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Critiques de Stanley G. Weinbaum (19)
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La Flamme noire

Je ne sais plus trop comment j’ai découvert les réédition de Stanley G. Weinbaum proposées par les éditions de l’âge d’or, mais après avoir commencé je n’ai pas pu m’arrêter. par contre j’ai fait une pause et ce n’est que récemment que j’ai acheté cet exemplaire de La flamme noire. La version publiée par Robert soubie est la première édition française de la version intégrale du texte qui avait été maltraité par le premier éditeur américain pour tenir dans un numéro de Startling Stories. Mais en compensation, le roman est précédé d’un éloge de son auteur.

Et effectivement c’est un grand roman. De la SF bien sûr, puisque l’histoire se déroule dans un futur éloigné de nous de plusieurs siècles. Mais certaines parties font plus penser à de la fantasy. La première partie — L’aube — en particulier ne met en œuvre que peu de technologie, perçue par le peuple comme de la magie. Et vers la fin un peu de romance qui ne gâche rien.



Je sais bien que les fans de romance ou de fantasy vont me crier que ça n’en est pas. ou si peu. Mais ça me va très bien puisque ce sont des genres que je n’apprécie pas.



En bref : Un grands roman qui mérite d’être lu. Et pour paraphraser un ancien contact, Weinbaum montre par ce livre qu’il était un jeune auteur prometteur, malheureusement mort trop tôt. Il n’avait que 33 ans quand il a été fauché par un cancer. Ce roman est en effet paru à titre posthume en 1939.


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Une Odyssée martienne : Intégrale des nouvelles

Stanley G. Weinbaum est un auteur américain mort à 33 ans et qui, malgré sa courte carrière, est reconnu dans le milieu de la science fiction.

Son Odyssée martienne est republiée dans la collection "Les maîtres du fantastique", suivie de plusieurs nouvelles.



L'Odyssée martienne est savoureuse par ses inventions et son dialogue qui fait rire. Jarvis, revenu d'une expédition martienne, raconte à ses collègues ce qu'il a vu durant ces jours où il s'est égaré.

Sauvant d'abord une créature (qui ressemble à une autruche) d'une horrible bête noire à tentacules, il explore des terres inconnues avec ce nouvel ami nommé Tweel. L'oiseau fait de grands bonds et avance en fichant son bec dans le sable.



Sur leur route, ils vont rencontrer les créatures des pyramides, bêtes qui passent leur "vie" (car sont-elles vivantes?) à construire des monuments en silice. Ils croisent aussi la bête à rêve, qui se sert de ce que vous désirez pour apparaître et vous attirer vers elle.



Enfin, ils font la connaissance d'étranges êtres en forme de tonneaux, à plusieurs pattes, qui passent leur vie à éliminer des détritus en tirant un chariot. Mais ces créatures, en apparence inoffensives, gardent un oeuf irradiant, qui pourrait bien être très utile aux humains puisqu'elle émet des rayons capables de guérir les plaies et maladies...
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Aux limites de l'infini

Paru aux éditions L'Arbre Vengeur, voici un recueil formidable qui nous fait redécouvrir une figure de la SF américaine bien trop peu connue mais qui, pourtant, a eu une influence énorme sur les auteurs de l'Âge d'Or américain que sont Asimov ou Heinlein par exemple. On a du mal à croire, tant certains textes sont modernes, qu'ils ont été écrits, pour certains, à la fin des années 1920, puis publiés au début des années 1930. Chaque texte apporte une pierre de plus à ce qui sera l'édification d'un genre encore balbutiant. Dans l'Odyssée martienne, Weinbaum nous fait rencontrer, sur Mars, un alien qui, pour la première fois, n'est pas belliqueux, mais aide le héros à se sortir de son pétrin. La nouvelle n'a sans doute plus la saveur de "nouveauté" d'autrefois, mais reste très belle avec une résolution amusante.

On y note aussi une nouvelle extraordinaire, peut-être ma préférée, Dérive des mers, qui imagine qu'après un tremblement de terre, les deux amériques se scindent, ayant pour effet déstastreux d'annihiler le gulf stream. Résultat des courses, plus de gulf stream, plus d'Europe tempérée... et devinez qui devient des réfugiés climatiques (ou essaient de le devenir parce que les USA ne l'entendent pas de cette oreille) ? Bluffant de modernité en tout cas, tout comme "Les mondes du si" ou l'auteur imagine une machine à potentialités... "Et si les nazis avaient gagné la guerre ?", ça vous parle ? En réalité, dans ce texte aussi fin qu'intelligent, Weinbaum théorise dans les années 30 un genre particulièrement à la mode : l'uchronie. Quant au texte qui donne son titre au recueil, bien qu'il ne soit pas SF, il tourne autour des mathématiques et met en scène un physicien dont la carrière a subi un coup d'arrêt à cause d'une erreur d'un mathématicien. Il décide de se venger de l'un d'eux en l'enlevant. le mathématicien n'a qu'une seule solution pour sortir de là où on l'a enfermé et sauver sa peau : résoudre une énigme mathématique. Un texte qui ressemble à un polar en chambre close, à la fois drôle et cynique : une merveille. Ceci n'est qu'un échantillon (la moitié des textes). le recueil ne contient aucun raté, tous sont surprenants à leur façon diversifiée d'aborder l'imaginaire (il y a même une nouvelle qui commence comme de la fantasy... urbaine !). Bref, un très gros coup de coeur.
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Les meilleurs récits de Wonder Stories

En 1929, quelques mois seulement après avoir cédé Amazing Stories, Hugo Gernsback ne perd pas son temps et créé trois nouvelles revues, dont celle qui nous intéresse aujourd'hui. Malheureusement, il ne modifie pas la recette et se contente avec celle-ci de proposer un pâle prolongement de la précédente, ce dont les lecteurs ne sont pas dupes. Comme elle ne s'en distingue pas suffisamment et n'offre rien de vraiment novateur, son manque de personnalité ne lui permettra jamais de s'en démarquer. de plus, lancée l'année même de la Grande Dépression, sa survie est difficile. Face aux déboires financiers auxquelles elle fait face, l'éditeur, spéculateur dans l'âme, la revendra dès 1936. Entre ces deux dates, il y aura publié quelques romans-feuilletons et des nouvelles, au nombre desquelles on compte toutefois celles de Stanley Weinbaum, sa découverte la plus notable. Deux d'entre elles figurent d'ailleurs au sommaire de cette anthologie qui reflète les heureuses mais rares exceptions d'une revue au niveau "plutôt faible"...



Touchez mon blog, Monseigneur...
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Tweel

Voilà ! Enfin ! J'ai lu cette œuvre que je voulais lire depuis longtemps. Je rappelle que ces deux nouvelles ont été écrites en 1934. Une odyssée martienne est l'une des nouvelles qui a le plus marqué la SF. Comme l'a écrit Isaac Asimov :



"Caché dans cet obscur magazine, "A Martian Odyssey" a fait l'effet sur le terrain d'une explosion d'une grenade. Avec cette seule histoire, Weinbaum a été instantanément reconnu comme le meilleur écrivain de science-fiction vivant au monde, et à la fois presque tous les écrivains du domaine ont essayé de l'imiter."



Dommage que Weinbaum n'a pas vécu plus longtemps. Il est décédé en 1935, à 33 ans, d'un cancer. R. E. P. [Repose En Paix].
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La Flamme noire

Ce roman évoque l'avenir de l'humanité, après la destruction complète de la civilisation que nous connaissons (à la suite d'une catastrophe planétaire). Au milieu de l'anarchie générale qui en a résulté, un conquérant apparait: c'est Joaquin Smith, dont le but est d'unifier le monde entier sous son gouvernement éclairé. Il est accompagné par sa soeur Margaret, surnommée "la Flamme Noire", dont la beauté est absolument stupéfiante. Ils ont un atout décisif: l'immortalité, acquise grâce à un traitement secret et réservée aux personnes qui en sont jugées dignes. Tous les autres, les "Mauvaises Herbes", forment le peuple.

Dans une (courte) première partie, on voit la progression de l'armée de J. Smith en Amérique. Elle se heurte aux "Mauvaises Herbes", qui combattent farouchement pour leur indépendance, mais dont la lutte est vouée à l'échec. Margaret, chargée de liquider l'opposition dans un village, y est confrontée à Hull, un jeune résistant qui la défie mais qu'elle finit par ensorceler.

La seconde partie est plus longue et plus complexe. Des siècles ont passé: J. Smith, "le Maître", a atteint sont but et règne sur la planète, à Urbs. Sa soeur, toujours célibataire, est restée à ses côtés. Loin de la capitale, il se produit un fait sensationnel: Tom Connor, condamné à mort et exécuté au XXème siècle de notre ère, s'éveille du très long sommeil que, par un hasard extraordinaire, la décharge électrique a provoqué chez lui. Tom est recueilli par les "Mauvaises Herbes" et finit par épouser leur cause: il participe à un complot contre le gouvernement. Mais cette révolte échoue à Urbs. Par la suite, le héros se trouve confronté directement à J. Smith et surtout à la "Flamme Noire": celle-ci tombe amoureuse de lui, mais ne peut pas s'empêcher de "jouer" avec lui; leur face-à-face occupe une large part du roman. Tom doit aussi choisir son camp, les "Mauvaises Herbes" ou le "Maître"...

A priori, l'ambition de ce roman est vaste, puisqu'il décrit une civilisation future entièrement nouvelle. Ce sujet est clairement abordé, Joaquin Smith étant présenté sous un jour très positif. Cependant, la part de la "pure" aventure prend une place dominante. L'auteur met en scène des héros attachants. Leurs sentiments et leurs démêlés sentimentaux sont décrits avec beaucoup de soin. Il faut noter que Tom, qui semble avoir une forte personnalité, finit par faire allégeance à J. Smith; ce revirement pourra surprendre certains lecteurs. En fin de compte, c'est bien Margaret, un personnage particulièrement fascinant, qui joue le rôle principal dans ce roman, que je trouve captivant.

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Une Odyssée Martienne, et Autres Histoires de..

Une Odyssee Martienne, une histoire de SF, de Stanley Weinbaum

Titre original A Martian Odyssee, 1934, publié dans Wonder Stories.



Comme c'est l'histoire la plus connue de Weinbaum j'ai essayé de trouver quelque chose sur le contenu de cette histoire ce qui très souvent n'est pas si simple.



Mais j'ai trouvé que Wikipedia anglais a un résumé très detailé de cette histoire qui est très amusante. Une équipe de quatre hommes a atterri sur Mars. L'un parmi eux, Jarvis, pendant une randonnée, fait la connaissance de quatre habitants de Mars qui sont très bizarres.

D'abord il rencontre un être qui a l'air d'un oiseau mais est doué d'intelligence.Cet être oiseau est attaqué par un être qui a des tentacles. Jarvis sauve l'être oiseau qui l'accompagne ensuite pendant sa rendonnée.



Puis Jarvis rencontre les contructeurs de pyramides. Ce sont de petits êtres à la base de silicon dont la seule raison d'être est de former des briques de silicon et de construire de petites pyramides. Lors de la troisième rencontre notre terrien trouve une population souterraine qui sont en possession d'un cristal qui peut guérir des maladies.



Pour plus d'information voyez le lien

L'histoire anglaise est sur Internet. Wikipedia anglais a le lien.



PS J'ai commencé à lire l'histore anglaise en ligne et je commence par comprendre pourquoi on est fasciné des histoires de Weinbaum. Il a une manière de raconter qui est amusante, vive et intéressante.

en.wikipedia a un lien qui donne le texte du récit en anglais. On trouve le texte aussi sur

BestScienceFictionStories.com. Cliquez 'Library' dans la barre de menu.
Lien : http://en.wikipedia.org/wiki..
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Les meilleurs récits de Wonder Stories

Huit textes tirés de Wonder Stories, célèbre pulp créé par Hugo Gernsback en 1929 et dans lequel on verra pour la première fois apparaître le terme Science-Fiction, en lieu et place de Scientifiction utilisé jusqu'alors.

1 – La Cité de la Flamme Chantante (Clarck Asthon Smith - 1931)

Un récit de Weird Fantasy, assez proche des textes de Lovecraft les plus oniriques, et proposant quelques visions saisissantes et vertigineuses.

2 – L'Odyssée Martienne (Stanley G. Weinbaum - 1934)

Bien qu'un peu oublié de nos jours, Stanley Weinbaum, disparu en 1935 et ayant eu une carrière littéraire plutôt courte, a offert à la SF l'un de ses textes charnière avec L'Odyssée Martienne. C'est en effet la première fois que l'on peut y croiser un extraterrestre pensant, pacifique et amical, sans la moindre trace d'anthropomorphisme.

Un texte plutôt exotique, donc, et en plus de ça assez léger et franchement amusant !

3 – Une Nuit Préhistorique (Philip Barshofsky - 1934)

Un récit plutôt original, signé par un auteur totalement inconnu, dans lequel des martiens, cherchant un refuge afin d'échapper à leur monde à l'agonie, se posent sur terre... en pleine ère jurassique !

4 – L'éclair mortel (Hugo Gernsback - 1929)

La preuve qu'Hugo Gernsback était bien meilleur éditeur qu'écrivain avec ce récit ultra mauvais et absolument sans intérêt.

Une petite curiosité dont la seule qualité est d'être très courte (7 pages).

5 – le surhomme du Dr Jukes (Francis Flagg - 1931)

Un récit de « super-héros » cette fois, très comics book dans l'âme, avec un homme se voyant injecter un mystérieux sérum décuplant ses forces et son intellect.

Sauf que le type en question, loin du défenseur de la veuve et de l'orphelin, est un tueur à gage bien décidé à utiliser ses nouvelles facultés afin de dessouder un caïd voulant sa peau...

Si l'idée de départ est sympathique, le texte en lui même reste plutôt anecdotique même si divertissant. Un petit bémol également pour la fin, assez ridicule.

6 – La conquête de Gola (Leslie F. Stone - 1931)

Encore un texte important et en avance sur son temps puisqu'il s'agit, comme l'indique Jacques Sadoul dans son introduction, «de la première histoire de science-fiction où une femme réclame pour son sexe le droit au plaisir et à la liberté sexuelle ».

Le récit prend place dans une société matriarcale qu'on imagine basée sur Vénus et on assiste, du point de vue de ses habitants, à l'arrivée de terriens, barbares et grossiers, bien décidés à faire entrer la planète dans leur fédération commerciale, de grès ou de force.

Ce point de vue permet à Leslie F. Stone d'aborder des thématiques sociétales telles que la place des femmes ou la futilité des activités humaines.

7 – L'Île de Déraison (Edmond Hamilton - 1933)

Alan Mann, accusé d'une rupture de raison après avoir légèrement désobéi à un supérieur, est condamné à aller sur une île abritant tous les déraisonnables...

Oeuvrant d'habitude plutôt dans le Space-Opera, Edmond Hamilton nous livre ici ce qu'on pourrait qualifier, dans une certaine mesure, d'Un Bonheur Insoutenable avant l'heure avec ce petit récit dystopique. On regrettera tout de même la fin assez mièvre.

8 – Les Lunettes de Pygmalion (Stanley G. Weinbaum - 1935)

Un second récit de Stanley G. Weinbaum, cette fois plus orienté vers le fantastique, avec une étrange histoire d'amour dans un lieu irréel, seulement accessible grâce a des lunettes simulant une sorte de « cinema total » impliquant tous les sens en plus de la vue et de l'ouïe.
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Aux limites de l'infini

Les textes présentés ici sont très différents les uns des autres mais brillent tous par l'intelligence de leurs sujets et par l'ironie subtile avec laquelle ils sont traités. Il faut bien sûr adhérer à la désuétude de la langue et au caractère daté des références scientifiques, accepter que l'on puisse respirer et se promener sans équipement sur Mars ou sur Vénus. Pour le reste, cette sélection variée reflète une aisance à jongler avec les registres, une prodigieuse imagination et un talent précoce. Elle donne surtout très envie d'en lire plus.

L'article complet sur mon blog.
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Le Nouvel Adam

Déçu. Voilà le mot qui résume le mieux mon ressenti à l’issu de cette lecture. Après deux recueils de nouvelles bonnes, voire très bonnes, et un roman excellent, j’en attendais peut-être trop.



Ce nouvel Adam, héros de ce roman, est sensé être l’avenir de l’humanité, un homme supérieur. Mais qu’en est-il ? À part une intelligence hors du commun, une capacité à communiquer par la pensée - très peu exploitée- Edmond Hall m’a avant tout donné l’impression d’être un psychopathe, un nécrosé, quelqu’un de totalement inadapté.



Ce nouvel Adam est, dans la première partie du roman, un individu exécrable et l’envie m’est venue de refermer le livre pour le sanctionner de sa méchanceté, de sa prétention à être un sur-homme. J’ai bien fait de persévérer car dans la deuxième partie, il devient un personnage attachant quand il découvre que son intelligence seule ne fait pas de lui un être supérieur à l’être humain. Que l’amour de la beauté, des autres, etc. est tout aussi importante que la pensée.



Au final, je me dis qu’il me faudrait relire ce livre pour m’en faire avis vraiment construit. La haine que j’ai éprouvé pour cet Anti-héros était trop forte et a faussé mon jugement. À relire donc pour confirmer mon jugement.
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Le Cerveau Fou

Encore un excellent travail de Stanley G. Weinbaum. J’ai découvert cet auteur presque par hasard avec Une Odyssée Martienne, et Autres Histoires de Science-Fiction. Enchanté de cette première lecture, je me suis attelé à La Péri Rouge, et Autres Histoires de Science-Fiction. Vous le comprenez, Le Cerveau Fou est le premier roman que je lis de cet écrivain américain mort trop jeune. Il a su doser judicieusement, le mystère et la violence. En particulier, les quelques scènes où l’héroïne est malmenée et risque le viol sont très réussies. Jusqu’à la fin rien ne laisse deviner comment l’affaire va se conclure. Qui va résoudre le problème et comment ? Je le relirai avec plaisir....
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Les meilleurs récits de Wonder Stories

Jacques Sadoul. Les meilleurs récits de Wonder stories. 1929-1935. J’ai Lu 1976. 252 p. 4 étoiles.

Pour les amoureux (d’histoire ) de la SF. Et de découvertes extraordinaires 😊.

Chaque nouvelle est précédée d’une intéressante présentation de l’auteur et d’une rapide mise en contexte.

Les 5 nouvelles qui m’ont plus.

a) La cité de la flamme chantante. 1931. Clark A. Smith.

Récit du passage de notre monde à une autre dimension. Point focus : Crater Ridge aux USA.

On suit les 2 héros dans leur découverte et l’exploration d’une ville immense. En son centre, un autel dédié à la flamme chantante aux vertus fabuleuses mais potentiellement…mortelle. Un très beau récit empreint d’aventure, de découverte et…de spiritualité.

b) Le surhomme du Dr. Jukes. 1931. Francis Flagg.

Un tueur de la pègre de Chicago est engagé par un scientifique pour une expérience médicale sur l’injection de produits bio-chimique (déjà à l’époque !… Aujourd’hui, rien n’a changé). Tout ne se passe pas comme prévu…pour aucun des personnage de ce récit haletant.

c) La conquête de Gola. 1931. Leslie S. Stone.

Une fusée d’exploration militaire terrienne parcourt la galaxie et atteint une planète habitée, Gola. elle est dirigée par un matriarcat, les hommes étant de nature trop belliqueuse. La Matriarche n’est pas dupe de la politesse des représentants terriens…Tous des mâles ! Venus en paix, mais en secret, ils ont d’autres projets pour cette magnifique planète…Mais qui s’y frotte s’y pique.

Une très belle histoire empreinte de poésie et de non-violence.

d) L’île de déraison. 1933. Edmond Hamilton.

Un récit précurseur à une réflexion sur la société dirigée par la raison. la loi, c’est la raison. Si vous contrevenez, vous êtes déportés sur une île habitée par toutes les personnes qui souffrent de déraison. Belle histoire sur la prise de conscience de ce qu’on est prêt à payer pour vivre en liberté, combattre pour la paix et partager son amour avec l’être choisi.

e) Les lunettes de Pygmalion. 1935. Stanley G. Weinbaum.

« Mais qu’est ce que la réalité ? demanda le petit bonhomme semblable à un gnome ». Un récit précurseur de la réalité virtuelle telle qu’elle existe aujourd’hui. Incroyable… le récit ayant près de …80 ans !

Tous ces récits délicieusement anciens dégagent une harmonie, provoquent des questionnements, excitent nos perceptions et nous font vibrer sur des gammes esthétiques différentes de celle de notre vie quotidienne.

Les autres nouvelles (bien aussi mais j’y ai moins accroché sur les plans de l’intellect et de l’émotion – chacun.e. étant différent.e, vous aimerez peut-être plus 😊):

L’odyssée martienne. 1934. G. Weinbaum

Une nuit préhistorique. 1934. Philip Barshofsky

L’éclair mortel. 1929. Hugo Gernsback

Lire aussi les meilleurs récits d’Astouding stories…

babelio.com/livres/Sadoul-Les-meilleurs-recits-de-astounding-stories-periode/82822/critiques/3791787



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Une Odyssée martienne : Intégrale des nouvelles

Découvert dans le cadre de la collection Les maitres du fantastique, je dois avouer que je n'avais jamais entendu parler de cet auteur et donc je ne m'attendais à rien de particulier.



Le livre est une succession de nouvelles relativement courtes ( certaines font une vingtaine de pages ) mettant en scène des personnages dans un cadre fantastique.



Il y a un peu de tout en terme d'environnement : sur Mars, sur Vénus, sur la Terre mais dans des îles inexplorées et ... Il y a même une histoire qui présente une énigme mathématique. On peut dire que le panel est vaste mais pourtant on retrouve des similarités d'époque plutôt intéressantes.

Déjà les personnages, outre le stéréotype homme/femme de l'époque arrivent à avoir des comportements un peu plus profonds. Ainsi sur Vénus c'est la femme qui représente l'autorité lorsqu'il faut reprendre l'expédition mais cela n'empêche pas une coopération du couple afin d'avancer.



La variété des environnements et leur présentation est une autre surprise. Je ne connais pas trop la SF des années 30 mais on a ici un point de vue qui n'est pas totalement négatif. Les extraterrestres ne sont pas tous mauvais, Tweel étant l'exemple de l'extraterrestre intelligent et bon mais pas que. On découvre aussi que certains extra terrestres ont une intelligence très évoluée mais dont ils ne font rien ... Paradoxe qui change de ce que l'on peut lire habituellement.



Au final j'ai eu une très bonne surprise à la lecture. Il y a de bonnes idées dans chacune de ces nouvelles et à aucun moment l'histoire ne donne l'impression de trainer ou s'apesantir. Un auteur à découvrir donc.
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Les meilleurs récits de Wonder Stories

Un recueil de nouvelles très complet puisqu’il y traite à peu près tous les thèmes de la science-fiction, des extraterrestres aux voyages dans une autre dimension en passant par le savant qui produit un homme aux super pouvoirs. Et pourtant , elles ont été écrites il y a presqu’un siècle ! Les auteurs ne sont pas très connus mais ce sont de vrais précurseurs. Pour les amoureux de la SF d’antan.
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Aux limites de l'infini

Aux limites de l'infini est un recueil de 7 nouvelles écrites par Stanley G. Weinbaum dans les années 1930. Ces nouvelles sont d'une grande diversité, on alterne entre Vénus, Mars et la Terre dans des nouvelles futuristes (y compris pour l'époque). Un point commun entre ces nouvelles, la grande réflexion de l'auteur qui démontre tout son talent en explorant des questions et des raisonnements recherchés.



Ce recueil de nouvelles met en scène des nouvelles qui à chaque fois explorent différents horizons ce qui permet de ne jamais se lasser et de ne pas savoir quel sujet sera abordé par l'auteur !

J'ai particulièrement apprécié la nouvelle chronique martienne qui a également inspiré de nombreux auteurs de science fiction. Certaines nouvelles sont un peu datés mais toutes se lisent aisément et il est agréable de voir que les projections faites par cet auteur restent d'actualités 90 ans après !

Toutefois je reprocherai à cet ouvrage le style littéraire très simple de l'auteur et quelquefois farfelus qui ne permet pas de se plonger complètement dans les histoires ou même d'y voir un futur réaliste.



Je recommande aux amateurs de nouvelles de science fiction bien que celui-ci ne soit pas une priorité.

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Aux limites de l'infini



Il faut s’accrocher quand on entame les premières pages ce recueil : l'écriture, les dialogues, le comportement des personnages et les fantaisies scientifiques, tout accuse son âge. En effet, tout ça date des années 1930, et la SF américaine de cette époque n'a pas forcément tendance à bien vieillir (le choix de couverture a d'ailleurs le bon goût d'assumer totalement ce côté rétro). Mais si on inspire profondément et qu'on s'entête un peu, la magie ne tarde pas à opérer.



La première nouvelle, et la plus fameuse, est Odyssée martienne (1934). Comme le titre l'indique, c'est l'histoire d'un explorateur qui est forcé de s'infliger une longue randonnée sur Mars. Ah, l'époque où on pouvait respirer sur la planète rouge et y croiser tout un tas de créatures bizarres ! En effet, notre narrateur tombe rapidement sur Trille, une sorte d'autruche intelligente avec qui il fera tout le voyage. Trille est un personnage excellent : c'est un esprit étranger, et les deux vadrouilleurs ont du mal à se comprendre, ils baragouinent, il répètent, ils se font des signes. Ensemble, ils font face à deux espèces : un métamorphe qui fait penser à l'entité de Solaris et un machin informe et minéral qui n'est pas sans rappeler les shoggoths de Lovecraft. Je comprends que cette nouvelle soit perçue comme un classique : le traitement de l'altérité des aliens est exemplaire, surtout pour l'époque. Et à la fin, on comprend qu'encore une fois, c'est l'humain, le narrateur, qui a causé le conflit.



La suite sur mon blog :
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Aux limites de l'infini

Fraîcheur et optimisme se dégagent globalement de ces sept nouvelles, qui se terminent pour la plupart par une chute espiègle.
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Le Nouvel Adam

Stanley Weinbaum, né en 1902 et mort en 1935 à la suite d'un cancer de la gorge, est principalement connu pour sa nouvelle « L'Odyssée Martienne », publiée en 1934 et décrivant pour la première fois un extraterrestre résolument non-humain, mais sympathique et sans agressivité.



Le Nouvel Adam a été écrit aux environs de 1926 mais seulement publié pour la première fois en 1939, quatre ans après la mort de l'auteur, puis repris en version tronquée dans Amazing Stories, en 1943.

Ce court et étrange roman raconte la vie d'un « surhomme » doté de deux cerveaux, véritable candide découvrant l'Amérique des 20's, et permet à l'auteur d'aborder de nombreuses questions philosophiques. D'abord attachant, le personnage principal devient assez rapidement antipathique et hautain, et, dans une certaine mesure, le roman fait parfois penser à « Des fleurs pour Algernon », écrit par Daniel Keyes en 1966, au niveau des thématiques abordées.



Cette édition, publiée par Coda, propose le texte en version intégrale, les éléments tronqués lors de la publication du roman en Pulp étant indiqués entre crochets... du moins quand l'éditeur n'a pas oublié de les ouvrir ou de les refermer. On notera également un nombre assez important de coquilles comme des mots manquants ou des fautes de frappes qu'une simple relecture aurait permis de déceler. Dommage.
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Une Odyssée Martienne, et Autres Histoires de..

Critique pour l'Odyssée Martienne uniquement :

Écrite en 1934, cette nouvelle accessible est pour le moins originale. D'abord parce que malgré son âge elle n'a pas vieilli, des dates marquantes comme le premier pas de l'homme sur la lune sont anticipés avec succès, mais également par l’originalité de son propos. C'est en effet la première fois que l'on peut croiser un extraterrestre pensant, pacifique et amical, sans la moindre trace d'anthropomorphisme. L'originalité des êtres décrits est intéressante. On notera également une trace d'humour dans le comportement de certains aliens.
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