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3.06/5 (sur 23 notes)

Né(e) : 1983
Biographie :

Sophie Di Ricci, née en 1983, a grandi à Villeurbanne et réside à Lyon. Elle n'a pas fait d'études supérieures. Après avoir passé deux ans à Montréal, elle vit aujourd'hui de petits boulots. Moi comme les chiens est son premier roman.

Source : http://moi-comme-les-chiens.over-blog.com/article-sophie-di-ricci-50950286.html
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Chroniqueur pour l'émission "On en parle à Paris'", Dominique Pascucci présente son coup de coeur littéraire : Moi comme les chiens, premier roman de Sophie Di Ricci (Editions Moisson Rouge).


Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Son baladeur jouait une mélodie, à la puissance grandiose d'un hymne, pour lui tout seul. Il se butait à des épaules ou à des sacs à dos indifférents, mais il reprenait sa marche, droit, les épaules jetées en arrière. Quand l'hymne culminait en décibels, ses paupières se fermaient. La musique avait été composée en vue de ce seul moment, il le savait. Des hommes s'étaient faits, quelque part, l'instrument de son futur, en enregistrant cette chanson. Elle avait été créée pour être écoutée par Alan, en ce jour de semaine, à dix-neuf heures, dans le chaos des sorties de bureau. Elle accompagnait son retour à la solitude.
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Le cinéma abandonné avait les allures surannées et insubmersibles d’une basilique en ruines.
La marquise penchait d’un côté. Des tubes au néon éclatés déclinaient en lettres gigantesques : Le Barbizon. L’entrée avait été bouchée à l’aide de moellons, où se déployaient des fresques taguées en larges dégoulinades de couleurs criardes. Au premier étage, des planches en bois recouvraient les fenêtres. Au second, les rideaux étaient tirés. Les vitrines présentaient un quadrillage infini de petits
autocollants fluos. Des téléphones roses. Les encadrements prévus pour les affiches restaient, bizarrement,
vides et noirs.
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Il suffisait de le jeter devant les urgences d'un hôpital.
- Je peux vous aider? fit le boutonneux derrière la caisse.
- Je veux une boîte de pansements. Et des cigarettes. Gauloises bleues.
Merde, acheter des pansements n'avait aucun sens. Hibou allait se contenter de larguer cette pute quelque part.
- J'ai que des Marlboro. Les pansements c'est au fond, à côté des rouleaux de sopalin.
Hibou remonta l'allée, attrapa une boîte de pansements et revint au comptoir. Il se demandait où se trouvait l'hôpital le plus proche. Il aurait pu interroger le caissier, mais il savait qu'il ne se séparerait pas encore du gosse. Il glissa la boîte de pansements dans la poche arrière de son jean.
Quand il ressortit, des chiens aboyèrent les uns après les autres.
Dans la voiture, Allan dormait toujours. Son nez ne saignait plus. Sa tempe droite était assombrie par un hématome, ses lèvres égratignées. Le sang coagulé recouvrait cette petite trogne comme des peintures de guerre. Il revenait bel et bien d'un combat, celui mené sous l'abribus, qu'il avait perdu. Hibou ne savait plus s'il était juste de le tuer. Ni s'il le détestait toujours.
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Le cinéma abandonné avait les allures surannées et insubmersibles d’une basilique en ruines.
La marquise penchait d’un côté. Des tubes au néon éclatés déclinaient en lettres gigantesques : Le Barbizon. L’entrée avait été bouchée à l’aide de moellons, où se déployaient des fresques taguées en larges dégoulinades de couleurs criardes. Au premier étage, des planches en bois recouvraient les fenêtres. Au second, les rideaux étaient tirés. Les vitrines présentaient un quadrillage infini de petits autocollants fluos. Des téléphones roses. Les encadrements prévus pour les affiches restaient, bizarrement, vides et noirs.
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Gibert Platier avait vu juste. Godzilla aussi. Ils étaient des amateurs. Ils n’y connaissaient rien. Deux Al Capone clochardisés, en virée dans l’underground lumpenprolétaire. Politiquement, ils étaient des bouffons.
– J’ai juste sniffé. Une toute petite trace. C’est pas grave.
– Si c’est grave. Tu fais chier !
– Sam, je voulais tester sa dope. Pour voir s’il était aussi influent qu’il le prétend et…
– Ça me tue que tu fasses comme nos putain de vieux ! Ils t’ont pas servi d’exemple, merde ?
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