Shinji Makari : «Ce qui me fascine, c'est le passage du Moyen Âge à la modernité»
Quand je me rends sur le terrain pour effectuer des recherches, je visite systématiquement les petits musées des villes allemandes. Je suis toujours frappé par l’incroyable variété des instruments de torture qu’ils renferment. On dénombre des dizaines d’outils différents rien que pour la tête ! Certains étaient introduits dans la bouche du supplicié, ce que je trouve totalement illogique : comment obtenir une confession si la personne n’est pas capable de parler ?
Ce que les gens mangaient dans le Saint Empire Romain germanique à l'époque de la Guerre de Trente Ans ? Surtout du pain. Les pommes de terre, qui sont à la base de l'alimentation des Allemands d'aujourd'hui, étaient encore rares. Quant à la viande de porc, au jamabo et à la charcuterie en général, c'étaient des produits de luxe. On se nourrissait probablement de soupe de légumes et de pain de seigle agrémentés d'un peu de sel.
Si de nombreuses villes allemandes ont été reconstruites, certaines ont pour ainsi dire pas changé depuis l'époque d'"Issak". Maisons, églises, marchés et châteaux tiennent encore debout, malgré les ravages de la Guerre de Trente Ans mais aussi et surtout les deux guerres mondiales. Observez le paysage urbain tel qu'il était au XVIIe siècle !
Dans la vie, quand on réfléchit trop, on n’accomplit rien !
- C'est vrai que l'océan n'appartient à personne.
- Eh oui... Ici, tout le monde est libre !
- En traquant ce monstre, je suis devenu comme lui ?
- Ecrivez une lettre au prince électeur dans laquelle vous le suppliez d'accéder à ma requête et je vous rends votre liberté !
- Sachez que j'ai une idée très précise de mes priorités... Ma loyauté envers mon frère, l'amitié de mes compagnons, l'affection de mes hommes et le souvenir de ceux qui sont tombés au combat en font partie... Tout en haut de la liste, il y a mon honneur de soldat et tout en bas le désir de servir les desseins d'un lâche... Coupez-moi donc la tête, qu'on en finisse !
- L'époque glorieuse des chevaliers est révolue, Prince Heinrich, et cette guerre est bien partie pour durer... Vous imaginez à quoi ressemblera le monde quand elle sera terminée ?
- Parfois, je ne sais pas où se termine mon bras et où commence mon arme. C’est une sensation étrange.
Toutes les victoires ne s’obtiennent pas sur le champ de bataille...
- Approche, jeune fille, j’ai quelque chose à te dire…. Dans les sermons que j’ai entendus comme dans les livres que j’ai lu des centaines de fois il était dit que Dieu récompenserait ceux qui aimaient leur prochain. A présent, je me rends compte que je n’avais pas réellement compris le sens profond de ces mots. Ton dévouement ma ouvert les yeux… Qui t’as appris à avoir autant de compassion ?
- La pauvreté ! « Heureux vous les pauvres, car celui qui ne possède rien consacre son corps et son âme aux autres »… Mon grand-père me le répétait souvent quand il était encore en vie !