Shelley Parker-Chan

Zhu ressenti un élan de pitié, qui ne lui ressemblait pas. Le non vouloir est aussi une forme de désir. Et comme lui, il engendre de grandes souffrances.

Elle voulait ressentir la douleur ; car les gens qui aimaient, et avaient été aimés, la ressentaient.

En cet instant terrible, elle sur ce que n'être destinée à "rien" voulait dire. Elle avait cru que cela revenait à être insignifiante ; qu'elle ne serait jamais personne, qu'elle ne ferait rien d'important. Mais ce n'était pas cela.

"Rien", c'était la mort.

Vous avez peut-être raison de cet endroit, mais vous n'avez pas eu raison de moi (...) Personne n'aura jamais raison de moi. Je serai si grande que personne ne pourra me toucher, ni m'approcher, de peur d'être réduit à néant.

Mais soudain, Zhu n'était plus Zhu Chongba non plus. Je suis moi, pensa-t-elle, songeuse. Mais qui suis-je ?

Il ne souscrivait pas au dicton selon lequel la vérité choisit rarement la voix la plus forte pour s’exprimer.

𝑽𝒐𝒖𝒔 𝒔𝒂𝒗𝒆𝒛 𝒄𝒆 𝒒𝒖𝒊 𝒆𝒔𝒕 𝒑𝒊𝒓𝒆 𝒆𝒏𝒄𝒐𝒓𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒔𝒐𝒖𝒇𝒇𝒓𝒊𝒓 ? 𝑵𝒆 𝒑𝒂𝒔 𝒔𝒐𝒖𝒇𝒇𝒓𝒊𝒓 𝒑𝒂𝒓𝒄𝒆 𝒒𝒖'𝒐𝒏 𝒏'𝒆𝒔𝒕 𝒑𝒂𝒔 𝒆𝒏 𝒗𝒊𝒆 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒓𝒆𝒔𝒔𝒆𝒏𝒕𝒊𝒓 𝒒𝒖𝒐𝒊 𝒒𝒖𝒆 𝒄𝒆 𝒔𝒐𝒊𝒕.

𝑱𝒆 𝒓𝒆𝒇𝒖𝒔𝒆 𝒅𝒆 𝒏'𝒆̂𝒕𝒓𝒆 𝒓𝒊𝒆𝒏.

Le destin décider de la marche du monde, et Ouyang n'était rien d'autre qu'un fil joignant un début et une fin

Et avec l'étrange lucidité qui accompagne souvent les rêves, il vit le reste de sa vie se dérouler devant lui, lancée vers ces objectifs aussi fixer et immuable que la disposition des étoiles.

Troublée, elle eu l'impression d'être face à quelque chose qu'elle n'était pas en mesure d'interpréter. C'était la destinée qui la tirait vers le monde du dehors, où pouvait s'épanouir la grandeur

Quelqu'un qui considérait son désir comme la chose la plus importante au monde... n'était-il pas prêt à tout pour l'assouvir ?

De toute sa vie, elle n'avait jamais rien entendu de plus inutile. Cette vie est ma vie, se dit-elle. C'est à cela qu'elle ressemble.
Mais au lieu de sa résignation habituelle, ce fut la tristesse qui l'envahit. Elle était en train de s'apitoyer sur son sort ; et pourtant, ce chagrin lui faisait l'effet d'un deuil. Elle eut envie de pleurer. C'est le sort qui m'est réservé, dans cette vie et dans toutes celles qui suivront.

Apprenez à vouloir quelque chose pour vous même,MA Xiuying. Pas ce que quelqu'un d'autre vous dit de vouloir. Pas ce que vous pensez que vous devriez vouloir. Ne vivez pas obsédée par le devoir. Puisque nous n'avons rien que ces brefs interstices entre nos non existences, pourquoi ne pas profiter autant que possible de notre vie présente ? Le prix à payer est acceptable.

Desire is the cause of all suffering.

Nobody will ever end me. I'll be so great that no one will be able to touch me, or to come near me, for fear of becoming nothing.

-Je vais t'aider. Mais ne me le demande pas. Ne me l'ordonne pas ; ne me force pas. [...]
- Laisse moi choisir.

Elles avaient traversé trop de choses ; c'était plus que deux xoeur ne pouvaient le supporter.

Être en contact avec la douleur de quelqu'un d'autre revenait à risque de l'éprouver soit-même, à moins de sectionner le lien en haïssant l'autre personne.

L'opacité de l'air donnait l'impression qu'il n'existait aucun autre bâtiment que celui-ci ; il n'y avait pas de murailles ,pas de cité qui s'étendait à l'extérieur ; car le monde entier avait été effacé, à l'exception de cette blancheur qui avait été son cœur.