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Géraldine Oudin (Traducteur)
EAN : 9791032703151
208 pages
Editions Ki-oon (06/09/2018)
3.96/5   57 notes
Résumé :
Le grand retour en France de Kenji Tsuruta !
À bord du Sun Flower, Emanon a confié son étrange histoire à un étudiant qui lui rappelait son époux défunt. Mais cette traversée en bateau n'était qu'une infime partie du voyage de la jeune femme à la mémoire de trois milliards d'années : pour elle, une vie ne dure qu'un instant !

Cette passagère du temps poursuit inlassablement sa route, toujours prête pour de nouvelles rencontres. À la recherche ... >Voir plus
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Il y a quelque temps de cela, je vous avais parlé de Souvenirs d'Emanon, une BD de Tsuruta Kenji adaptant une nouvelle de science-fiction de Kajio Shinji – et c'était typiquement le genre de bouquin que l'on a envie de qualifier de « coup de coeur » quand on blogue, même si l'expression est sans doute bien galvaudée. Ce fut en tout cas une merveilleuse découverte.



Je savais, en refermant le volume, que le splendide personnage d'Emanon avait très justement suscité l'attachement des lecteurs, ce qui avait conduit le nouvelliste à lui consacrer d'autres récits, même si ce n'était pas le moins du monde prévu à l'origine, et que la même chose s'était produite pour les adaptations en bande dessinée par Tsuruta Kenji – un auteur par ailleurs très perfectionniste, et qui aime prendre son temps pour concevoir ses albums. J'espérais donc pouvoir lire prochainement d'autres BD autour d'Emanon… mais je ne m'attendais certainement pas à ce que l'éditeur Ki-oon récidive aussi vite ! Fouinant dans une librairie, je suis tombé sur ces Errances d'Emanon à peine sorties du carton, je n'en avais même pas entendu parler… Je ne m'en suis pas moins précipité dessus.



Et j'ai été une nouvelle fois enchanté, le mot n'est pas trop fort. Au sortir de ma (première) lecture, j'en avais presque naturellement conclu que, oui, c'était excellent, mais forcément un peu moins bien que Souvenirs d'Emanon – il ne pouvait pas y avoir le même sentiment de découverte, il ne pouvait pas y avoir la même unité du récit, blah blah blah, ce genre de choses... J'ai laissé passer un peu de temps avant de rédiger cette chronique, et j'ai eu envie, du coup, de relire ce « tome 2 » qui ne dit pas son nom (lui non plus) ; et mon opinion est maintenant encore plus favorable : je ne sais pas si cela a le moindre sens de comparer les deux BD, et encore moins de les hiérarchiser – probablement pas : même si ce n'était donc pas le projet initial, je suis tenté maintenant d'associer Souvenirs d'Emanon et Errances d'Emanon dans un même ensemble, avec les mêmes époustouflantes qualités. La question de la « découverte » ne se pose en fait pas davantage que celle de la « répétition » : l'ensemble constitue un vrai chef-d'oeuvre – la meilleure BD que j'ai lue cette année, et de loin (et pourtant il y a de la concurrence).



Errances d'Emanon, un chouia plus long que son prédécesseur, est composée de deux « histoires », sobrement baptisées « Errances d'Emanon » et « Errances d'Emanon ‘67 ». Gros choc graphique pour le lecteur, d'emblée : la première de ces histoires, qui fait une soixantaine de pages (elle est un peu plus courte que la seconde), est entièrement en couleur – ce qui n'est probablement pas banal dans le monde du manga. Et elle a été visiblement pensée en couleur, et réalisée comme telle par Tsuruta Kenji lui-même : je me souviens que, dans son interview dans Atom, qui me l'avait fait découvrir, l'auteur ne faisait pas mystère de son attrait pour la couleur – et pour l'idée d'une narration sans texte, qui ressort également de ces Errances d'Emanon. Et ces couleurs sont absolument magnifiques – des sortes d'aquarelles dans des teintes pastel qui séduisent les yeux avec une infinie douceur.



Mais la beauté et la justesse du dessin vont bien au-delà : couleur ou non, comme le confirme le deuxième récit, Tsuruta Kenji déploie toujours la même finesse dans son trait, et compose des planches sublimes (dont bon nombre de muettes, donc), avec une délicatesse et, en même temps, une expressivité parfaitement stupéfiantes. Errances d'Emanon, comme Souvenirs d'Emanon, se lirait très vite si on s'en tenait au texte – mais ce serait bien évidemment une erreur : il faut, plus que jamais, s'arrêter sur chaque case, et s'immiscer doucement et sans un bruit dans un récit où les enchaînements se font dans un silence contemplatif profondément émouvant. Oui, il faut prendre son temps – rien que de plus naturel, quand il s'agit de se pencher sur l'histoire de cette jeune femme dont les souvenirs remontent à trois milliards d'années…



Ceci étant, l'Emanon de ces deux histoires est bien la même que celle de Souvenirs d'Emanon – cette jeune fille un peu hippie, toujours la clope au bec, qui erre sans vrai but dans le Japon à la fin des années 1960. Nous avons des aperçus d'avant, et peut-être même d'après, mais, pour l'essentiel, nous restons dans la même temporalité. En fait, ces deux histoires sont chronologiquement très proches de l'édifiante discussion avec un jeune étudiant un peu naïf, grand amateur de science-fiction, qui rentrait au pays en ferry après une énième déception amoureuse… L'événement est brièvement évoqué par Emanon elle-même. Cependant, ces deux histoires sont en fait chronologiquement inversées (dès lors qu'on ne prend pas en compte leurs épilogues, pas moins vertigineux et touchants que celui du premier tome) : le premier récit se passe a priori en 1968, et le second en 1967 – mais les exposer ainsi fait définitivement davantage de sens.



Dans la première de ces histoires, Emanon fait la rencontre d'un petit garçon du nom d'Atsushi, qui part dans la forêt photographier des kappa – pour prouver qu'ils existent (je vous renvoie forcément à la géniale nouvelle d'Akutagawa Ryûnosuke, dans Rashômon et autres contes). Mais le conseil malicieux d'une jeune femme au moins aussi étrange que notre héroïne (n'en disons pas plus…) l'amène en fait à rencontrer, non un kappa, mais Emanon – nue. C'est un aspect qui surprend dans cette première histoire, où la nudité est fréquente – d'Emanon, de son amie, mais aussi d'Atsushi, et peut-être d'autres encore. Il y avait une certaine tension érotique dans Souvenirs d'Emanon, mais très chaste ; cependant, la nudité dans Errances d'Emanon n'en prend pas vraiment le contrepied, tant elle a quelque chose de parfaitement naturel et moralement neutre – rien ne saurait être plus éloigné de la vulgarité ; il s'agit donc bel et bien, d'une certaine manière, de prolonger le charme délicieusement « simple » de Souvenirs d'Emanon.



Quoi qu'il en soit, notre héroïne, le petit Atsushi, la mystérieuse Hikari, discutent beaucoup – entre deux planches muettes et pas moins vibrantes ; la nature d'Emanon (et plus si affinités ?) est ainsi questionnée sans qu'elle ait vraiment besoin de se livrer au même genre de « confession » que dans le premier tome – ce qui, mine de rien, fait progresser une très vague « intrigue » avec le plus grand naturel. En même temps, le lien éternel noué avec Atsushi, même au travers d'une rencontre somme toute brève là encore, entre forcément en résonance avec ce qui s'était produit avec le narrateur étudiant dans Souvenirs d'Emanon, sans pour autant que l'on soit porté à y voir une répétition – plutôt une variation tout aussi chargée de sens, et confirmant que quiconque rencontre la jeune fille s'en souviendra toute sa vie, ce qui est très joliment mis en scène dans l'épilogue.



On adhèrera ou pas au propos « philosophique » ou « mystique » de Kajio Shinji, reprenant la conviction de l'étudiant amateur de SF de ce que tout le monde a son rôle à jouer sur cette Terre – plutôt pas en ce qui me concerne… Mais, quand la nature même d'Emanon est par la force du récit associée à celle des kappa, et plus généralement des créatures « imaginaires », qui n'en ont pas moins leur rôle à jouer, on a l'impression de quelque chose de très juste, qui touche au coeur… Ce que l'épilogue, d'une certaine manière, matérialise, sans pour autant lui ôter de sa substance spirituelle, bien au contraire.



Cette première histoire comprend çà et là des allusions à une « anomalie » : normalement, chaque Emanon donne naissance à une unique fille qui hérite de sa mémoire – une seule par génération. Mais cette fois la jeune femme mentionne qu'elle a un frère jumeau, ce qui est une première ; pleinement Emanon à l'âge de trois ans, la fillette s'était alors séparée de ce frère, qu'elle avait confié à un orphelinat – mais, quinze ans plus tard, et peut-être parce que la conversation avec l'étudiant l'a intriguée, l'amenant à chercher une forme de sens derrière ses errances millénaires, elle a retrouvé ce frère.



La deuxième histoire nous rapporte cette rencontre. le passage de la couleur au noir et blanc s'accompagne d'un subtil changement dans la manière de narrer les événements – même si certains traits demeurent, et notamment cette abondance de planches muettes. le frère longtemps délaissé, surtout, ne peut pas envisager Emanon avec les mêmes yeux que l'étudiant ou Atsushi, qui sont quant à eux autant de véhicules parfaits de l'identification pour le lecteur (masculin, du moins...). Les échanges sont dès lors plus tendus – mais avec cette même douceur d'ensemble, pourtant, malgré le feu sous-jacent ; une douceur qui ne produit pas tant un contraste qu'elle exprime avec brio la complexité des relations humaines.



Et c'est là encore, comme dans Souvenirs d'Emanon, un atout déterminant de cette BD : alors même que notre héroïne a quelque chose d'essentiellement non humain, elle brille pourtant d'humanité. Une autre manière de le dire, peut-être moins ambiguë, serait d'affirmer combien Emanon, variante de kappa ou pas, est réelle, est authentique : elle est vivante, dans ces planches ; pour le lecteur, sa présence a quelque chose de matériel en même temps que d'éthéré qu'il serait vain de nier.



Ce « tome 2 » se conclut sur un : « À suivre », après un épilogue qui, comme ses prédécesseurs, plonge dans l'avenir, mais avec un rendu assez différent. Je sais qu'il existe au Japon (au moins ?) un troisième tome ; j'espère dès lors que Ki-oon le traduira également, et que nous pourrons à nouveau nous régaler des tranches de vie de cette adolescente vieille de trois milliards d'années. Car, pour l'heure, vous pouvez remiser vos craintes éventuelles de côté : même si l'on entend malgré tout « hiérarchiser » les volumes, ces Errances d'Emanon constituent un digne successeur des Souvenirs d'Emanon. Ensemble, ils sont ce que j'ai lu de mieux en BD cette année, n'ayons pas peur de le répéter – je vous encourage chaudement à lire ces merveilles.
Lien : http://nebalestuncon.over-bl..
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Les Errances d'Emanon apportent plus d'informations sur cette âme de l'humanité qu'est Emanon mais il n'en reste pas moins poétique. Comment se transmet cette mémoire vieille de trois milliards d'années ? Quel est son but sur terre ? Quelles autres rencontres fait-elle ? Entre delicatesse d'un corps souvent mis à nu et rencontres déterminantes, ce tome poursuit un voyage philosophique et poétique. Les dessins se succèdent vite, à la manière des haïkus, et apportent un voyage sensoriel et temporel. Très belle découverte !
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Errances d'Emanon fait suite aux Souvenirs d'Emanon qui m'avaient agréablement surprise en début d'année au point de friser le coup de coeur. Cette science-fiction toute douce et mélancolique matinée de fantastique où l'on suit une héroïne qui a les souvenirs de tout ce qui s'est passé sur Terre depuis sa création ou presque est atypique pour moi, et l'on y sent une vraie sensibilité toute orientale.

Dans ce deuxième tome, qui est également une nouvelle aventure d'Emanon, le point de vue est différent. Cette fois, on ne découvre pas Emanon à travers les yeux d'une personne annexe, non, on suit celle-ci lors de ses pérégrinations et de ses rencontres, apprenant ainsi peu à peu à connaître ce drôle de personnage.

Dans une première partie toute en couleur qui se lit assez vite car il y a peu de texte, on voit une Emanon du passé qui se retrouve en pleine campagne japonaise et y fait la rencontre d'un jeune garçon aventureux. le récit est un peu hors du temps, ce qui est renforcé par les très beaux dessins de cette campagne traditionnelle fantasmée. le temps d'une aventure assez banale sûrement pour Emanon, celle-ci se dévoile et commence à nous parler de sa famille, de son passé qu'on ignorait jusqu'à présent. C'est touchant et terriblement triste, mais on se demande un peu parfois où l'auteur veut en venir. Deuxième reproche pour cette partie, il y a beaucoup trop de dessins de nus qui ne sont pas à propos selon moi. Alors oui, ça fait plaisir de voir de beaux dessins mais quel est l'intérêt de montrer sans arrêt qu'on maîtrise les nus ? Je me demande…

Dans la seconde partie qui est elle aussi tout en noir et blanc, on continue à découvrir des paysages provinciaux japonais de toute beauté. On continue également à y suivre les rencontres que fait Emanon sur les routes, mais surtout on entend enfin un peu plus sa voix et ça fait du bien. le sentiment d'une certaine vacuité dans ses errances et toujours présent. On se demande pourquoi elle fait tout ça, surtout que l'ambiance est assez triste, lent, mélancolique au final. Mais l'auteur a la bonne idée d'introduire le frère jumeau de l'une des Emanon, une anomalie dans la lignée de ces femmes, qui risque de bouleverser notre histoire et ce ne sera pas un mal si l'auteur veut continue à nous raconter ses aventures.

Le premier tome sorti pour moi se suffisait à lui-même. du coup, dans un premier temps, la lecture de cette suite m'a semblé un peu veine en dehors du plaisir de retrouver la belle ambiance et les beaux dessins des auteurs. Mais l'introduction de ce caillou dans un engrenage bien huilé m'a plu et a relancé mon intérêt. J'attends maintenant de voir ce qu'il va en faire par la suite mais les petits bouts annoncés titillent déjà ma curiosité.
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Les histoires d'Emanon forment une série, et je vais surement me répéter dans mes avis sur la série puisqu'on y retrouve les mêmes qualités et les mêmes défauts albums après albums. Déjà, je tiens à souligner que dans cet album (et dans la suite Mirages d'Emanon) j'ai été assez énervé par un détail de dessin : le fait que la fille soit en permanence une clope aux lèvres. Sans faire dans l'anti-tabagisme, c'est simplement que ça me heurtait l'oeil tout aux longs des pages, au point que je me demandais comment elle faisait pour avoir autant de cigarettes sur elle. Une telle pensée dans la tête lors de la lecture, c'est malheureusement très dérangeant.
Mais en dehors de ce petit trait qui me dérangeait réellement, j'ai plutôt bien aimé le dessin, très contemplatif et laissant une belle place à la nature. L'auteur aime bien dénudé son héroïne, mais ce n'est pas particulièrement dérangeant. C'est plutôt beau, rien à redire !

L'histoire est découpé en deux parties, une première qui est une petit histoire détachée du reste, donnant un peu de poids à l'idée développée dans le premier volume, à savoir l'utilité d'Emanon (même si ça m'a semblé un peu artificiel, pour le coup), et la deuxième partie développant une histoire autour d'Emanon qui recherche son frère dont elle n'avait plus de souvenirs. Un développement du principe d'Emanon qui semble intéressant, mais qui n'est pas encore assez poussé pour l'instant. On sent que les auteurs installent des pistes, c'est juste frustrant de ne pas avoir plus de matière à se mettre sous la dent. La série comportera encore quelques volumes, à ce rythme là.

En gros, le manga développe bien la suite de Souvenirs d'Emanon, même si le premier tome n'appelait pas forcément de suite. Si vous avez aimé, c'est du même acabit, mais je ne dirais pas que c'est inoubliable. Plaisant, cela dit, très plaisant.
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En avril dernier avait été postée ici la première chronique sur le curieux personnage d'Emanon – Souvenirs d'Emanon – tout droit sorti de l'esprit du maître de la science-fiction en matière de manga, Shinji Kajio. Errances d'Emanon publié chez Ki-oon dans la très belle collection Latitudes – grand format et couleurs, poursuit les aventures de la jeune femme vers une quête aussi étrange que passionnante.

Emanon fait partie de ces lignées familiales qui n'engendrent que des filles. Dès que l'enfant naît, il hérite d'un pouvoir hors du commun qui se transmet de génération en génération : une mémoire de trois milliards d'années. Lorsqu'un nouveau bambin pointe le bout de son nez et reçoit ce don, c'est la mémoire de la mère qui flanche jusqu'à la pathologie et ainsi de suite. Cette fois, Emanon sait pourtant qu'à sa naissance elle n'était pas seule. Son frère jumeau a été placé dans un orphelinat. A-t-il également la particularité que les femmes de sa famille entretiennent ?

Lorsqu'en 2018 les lecteurs français découvraient Souvenirs d'Emanon, rien n'était plus sûr : c'était un one shot. Contre toute attente, non, ça ne l'a pas été, loin de là. Il existe en réalité 4 tomes qui agrémentent chaque fois un peu plus ce personnage énigmatique. Et aussi surprenant que cela puisse paraître, Errances d'Emanon est bien mieux construit que son prédécesseur. Tout en gardant une trame assez philosophique et métaphorique sur la question du temps, on y découvre une intrigue aux dialogues plus denses, une réflexion plus profonde sur la solitude et ce parcours à travers les âges qui s'effectue toujours seul.

Les rencontres d'Emanon traversent les années et s'évanouissent comme un memento mori constant sur le dos de la jeune femme qui, elle, semble éternelle. Quant à Kenji Tsuruta, il montre une fois de plus toute l'étendue de son talent de dessinateur pour donner une âme à ce personnage mélancolique et solitaire. le cadre change continuellement pour toujours plus de vestiges du passé et de détails qui donnent à cette passagère du temps une constance déroutante dans ce film de l'Univers qui évolue et dépérit.

Qu'on se le dise, Shinji Kajio et Kenji Tsuruta gardent tout de même cette envie de perpétuer le côté terriblement contemplatif du manga aussi bien dans l'écriture que dans l'illustration. Ils laissent en suspens tant de non-dits qu'Emanon garde indéniablement sa place de figure déique verse l'histoire du manga sans prendre une ride ou tomber dans la désuétude.


Lien : https://troublebibliomane.fr..
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critiques presse (4)
BDGest
06 novembre 2018
Un personnage hors du commun, une idée brillante et un bédéphile qui se fait prendre au jeu.
Lire la critique sur le site : BDGest
BoDoi
22 octobre 2018
C’est le côté naturaliste, nonchalant, et encore une fois détaché des conventions de notre monde, qui caractérise ce fascinant personnage d’Emanon qui se met à nu, dans tous les sens du terme, sous nos yeux…
Lire la critique sur le site : BoDoi
BDZoom
01 octobre 2018
Les aventures imaginées par son créateur, le romancier Shinji Kajio s’intéressent principalement à la personnalité de sa dernière incarnation, au vingtième siècle. Et ce volume offre deux belles histoires aussi surprenantes que poétiques.
Lire la critique sur le site : BDZoom
ActuaBD
26 septembre 2018
Errances d’Emanon se voit porté par un trait fin et élégant, propre à Kenji Tsuruta, donnant réellement vie à chaque protagoniste du récit. Si les personnages sont le premier point d’accroche du regard, les décors naturels ne sont pas en reste. Visuellement, le résultat escompté est au rendez-vous !
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Quelqu'un m'a dit que tous les êtres vivants étaient sur Terre pour une bonne raison... Je suis sûre que ça vaut aussi pour les créatures imaginaires ! Peu importe qu'on croie aux Kappa ou pas... Ils ont un rôle à jouer, c'est ça l'important...
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