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3.67/5 (sur 53 notes)

Nationalité : Bangladesh
Né(e) à : Bikrampur , le 02/11/1935
Biographie :

Né en 1935, Shirshendu Mukhopadhyay est un écrivain populaire et célèbre notamment au Bengale. Il a écrit de nombreux romans pour adultes mais aussi pour enfants. "La tante qui ne voulait pas mourir" est un livre culte au Bangladesh. Il est son premier ouvrage traduit en français.

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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Il était le centre de mon univers. Si je l'aimais, ce n'étais ni pour sa beauté ni pour ses qualités. Je l'aimais parce que je ne pouvais faire autrement. C'était cet amour qui gardait en vie la flamme dans mon cœur. Je n'aurais pas pû expliquer cela à quiconque, pas même à mon mari. Je vivais et respirais pour lui.
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Grossi par l'hiver, le torrent avait étalé un tissu de sable fin. La lune était presque éblouissante. Elle brillait tellement qu'on aurait pu retrouver une épingle. Je m'arrêtai à un coude de la rivière. Une colline isolée se dressait sur l'autre rive. Silencieuse, muette, immobile. L'eau gargouillait entre mes pieds. Je pouvais distinguer le gravier sur le lit du ruisseau au clair de lune. Fixant le vide qui s'étendait à l'infini, il me vint brusquement à l'esprit que j'avais une chance inouïe d'être aussi seule, que personne au monde ne m'attendait. C'était le mieux pour moi.
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Nous avions quitté la sublime vallée du clair de lune pour avancer vers nos maisons exiguës, des cagibis. Pourquoi les humains ont-il appris à bâtir des maisons ? Dans les temps anciens, ils habitaient dans les montagnes et les cavernes, sous les arbres. Peut-etre avais-je été moi aussi une femme des cavernes lors de lointaines vies antérieures, chassant les animaux avec des pierres, faisant rôtir leur chair, vagabondant au hasard parmi les montagnes et les forêts. Une vie libre de toutes entraves.
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Mariée à sept ans, veuve à douze, je n'avais même pas l'âge de comprendre. Avant même que mon corps se réveille, on m'a rasé les cheveux, j'étais réduite à un plat de riz par jour et je jeûnais pour ekadoshi (1). Comment peux-tu comprendre ce que j'ai vécu ?
(1). Les journées d'ekadoshi, dédiées à Vishnu, sont destinées à purifier l'âme et le corps. Les veuves des castes supérieures doivent jeûner pour ekadoshi au onzième jour du demi-calendrier lunaire.
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J'avais laissé toute mon existence derrière moi, dans cette vallée solitaire. J'étais encore là-bas, en train d'errer. Les cheveux flottants, à pas lents, une chanson au fond de la gorge, tandis que la lune géante répandait alentour une poudre d'or. Le bruit étouffé des remous qui s'écrasaient sur les galets de la rivière... Aussi beau qu'un rêve enfoui, impénétrable.
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Je savais que tout obeissait à des règles. J'allais devoir m'arracher à cette liberté, à cet abandon, à cette promenade de rêve en pleine nature sous la lune magique, pour rentrer chez nous. Comme je devrais un jour porter une robe de cérémonie pour prendre place sur le siège de la mariée.
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Brusquement, au cœur de la nuit, j'entendis la folle qui avait épousé un membre de la famille Chatterjee chanter sur tous les tons : "Fais des économies, le plus d'économies possible, ne mange pas de miel, le travail n'est pas un jeu, fais des économies, le plus d'économies..."
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Je suis certaine que je serai un fantôme après ma mort. Je hanterai les montagnes les plus reculées du monde, et les forêts, et les plages de sable. J'éclaterai de rire quand se déchaînera la tempête. Je serai trempée par la pluie. Plus jamais je ne renaîtrai femme.
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- Ecoute-moi, l’homme à la maison, c’est de la gnognote. C’est comme les vêtements de tous les jours. Tu pisses dedans, tu chies dedans, tu laves et tu recommences. Mais ces hommes-là sont comme des saris de soie fine. Il faut que tu en fasses l’expérience un jour.
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La femme et l'homme sont censés se compléter. Je ne suis pas d'accord. Je pense que je me débrouillerai bien mieux sans homme.
Je m'en allai vers le lointain, main dans la main avec la solitude, ma meilleure amie.
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