Shinji Kajio

Souvenirs d'Emanon est un beau manga, avec un graphisme précis et soigné, et une histoire romantique et universelle, un peu triste et pleine d'espoir à la fois. Comme tout est malheureusement dit en 4ème de couverture, je ne gâcherai le plaisir de personne en brossant le tableau en quelques lignes de ce one-shot qui se dévore en une heure de temps.



Disons que le narrateur, étudiant au début de l'histoire, est marqué par les déceptions amoureuses. Nous sommes en 1967, et la jeunesse japonaise est aussi influencée par le vent de liberté qui souffle. Alors qu'il fait la traversée en bateau de Nagoya à Kagoshima, il fait la connaissance d'une fille de 17 ans qui ne cesse de fumer et ne lui livre pour identité qu'un pseudo, Emanon, anagramme de No name...Il est amateur de livres de science-fiction, elle lui révèle qu'elle conserve la mémoire de toute l'humanité depuis sa création, soit 3 milliards d'années...Lui est passionné, et convoque l'histoire de cette jeune fille japonaise qui aurait vécu 800 ans sans prendre une ride après avoir mangé de la viande de sirène et qui au terme de sa vie, retirée dans une grotte mais toujours d'apparence jeune, a été vénérée sous les noms de "princesse, ou nonne aux 800 années". Finalement, leur conversation nocturne se termine en éclats de rires, elle l'a fait marcher, bien qu'il s'étonne intérieurement qu'elle en connaisse tant sur le baseball et ses protagonistes, et ils flirtent le temps de cette nuit sur les flots...



Quand le jour se lève, il ne lui reste qu'un message de la belle : "Good morning ! Goodbye !" signé Emanon. Il va conserver soigneusement dans son portefeuille cette petite carte durant des années...durant lesquels il aura vécu une vie (trop) normale, il est devenu salary-man et a été promu, a épousé une femme qui n'aime pas lire de la science-fiction, a eu deux enfants, a perdu ses parents...



Treize ans après, il retrouve par hasard sur le quai de la gare celle qu'il a aimée. Elle dit ne pas le connaître, mais sa fille qui l'accompagne s'approche de lui et dit s'appeler Emanon...



La petite est en quelque sorte le symbole du fil qui relie tous les humains, génération après génération, à travers les âges, depuis l'aube de l'humanité, dans un message universel de passation de la vie, de fraternité, et surtout parce qu'on vit toujours dans la mémoire de quelqu'un, ce qui est peut-être le moyen d'atteindre une forme d'éternité.

4 tomes pour 4 fois plus de plaisir! Cette saga Emanon est un vrai 𝐜𝐨𝐮𝐩 𝐝𝐞 𝐜𝐨𝐞𝐮𝐫.



𝟙. 𝕃’𝕙𝕚𝕤𝕥𝕠𝕚𝕣𝕖 𝕢𝕦𝕚 𝕞’𝕒 𝕤é𝕕𝕦𝕚𝕥𝕖

24 février 1967, après-midi. Une jeune femme sur un bateau. Son nom? Elle n’en a pas. Elle choisi donc Emanon, anagramme de « No Name » sans pour autant comprendre pourquoi les gens sont si attachés aux noms. Heure par heure, cette journée va être détaillée et va nous permettre de découvrir ce personne atypique qu’est Emanon.

En effet, elle a en elle l’intégralité de la mémoire de l’univers, depuis avant même la forme humaine. De génération en génération, chaque femme de la famille se voit léguer ces connaissances et tout oublier une fois qu’elles ont donné la vie à la descendance.



Au fil de ces 4 tomes, on peut suivre Emanon déambuler dans notre monde, voyager et se perdre, s’enquillant clope sur clope. On peut dire que cette série, c’est un peu un parcours philosophique et introspectif, tout en restant abordable.



𝟚. 𝕃𝕖 𝕕𝕖𝕤𝕤𝕚𝕟 𝕢𝕦𝕚 𝕞’𝕒 𝕒𝕔𝕙𝕖𝕧é𝕖

Tsuruta Kenji a un coup de crayon magnifique, poétique. Il accompagne avec douceur les propos du titre. Les planches ont un découpage immersif qui donne envie de contempler chaque page en laissant nos pensées s’évader. Le premier tome est beau mais les suivants sont sublimes.



Emanon, c’est une très belle idée qui a su me pousser à réfléchir sur énormément de choses. Les sentiments, les émotions, les épreuves de la vie, la peur de l’abandon, de l’oubli, le deuil… J’ai pu aussi me rappeler à quel point tout était éphémère et qu’il faut parfois s’affranchir de cette pression quotidienne pour essayer de vivre l’instant présent. Carpe Diem/O Captain! My Captain! Comme dirait John Keating (vous avez le film?).



Je ne peux que vous conseiller de découvrir cette série, en grand format avec de magnifiques pages couleur à chaque tome. Un régal pour les yeux, mais pas que!
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Quatrième (et semble-t-il dernier) volume des aventures d'Emanon que l'auteur publie (ce n'est pas très clair, mais il est fait mention à la fin d'un arrêt des publications alors que la dernière page porte la mention "à suivre"), et j'ai retrouvé avec plaisir ce concept de personnage.



Emanon, c'est une série autour d'une bonne idée d'un auteur, qui est mis en scène dans plusieurs situations et avec une évolution progressive de son entourage. Si l'histoire est à chaque fois racontée à nouveau (chaque volume se veut indépendant), on a tout de même quelques idées qui me plaisent beaucoup, entre les personnages qu'elle croisent et qui se révèlent atypiques ou pourvus de certains pouvoirs qui donnent envie de voir la suite, et simplement son état d'esprit toujours à la limite entre la lassitude et le détachement. Emanon traverse ses histoires sans attaches, mais en même temps elle dégage quelque chose qui donne envie de la voir continuer.

Les auteurs jouent notamment sur les paysages, la diversité des lieus et des interactions, mais avec toujours un petit plus qui me fait dire "ça c'est une bonne idée, maintenant que j'y réfléchis". Bref, je suis intéressé encore une fois par la découverte du monde et des pérpiples d'Emanon.



Le dessin est identique à celui des précédents albums, et je rajouterais qu'on a toujours certains tics de l'auteur (notamment l'attitude nonchalante de Emanon qui la fait toujours prendre les mêmes poses) et qui ne se prive pas de la mettre clope au bec tout au long de l'album (que fait la censure !). Bref, c'est très bien représenté, quoique parfois un peu rapide dans la lecture dû au nombreuses cases contemplatives. On sent une volonté de raconter au travers du temps, en prenant justement le temps de tout dérouler.



Ce n'est pas la série qui m'a bouleversé, certes, mais j'y ai trouvé un intérêt certain et j'aime bien les développements qu'ils ont tirés de l'idée de base. C'est une lecture plaisante et assez envoutante, que je recommande volontiers aux lecteurs.

Troisième volume de la série des Emanon, il va se concentrer sur ce que Emanon est devenu dans le premier tome, lorsqu'elle disparait pour réapparaitre des années plus tard. Encore une fois, je suis assez surpris de l'idée et j'ai bien aimé la façon dont elle est menée, mais je suis également un peu frustré. L'histoire n'est pas reliée directement aux premiers volumes, on a pas la succession de l'histoire du frère du tome 2 et je ne sais pas trop pourquoi cette histoire en particulier est raconté. C'est dommage, ça laisse l'impression que l'histoire va soit partir en tout sens, soit être assez longue le temps de tout relier.



Le dessin est toujours plaisant, avec encore une fois une belle façon de représenter le temps qui passe, la nature et les émotions. C'est très bien représenté, et plaisant dans la lecture.



Toujours dans la lignée des deux premiers, le tome 3 ne déroge pas à la règle. Cependant, je vais tout de même regarder la suite mais sans forcément l'acheter. La série à l'air partie pour quelques albums, je ne sais pas si je serais intéressé par l'ensemble. A picorer plutôt qu'a dévorer !

Les histoires d'Emanon forment une série, et je vais surement me répéter dans mes avis sur la série puisqu'on y retrouve les mêmes qualités et les mêmes défauts albums après albums. Déjà, je tiens à souligner que dans cet album (et dans la suite Mirages d'Emanon) j'ai été assez énervé par un détail de dessin : le fait que la fille soit en permanence une clope aux lèvres. Sans faire dans l'anti-tabagisme, c'est simplement que ça me heurtait l’œil tout aux longs des pages, au point que je me demandais comment elle faisait pour avoir autant de cigarettes sur elle. Une telle pensée dans la tête lors de la lecture, c'est malheureusement très dérangeant.

Mais en dehors de ce petit trait qui me dérangeait réellement, j'ai plutôt bien aimé le dessin, très contemplatif et laissant une belle place à la nature. L'auteur aime bien dénudé son héroïne, mais ce n'est pas particulièrement dérangeant. C'est plutôt beau, rien à redire !



L'histoire est découpé en deux parties, une première qui est une petit histoire détachée du reste, donnant un peu de poids à l'idée développée dans le premier volume, à savoir l'utilité d'Emanon (même si ça m'a semblé un peu artificiel, pour le coup), et la deuxième partie développant une histoire autour d'Emanon qui recherche son frère dont elle n'avait plus de souvenirs. Un développement du principe d'Emanon qui semble intéressant, mais qui n'est pas encore assez poussé pour l'instant. On sent que les auteurs installent des pistes, c'est juste frustrant de ne pas avoir plus de matière à se mettre sous la dent. La série comportera encore quelques volumes, à ce rythme là.



En gros, le manga développe bien la suite de Souvenirs d'Emanon, même si le premier tome n'appelait pas forcément de suite. Si vous avez aimé, c'est du même acabit, mais je ne dirais pas que c'est inoubliable. Plaisant, cela dit, très plaisant.

Une BD sympathique à défaut d'être inoubliable, qui propose un concept original que j'ai bien hâte de voir développé dans les autres volumes de la série. Parce que celui-ci offre une présentation un peu trop courte à mon goût, et que j'attends de voir ce qu'il peut donner en plus étoffé.



Souvenirs d'Emanon est une jolie histoire, assez contemplative et vite lue mais qui a une touche d'originalité dans son récit. Je regrette juste que l'histoire prenne autant de temps à s'installer, ce qui donne l'impression d'une conclusion trop rapide, mais de savoir qu'il y a d'autres volumes permet d'envisager des développements plus concrets dans d'autres tomes. Parce qu'avec une telle idée de base, il y a moyen de faire bien des choses que j'ai hâte de lire. Surtout que l'accent est plus mis sur l'introspection que des idées de fantastiques habituelles. Emanon est la mémoire de l'humanité, et elle vit juste avec, sans que rien de plus ne soit annoncé. Et même si je ne suis pas partisan de l'idée du pourquoi, je trouve ça intéressant comme théorie (et elle me rappelle ce que Frank Herbert avait développé dans sa saga Dune d'ailleurs).



Le dessin est un gros atout de ce volume, avec des cases bien travaillées, des paysages et des décors qui plongent dans le récit et des personnages plutôt réussis. L'immersion est totale, aussi bien dans les environnements étonnants que dans les décors banals de la vie quotidienne (je trouve que la gare finale est particulièrement réussie, j'avais presque ressenti l'ambiance de la gare où je me rends souvent). Je me souviens encore de certaines cases plutôt marquantes, et la BD m'a vraiment accroché avec son dessin. Un très gros point fort donc !



Si le scénario demande encore du développement que j'espère voir dans les autres volumes, j'ai tout de même bien apprécié celui-ci et je recommanderais la lecture si le dessin vous parle. Une petite réussite dans son genre, que je vais ranger dans l'étagère des "à relire de temps en temps, pour le plaisir".

Une bulle d’une journée, sur un bateau, une rencontre entre Emanon et notre protagoniste.

Une rencontre inattendue, de courte durée, faisant ainsi d’elle une rencontre pleine d’intensité.

Un magnifique manga sur la transmission de la mémoire, l’influence du passé sur le présent et l’impact des rencontres.

Et puis les dessins sont époustouflants. Rien que pour ça, ça en vaut le détour.

Ma lecture m’a réellement apparu comme un rêve éveillé.

En avril dernier avait été postée ici la première chronique sur le curieux personnage d’Emanon – Souvenirs d’Emanon – tout droit sorti de l’esprit du maître de la science-fiction en matière de manga, Shinji Kajio. Errances d’Emanon publié chez Ki-oon dans la très belle collection Latitudes – grand format et couleurs, poursuit les aventures de la jeune femme vers une quête aussi étrange que passionnante.



Emanon fait partie de ces lignées familiales qui n’engendrent que des filles. Dès que l’enfant naît, il hérite d’un pouvoir hors du commun qui se transmet de génération en génération : une mémoire de trois milliards d’années. Lorsqu’un nouveau bambin pointe le bout de son nez et reçoit ce don, c’est la mémoire de la mère qui flanche jusqu’à la pathologie et ainsi de suite. Cette fois, Emanon sait pourtant qu’à sa naissance elle n’était pas seule. Son frère jumeau a été placé dans un orphelinat. A-t-il également la particularité que les femmes de sa famille entretiennent ?



Lorsqu’en 2018 les lecteurs français découvraient Souvenirs d’Emanon, rien n’était plus sûr : c’était un one shot. Contre toute attente, non, ça ne l’a pas été, loin de là. Il existe en réalité 4 tomes qui agrémentent chaque fois un peu plus ce personnage énigmatique. Et aussi surprenant que cela puisse paraître, Errances d’Emanon est bien mieux construit que son prédécesseur. Tout en gardant une trame assez philosophique et métaphorique sur la question du temps, on y découvre une intrigue aux dialogues plus denses, une réflexion plus profonde sur la solitude et ce parcours à travers les âges qui s’effectue toujours seul.



Les rencontres d’Emanon traversent les années et s’évanouissent comme un memento mori constant sur le dos de la jeune femme qui, elle, semble éternelle. Quant à Kenji Tsuruta, il montre une fois de plus toute l’étendue de son talent de dessinateur pour donner une âme à ce personnage mélancolique et solitaire. Le cadre change continuellement pour toujours plus de vestiges du passé et de détails qui donnent à cette passagère du temps une constance déroutante dans ce film de l’Univers qui évolue et dépérit.



Qu’on se le dise, Shinji Kajio et Kenji Tsuruta gardent tout de même cette envie de perpétuer le côté terriblement contemplatif du manga aussi bien dans l’écriture que dans l’illustration. Ils laissent en suspens tant de non-dits qu’Emanon garde indéniablement sa place de figure déique verse l’histoire du manga sans prendre une ride ou tomber dans la désuétude.




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Une vraie petite merveille ! J'ai adoré ce manga magnifique, tant au niveau du dessin que du scénario.

La beauté du texte et de l'histoire m'a vraiment transportée. Ce manga est d'une douceur extraordinaire. Il est fluide, agréable à lire et porteur d'un bel espoir.

J'ai beaucoup aimé.

Souvenirs d’Emanon, c’est un manga unique, un peu à part. Un étudiant un peu fauché, rentre chez lui après avoir voyagé un moment. Sur le ferry du retour, il rencontre cette jeune femme en train de fumer clope sur clope. Elle le voit lire de la SF et pour passer le temps, elle va lui raconter une histoire digne des plus grands livres de SF, elle possède la mémoire de tous ses ancêtres, elle se souvient de tout même avant l’arrivée de l’Homme. Elle lui livrera tout.



J’ai aimé me plonger dans cette histoire, rencontrer Emanon – No Name, à l’envers – les planches sont superbes, il y a une douceur et une poésie qui s’échappe de chaque page, de l’histoire que nous conte Emanon. Il y a une certaine tristesse et mélancolie, car Emanon est seule et le sera presque toujours.



Ce manga nous pousse à la réflexion, à nous poser certaines questions, à nous interroger sur Emanon et sur la vie.
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J'ai apprécié Emanon jusqu'à ce tome...je m'explique : l'adaptation en manga de cette figure fantastique du Japon est une très bonne idée. Hélas, force est de constater que l'on s'y perd au bout d'un moment. Les récits entre eux, au sein même du tome, ne semblent pas présenter de lien. Peut-être que ça ne pose pas de problème pour les connaisseurs mais pour une novice comme moi c'est troublant. Entre rêverie filée et labyrinthe hermétique il n'y a qu'un pas...

Emanon..une quête perpétuelle. Dans les tomes précédents, on apprend qu'Emanon en tant que mémoire de l'humanité, transmet son âme en donnant naissance à une fille. Chaque génération donc, on perd une enveloppe corporelle pour en découvrir une autre, tout en conservant la mémoire de l'humanité... Or, cette fois, l'enveloppe corporelle d'Emanon perd brusquement la mémoire...

Les Errances d'Emanon apportent plus d'informations sur cette âme de l'humanité qu'est Emanon mais il n'en reste pas moins poétique. Comment se transmet cette mémoire vieille de trois milliards d'années ? Quel est son but sur terre ? Quelles autres rencontres fait-elle ? Entre delicatesse d'un corps souvent mis à nu et rencontres déterminantes, ce tome poursuit un voyage philosophique et poétique. Les dessins se succèdent vite, à la manière des haïkus, et apportent un voyage sensoriel et temporel. Très belle découverte !

Emanon est à l'origine l'héroïne d'une nouvelle japonaise méconnue en France. L'adaptation en manga a ceci de bien : elle ouvre les frontières à ce personnage de science fiction. D'ailleurs ces termes sont assez pauvres pour la décrire. Femme mémoire de l'histoire, femme insaisissable, femme qui fuit physiquement mais ne s'échappe jamais des souvenirs de ceux qu'elle rencontre ? Attendez-vous à être happé par la dimension poétique et merveilleuse de ce manga...

A l'aide. J'ai encore lu un tome d'Emanon... on peut dire que j'ai été forcée de le lire par ma moitié avec le traditionnel espoir du "mais tu vas voir, peut-être que tu vas préférer celui-là!" et bim, je me suis faite avoir. Encore une fois. Quand on lit Emanon, faut pas se poser des questions, on ouvre, on tourne les pages, on ferme et on dort. Tu n'as rien compris ? Pas de soucis. Lâche l'affaire donc c'est ce que je vais faire. C'est contemplatif avec un sentiment amer d'Emanon de vivre perpétuellement avec tous ces souvenirs de milliards d'années. Le seul point changeant est la rencontre avec ce gars dont le melon va exploser mais pareil, aussitôt apparu, aussitôt disparu ! A suivre dans le prochain épisode mais ce sera sans moi...

Je n’ai pas l’habitude de vous présenter des romans graphiques sur le blog, mais j’ai à coeur de vous présenter celui-ci. Il s’agit ici du prequel de la série Emanon.



J’ai tout de suite été complètement happé par les magnifiques dessins de Kenji Tsuruta, ils sont magnifiques, entre les planches colorées, les pages entières et même les doubles pages j’en ai pris plein les yeux. les lignes sont simples, il y a peu de texte ce qui permet de vraiment apprécier ces beaux dessins.

Quant à l’histoire, j’ai adoré, c’est la première fois que je suis confronté à ce genre de lecture, très poétique et suggestif. Cela nous emmène à nous questionner sur la vie, notre place sur cette terre et dans notre société. Il y a quelque chose de très magnétique avec ce manga, je pense que cela est dû en premier lieu à Emanon, l’héroïne, qui est au passage juste magnifique, elle est super mystérieuse et tellement captivante, j’aurais aimé faire cette traversée en sa compagnie. Il y a également ce jeune homme fan de science-fiction et malheureux en amour qui tombe nez à nez sur la demoiselle et qui passe le plus merveilleux voyage de toute sa vie. C’est court mais vraiment intense.

J’ai vraiment eu un gros coup de coeur pour cette histoire que j’ai trouvé très douce. C’est le genre de lecture qui fait du bien tout en s’interrogeant sur le rôle que chacun d’entre nous peut avoir dans notre évolution. C’est un récit qui démontre qu’il faut croire en ses rêves et faire en sorte de ne pas passer à côté de Son Histoire.
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Il semblerait que ce soit le dernier tome et c'est bien dommage car plusieurs éléments du récit reste sans réponse.

Et notamment, cette rencontre avec un personnage intriguant qui serait son futur mari.

On en saura pas plus comme pour son frère qui semblait la pourchasser à la fin d'un des tomes.

Sinon l'ambiance reste la même. On aura vu toutes les phases de l'évolution d'Emanon.

C'est un personnage qui restera dans ma mémoire avec son pull, son jean, ses baskets, son sac à dos et bien-sûr sa cigarette.

Un tome que j'ai trouvé un peu moins bon que les précédents. L'histoire nous explique une partie importante de la vie que connaissent chaque Emanon.

C'est toujours aussi simple et contemplatif. Il y a très peu de lecture. On peut s'attarder sur les dessins.

Ce tome est moins prenant car plus basique. On suit Emanon dans une vie simple et tranquille.

Mais la fin permet de tout remettre en perspective. Et c'est la force de ce tome. On comprend mieux ce qui c'est passé.

C'est toujours aussi magique. J'aime beaucoup l'ambiance qui ressort de ce manga. C'est mélancolique.

L'édition en grand volume rend vraiment hommage aux très bons dessins.

Le ton de ce manga est vraiment posé tout en étant prenant.

C'est vraiment une très belle histoire. C'est une lecture hors du temps. Ça ne ressemble en rien à ce que j'ai pû lire auparavant.

Les dessins sont réalistes et nous transportent dans la vie d'Emanon, la jeune femme à la mémoire de 3 milliards d'années.