leur service militaire, elles se collettent avec toute la violence d'un pays en état d'alerte permanent.



Léa est postée à un checkpoint en Cisjordanie, Avishag sert dans une unité de combat chargée de surveiller la frontière égyptienne et Yaël entraîne les soldats au maniement des armes. Chacune tente de traverser à sa manière ces terribles années. Portrait implacable d'une génération perturbée, ce roman initiatique met en lumière la difficulté universelle d'être jeune et de forger son identité.



Voilà un livre intéressant à double titre. Ecrit par une jeune auteure israélienne dont c'est le formidable premier roman, il nous permet de suivre trois jeunes filles au cours de leurs deux années de service militaire obligagtoire, il est aussi un document sur l' armée d' israel, ses règles, et son machisme.



Nous partageons les doutes, les ambitions et les coups de coeur des trois jeunes filles et leur retour à la vie civile, marqué par leur expérience. Les guerres que connait le pays, les crises politiques et les tragédies qu'elles entrainent pour les israéliens et les palestiniens sont évoquées avec subtilité et sans porter de jugement.



Bref, ce livre émouvant et instructif à la fois est un plaisir à la lecture et une source d'enrichissement et de culture.
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Nous faisions semblant d'être quelqu'un d'autre

Dans un petit village prés de la frontière Libanaise, Léa, Avishag, Yaël ont 18 ans et doivent faire leur service militaire. Nous sommes en Israël. Ces trois jeunes femmes réagissent différemment face aux évènements

Léa se retrouve à un check point en Cisjordanie, elle est confrontée directement à des palestiniens révoltés, Avisahg va servir dans une unité de combat en charge de la surveillance de la frontière égyptienne et Yaël intègre une unité d’élite et forme les soldats au maniement des armes. Chacune à sa manière traverse cette période difficile. Ce premier roman écrit avec justesse, nous angoisse, nous fait sourire parfois avec un petit goût amer qui nous reste face au quotidien si violent de ces jeunes femmes.
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Nous faisions semblant d'être quelqu'un d'autre

Trois jeunes filles, amies d'enfance, font alternativement le récit de cette période où l'on quitte l'enfance sans être encore tout à fait dans l'âge adulte. Cela pourrait être un roman initiatique de plus, si Yaël, Avishag et Léa ne vivaient dans un village d'Israël et n'attendaient leur incorporation pour leur service militaire. Leurs voix se relaient pour évoquer la frange mouvante qui subsiste entre les souvenirs du passé et les incertitudes du futur. A l'image de cette lisière perméable se superpose celle d'autres frontières, d'autres lignes de démarcation plus directement perceptibles, mais tout aussi poreuses. Nulle insouciance dans ces tranches de vie dévoilées par bribes, mais un état d'alerte et de guerre permanentes auquel s'adaptent différemment les personnalités et les histoires individuelles.



Cette proximité, cette intimité avec la violence et la mort sont, certes, intelligibles, mais elles restent difficilement sensibles pour qui ne les a pas vécus. La part de guerre, que ces jeunes femmes portent en elles, me les rend en quelque sorte "étrangères". C'est, probablement, pour cette raison que je n'ai pu véritablement ressentir une empathie vis-à-vis des personnages, ni me projeter dans ce roman auquel je reconnais d'énormes qualités mais pas celle de m'émouvoir.
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Nous faisions semblant d'être quelqu'un d'autre

J'ai eu l'occasion de lire trois livres de la rentrée Robert Laffont et si je recommande chaudement Avis à mon exécuteur aux amoureux de l'histoire et des ouvrages recherchés, ainsi que Le bal des hommes pour la découverte d'un protagoniste principal qui mériterait une saga entière; mon avis sera plus mitigé sur ce dernier livre.



Tout paraissait parfait : une thématique intéressante, peu exploitée et surtout un récit : la vérité donc. Au niveau des personnages : j'ai adoré Avishag qui représente l'image de ce que l'Israël fait de ces jeunes femmes, c'est une personne fragilisée par le suicide de son frère, triste, seule et surtout tourmentée. A ses côtés il y a Léa, une jeune protagoniste indépendante, caustique voire sarcastique. Enfin Yaël qui est la plus "normale" je dirai, elle est la moins définie, approfondie, travaillée des trois et je n'ai donc pas réussi à la cerner.



Pour l'histoire, c'est un récit tragi-comique. Tragique car cette formation, ce pays laisse une trace indélébile sur ses jeunes vies, un pays en perpétuelle alerte. Cette année de césure constitue un moment de perte de l'innocence, mais j'ai trouvé avant tout que c'était une routine monotone. Comique par des instants de jeunesse qui sont plus forts par une réelle envie d'insouciance à l'opposée de cette ambiance violente notamment grâce au personnage de Léa.



L'écriture est ce qui m'a le plus perturbée. Elle se veut innocente, jeune mais il manque un fil conducteur, le récit est haché, déphasé et même si cela est voulu je n'y ai pas adhéré.



En définitive j'ai aimé l'audace de ce roman mais je suis mitigée par ce manque d'approfondissement de certains personnages, l'écriture saccadée, un récit légèrement survolé où l'aspect tragique reste en surface.
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Nous faisions semblant d'être quelqu'un d'autre

Trois jeunes filles qui viennent de terminer leurs études secondaires vont vivre ce que toutes les israéliennes de leur âge connaisse : le service militaire. Et dans le contexte géopolitique d'Israël cela donne une ambiance particulière et un intérêt certain à la lecture. Affectées dans des unités différentes, les voilà confrontées à la réalité violente de ce pays, mais aussi à la difficulté d'être une femme, d'être un soldat, d'être jeune.



A travers ces portraits de jeunes femmes, fantasques, insouciantes, mal à l'aise, l'auteur nous peint la société israélienne d'aujourd'hui. Cette société où la sécurité rythme la vie, cette société et ses contradictions, ses antagonismes, entre répression et compassion, intransigeance et pardon. Une société paranoïaque en quelque sorte.



L'idée de départ est donc très bonne, et d'ailleurs, le début du roman est excellent. On plonge dans cette atmosphère à vitesse vertigineuse. Mais la construction du texte lui-même sème le trouble. Elle fait perdre pied. La narration devient décousue comme si la fin du service militaire marquait une rupture. Une rupture aussi dans la vie de ces femmes qui peinent à trouver leur marque, leur place dans la société, voire une raison de vivre.



Bref, un bon roman, qui plonge le lecteur dans une réalité quotidienne parfois violente et souvent absurde, mais qui, probablement aurait mérité d'être construit de façon plus simple pour porter le lecteur jusqu'au bout. Une preuve de jeunesse, peut-être ?
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Nous faisions semblant d'être quelqu'un d'autre

Yaël, Avishag et Léa sont trois amies vivant dans un petit village israélien, proche de la frontière libanaise, en 2006. Adolescentes, elles vont faire leur service militaire obligatoire pendant deux années. Avishag, marquée comme ses amies par la mort de son frère Dan, intègre la seule unité de combat de femmes, près de l'Egypte. La belle et brillante Léa a été placée à l'ingrate surveillante des check points de Cisjordanie, et enchaîne les relations charnelles sans lendemain. Yaël devient experte tireur d'élite et formatrice de jeunes recrues.



Trois femmes puissantes... mais déboussolées. Leur expérience militaire marquera douloureusement leurs trajectoires privées futures.

C'est assez dommage d'en arriver à cette conclusion : le thème est hautement intéressant et a été peu écrit ; les personnages représentant une jeunesse actuelle féminine israélienne sont irrévérencieux, libres ou désillusionnés donc intéressants à traiter ; l'auteure parle de situations qui lui sont familières et qui lui tiennent à coeur, sur fond de géopolitique du proche orient, et pourtant : il est difficile d'être vraiment séduit par cette lecture, par les flash-backs incessants, le récit multiple, les introspections aléatoires, le fonds même du propos....



(...............)
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Nous faisions semblant d'être quelqu'un d'autre

Shani Boianjiu est née en 1987 à Jérusalem et a grandi en Galilée, dans le village de Kfar Vradim, proche des frontières syrienne et libanaise. Après deux ans dans l’armée, elle a étudié à Harvard dont elle est sortie diplômée en 2011. Nous faisions semblant d’être quelqu’un d’autre est son premier roman. (Biographie du site Robert Laffont)



Léa, Yaël et Avishag ont toutes les trois dix-sept ans. Elles vivent dans un village retiré d’Israël à la frontière Libanaise. Au début du roman, nous apprenons à les connaitre chacune. Elles étaient amies, mais peu à peu l’adolescence et ses tourments les ont séparés, ou du moins éloignés.



Mais en Israël, qu’on soit garçon ou fille, à l’âge de dix-huit ans, on doit servir son pays, en effectuant son service militaire. De l’insouciance de l’adolescence, elles vont alors basculer, dans la violence, le danger, et les armes. Puis après ces deux années, c’est le retour à la vie civile, qui sera loin d’être facile.



Contraintes et forcées, n’ayant pas le choix, Léa, Yaël et Avishag se retrouvent durant ces deux années à tenter de "passer le temps", peut-être pour oublier ce qu’elles vivent. Mais elles le font parfois de manières dérangeantes voir choquantes. Les chapitres s’articulent à chaque fois du point de vue d’une des jeunes filles.



Malheureusement je n’ai pas aimé ce roman. Durant toute ma lecture j’ai éprouvé un sentiment de malaise. Je n’ai pas aimé les personnages, et pour moi comme je le dis souvent, c’est rédhibitoire. Je ne l’ai pourtant pas trouvé inintéressant, peut-être justement parce qu’en ce moment l’Israël est au cœur de l’actualité.



J’ai également eu un peu de mal avec l’écriture de Shani Boianjiu, que j’ai trouvé parfois inadaptée, j’ai bien compris que c’est un choix de l’auteure, mais ce choix je ne l’ai pas compris, après ça ne reste que mon avis, mais je pense que parfois un peu plus de finesse aurait été nécessaire.



Roman coup de point, Nous faisions semblant d’être quelqu’un d’autre met en lumière le passage de l’adolescence à l’âge adulte dans un pays où la violence est le quotidien.



Je remercie Les Editions Robert Laffont pour leur confiance.



Ce roman est disponible depuis le 21 août 2014 chez votre libraire.
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Nous faisions semblant d'être quelqu'un d'autre

Un texte très fort,une écriture plutôt maitrisee et un sens de la narration parfois déroutant mais toujours intéressant. J'ai Beaucoup aimé cette nouvelle voix israélienne féminine. L'histoire des ces trois jeunes filles de leur insouciance et du rite de passage de l'entrée à l'armée de la transformation est esquissée avec des traits légers jamais la moindre lourdeur, tout n'est pas dit et c'est l'interet. Un bon livre.
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Nous faisions semblant d'être quelqu'un d'autre

C’est l’histoire de trois amies d’enfance israéliennes qui vont être appelées à faire leur service militaire, chacune dans une mission différente.

Alternant entre chaque point de vue, on vit le quotidien de ces jeunes filles avec leurs contrariétés et leurs obsessions de jeunes filles. Mais la guerre et ses atrocités n’est pas loin. Alors la rencontre de l’innocente jeunesse et de la dure réalité, donne naissance à un récit où les pires horreurs se mélangent aux anecdotes les plus comiques.

Grâce à son expérience personnelle, Shani Boianjiu nous offre une grande bouffée d’humanité et de joie dans ce milieu militaire si rigoureux. Elle veut nous rendre témoin de la vie perturbée de ce coin du globe. Pour ce faire, elle ne va jamais prendre partie ou montrer du doigt, mais mettre en scène l’absurdité et les incohérences du système.

J’ai été fortement saisi par le réalisme du roman. Les histoires sont racontées avec tout le détachement lié au jeune âge des trois filles. Et grâce à cette naïveté, j’ai ressenti une certaine fraîcheur qui m’a permis de m’imprégner de cette réalité pourtant si cruelle. C’est un texte qui m’a fait réfléchir sur la violence sans me torturer et qui m’a fait penser à la mort en me montrant la vie. « Nous faisions semblant d’être quelqu’un d’autre» est un témoignage poignant qui restera gravé.
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Nous faisions semblant d'être quelqu'un d'autre

Si on est favorable à l’Etat hébreu, on imagine les soldats de Tsahal comme des héros ou au moins comme de vrais patriotes. Si on lui est hostile, on se les représente au contraire comme des brutes agressives. Mais qu'en est-il des "soldates" ? (Il faut savoir qu’en Israël le service militaire est obligatoire pour les jeunes femmes. Elles sont incorporées dans des unités mixtes. Leur tâche peut être le contrôle des checkpoints dans les Territoires, la surveillance des frontières avec l’Egypte, la police militaire, etc...)

Shani Boianjiu écrit (directement en anglais) un premier roman, qui est pour le moins surprenant. Elle s’attache à trois amies, Yaël, Avishag, et Léa, qui ont suivi la même scolarité et qui font leur service militaire. Ce sont des femmes à peine sorties de l’adolescence, assez immatures; leur esprit ressemble à celui de jeunes Américaines. Leurs préoccupations semblent frivoles. Leur intérêt principal, c'est leur relation avec les hommes… et le sexe: on est très loin du stéréotype des Juifs ultra-orthodoxes. Tout ceci remplit leur vie dans l’armée, qui est toujours monotone et parfois dangereuse. Les trois soldates ne sont pas des héroïnes ! Confrontées à un état d’alerte permanent qui n’empêche pas l’ennui, elles tuent le temps en faisant les "fofolles". Leur temps à l’armée est à la fois anxiogène et abrutissant.

L’écriture est surprenante, hardie, abrupte, parfois elliptique et empreinte d’un certain cynisme. En lisant ce roman, j’ai pensé à Amélie Nothomb qui me semble avoir un peu le même profil. Mais Shani Boianjiu n’a pas la concision tranchante de Nothomb, et c’est regrettable. Le roman m’a semblé trop long, plutôt mal construit et assez disparate. Il est possible que l'auteure manque encore de maturité. Il n’en reste pas moins que son sujet est original et intéressant, bousculant l’image qu’on peut avoir d’Israël et, surtout, de son armée. Un écrivain à suivre ?

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Nous faisions semblant d'être quelqu'un d'autre

Un avis très mitigé pour moi : si la première partie a répondu à mes attentes, il n'en fut pas de même pour la suite, où je me suis perdue en chemin, peut-être à cause de la narration morcelée et très singulière... ou peut-être également à cause de ces différences de culture qui m'ont totalement empêchée de me mettre dans la peau des 3 protagonistes qui me sont souvent apparues comme... des extra-terrestres. Alors si dans l'absolu j'aime être désarçonnée et même dérangée par une histoire, ici, j'ai plutôt ressenti... un malaise tout au long de ma lecture.
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Nous faisions semblant d'être quelqu'un d'autre

J'avais beaucoup d'espoirs placés dans ce roman, mais j'ai malheureusement été déçue par ma lecture, car je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire ni à comprendre réellement ce que l'auteur souhaitait faire avec son roman.



Le sujet était pourtant prometteur et il m'intéressait d'ailleurs beaucoup, car on lit en effet rarement sur le service militaire israélien et tout ce qu'il engendre. Placer ce roman du point de vue de jeunes femmes était d'autant plus original et pertinent car leur expérience en est forcément plus forte et marquée. Pourtant, je n'ai pas réussi à m'attacher à ces jeunes femmes, ni même à les comprendre. Leur comportement est parfois réellement immature, et en totale contradiction avec la gravité du sujet de base, de la guerre.



J'ai également ressenti que le récit manquait de clarté, d'organisation, et l'auteur nous perd très vite entre ses personnages, et même la temporalité de ce qu'elle nous décrit. Difficile ensuite de s'accrocher et de rester intéressé par le roman.



Je regrette vraiment de ne pas avoir su être convaincue par ce roman qui avait pourtant un sujet qui m'intéressait beaucoup mais qui n'a sans doute pas été exploité avec assez d'émotions, comme je l'aurais sans doute préféré.



Je remercie Babelio et les éditions Robert Laffont pour cet envoi.
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Nous faisions semblant d'être quelqu'un d'autre

Difficile de donner mon avis sur ce livre. Je ne l'ai trouvé ni bon ni mauvais. Ce qui est certain, l'histoire ne m'a pas marqué, construite de bribes de vies au travers de trois personnages principaux. J'ai eu du mal à suivre le cours du récit dont les chapitres ne sont liés d'aucune façon entre eux. Il aurait été possible de réduire le roman tout comme il aurait été possible d'écrire encore 50 chapitres, cela n'aurait rien changé à l'impression ressentie. Pourtant, l'écriture est plutôt bonne, la plume légère, mais il manque un petit quelque chose pour plonger pleinement dans le quotidien de ces jeunes femmes.
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Nous faisions semblant d'être quelqu'un d'autre

Pour la cinquième année consécutive, Libfly.com et le Furet du Nord s’unissent pour vous faire découvrir en avant-première les livres de la rentrée littéraire 2014 avec l’opération "On vous lit tout !". Et pour une la deuxième année consécutive, je participe avec joie à cette opération! Je remercie les team de Libfly.com et du Furet du Nord, pour cette confiance renouvelée et les éditions Robert Laffont pour cette agréable découverte qu'a été Nous faisions semblant d'être quelqu'un d'autre.



Nous suivons dans ce roman trois personnages féminins: Yaël, Avishag et Léa. Nous allons voir comment trois personnes vivent séparément les mêmes épreuves: l'école dans la même classe, le service militaire obligatoire et l'après, après avoir vu la guerre, les hommes tomber au combat, des civils mourir, regarder des écrans pendant 8 heure d'affilés. Avec l'amour, l'amour qui fait rêver.



Ces trois femmes nous racontes l'histoire de leur vie, comment elles ont du faire face à tous les tracas du quotidien en Israël, que l'on soit enfant, soldat ou civil, et l'amour avec leur point de vue personnel. Comment elles ont abordé ces moments cruciaux de leurs vies, comment elles l'ont vécu. Avec une petite touche humoristique par moment, nous ressentions la plupart du temps l'angoisse qu'elles éprouvaient face aux moment durs.



C'est avec un rythme assez soutenu que j'ai lu ce roman, à partir du moment où les filles font leur rentrée à l'armée, j'ai été happée par l'histoire et il a été très difficile d'en sortir, ne serait-ce que pour quelques instants. Nous suivons la spirale des sentiments que ressentent Yaël, Avishag et Léa, et je n'en suis pas sortie indemne de cette lecture.



Le seul bémol que je pointerais du doigt, ce sont les trop nombreuses descriptions concernant les armes à feu, leur utilisation, comment elles ont été fabriquées, à quoi ça sert, j'ai vraiment eu l'impression de lire des bout de manuels d'explications, surtout que ces textes ne font pas partit des dialogues, mais des descriptions de l'auteur.



Malgré ce petit bémol, j'ai apprécié ce roman, tranche de vie de trois jeunes femmes israéliennes très touchantes. Nous faisions semblant d'être quelqu'un d'autre sera disponible le 28 août 2014 dans toutes les bonnes librairies :)
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