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Citations de Sophie Doudet (40)


- Il vous ressemble, Randolph , que cela vous plaise ou pas . Il est insupportable comme vous . Il veut toujours avoir raison , comme vous . Et comme vous , rien ne l’arrête , ni le vide ni le risque de tout perdre : une place au gouvernement ou la vie ....
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- Il est parfois des enfants , comment dirais-je ...différents ? Ils sont grands dans leurs défauts et immenses dans leurs qualités . Il faut juste qu’ils soient placés dans de bonnes conditions pour les révéler et notre système d’enseignement ne leur est souvent pas favorable. Il faudrait en revanche parvenir à l’empêcher de se briser les ailes . Son heure viendra .
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Les métaphores naturelles affluent sous la plume de Camus pour dire la force du désir et l'intensité du plaisir. La jouissance partagée par un homme et une femme s'inscrit dans une érotique généralisée. Elle est en même temps le lieu d'une expérience radicale d'incomplétude : on ne possède jamais totalement un être.
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Et fin juin, il a reconnu en particulier et en public la France libre et son représentant : "Vous êtes seul, - et bien je vous reconnais tout seul !".
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Les plus belles pages d'amour écrites par Albert Camus se trouvent dans les Carnets et dans les dossiers préparatoires au Premier Homme dont la seconde partie aurait été dominée par une grande histoire d'amour de Jacques Cormery.
Camus chante la joie amoureuse et la souffrance du désamour. Il ne célèbre pas l'amour unique mais ce que chaque amour a d'unique. - irréductiblement.
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L'art trahit. Il est toujours en deça de l'horreur. Il l'apprivoise, l'atténue, la rend sopportable.
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A la place de la maison, il y a un trou.
Un trou énorme. Le toit s'est effondré, les murs sont pulvérisés. Tout est noir, couleur cendre, couleur de mort. L'incendie a tout ravagé. Tonio tombe à genoux dans les gravats et pousse un hurlement de bête blessée. Ses parents sont là. Là-dessous, Josepha et ses tendres baisers, Domenico et son regard plein de bonté. Là et nulle part. Il ne reste plus rien.
La pluie pleure sur l'enfance morte de Tonio. Elle coule sur son visage d'orphelin. Maria entoure doucement de ses bras le corps qui se raidit. Elle lui murmure des choses douces et impuissantes, la voix brisée. Mais il est loin, trop loin. Puis le corps s'abandonne, crucifié par la douleur, agité de sanglots. Elle le berce et mêle ses larmes aux siennes.
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Cerné par les dictatures, il reste fondamentalement un démocrate qui respecte les règles du jeu, se soumet aux résultats des urnes, même quand ils le foudroient, attend plus ou moins patiemment son tour, puis quitte finalement la scène. Tenté quelquefois par le pouvoir absolu ou du moins enivré par celui-ci, [...] Churchill se plie toujours aux exigences de ce régime qu'il respecte profondément. C'est là une des différences majeures avec ses grands contemporains et sa force singulière. Séduit par les honneurs, il sait les refuser quand la décence l'impose, excessif en bien des points, surhomme peut-être, il ne franchit jamais les limites du pouvoir même qu'il a exercé avec force, détermination et parfois cynisme.
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L'homme au cigare avait prédit la catastrophe que tous vont chercher à éviter tout en la provoquant.
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"Même s'il faut des années, même si nous sommes seuls...nous ne fléchirons pas , nous ne faillirons pas. Nous marcherons jusqu'au bout, nous nous battrons sur les mers et sur les océans, nous nous battrons dans les airs avec une force et une confiance croissantes, nous défendrons notre île quel qu'en soit le prix, nous nous battrons sur nos aérodromes, nous nous battrons dans les champs et dans les rues, nous nous battrons dans les collines; nous ne nous rendrons jamais. "
W. Churchill.
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Alors je fais comme souvent : je me dédouble. Le bon serviteur, sourd comme un pot, obéit et déploie sa palette de pastels pour célébrer l’allégorie de la ville, tandis que le vieil homme hanté et solitaire se fabrique des exorcismes la nuit tombée. J’ai bien réfléchi : il n’y a pas de couleurs dans la nature mais seulement de la lumière qui se pose différemment sur le monde, le caresse ou le gifle.
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Alors je les peins tous dans leur comédie de la puissance, de la famille et de la richesse. Ils parlent devant moi comme si j’étais transparent. Et c’est en quelque sorte ce que je suis puisque je suis leur serviteur. Un domestique plus talentueux que les autres : une sorte de magicien qui adoucit les visages jusqu’à les rendre non seulement supportables mais beaux, dignes et parfois émouvants. Un magicien qui arrondit les bras des vieilles et rosit leur chair grise pour la rendre désirable. Un magicien qui fait de la misère humaine un rêve de grandeur et d’éternité.
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Michel-Ange ne peut être un tailleur de pierres, ni même un sculpteur ! Il doit être notable, juriste ou à la rigueur commerçant. Il doit faire des choses sérieuses.
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Certains hommes ne sont pas faits pour être heureux, Michel-Ange, mais ils peuvent être autre chose ! Lève-toi Fils ! Et crée !
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- [...] On ne travaille pas pour les autres, monsieur Churchill, mais pour soi, conclut le directeur gravement.
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- Avez-vous déjà rencontré le père de Winston ?
Le professeur d'anglais fronce les sourcils avec perplexité.
- Randolph Spencer Churchill, l'actuel Chancelier de l'Échiquier ? Non, jamais. Pourquoi ?
Le directeur esquisse un sourire contraint.
- C'est normal, Somerwell. Il n'est jamais venu à Harrow et Winston l'attend depuis la rentrée. En réalité, je crois que Winston l'attend depuis toujours.
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Franco a pactisé avec le Diable et ici à Guernica, ses hommes donnent des leçons à l'Enfer !
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Comment ses parents ont-ils pu l'envoyer ici ? Chez ces petits bourgeois catholiques et peut-être franquistes ? Comment ont-ils pu penser qu'elle serait à l'abri dans une famille qui pense sans doute que la République n'est bonne qu'à déranger leur petite vie de privilégiés ? Jamais elle ne pourra supporter ce monde qui ignore la guerre et continue de prospérer alors que partout autour des hommes et des femmes meurent pour la justice et pour l'égalité.
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- Je viens de l'ouest et je cherche à rejoindre la famille de l'autre côté de là...
D'un geste, le berger l'interrompt.
- Pas la peine de me raconter des fredaines, mon garçon. Tu n'es pas le premier que je croise dans la montagne et, hélas, tu ne seras pas le dernier... Je ne veux rien savoir. Ainsi je n'aurai rien à dire si la garde civile poussait ses rondes par ici pour discuter politique avec moi. Moi, je m'appelle Pablo et je suis berger dans cette montagne depuis mes quinze ans. C'est à peu près ton âge, non ? Depuis cette période, il en est passé des saisons, avec des troupeaux, des chiens et des loups, si tu vois ce que je veux dire. En ce moment, c'est plutôt le temps des loups. Viens avec moi, il faut te réchauffer.
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La France ? La Prusse ? Le Napoléon ou le Guillaume ? Tous les mêmes ! À bas la Patrie et le patrouillotisme ! La guerre ne sert que l’intérêt des grands et massacre les petits comme toi et comme moi !
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