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Critiques de Sir Arthur Conan Doyle (2331)
Sherlock Holmes : Une étude en rouge (Ecrit d..

Étonnant ! Épatant !

Mais finalement pas tant à cause de la saveur « holmesque » du roman.



Bien sûr, j’ai été ravi de découvrir la rencontre de ce brave docteur Watson – qui en a vu de dures en Afghanistan ; je ne l’imaginais pas en si mauvaise santé – avec son colocataire quelque peu farfelu mais dont la méthode de raisonnement, explicitement détaillée, n’a de cesse de le surprendre. L’application de ce raisonnement appuyé par une capacité à « capter les données » démoniaque est toujours jouissive.

Je note cependant que Holmes saute parfois trop vite à une conclusion, isolant une seule réponse possible alors qu’il peut y en avoir d’autres qui collent aux données. Par exemple quand il détermine que son visiteur est un sergent d’infanterie de marine à la retraite. Je veux bien qu’à partir de la physionomie du personnage, notre détective ait supputé que c’était plus un sous-officier qu’un officier (et encore, il y a « note de gueule ») mais il n’a pas d’élément pour déterminer exactement son grade. Le gars aurait tout aussi bien avoir été adjudant.

J’ai beaucoup aimé l’accueil méprisant que le détective encore amateur fait à la remarque de Watson le comparant à des personnages de papier comme le Dupin d’Edgard Allan Poe ou le Lecoq d’Émile Gaboriau (une référence que j’ai notée au passage).



Mais la véritable et excellente surprise est venue de l’histoire typée Far-West / western qui vient s’incruster dans le récit sans crier gare, au point que je me suis demandé s’il manquait des pages à mon livre. J’ignorais totalement ce pan de l’histoire des États-Unis d’Amérique consacré aux Mormons, leurs exils successifs qui les mena à Salt Lake City et l’existence de leur Prophète Brigham Young. Et j’ignorais qu’il y avait eu une « Guerre de l’Utah » entre les colons mormons et le gouvernement fédéral en 1857-58. J’ai dû fouiner un peu.

Conan Doyle nous fait une présentation effrayante de ces Mormons des premiers temps, carrément fanatisés et aussi intolérants qu’Al-Qaïda. Je ne sais pas en revanche s’il force le trait et j’ai du mal à imaginer que les Mormons d’aujourd’hui sont aussi extrêmes.



Je ne vous dirai pas comment ces deux éléments du roman se trouvent réunis (bon, si vous l’avez lu, vous le savez) mais j’ai trouvé ce mélange percutant. Nul doute que ce premier roman a dû donner envie au public de lire plus d’aventures du duo de choc.

En tout cas c’est l’effet sur moi.

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Sherlock Holmes : Une étude en rouge (Ecrit d..

Étude en rouge est la première enquête du célèbre Sherlock, mais c’est aussi sa rencontre avec Watson ! J’ai toujours connu les deux personnages ensemble, c’était donc un vrai plaisir de découvrir la naissance de leur complicité ! D’ailleurs, je ne sais pas vous, mais je les imagine toujours à travers Robert Downey Jr. et Jude Law (les films sont excellents) !



Si les personnages m’ont conquise, ce n’est pas forcément le cas pour l’histoire, qui début avec un meurtre et une mise en scène plutôt banals. Même si l’intrigue qui en découle est plutôt sympa, pour ce qui est de la première partie, la seconde m’a laissée perplexe. Je me suis demandée, au début, s’il s’agissait de la même histoire ! J’ai vraiment trouvé cette partie trop longue.



Le dénouement est classique, sans plus. Pas sûr que je m’en souvienne longtemps ! Pour moi, le vrai atout de ce roman, c’est la rencontre du célèbre duo : je suis décidément trop fan de Sherlock. Et vous, team Holmes ou Watson ?



En tout cas, ce premier roman me permet d’enchaîner, incessamment sous peu, sur la suite ! Il me tarde de voir ce qu’Arthur Conan Doyle a réservé à ses personnages.
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Sherlock Holmes : Une étude en rouge (Ecrit d..

Récemment, je me suis lancé comme objectif de lire l'intégralité des Sherlock Holmes de Arthur Conan Doyle, à savoir 4 romans et 56 nouvelles.

Ce que monsieur X, madame Y, ou ma tante à fait ensuite sur le personnage ne m'intéresse guère, je veux me concentrer sur l'auteur d'origine !



Pour se faire, j'ai bien sûr commencé par le début avec la très belle réédition que nous propose RBA.

Petit saut en 1887 avec Une Etude en Rouge.

1887, et oui... tant que ça... redoutant l'époque et un texte qui aurait pu être difficile à aborder, il n'en est rien.

Cela se lit très facilement et dès les premières pages on est embarqué par le détective et son acolyte.



A la moitié du récit, j'ai cru ne pas comprendre ce qui se passait.

*Et la, ce qui ont lu le titre vont comprendre de quoi je parle*

Alors que le coupable a été arrêté par Sherlock, on ne nous explique pas comment il en est arrivé à ce raisonnement et on part en d'autres terres avec d'autres personnages.

J'ai d'abord cru que j'avais affaire à une autre histoire, mais non, par un habile coup de maitre, Conan Doyle recolle les morceaux peu à peu et nous explique le pourquoi du comment.



Un gros coup de cœur.
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Sherlock Holmes : Une étude en rouge (Ecrit d..

Les classiques et l'amitié, tel était le menu de ce mois de septembre.



J'ai choisi un court roman, ou longue nouvelle, d'Arthur Conan Doyle, « Une étude en rouge » dans lequel l'auteur relate la rencontre de son célébrissime duo, Sherlock Holmes, encore méconnu malgré sa compréhension fulgurante des homicides, et John Waston, jeune médecin-chirurgien rapatrié d'Afghanistan où il a contacté une fièvre typhoïde.



La rencontre entre ces deux hommes, si dissemblables et pourtant tellement complémentaires, est le début d'une longue amitié et d'une formidable complicité.







Watson, affaibli par la maladie, vivote dans un hôtel plus que modeste du Strand à Londres Sa maigre pension d'invalidité, d'un montant de « 11 shillings et six pence par jour » lui fait prendre conscience qu'il ne pourra pas tenir longtemps ainsi avant de connaître la rue.



Au cours d'une discussion avec un vieil ami, il apprend qu'un certain Holmes recherche un colocataire. Une mise en garde lui est faite : Holmes est un original difficile à vivre et a des centres d'intérêt étonnants.



Lorsque furent faites les présentations, Watson est autant intrigué qu'attiré par la personnalité d'Holmes, accepte la colocation et emménage au 221 Baker Street.







John Watson prend très vite la dimension extraordinaire des capacités de déduction de Holmes ainsi que de son invisibilité aux yeux des journaux : ces derniers louent les exploits des détectives de Scotland Yard dus à sa perspicacité et son intelligence aiguë. Il décide d'être le témoin privilégié du travail d'enquêteur d'Holmes.







Holmes sera, peu de temps après, mis à contribution lors de la découverte d'un corps au n° 3 de Lauristen Garden près de Londres. Pas de traces de blessures ni de coups, alors que la pièce est maculée de taches de sang, aucun indice hormis une inscription mystérieuse en allemand « Rache » écrite en lettres sanglantes. Toujours est-il que ce n'est pas un crime crapuleux puisque le portefeuille du mort n'a pas été volé. Pourquoi un tel crime ?



Petit à petit, Holmes collecte des indices auprès desquels les as de Scotland Yard sont passés. De fil en aiguille, notre Sherlock déroule la trame du crime et pose les bases d'une méthode d'investigation s'appuyant sur les faits scientifiques et non uniquement sur le collationnement des témoignages ou de la réputation des suspects toujours sujet à caution.



Quel rapport entre le meurtre d'un riche américain et l'exécution, en Utah vingt ans plus tôt, d'un propriétaire terrien, Jean Ferrier, par la police secrète des mormons ? Holmes traque indices et preuves matérielles pour dénouer l'écheveau du crime.







« Une étude en rouge » est la nouvelle inaugurale du célèbre duo d'Arthur Conan Doyle. L'amitié et la complicité entre les deux hommes sont palpables tout comme l'admiration de Watson et le côté décalé d'Holmes.



Contre toute attente, ce qui devait être une amitié éphémère entre les deux personnages, devient pérenne : Watson en narrateur-biographe d'un Holmes devenant célèbre au fil des romans.



Lire cette nouvelle m'a permis d'enrichir ma vision des deux personnages emblématiques de l'auteur, un peu comme une préquelle des enquêtes de Sherlock Holmes.



Traduit de l'anglais par Pierre Baillargeon
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Sherlock Holmes : Une étude en rouge (Ecrit d..

Je n'avais jamais lu de roman d'Arthur Conan Doyle, celui-ci m'est arrivé entre les mains par hasard. J'avoue qu'après avoir lu la première partie, j'ai été totalement perdue à la lecture des premières pages de la seconde partie. Mais où diable Mr Arthur Conan Doyle voulait-il m'emmener ? L'histoire n'avait rien à voir avec ce que j'avais lu précédemment.

Et c'est bien là qu'est le talent de l'auteur ! Il nous embarque très loin des lieux de l'enquête pour nous y ramener lorsqu'on ne s'y attend pas. Ce n'est qu'à quelques pages de la fin que j'ai compris le pourquoi du comment ! Bien vu Mr Doyle...
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Sherlock Holmes : Une étude en rouge (Ecrit d..

Voici ma première lecture de Sherlock Holmes. J’ai écouté la lecture réalisée par le Studio minuit qui ont publié beaucoup d’autres récits de Conan Doyle — et de Maurice Leblanc pour les intéressés. Je dois avouer que si le lecteur est le même, je me tournerai vers d’autres sources, pourquoi pas celles que l’on trouve sur le site de l’INA. Ce qui m’a principalement dérangée est la manière un peu lourdaude qu’avait le lecteur (dont je n’ai pas trouvé le nom) de faire parler les personnages. Autrement, je suis contente d’avoir découvert la rencontre du duo mythique que forment Sherlock Holmes et le docteur Watson.



Le récit n’est pas construit comme un whodunit, et le lecteur le plus attentif aurait bien du mal à trouver le coupable. La structure est assez déstabilisante : une première partie classique qui présente la rencontre de Holmes et Watson et une seconde qui se déroule des années dans le passé et sur un autre continent qui permet aux lecteurs de comprendre le mobile du crime.



Je suis un peu déçue que la méthode d’analyse du détective, assez pédant au passage, ne soit pas plus expliquée. En tout cas, je me suis sentie aussi dépassée et décontenancée par cette enquête que Watson !
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Sherlock Holmes : Une étude en rouge (Ecrit d..

Mon premier Sherlock Holmes.



On a beau bien connaître le très célèbre Sherlock Holmes (entre les séries, les films...), lire est toujours une expérience à part : les personnages nous sont directement plus proches, l'histoire nous est plus familière...

Cadre plaisant et divertissant.



Je ne me souvenais pas de l'histoire avec les Mormons et j'ai pu donc tout découvrir de l'intrigue et de sa résolution bien que ce ne soit pas un policier à la Agatha Christie où le lecteur est invité à deviner la solution. Ici, l'intrigue nous est narrée mais tout est centré sur le détective Sherlock, personnage atypique, excentrique, surdoué.



Une bonne lecture, douce et divertissante. Pas un chef d'oeuvre non plus ni une lecture forte qui ébranle le coeur et l'esprit.
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Sherlock Holmes : Une étude en rouge (Ecrit d..

Cette première enquête du célèbre détective est somme toute assez simple, même si menée avec brio. Pour moi, cependant, elle a été reléguée au second plan. J'ai surtout adoré le récit qui est fait au début de la rencontre des deux héros. le mélange d'étonnement et de fascination qu'inspire chez Watson la découverte du personnage génialement farfelu de Holmes est palpable. le tout n'est pas non plus dénué d'humour. Avec beaucoup de finesse, Conan Doyle impose d'entrée son Sherlock Holmes comme un futur incontournable, en allant jusqu'à lui faire commenter pour les démolir les méthodes employées par d'autres détectives de fiction, comme le Dupin d'Allan Poe.
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Sherlock Holmes : Une étude en rouge (Ecrit d..

Il s'agit de mon premier livre de l'auteur et d'une très bonne découverte. J'ai crains de ne pouvoir me détacher des multiples représentations cinématographiques de Sherlock Holmes et du Dr Watson, à tort.

A l'inverse, je pense que les adaptions cinématographies sont relativement respectueuses de l'oeuvre. Cela, y compris lors du décrochement dans la narration qui débute avec la rencontre de nos deux héros, suivie par la découverte de la scène de crime et de la victime, entrecoupée dans le dernier tiers par l'épisode à l'origine du meurtre, amené sans aucune transition.

Cette écriture me semble d'ailleurs originale pour le XIXème siècle. Arthur Conan Doyle nous entraîne dans l'histoire comme il aurait écrit un scénario plutôt que comme un roman, en allant toujours à l'essentiel.

Je poursuivrai les aventures de ce détective d'exception avec grand plaisir.
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Sherlock Holmes : Une étude en rouge (Ecrit d..

Un classique connu par de multiples adaptations audio-visuels, et pourtant une moitié m'était inconnu. La rencontre de Holmes et Watson, le sens de l'observation et de la déduction de l'un face à la candeur un peu rigide de l'autre, vu et revu. Lestrade à la ramasse, archi-rebattu. Et cette histoire de fiacre qui laisse des empruntes de boue, ces boulettes empoisonnées, ces enfants des rues qui servent d'indic, tout ça est bien maîtrisé par le Holmsien assez moyen que je suis.



Par contre la partie centrale, m'a tout à fait surprise. Tout le passage chez les mormons est si loin du canon londonien plein de fog où l'ombre de Moriarty s'évanouit, qu'on s'en trouve comme étourdie. Cette nature vierge et immense (si bien décrite) nous donne le vertige. Cette histoire d'amour contrarié est si bien menée, le suspens si bien conduit avec le décompte des jours avant la date fatidique qui verra les noces non désirées se conclurent, qu'on en jubile. Quelle plume ! Bien sûr, l'invention du détective moderne est le Grand Œuvre de Doyle, mais l'atmosphère, les personnages, les intrigues sont si rabâchés qu'on en oublie son génie. Ici, le détour inopiné par l'Utah nous revigore et nous rappelle à quel point il était un romancier de premier ordre.

Je me dirige, sourire aux lèvres, vers la suite des aventures de Sherlock... le signe des quatre.
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Sherlock Holmes : Une étude en rouge (Ecrit d..

Que de mieux pour relire l'intégrale des Sherlock Holmes que de commencer par sa première enquête.

Mon père avait l'intégrale de ses aventures que j'ai lues pendant mon adolescence. Mais soit j'ai une très mauvaise mémoire, soit je n'ai jamais lu Une étude en rouge (je pencherai plus pour la seconde hypothèse).

Toujours est-il que c'est avec plaisir que je me suis plongée dans cette première aventure, que j'ai (re?)découvert la rencontre entre le docteur Watson et Sherlock Holmes et que j'ai renoué avec l'auteur qui m'a fait aimer les enquêtes policières (bien avant Agatha Christie).

Dans Une étude en rouge, nous découvrons donc les personnages récurrents de Arthur Conan Doyle (Holmes, Watson et Lestrade), plongés dans la résolution d'une énigme apparemment insoluble : un homme retrouvé mort dans une maison depuis longtemps inhabitée.

Le meurtrier est vite trouvé par notre cher détective car à la moitié du livre, il procède à son arrestation. A ce moment là, je me suis demandée ce qu'il pouvait bien y avoir dans le seconde moitié du livre. J'ai été tout d'abord interloquée par ce que je lisais, me demandant même si il n'y avait pas eu un problème de mélange de livres (oui, j'ai beaucoup d'imagination). Mais j'ai ensuite assez vite compris que nous étions revenus dans le temps pour comprendre le passé des personnages impliqués dans le meurtre. Passé le premier moment de stupeur, j'ai même plus apprécié cette deuxième partie que la résolution du meurtre en lui-même.

Les aventures de Sherlock Holmes ont beau avoir plus d'un siècle d'âge, c'est toujours avec un plaisir renouvelé que je me plonge dans leurs lectures.



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Sherlock Holmes : Une étude en rouge (Ecrit d..

Deuxième lecture d'une aventure de Sherlock Holmes pour moi mais il s'agit en réalité du premier roman où on rencontre ce personnage. Nous suivons d'abord sa première rencontre avec Watson et le début de leur amitié. Watson est vite mis devant la passion de son ami pour les déductions élémentaires. Et quoi de mieux qu'une enquête sur un meurtre pour mettre à l'épreuve les théories de Sherlock.

Un homme est retrouvé mort dans une maison abandonnée sans trace de coup avec pour seuls indices une bague et une inscription sur un mur tracée avec le sang du meurtrier: Rache (vengeance en allemand).

Après la résolution rapide du mystère par Sherlock, plusieurs chapitres nous expliquent les origines de cette affaire, nous emmenant aux États-Unis sur les traces des Mormons.

Une enquête bien menée et agréable à lire. Si les déductions du détective sont parfois un peu trop facilement amenées, j'ai apprécié ce premier roman des histoires de Sherlock Holmes.
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Sherlock Holmes : Une étude en rouge (Ecrit d..

J’ai beaucoup fréquenté Sherlock Holmes, comme la plupart des gens, davantage à travers les adaptations séries ou ciné que par les romans ou nouvelles de Conan Doyle. C’est pourquoi, j’ai eu envie de me plonger dans l’original, et donc en VO. J’ai donc commencé par le début, la nouvelle ou le court roman qui s’ouvre sur la rencontre entre Sherlock Holmes et Watson. Intriguée par le titre : Une étude en rouge traduction approximative de The Study in Scarlet , dans mon souvenir Une étude en rose dans la version moderne avec Benedict Cumberbatch.

J’ai été charmée par la description du détective à la fois génial et imbu de lui-même, par l’acuité aussi brillante que peu réaliste de sa fameuse méthode fondée sur l’observation et la déduction ou plutôt l’induction : je vois une trace de pas et j’en déduis la taille de la personne, son âge, son milieu social et même les traits de son visage… (Mais bien sûr…) C’était un plaisir de retrouver Watson, médecin débonnaire et faire-valoir, les deux Dupont et Dupont de Scotland Yard, Lestrade et Gregson, ainsi que les ombres des informateurs des rues employés par Sherlock (qu’il appelle my Street Arabs detective corps : What ?!!!).

Mais j’ai surtout été hameçonnée par le cœur de l’énigme dont je n’ai souvenir dans aucune adaptation : cette fascinante histoire de vengeance au cœur de l’Amérique entre ruée vers l’or et conquête de l’Ouest par les Mormons. La critique de la secte religieuse est aussi féroce qu’inattendue dans ce contexte. L’histoire est complètement décalée par rapport à l’ambiance feutrée de l’Angleterre victorienne du 221B Baker Street. Les protagonistes sont des héros dignes de Fenimore Cooper, notamment le meurtrier, héroïque dans sa vengeance.

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Sherlock Holmes : Une étude en rouge (Ecrit d..

J’ai été prise dans l’histoire dès les premiers instants !



J’ai mis du temps avant de lire les histoires de Conan Doyle. J’avais un peu peur d’être déçue par la rencontre avec le véritable Sherlock Holmes. Celui d’origine et pas celui qui a été de nombreuses fois reprit. Mais au contraire, aucune déception ! Je suis ravie d’avoir sauté le pas, et je vais évidemment découvrir la suite de ses aventures au plus vite. Autrement dit, vous allez voir passer assez souvent mes avis sur les enquêtes de Sherlock Holmes et son seul ami.



Dans cette première aventure, nous sommes spectateurs de la rencontre entre le Dr Watson et l’intriguant Holmes. Et de leur emménagement au 221 bis Baker Street.

Nous sommes dans la tête de Watson, ce qui me réjouit. J‘adore lire ses pensées et ses remarques face à Sherlock. Le seul hic, si je puis dire, c’est que le Dr Watson apparaît un peu plus naïf que ses reprises, et donc l’image que j’avais de lui. Mais il en reste totalement attachant !



Puis, nous découvrons la première enquête commune du duo mythique. Holmes est appelé à l’aide par les deux inspecteurs vedettes de Scotland Yard, Gregson et Lestrade. Nous apercevons donc rapidement l’application de la fameuse méthode analytique de Holmes.



Un homme a été retrouvé mort dans une maison abandonnée. Sur le mur le mot « Rache », « vengeance » en allemand. Que c’est-il passé ? Et si c’était au-delà de la vengeance ?



J’avoue, avoir été un peu surprise par la tournure de l’histoire. Ou plutôt de l’histoire dans l’histoire, avec un changement de décor qui arrive sans crier gare. Nous nous retrouverons dans une contrée éloignée d’Amérique chez les mormons. Quel lien avec l’enquête ? Finalement, au fur et à mesure, tout s’éclaire. Et cette parenthèse, bien utile à la compréhension de l’enquête, est tout à fait plaisante et instructive !
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Sherlock Holmes : Une étude en rouge (Ecrit d..

Découverte heureuse des écrits d'Arthur Conan Doyle, "Une étude en Rouge", grâce à une maison d'édition, qui met en avant le récit, grâce aux dessins d'illustrateurs talentueux.

J'ai donc acheté ce livre et n'ai pas été déçue par la qualité de sa reliure, des couleurs, ni de la cohérence du dessin avec le texte !

J'ai donc passé d'agréables heures de lecture et remercie les éditions Tibert de proposer des textes dits "classiques" ou du moins d'un autre siècle, avec des dessins proches de leurs auteurs d'origines.

En revanche, petit bémol, j'ai relevé plusieurs fautes d'orthographe dans le livre... Je retire donc une étoile et demi pour cela...

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Sherlock Holmes : Une étude en rouge (Ecrit d..

"Une étude en rouge" paraît très modestement dans un almanach de Noël en 1887. Suivront trois autres romans et 56 nouvelles consacrées à Sherlock Holmes. Dans ce premier roman, on assiste à la rencontre fameuse entre les deux acolytes, un médecin militaire revenu d'Afghanistan et un détective amateur de cadavres et prompt à humilier les limiers de Scotland Yard.

Après une enquête somme toute assez classique, c'est la seconde partie qui m'a surpris et charmé. Après avoir élucidé le meurtre, Conan Doyle nous emmène en Utah, au pays des Mormons pour revenir aux sources d'une histoire de vengeance. Une secte d'illuminés, un rapt, des chevauchées dans le Grand Ouest, c'est un western en miniature que Conan Doyle nous livre. On quitte dans ce premier opus le smog de Londres pour le désert et le soleil des Rocheuses. Dépaysant et stimulant !
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Sherlock Holmes : Une étude en rouge (Ecrit d..

Une étude en rouge est le premier roman des aventures de Sherlock Holmes. À mon étonnement, j'ai découvert qu'il n'y avait que quatre romans mettant en scène le célèbre détective, le reste des écrits étant des nouvelles.



Dans Une étude en rouge, nous assistons à la rencontre entre Holmes et Watson, ce qui est très amusant, surtout quand on connaît la renommée ultérieure du duo. J'ai trouvé très plaisant de suivre le cheminement de la pensée de Holmes. Ses explications paraissent tellement simples et logiques... mais il faut y penser ! Contrairement à de nombreux commentaires que j'ai pu lire, je n'ai pas trouvé Holmes antipathique. Il a bien sûr son petit caractère. Mais ses lubies et sautes d'humeur le rendent atypique et distrayant. Enfin, concernant l'intrigue, j'ai trouvé très instructif de découvrir le mode de vie des mormons et j'ai apprécié la plongée dans le désert de l'Utah au 19e siècle.



Malgré ses qualités, je n'ai pas vraiment adhéré à la construction du roman. Celui est divisé en deux parties : une première dans le présent avec le crime et l'enquête, une seconde dans le passé avec les motivations du crime. On passe de l'une à l'autre sans aucune transition. De ce fait, il faut quelques pages pour comprendre où Conan Doyle veut en venir en commençant la deuxième partie. Par ailleurs, je trouve l'association des deux récits très artificielle. La motivation du crime aurait pu être totalement autre chose, sans que cela ne change quoi que ce soit à l'enquête. C'est un peu "facile" comme procédé littéraire. Et puis, cela ne permet pas au lecteur de mener lui-même l'enquête, toujours dommageable pour un roman policier.



Un roman agréable à lire mais dont la construction me laisse perplexe.
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Sherlock Holmes : Une étude en rouge (Ecrit d..

Après avoir lu un roman mettant en scène Sherlock Holmes écrit par James Lovegrove, il fallait absolument que je lise LE Sherlock Holmes de Conan Doyle.

Dès le début j'ai beaucoup aimé le style mais aussi faire connaissance avec John Watson, le narrateur, puis avec Sherlock Holmes, cet homme étrange féru d'observations et d'expériences en tout genre. D'ailleurs, pour ainsi dire l'histoire commence au moment où ils se rencontrent pour devenir colocataires. La sympathie entre les deux hommes est immédiate.



Alors bien sûr il y a un meurtre et les deux super policiers de Scotland Yard, totalement égarés, font appel à Sherlock. Et c'est très plaisant de le voir à l'oeuvre, observateur, mutin et secret, jusqu'à la résolution de l'énigme.



Chose à laquelle je ne m'attendais pas, c'est qu'on voyage, jusqu'en Utah, avec les mormons. Si j'avais lu la quatrième de couverture je l'aurais su, mais ça a été la surprise. Car là, ça fait roman d'aventure, histoire de pionniers qui fuient une société qui ne veut pas d'eux.

Ça donne comme deux histoires parallèles, qui semblent être de deux époques différentes alors qu'en réalité de deux continents avec des modes de vie aux antipodes, et pourtant totalement reliées l'une à l'autre.



Pour conclure, j'ai vraiment bien aimé. Ça se lit bien, c'est une histoire qui vous emporte. D'ailleurs j'ai bien envie d'en lire une autre !
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Sherlock Holmes : Une étude en rouge (Ecrit d..

Je me suis enfin lancée dans l'aventure Sherlock Holmes ! Après avoir acquis la sublime édition de Tibert Editions, je n'avais plus aucune excuse pour retarder ma découverte des oeuvres de Sir Arthur Conan Doyle. Et j'ai hâte que d'autres aventures du fameux détective sortent avec de préférence la même illustratrice (dont le travail est superbe et tout à fait en adéquation avec l'univers).



Mais revenons un peu à Une étude en rouge. J'ai tout de suite été surprise par le style. Je ne sais pas pourquoi mais je m'attendais à quelque chose de moins fluide, plus soutenu, plus "ancien". Et bien qu'il y ait des tournures ou des mots que l'on peut dire désuets, l'ensemble a un style très moderne qui m'a tout de suite plu (la traduction y est peut-être pour quelque chose également, je ne saurais dire). Bien que je n’aie jamais lu les romans de Arthur Conan Doyle, je connais notre héros notamment pour l'avoir vu dans les nombreuses adaptations cinématographiques ou télévisuelles. Pas une découverte totale donc du personnage, ni de Watson. Même si j'avoue n'avoir pas trouvé le travail sur les deux compères très approfondis. Ce premier tome est très introductif aussi et les deux colocataires n'ont pas encore de liens très approfondis pour que le tout soit très poussé. D'autant plus que Watson est le narrateur et que l'ancien médecin anglais et militaire de surcroit ne doit pas être du genre très expansif. C'est donc plus dans les actions ou les dialogues que l'on arrive à se faire une idée des psychologies de chacun.



En soit, le récit avait une part d'étrangeté. L'enquête en elle-même va très vite, les déductions de Sherlock accélérant le processus. C'est à peine si le lecteur peut se faire une idée du pourquoi du comment. Un peu déroutant, mais ma curiosité était tout de même piquée. Surtout qu'arrivé à la moitié de ma lecture, je me vois plongée dans une autre histoire... Etrange, mais en retrouvant des noms déjà cités, je me suis dit qu'il devait y avoir un lien. Enquête rapide, passés des protagonistes et enfin explication de tout ceci. Une structure déroutante mais qui a clairement son charme. Je ne sais pas si c'est un schéma classique pour l'auteur mais ici, j'ai trouvé le tout très intéressant, surtout que, pour le coup, on comprend très bien l'aboutissement des meurtres et la psychologie des personnages qui sont concernés. Et comme j'adore toujours comprendre le pourquoi du comment, j'ai été très bien servie ici.



Il est encore trop tôt pour trouver Sherlock et Jones attachants par contre. C'est plus l'idée que j'ai deux que j'apprécie que les personnages qui sont apparus sous mes yeux. Comme je le disais, on a pour l'instant du mal à les cerner complètement. Holmes reste une énigme pour Watson et c'est je pense une autre "enquête" qui serait intéressant de voir s'étendre tout au long de leurs aventures, si l'on peut vraiment cerner le détective. Mais du peu que l'on découvre pour l'un comme pour l'autre, j'ai trouvé qu'ils étaient prometteurs. Ils ont beaucoup à apprendre l'un de l'autre et bien qu'avec le recul on se dit qu'ils n'ont absolument rien en commun, le duo pourrait me réserver des surprises.



Un tome plutôt introductif pour moi. Une étude en rouge pose bien les bases sans non plus trop entrer dans les détails. Je suis plus fan des enquêtes où le lecteur peut se prendre au jeu, mais j'ai quand même pris du plaisir à découvrir celle-ci, je pense notamment grâce à la seconde et troisième partie qui mettent bien en lumière toutes les réponses que l'on pouvait avoir. Charmée donc, mais j'attends tout de même de voir la suite pour me faire une réelle idée.



La seule petite fausse note que je relèverai est le nombre de coquilles, mots/lettres manquant(e)s. Pour un texte aussi "court", je trouve cela dommage surtout qu'on les trouve assez facilement au fil de la lecture sans les chercher.

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Sherlock Holmes : Une étude en rouge (Ecrit d..

Cela faisait plusieurs mois que je voulais plonger dans les aventures de Sherlock Holmes, et je n'ai pas été déçue !



Cette première enquête est absolument incroyable et permet de découvrir l'intuition inégalée de Holmes de la meilleure des manières. On est rapidement pris par les évènements et on essaye, tout comme notre détective, de comprendre le déroulement et les raisons de ce meurtre.

C'est une histoire très captivante certes, mais qui apporte également son lot d'émotions. Lecture assez touchante par moments (notamment vers la fin...), et Sherlock bon sang ! Quel humour, j'ai rit à plusieurs reprises suite à ses remarques qui ne laissent pas de marbre...

J'adore ce personnage !



C'est un premier pas pour moi dans la lecture de romans policiers, et je ne pense pas m'arrêter là !
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