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Critiques de Shelley Parker-Chan (124)
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Celle qui devint le soleil

L‘ascension légendaire de Zhu Yuanzhang du statut de paysan pour devenir un chef rebelle qui finit par mettre fin à la dynastie Yuan dirigée par les Mongols et par devenir le premier empereur Ming est une des légendes les plus connues en Chine. En reprenant ce fait historique, Shelley Parker-Chan va changer une seule toute petite chose : « Et si Zhu était une fille ? »



A la mort de sa famille, Zhu décide de prendre la place de son frère Chongba et de rejoindre le monastère afin d’accomplir la grande destinée à laquelle il était promis Mais, lorsque son monastère est détruit pour avoir soutenu la rébellion, Zhu n’hésite pas à se lancer dans cette guerre malgré les risques encourus si son secret venait à être révélé…



Les personnages sont tous ambigus : incroyables, compliqués, insupportables et pourtant obsédants. Et c’est vraiment un talent phénoménal de réussir à faire apprécier aux lecteurs des personnages terribles mais, malgré tout, attachants. Car on comprend leurs raisons, on les voit faire des choses horribles, ainsi que la douleur que ça leur cause, prêts à tout qu’ils sont pour arriver à leurs fins. Et ça les rend autant détestables, impitoyables, mais aussi terriblement fascinants et tout autant intéressants.



L’intrigue principale tourne autour des thèmes de l’honneur, du devoir, de la famille, mais aussi de la nécessité de venger les morts afin qu’ils puissent reposer en paix. Elle aborde aussi les machinations politiques et autres querelles intestines, ainsi que des batailles dans lesquelles rien n’est joué d’avance, laissant le lecteur constamment sur ses gardes au même titre que les personnages.



Mais Shelley Parker-Chan traite également, avec beaucoup de sensibilité, les questions d’identité, de consentement et de genre à travers une belle variété de personnages, ce qui fait de ce roman bien plus qu’une simple histoire de guerre. Ainsi, la misogynie et la lutte quotidienne de Zhu avec son genre sont des thématiques tout aussi importantes dans l’histoire que le reste de l’intrigue.



Par contre, si j’ai beaucoup aimé la lecture, il n’en reste que je suis restée sur ma faim : présenté comme un roman fantastique, je trouve cette description assez erronée car cet élément n’est que très peu présent dans le récit. Il s’agit plutôt d’une fiction historique, avec une légère touche de fantastique et un soupçon de romance saphique.



Celle qui devint le Soleil est donc un livre étonnant, puissant et complexe, où il n’y a pas de héros, les personnages accomplissant tous des choses terribles en toute connaissance de cause. Et pourtant, impossible de ne pas s’attacher à eux, de ne pas les aimer malgré tout, tant leur construction complexe interpelle le lecteur… J’ai également beaucoup aimé l’aspect historique du roman, même si l’autrice prend certaines libertés. Mais c’était un vrai plaisir de découvrir toute cette partie de l’histoire !
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Celui qui noya le monde

Quelle claque !



Ce livre est une suite qui transcende le premier tome par sa noirceur et sa profondeur. Si vous pensiez qu’il s’agissait d’un tome 2 comme un autre et bien détrompez vous. Je pense que ce deuxième tome surpasse très largement le premier tome.



Ce roman nous entraîne dans un univers impitoyable et tortueux, où tous les personnages sont sans cesse tiraillés entre la vie et la mort, la folie et l’espoir, et vont petit à petit descendre dans leurs enfers personnels. Le ton du récit est terriblement sombre et oppressif et la violence y est insoutenable et sanglante, mais elle révèle aussi les secrets et les passions des protagonistes. Le récit est ponctué de coups de théâtre et de trahisons, qui rendent l’intrigue haletante et imprévisible.



On retrouve également comme pour le premier tome, une vision du genre et de la destiné que je trouve géré d’une main de maître. L’acception et le rejet de soi sont au cœur des enjeux du livre et auront des conséquences très importantes.



Ce livre m’a anéanti par sa puissance et son originalité. C’est un roman sombre et viscéral, qui ne laisse pas de répit.

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Celui qui noya le monde

Malgré ses aspects sombres et assumés, ou plutôt du fait de ceux-ci, le roman se montre parfaitement fidèle à l’esprit de ce que nous proposait déjà le premier livre, en explorant les dynamiques de pouvoir dans une société patriarcale et en examinant la complexité des relations et des ambitions personnelles de chaque personnage, à travers la vision de ses amis ou ennemis.
Lien : http://www.elbakin.net/fanta..
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Celui qui noya le monde

C'est avec énormément de joie que je retrouve les personnage du premier tome dans un volume au double de page.



De la même manière que dans le premier, le monde est décrit d'une manière presque cinématographique, avec des personnages et des scènes épiques qui donnent à cette duologie des airs d'épopée mythique.



Bien qu'énormément romancé, le récit est à la fois un divertissement et une leçon d'Histoire, sur les luttes de pouvoir à la fois interne et externe qui criblent la société mongole en une période de bouleversements politiques.



La politique justement, est très bien développée, expliquée et bien que j'ai un peu de mal à m'y retrouver dans les noms (ça c'est absolument ma faute, à moi et à mon manque d'ouverture et d'acclimatation sur des textes similaires traitants de thèmes et de personnages chinois) on comprend facilement les enjeux et les objectifs visés des personnages et des rôles de chacun dans le grand plan général du livre.



J'ai quand même ressentis quelques longueurs au milieu de livre, mais comment peut-on reprocher à l'Histoire de prendre son temps.

Par contre, les 100 dernières pages sont une vraie merveilles épique et d'une brillance phénoménale.



C'est une duologie très réussite pour moi, qui mérite bien plus de reconnaissance et de visibilité !
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Celui qui noya le monde

Cette suite de « Celle qui devint le soleil », nous plonge plus profondément dans un monde d'ambitions impériales et de désir de pouvoir impitoyable.



La première chose qui m’a frappé lors de cette lecture incroyable, c’est les personnages. Bien que brisés et souvent complètement répréhensibles, ces derniers possèdent une certaine allure qui parvient à captiver les lecteurs aussi fortement que dans le premier tome.



Le rythme du récit est juste parfait. On ne s’ennuie pas une seconde: entre les relations complexes et les machinations compliquées de ces personnages moralement ambigus qui créent une atmosphère sombre et captivante. Absolument tout ce que j’aime est présent dans ce livre. C’est encore plus présent que dans le premier.



J’ai adoré le changement radical d’ambiance entre les deux volumes. On est dans une ambiance nettement plus obscure et quand on tournes les pages du roman, on se rend compte qu’on sombre dans l’obscurité et ça m’a vraiment frappé. Le titre prend vraiment tout son sens.



Évidemment j’ai mes petits préférés : Ouyang et Baoxiang… j’avais déjà beaucoup aimé le personnage de Ouayang dans le premier tome, mais les pov de Baoxiang dans ce second volume sont juste pépites !



En conclusion de la série, ce dernier tome laisse une trace indélébile grâce à sa sombre complexité, ses personnages aux défauts indéniables et à l’exploration de l'insatiable désir de pouvoir. La série plonge profondément dans l'abîme psychologique de l'ambition et de ses conséquences.
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Celle qui devint le soleil

Déjà, soyons superficiels et attardons nous devant la BEAUTÉ de cette couverture. On comprend tout de suite qu'on va plonger dans une épopée chinoise, non? C'est aussi le cas lorsqu'on ouvre le livre et qu'on lit la note que l'autrice nous adresse, nous aidant à nous situer dans l'Histoire de ce pays 🇨🇳



Cette duologie est une réécriture de l'accession au pouvoir de la dynastie Ming, au XIV ème siècle. Alors oui, on est sur un roman et une réécriture historique, avec une pointe, un mini soupçon de fantastique. Ne pensez pas lire ce texte en imaginant de la fantasy et des dragons🐉 partout, non. Un mini soupçon j'ai dit. Et j'adore, d'autant plus qu'il déconcerté notre personnage principal, Zhu. Avant de devenir Zhu, elle était la benjamine d'une famille pauvre, mais son frère, le véritable Zhu, s'est vu prédire un destin colossal 🌞 Mais le véritable Zhu meurt quelques jours plus tard, et la jeune fille devient cet être mâle promis à de grandes choses.



Mon expérience de lecture a été assez bizarre. Quand je lisais, je ne voulais pas quitter cette Chine en guerre contre les Mongols. Mais quand je refermais mon livre, je n'avais pas spécialement envie de m'y replonger. Sauf à la fin. La fin, avec quelques éléments inattendus et grandioses, m'a happé.



J'ai adoré la dimension queer quasi omniprésente dans cette histoire. Que ce soit avec Zhu, ou son antagoniste le général Ouyang, on aborde de réelles problématiques de genre, et j'en redemande !



Malgré quelques longueurs et redites, j'ai finalement beaucoup aimé cette lecture et j'attends avec impatience la sortie de la suite et fin 🌊
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Celle qui devint le soleil

Abandon à 25%…



Bon déjà je partais pas très très enthousiaste à cette lecture au vu des nombres avis négatifs et mitigés que j’ai vu sur ce roman. J’ai essayé d’en faire abstraction et me suis lancée dans l’audio.



La 1re partie était intéressante même si c’était un peu particulier avec le personnage de la fille qu’on ne nomme pas… Il y a une grosse distance avec les personnages. Une neutralité très forte de la part du narrateur et donc c’est vraiment difficile de s’attacher aux personnages ou de ressentir des choses par rapport aux évènements qui se passent. Et pourtant quand on voit les évènements ou même certains dialogues, il y a des choses assez violentes qui se passent.



J’ai complètement lâché à la 2e partie, ça devient quasiment que du politique et de la guerre et puis sans trop connaitre tout ce qui est lié aux années 1300 avec la Chine et les Mongols, je me suis complètement perdue.



Un point positif quand même, même en ayant lu que 25%, je me rends compte que l’autrice a voulu profiter de son roman pour questionner le genre. À voir ce que cela donne sur tout le roman mais ça peut être intéressant surtout la manière dont elle l’a amené.
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Celle qui devint le soleil

J'ai beaucoup apprécié cette lecture. C'est un livre très original grâce à ces personnages qui le sont aussi. En effet, Zhu et Ouyang sont vraiment hors du commun et ne ressemblent à aucun autres personnages que j'ai pu rencontrer. Je les ai trouvé très complexes et profonds avec une très grande part d'ombre. Leurs actions ne sont pas dictées par le bien. Mais c'est aussi à cause de leur but et de leur morale que j'ai eu du mal à m'attacher à eux et donc à faire pleinement partie de l'histoire. J'ai aussi eu du mal à rentrer dans l'univers :il faut réussir à assimiler tous les noms des personnages et des régions pour comprendre tout ce qu'il se passe. J'ai passé à très bon moment et je vais bien évidemment lire la suite pour savoir comment Zhu et Ouyang vont évoluer.
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Celle qui devint le soleil

Un fantastique léger qui se déroule dans la chine ancienne, c’est plutôt rare. On pourrait placer l’oeuvre dans la catégorie uchronie, je suis d’accord avec ce point de vue.



Le roman n’est pas orienté vers le LGBTQI mais indirectement il s’y classe.



En fait, s’il avait été édité au XXe siècle on y aurait vu que de la Chine ancienne mais aujourd’hui, au XXIe s., comprenant plus les différentes identités de sexe possible chez l’être humain, ce ne peut pas être plus clair dans cette oeuvre.



Certaines lectrices trouvent le livre trop historique et pas assez fantastique. Moi j’ai l’ai trouvé pas assez historique; tant qu’à écrire un livre si peu historique dans la chine ancienne, autant mieux développer davantage les fantaisies chinoises qui sont déployés de façon légère dans ce roman: fantômes, énergies, (pas de dragon, détromper-vous), etc.
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Celle qui devint le soleil

J'ai eu du mal à écrire cette chronique, car je suis restée perplexe par rapport à cette lecture.

On va commencer d'abord par l'objet livre. Il est magnifique. On sent déjà les inspirations asiatiques rien qu'en le tenant dans les mains. Bien entendu, la beauté du livre ne fait pas tout. Le résumé du livre était accrocheur.

La comparaison est assez simple, mais cela m'a fait pensé à Mulan, qui prend la place de son père. Ici notre héroïne prend la place de son frère pour survivre car ce dernier était promis à un grand avenir. Ce roman est avant tout historique, je pensais à tord y trouver du fantastique au vu des présentations qui en sont faites.

L'intrigue y est assez prenante, surtout à partir de la 2ème partie, avec tous les complots politiques et la guerre. L'auteur a pris le partie de donner une autre dimension à son roman en abordant la thématique de l'honneur qui est assez présente, la famille, la condition de la femme et surtout la question d'identité. En effet, notre héroïne se fait passer pour son frère, mais sa condition de femme refait surface.

Les personnages sont complexes et travaillés. Elle a créé des personnages avec de l'ambition, des désirs de gloire et grandeur. Elle les as rendues aimant, aimée et parfois sans cœur. La plume de l'auteur est fluide et stylée. J'ai été facilement embarquée dans cette Chine en bataille avec les Mongoles avec les descriptions fournies au fur et à mesure des pages.



Cependant, je ne m'attendais pas à cette fin, même si annonciatrice de par le titre. Ayant suivi l'évolution du personnage principal, j'ai été surprise de cette prise de position. Cela m'a laissé clairement sur ma fin et perplexe. J'ai même le sentiment d'avoir loupé quelque chose dans ma lecture.


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Celle qui devint le soleil

J'ai craqué pour ce roman pour deux raisons : le nombre de chroniques qui l'ont encensé sur la version originale ET l'objet livre qui est incroyablement beau. Je ne vais pas tergiverser, il y avait plein de bons points mais ça ne l'a pas fait pour moi. Il en faut pour tous les goûts, et ici ça n'était pas adapté aux miens...



Le bon point, qui reste ce pourquoi je mets 2,5, est le fil rouge historique qui nous guide tout au long du roman. La Chine impériale est le terrain de jeu de Zhu, qui aurait su subit les us et coutumes d'époque étant donné son sexe. Mais elle en décide autrement, et à de grandes ambitions. Pendant tout le roman, il est question de Zhu qui joue un rôle afin de réaliser son destin.



Nous allons alterner de points de vue, et je dois avouer que les personnages sont bien travaillés et Zhu est une sacrée personnalité ! Cela dit je ne suis pas arrivée à m'y attacher, donc il était dur pour moi de me soucier de son aventure.



Comme d'autres chroniques je retient que ce roman est un condensé de "destin", "force" et "soleil"... Globalement l'idée était géniale mais j'ai trouvé l'histoire lourde et pleine de répétitions. Je me suis souvent ennuyée, j'ai même eu du mal à finir ce roman.
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Celle qui devint le soleil

J’ai vraiment apprécié ma lecture ! Déjà parce que c’est super original, ça sort bien des sentiers battus. C’est surtout sur le format du roman que je l’ai ressenti : on est bien sur du fantastique mais on a droit à une fresque guerrière. On n’est pas sur des quêtes avec des grands héros, des épopées, etc. On est plutôt sur une lutte de pouvoir entre (et au sein) deux factions opposées, et on a une vision assez globale, à grande échelle, du conflit.



J’ai apprécié les protagonistes et, bien qu’ils soient ennemis, je suis fan de ces 2 persos. On part sur 2 profils totalement différents : d’une part, une fille qui se fait passer pour homme pour survivre et de l’autre un guerrier eunuque appartenant à un peuple réprimé. Ces deux personnages queer partagent un même destin, celui d’être promis à de grandes choses de s’élever au-dessus du commun des mortels. J’aime leur complexité, leur détermination et leur rage.



Un autre élément incroyable dans ce livre, c’est l’univers. L’action se passe en Chine médiévale et l’autrice nous plonge dans l’ambiance de l’époque, avec des descriptions de lieux, de religions et cultes, dans la façon de penser des persos, etc. J’ai trouvé ça incroyable et hyper immersif.



Je comprends que certains aient moins apprécié. C’est vrai qu’on est pas ultra proche des persos, qu’on a un déroulement et une chronologie un peu particuliers, que la façon de penser des persos est assez spéciale… Mais dans l’ensemble, j’ai dévoré ce livre et j’étais vraiment prise dedans. Je ne me suis pas non plus ennuyée, j’avais toujours envie de savoir ce qui allait se produire. Je l’ai trouvé méga original, mais c’est aussi parce que j’ai pas encore l’habitude de la SFFF asiatique…



Bref, même si ce livre ne fait pas l’unanimité, pour moi c’est presqu’un coup de cœur !

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Celle qui devint le soleil

Moi qui cherchais désespérément une grande et belle épopée en Asie, autant vous dire que je me suis régalé avec ce petit bijou… Une joie décuplée par l’attente de son tome 2.



On est un peu bousculé de se retrouver dans un récit historique d’une partie du monde qu’on ne connait pas forcément bien, mais Shelley Parker-Chan arrive à vous happer dans l’épopée de Zhu Chongba, d’un monastère jusqu’aux plus grands palais ! Un véritable voyage dans la Chine du Moyen-Age.



Car à travers sa description de la condition féminine de l’époque, c’est bien un roman de fantasy queer que nous offre Shelley Parker-Chan. A travers le fil conducteur de la transidentité, l’autrice réussi à aborder avec talent l’homosexualité et l’asexualité.



Un voyage unique dans la Chine du XIVe siècle ! Alors, vous suivez ?
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Celle qui devint le soleil

Comment booksta peut-il nous vendre des romans comme des "masterclass" et pourtant, quand on les lit, c'est tout le contraire d'une masterclass ? 😬

Je ne vais pas passer par quatre chemins, j'ai détesté ce roman, et vous savez Ô COMBIEN C'EST RARE que je n'aime pas un roman...🤠

Déjà premier souci : le roman est décrit comme de la fantasy historique.

C'EST FAUX. (oui, ça commence mal)

Il y à un seul petit événement de fantasy et il n'a aucun impact sur l'histoire.😿

Quand je me suis rendue compte de ça, j'étais carrément déçue, mais bon, je me suis dit "ok maelle c'est pas grave, t'adores les fantasy historiques qui se passent en chine à cette période, tu vas quand meme kiffer" (ouais enfin j'ai kiffé l'empire de jade quoi😭)

QUE NENI- 😃

Trop déçue, parce que BORDEL y'avait du potentiel. Comme je le disais, le contexte était top et les 100 premières pages ne m'ont pas vraiment trop trop déplu, mais malheureusement par la suite, le personnage principal est DETESTABLE, vraiment il n'y a pas d'autre mot. Elle est mesquine, vraiment la meuf n'a pas d'âme, on se demande si elle connaît le concept de "sens moral". D'habitude j'adore les "morally grey character" mais la c'était...trop. Je ne vais pas vous spoiler ses actions mais vraiment elle n'a aucune réactions à RIEN, vraiment c'est à se demander si c'est pas un robot. 🤨

La romance se met en place en 2 pages et demie, elle n'a aucun sens si ce n'est qu'elle est queer (point bonus pour la représentation qui fait toujours plaisir), vraiment aucune alchimie et aucun intérêt.

On ne ressent rien, et elle n'apporte rien si ce n'est qu'une scène érotique BEAUCOUP trop détaillée et meme assez dérangeante (sans vouloir critiquer les pratiques de personne mdrrrr) 😭

La seule chose qui aurait pu me plaire, c'est l'histoire de l'antagoniste qui était plutôt sympa, mais mon aversion pour Zhu à juste TOTALEMENT pris le dessus 🤠

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Celle qui devint le soleil

Il était une fille qui n'était destinée à rien. Quand son père est tué par des brigands et que son frère se laisse mourir, elle vole son identité, espérant lui prendre aussi son destin, car il était voué à la grandeur. S'ensuivra une vie tournée vers cet objectif, au beau milieu des complots de l'Empire.



Je pensais embarquer pour une aventure un peu à la Mulan, en mode épopée historique grandiose. Mais j'ai trouvé ça si plat que je me suis ennuyée et l'héroïne était tellement froide que je ne m'y suis pas du tout attachée.



Pourtant ça commençait bien, dans une Chine du XIVe siècle qui connaît des luttes intestines pour le pouvoir, entre les Mongols conquérants actuels et l'ancienne ethnie dominante de l'Empire. Le contexte historique qui faisait l'objet d'une note au début était super intéressant.



Aussi il y avait le personnage d'Ouyang, duel, contrasté, déchiré, bref beaucoup plus intéressant que Zhu que j'ai trouvé manichéenne avec sa quête obsessionnelle de la grandeur. Malheureusement on passe plus de temps avec Zhu sauf à la fin que j'ai préférée. Et j'ai bien aimé aussi le début du roman avec la description de la vie monastique.



Bref une déception pour moi qui aime tant les romans historiques se passant en Asie.

J'ai préféré Le pays des chevaux célestes (J.P. Chaumette) ou encore d'autres romans historiques comme Le lecteur de cadavre, Le Roman de la cité interdite, etc. même si bien sûr les thèmes abordés sont différents (notamment celui de la sexualité et du genre, bien présent ici).
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Celle qui devint le soleil

J'avais entendu un peu tout et n'importe quoi sur ce livre donc je m'y suis lancé avec une légère appréhension. J'ai beaucoup apprécié l'histoire ainsi que les thèmes abordés, que ce soit directement ou non (identification au genre et à la sexualité, horribles actions pour atteindre ses objectifs, valeur de l'amitié, etc). Le contexte géopolitique et historique est passionnant. Autre plus (pour moi, du moins, car pour beaucoup c'est un problème): l'aspect fantasy n'est pas omniprésent et joue un rôle quasi inexistant sur l'histoire. Pour le reste, il est vrai qu'il y a quelques longueurs et que le style a un côté "on aime ou on n'aime pas", mais rien de rédhibitoire.
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Celle qui devint le soleil

Tout d’abord l’objet, il faut qu’on en parle un peu car sans être réellement relié il est tout de même en « hardback » avec une belle jaquette avec dorures, également une belle gravure sur la couverture et une tranche colorée jaune et rouge, en somme c’est un beau livre.





Par contre je ne comprends pas pourquoi un Dragon est mis en avant sur la couverture ?

L’histoire elle se découpe en trois parties, j’ai adoré la première partie qui est plus « initiatique », mais j’ai moins accroché aux deux autres parties, j’ai terminé ma lecture en me disant « ouf, c’est fini », ce qui veut dire que je ne lirais pas la suite.





De plus le côté fantasy est très peu présent, il y a un tout petit côté fantastique mais sinon j’ai l’impression d’avoir lu un roman d’aventure tout simplement.





Les personnages ne m’ont pas transcendés à part « Zhu » que j’ai aimé voir évoluer et dont le caractère m’a plu.





Concernant le « world building » là c’est parfait, j’ai beaucoup aimé le monastère dans les hauteurs de montagne, les cités d’époque et les grandes pleines chinoises.





Pour conclure c’est un roman qui avait du potentiel si la fantasy avait été plus présente mais là je reste partagé.
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Celle qui devint le soleil

J’ai eu le plaisir de lire « Celle qui devint le soleil » en même temps qu’une autre bookstagrammeuse.



Le premier roman de Shelley Parker-Chan a pour ambition de réécrire un fait historique qui est devenu une légende en Chine, c’est-à-dire l’ascension du premier empereur de la dynastie Ming. Page après page, Zhu Yuanzhang va passer de paysan à chef des rebelles. Cette prise de position radicale aura pour conséquence la fin de la dynastie Yuan et l’expulsion des mongols. L’auteure a pris des libertés qui rappellent l’histoire de Mulan. On l’apprend assez rapidement dans le texte : Zhu est une fille. Elle décide de changer d’identité et de se faire appeler Chongba. En prenant le nom de son défunt frère, elle devra agir exactement comme il l’aurait fait. La vie d’abord ! Elle sera novice dans un monastère avant de prendre part à un conflit qui mettra en évidence sa soif de vivre, son ambition démesurée.



Les goodies envoyés par l’éditeur pour la précommande de cette édition reliée sont superbes mais les finitions et les ennoblissements de l’ouvrage s’abîment lors de sa prise en main. C’est fâcheux.



L’idée de nous faire découvrir la Chine médiévale à travers les yeux d’une jeune femme était géniale ! J’ai lu les premiers chapitres avec la plus grande attention avant que, doucement, mon intérêt pour les autres personnages s’éteigne. Trop de manoeuvres qui ne vont pas droit au but. Toujours selon moi, ce livre n’est pas un roman fantastique. Pour parler en termes précis et concis, je dirais qu’il s’agit d’une fiction historique qui contient un peu de fantastique et de romance homosexuelle.



Ce livre m’a déplu parce que je ne suis pas parvenue à m’attacher aux personnages à l’exception de l’héroîne et de son ennemi. Néanmoins, il me reste de cette lecture un souvenir lumineux. Elle porte la marque profonde de la puissance d’une civilisation, qui selon les préconisations de Confusius, pousse chaque individu à s’améliorer, à mieux se connaître et à se cultiver pour participer à l’harmonie universelle.
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Celle qui devint le soleil

Un roman coup de cœur, j'ai adoré toute cette réflexion sur le genre dans un fond de guerre dans la Chine du XIVe siècle. C'était passionnant et j'ai adoré voir évoluer les personnages de Zhu et d'Ouyang. C'est que je vais attendre la suite avec impatience maintenant, parce que là elle n'est pas encore le soleil.
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Celle qui devint le soleil

Le moins que l'on puisse dire, c'est que ce roman de fantasy ne manque pas d'originalité! Je n'avais pas encore eu l'occasion de lire de récit réinventant l'histoire de la Chine et s'inspirant de sa mythologie, et j'ai trouvé ça particulièrement intéressant. J'ai également apprécié le traitement des personnages, presque froid et détaché, et le rythme atypique que l'auteure a donné à son récit.
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