AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Stefania Auci (25)


Prends garde à ce que tu fais, et avec qui. Un rien suffit pour se laisser entraîner dans une grosse bêtise, surtout si on a le sang chaud.
Le regard du jeune homme exprime à la fois l’embarras et l’agacement. « Tonton, vous savez bien que je ne suis plus un gamin…
— C’est vrai. Mais les femmes sont capables de transformer n’importe quel homme en parfait imbécile. Et je n’ai pas envie que tu en deviennes un.”
Commenter  J’apprécie          140
Alors tous mes efforts ont été inutiles ? Ils n’auront servi à rien ? Travailler, bâtir un empire économique à partir du peu dont je disposais, expérimenter sans cesse, oser courir des risques que personne n’avait jamais pris en Sicile... ce n’est pas encore assez ?
Non.
“Un blason. Du sang bleu. La respectabilité. Voilà ce qu’ils exigent.”
Commenter  J’apprécie          130
Tu y penseras toujours. À tout ce qu’elle aurait pu faire et qu’elle ne fera jamais. Tu regretteras de ne pas la voir grandir, de ne jamais savoir ce qu’elle est devenue. Parfois, tu te demanderas ce qu’elle fait, et alors seulement, tu te souviendras qu’elle est morte. Tu verras des vêtements, des jouets… des choses que tu auras envie de lui offrir … et tu ne pourras pas. A chaque fois, ta mémoire te donnera un coup de poignard, et la blessure ne guérira pas, parce que, pour toi, ta fille sera toujours là, dans ton coeur, bien vivante.
Commenter  J’apprécie          110
Laganà lui adresse un regard de commisération. « Votre seul point commun avec votre père, c’est votre nom. Bientôt, ce nom n’aura plus aucun prestige. Et ce sera votre faute, à vous et à vous seul.
Commenter  J’apprécie          110
Le tremblement de terre est un sifflement qui naît sur la mer et s’enfonce dans la nuit. Il s’enfle, s’accroît, se transforme en un grondement qui lacère le silence.
Commenter  J’apprécie          100
Marseille est plus poussiéreuse que dans son souvenir. Plus sale. Plus chaotique. La mémoire est une gardienne mensongère du bonheur, elle sait figer les images de certains lieux en un éternel présent, une réalité d’autant plus fictive qu’elle semble plus authentique.
Commenter  J’apprécie          90
Giovanna soulève d’une main le visage de sa bru. « Regarde-moi, ma fille. Il est grand temps que tu prennes conscience que les femmes portent toujours les poids les plus lourds. » Elle parle d’un ton tranquille, presque doux. C’est une loi de la nature, et elle continuera de s’appliquer aussi longtemps que le monde ne marchera pas sur la tête, aussi longtemps que nous ne porterons pas de pantalons. Il va falloir apprendre à ne rien dire, à faire semblant de ne rien voir. Quoi qu’il arrive, tu es et resteras sa femme. Peu importe que ton cœur saigne, il existe des choses plus importantes que ton orgueil. En particulier la bonne renommée de ta famille. Et ton enfant.”
Commenter  J’apprécie          90
Hearing these words, Ignazio’s face darkened. He turned to look at Paolo Barbaro. “What about your husband, Mattia? Is your husband patient? Does he respect you? You’ve no idea how much it upsets me toleave you here alone with him,” he then added with a soft huff.
She cast down her eyes. “He’s the way he is. He behaves the way he behaves.” Just these words. A hiss, like burning straw.
And Giuseppina read in that expression what she already knew. That Barbaro was rough with her, that he treated her harshly. Their marriage had been arranged by their families for money, just like her and Paolo’s.
The men can’t possibly understand that what the two of them have in common is a broken heart.
Commenter  J’apprécie          90
Au début, elle avait pensé qu’il y avait une autre femme. Après la naissance d’Ignazziddu, elle avait compris que les attentions de son époux étaient inversement proportionnelles à son implication dans les affaires de la famille. Elle avait donc bien une rivale, et c’était la Maison Florio.
D’autant plus qu’elle lui avait donné deux garçons, que sa descendance était donc assurée et que, dans ces conditions…
Commenter  J’apprécie          80
Ignazio ouvre de grands yeux. « Ton décolleté est indécent ! »
Franca lui décoche un regard où la froideur se mêle à l’incrédulité. « Ce doit bien être la première fois que tu dis ça à une femme. Tu fais le même genre de commentaires à tes … amies ?
Commenter  J’apprécie          60
Cet arbre qui plonge ses racines dans le ruisseau, c'est un quinquina, et son écorce a sans doute sauvé des millions de vies humaines. Du Pérou à la Bolivie, les Indiens d'Amérique ont été les premiers à se rendre compte de son efficacité contre la fièvre ; elle n'a pas échappé non plus aux jésuites, qui l'ont introduite en Espagne au cours du XVIIe siècle.
Transformée en poudre et enfermée dans des sacs , elle a ensuite été expédiée vers les plus grands ports européens.
On l'appelle alors " écorce du Pérou".
Commenter  J’apprécie          40
La véritable malédiction du bonheur, c'est de ne pas se rendre compte qu'on est en train de le vivre. Au moment où l'on s'aperçoit qu'on a été heureux, il n'en reste déjà plus qu'un écho.
Commenter  J’apprécie          40
Pour les Égyptiens, c'était un don de la déesse Isis. Pour les Hébreux, un symbole de renaissance. Pour les Grecs, l'arbre d'Athėna, déesse de la sagesse. Pour les Romains, l'arbre à l'ombre duquel étaient nés Romulus et Rėmus.
L'olivier a un tronc noueux, une odeur pénétrante et des feuilles d'un vert argenté qui étincellent au soleil. Son bois doré et chaud, qui résiste bien aux parasites, se prête facilement à la marqueterie et à la sculpture ; et c'est aussi le matériau des meubles destinés à durer, à préserver des objets et des souvenirs précieux.
Mieux encore.
Si l'on brûle un olivier ou qu'on en scie le tronc, il paraîtra mort pendant longtemps, voire des années ; mais tôt ou tard, une jeune pousse tenace surgira du sol pour le ramener à la vie.
Pour détruire un olivier, il faut le déraciner, creuser le sol et supprimer jusqu'à son plus petit reste.
Voilà pourquoi il symbolise, entre autres, l'immortalité.
Commenter  J’apprécie          20
Elle soupire et reprend : “Cette pauvre reine. Elle portait un magnifique collier de perles, et tu sais ce que ça veut dire, n’est-ce pas ? Il paraît que le roi lui en offre un à chaque fois qu’il la trompe. Et c’est vrai, elle exprimait une telle humiliation que j’en ai eu le cœur serré.”
Commenter  J’apprécie          20
Cinnamon, Pepper, cumin, aniseed, coriander, saffron, sumac, cassia . . .
No, spices aren’t just for cooking. They’re medicines, they’re cosmetics, they’re poisons and memories of faraway lands few people have seen.
Before reaching a sales counter, a cinnamon stick or a gingerroot has to go through dozens of hands, travel on the back of a mule or a camel in long caravans, cross the ocean, and reach European ports.
Naturally, the costs rise with every leg of the journey.
Rich are those who can buy them, and rich those who manage to sell them. Spices for cooking—and much more so those for medicinal use—are for the select few.
Venice built her wealth on the spice trade and customs duties. Now, at the beginning of the nineteenth century, it’s the British and French that sell them. Ships arrive from their colonies overseas loaded not only with medicinal herbs but also with sugar, tea, coffee, and chocolate.
The prices drop, the market diversifies, the harbors open, the amount of spices increases. It’s not just in Naples, Livorno, and Genoa. In Palermo, the aromatari set up a guild. They even have their own church, Sant’Andrea degli Amalfitani.
And the number of those who can afford to sell them also rises.
Commenter  J’apprécie          20
Stefania Auci
La véritable malédiction du bonheur, c’est de ne pas se rendre compte qu’on est en train de le vivre.
Commenter  J’apprécie          10
Nos morts ne nous abandonnent jamais et leur présence est à la fois une souffrance et une consolation.
Commenter  J’apprécie          10
Devant la mort, nous sommes aussi nus qu'au jour de notre naissance.
Commenter  J’apprécie          10
A propos du vin Marsala, le sable qui se dépose sur les récipients en terre cuite contenant le sel est le même que celui qui tourbillonne entre les bouteilles laissées au repos dans les profondeurs des caves. Il s’y mêle des grains de sel, et il en émane un parfum de mer. C’est lui qui confère cette sécheresse, cette ambiguïté troublante et cette saveur maritime à peine esquissée à un vin qui, sans cela, ne serait qu’un vin doux comme tant d’autres.
Commenter  J’apprécie          10
De la cannelle, du poivre, du cumin, de l'anis, de la coriandre, du safran, du sumac, de la casse...
Non, les épices ne servent pas seulement à cuisiner. Ce sont aussi des remèdes, des cosmétiques, des poisons, des parfums, des souvenirs de terres lointaines que peu de gens ont eu la chance de voir.
Commenter  J’apprécie          10



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Stefania Auci (856)Voir plus

Quiz Voir plus

Le Royaume de Kensuké

Comment s'appelle le bateau sur lequel navigue Michael et ses parents ?

La Team Sue.
La Peggy Sue.
La Eddie Sue.
La Maggy Sue.

7 questions
73 lecteurs ont répondu
Thème : Le royaume de Kensuké de Michael MorpurgoCréer un quiz sur cet auteur

{* *}