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Critiques de Stefania Auci (125)
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La saga des Florio, tome 1 : Les lions de S..

Avant de l’offrir, je viens de relire en version française ce livre lu en italien il y a deux ans.

Le même plaisir de lecture à subsisté, , je vais d’ailleurs me procurer le second tome de cette saga qui vient de sortir en Italie.



C’est un roman historique. Ce premier tome nous relate l’histoire de la famille Florio qui suite à un tremblement de terre en Calabre décidé de s’établir en Sicile.

Les débuts sont pénibles mais grâce à son travail, son esprit d’entreprise, sa clairvoyance, elle bâtir un véritable empire et dans des secteurs diversifiés: herboristerie pour commencer mais s’étendant ensuite à la soie, au quinquina. Au soufre, à la dentelle, au thon à l’huile et au vin

Nous suivrons le destin de trois générations de cette famille partie de rien, les brimades qu’elle a dû endurer, le mépris auquel les palermitains de souche lui témoignent, et enfin le profond dédain de l’aristocratie devant elle Malgré sa richesse, ce ne sont que des “hommes de peine”.

Les caractères sont tranchés et intéressants.

Une généalogie en fin de volume nous aide à situer les personnages.

J’ai apprécié les brèves introductions aux divers chapitres exposant la situation politique de la Sicile au fil du récit. A travers cette famille, c’est l’histoire mouvementée de la Sicile qui se livre, ses luttes contre les Bourbons, ses velléités d’indépendance, la conquête de Garibaldi et le rattachement à l’Italie de Victor-Emmanuel II.



J’attends avec impatience le second tome, on devrait y découvrir le déclin et la chute de cette dynastie
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La saga des Florio, tome 1 : Les lions de S..

Abandon page 263 sur 640 pages, et pourtant le sujet et le contexte étaient intéressants, une saga familiale qui voit les frères Florio, quitter leur Calabre natale après un puissant tremblement de terre pour Palerme en Sicile, afin d'y ouvrir, au tout début du dix neuvième siècle, une échoppe et y vendre des épices, très recherchés et rares à l'époque. Malheureusement la narration assez terne, des personnages assez bien décrits mais sans élan romanesque et un style (ou une traduction) un peu scolaire ont eu raison de mon intérêt; malgré cela j'ai quand même appris quelques détails sur le quinquina, à la base de nombreux médicaments, et qui a fait l'objet de guerres commerciales acharnées.

Un roman dont j'attendais beaucoup mais les lions de Sicile se sont avérés bien décevants...
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La saga des Florio, tome 1 : Les lions de S..

Les deux frères Florio, Paolo et Ignazio, lassés de leur dure existence en Calabre se rendent à Palerme dans l’intention de construire une vie meilleure. Mais pour les Siciliens, ils ne sont que des « hommes de peine ». L’histoire est très axée sur les différences sociales, à l’époque où c’est le sang qui comptait et certainement pas la capacité à faire fortune.



Les hommes de la famille Florio en seront blessés, mais ça ne les arrête pas. Ils ont le sens des affaires et savent anticiper sur les besoins des clients.



Le livre est prenant, à cause de leur irrésistible ascension, mais il y a aussi suffisamment d’obstacles pour passionner le lecteur.



Le récit se déroule en Sicile et plus précisément à Palerme, entre 1799 et 1868, sept ans après l’annexion de la Sicile au royaume d’Italie. Pendant les années précédentes, la Sicile et Naples constituaient le royaume des Deux Siciles.



Son histoire est ponctuée d’insurrections. Stefania Auci prend la peine de clarifier le contexte avant chaque partie, ce qui permet de mieux comprendre les difficultés économiques auxquelles se heurtent les Florio.


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La Saga des Florio, tome 3 : Les Lions en h..

Je l’avais lu en italien et l’ayant aimé, l’ai offert à ma femme.



Ce troisième tome se focalise sur la chute de l’empire Floriot, la troisième génération, représentée par Ignazio n’a pas les capacités ni le désir de gérer les affaires, se concentrant sur la recherche de plaisirs et de conquêtes féminines.



Ce tome nous présente surtout la belle Franca, épouse délaissée d’Ignazio, femme encore célèbre aujourd’hui grâce aux photos d’elle et particulièrement par le portrait que fit d’elle le peintre Giovanni Boldoni.



J’ai beaucoup aimé son personnage, ai compati à ses souffrances, aux nombreuses infidélités de son mari, à la mort de trois de ses enfants ce qui ne l’empêchait pas de garder sa dignité et de faire front face aux ragots.

Sa fin fut triste.



Ce troisième volet est nettement plus centré sur les personnages féminins, le sexe dit faible s’avérant de loin plus attachant que son pendant masculin.



Et, comme dans les tomes précédents, j’ai beaucoup apprécié les quelques pages précédant les chapitres qui relatent les événements politiques de la période qui suivra. Elles nous permettent de bien replacer le récit dans son contexte.



Ce fut donc au total il vrai plaisir de lire ce roman historique, romancé bien sûr, mais extrêmement bien documenté et se lisant de plus comme une œuvre de fiction.
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La Saga des Florio, tome 3 : Les Lions en h..

La famille Florio est au sommet de sa gloire, Franca Florio a été nommée dame d’honneur de la reine Hélène. Elle reçoit des personnages influents, des chefs d’État, des monarques. Mais les affaires des entreprises Florio sont moins florissantes et Ignazio peine à les redresser. Stefania Auci décrit la chute d’une famille, dont il ne reste aucun descendant.



Ignazio Florio a succédé à son père dont il porte le prénom, mais il n’a pas son talent. Il aime s’amuser, ne peut s’empêcher de séduire les jolies femmes qu’il croise et pour qui il dépense beaucoup d’argent.



Déçue par Ignazio, son mari, Franca Florio trouve son équilibre dans la vie mondaine. La vie ne l’épargne pas. Elle mettra très longtemps à comprendre qu’elle ne pourra éternellement soutenir le même train de vie.



J’ai terminé ce roman sur une note nostalgique et pour la première fois, j’ai regretté que le roman mêle la réalité et la fiction.


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La saga des Florio, tome 2 : Le Triomphe de..

La famille Florio est restée fidèle à Palerme, mais ils ont quitté les quartiers populaires pour des quartiers huppés. En 1861, l’unification de l’Italie est chose faite. Le roi Victor-Emmanuel II s’installe à Rome, capitale de l’État italien.

Après la mort de Vincenzo, son fils Ignazio prend la relève et mène la maison Florio à un point que ni son père, ni son grand-père ou son grand-oncle n’avaient envisagé.

Entièrement dévoué à la maison Florio, il ne prend ni repos ni loisir. Tant pis pour sa femme et ses enfants. Un homme dur, qui se préoccupe pourtant de ses ouvriers, peut-être plus que de sa propre famille. Il est doué en affaires, forcément, sinon, il n’y aurait pas d’histoires.

Les femmes ne comptent pas pour du beurre, elles jouent au contraire un rôle important, mais celui qui leur est assigné. Giovanna, l’épouse d’Ignazio l’a appris de la plus sévère des façons. Ses malheureuses tentatives de se révolter ont été étouffées dans l’œuf. Elle se soumettra et transmettra l’obligation de soumission à sa fille.

J’ai apprécié d’en apprendre plus sur l’histoire mouvementée de l’Italie et de la Sicile.

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La saga des Florio, tome 2 : Le Triomphe de..

Lu en version originale il y a un an, ce second tome de la saga des Florio a été récemment offert en traduction à mon épouse et je peux désormais m’y consacrer.

La construction reste la même : avant chaque chapitre une courte mais intéressante introduction reprenant les événements historiques survenus durant cette période en Sicile, suivie de la relation des faits concernant la famille Florio.

J’ai beaucoup aimé ces deux pages d’introduction qui nous permettent de bien saisir le contexte historique et politique dans lequel la famille Florio s’est développée.

Ce second volet de la saga débute avec la mort en 1868 de Vincenzo Florio, c’est à présent à son fils Ignacio, 30 ans qui prend les rênes de la maison. Il va continuer à la développer et malgré nombre d’obstacles en faire une des plus grandes entreprise d’Italie. Il a toutes les qualités pour y arriver : un esprit d’entreprise, la force de travail et en même temps, un profond respect pour les hommes qui travaillent pour lui.

Tout a un revers : sa vie de famille passe après, sa vie sentimentale également.

Stefania Auci continue dès lors a s’attacher aux femmes : la mystérieuse Française connue à Marseille, abandonnée car pour porter la famille au zénith il lui fallait épouser une aristocrate, et bien entendu cette dernière, Giovanna d’Ondes Trigona, ainsi que Franca sa belle-fille. L’autrice excelle à nous les décrire.

Dans les dernières pages de l’édition française, se profile déjà le déclin de la famille, Ignazziddu n’a pas l’envergure de son père et de ses ancêtres. Nous le vérifierons dans le troisième tome.

J’ai aimé toute cette histoire des Florio, passionnante depuis son arrivée pauvre à Palerme jusqu’à sa ruine, je reviendrai sur cet épilogue lorsque mon épouse recevra le dernier tome.



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La saga des Florio, tome 1 : Les lions de S..

Contrairement à de nombreux lecteurs, le charme n'a pas opéré sur moi.

Certes, il y a le beau décor de la Sicile, dont rien ne manque : une mer bleue, des odeurs de citronniers et de jasmin, du thon à l'huile, des mines de souffre, des palais et des villas... C'est joli, mais très attendu, très "décor de carte postale" : les descriptions manquent de finesse.

Certes, il y a un contexte historique - j'ai bien aimé les pages purement historiques avant chaque chapitre, qui éclairent le contexte particulièrement mouvementé de l'île au début du XIXème siècle, entre successions de souverains et de révoltes. Mais j'ai eu l'impression que tout cela passait trop vite, le livre s'étend sur une longue durée, et aucun événement n'est vraiment approfondi, il y a beaucoup d'ellipses. Et on confond donc tous ces moments historiques.

Mais surtout, ce qui m'a empêché d'apprécier vraiment le récit, c'est le manque de consistance et de profondeur des personnages. Si le postulat n'est pas vraiment original - une famille de migrants partis de presque rien - ce sont des commerçants qui ont un navire, le traitement aurait pu l'être. Mais j'ai eu l'impression d'une progression linéaire et exponentielle - ce qui tient en partie d'ailleurs au rythme rapide, trop sans doute, du récit, qui n'évoque que des réussites, des succès et donc les différentes étapes de l'enrichissement. Il n'y a pas d'obstacle véritable. Et les personnages sont très monolithiques, les femmes pourraient être intéressantes par leur caractère, quand elles s'opposent aux hommes, mais elles sont réduites au silence, en amour, dans les affaires, en politique. Elles apparaissent très peu. Enfin, c'est comme si cette famille était les "Rahan siciliens" : je veux dire par-là qu'ils semblent tout inventer ou importer pour moderniser l'île : mines de souffre, navires à vapeur, nouveaux procédés de conservation... même un paternalisme social.

Une critique bien plus négative que la plupart des autres lecteurs donc.

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La saga des Florio, tome 1 : Les lions de S..

Premier tome de cette saga sur la dynastie Florio qui commence en 1799 quelque part en Calabre et se termine pour ce premier opus en 1868 à Palerme. Car oui ces calabrais décident un jour de tout plaquer et d'aller tenter leur chance en Sicile. Cette épopée est menée d'une main de fer par le patriarche Paolo et son frère Ignazio plus en retenue. Ils aimeront tout deux la même femme, mais Giuseppina a choisi et le regrettera jusque sur son lit de mort. Ils commencent à devenir riche après leur installation en tant que vendeurs d'épices dans un vieux quartier de Palerme, puis négociants, marchands, revendeurs de toutes sortes de denrées, surfant sur les modes de l'époque. Ils se feront difficilement accepter dans le milieu bourgeois, eux pour lesquels la fortune s'est bâtie en quelques années, si pauvres auparavant.



Ici sont dépeints des personnages hauts en couleurs, ils sont foisonnants et d'ailleurs un arbre généalogique de la famille est présent en fin d'ouvrage pour nous aider à nous repérer. L'écriture du moins la traduction rend bien compte je pense de l'atmosphère de l'époque, des épidémies, des conflits entre les Bourbons, Napoléon... D'ailleurs j'avoue ne pas avoir réussi à comprendre les subtilités de cette période historique malgré les rappels la concernant à chaque début de chapitre. Peu importe le contexte historique, je me suis laissée aller à suivre la vie de cette famille et son ascension sociale. D'ailleurs pour finir, je ne sais pas de combien de tomes sera composée cette saga, mais le rythme est soutenu et parfois trop rapide entre vie et mort des personnages.



Il me tarde de lire le deuxième tome déjà traduit en français !
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La saga des Florio, tome 1 : Les lions de S..

C'est la fin du XVIIIème siècle, une famille de marins italiens s'installe à Palerme, dans l'espoir de faire fortune dans le commerce des épices. Deux frères, habités par leur volonté de s'élever au-dessus de leur condition, vont tout donner pour réussir, quitte à s'oublier eux-mêmes au passage. Vicenzo, leur fils et neveu, réussira au-delà de leurs espérances, tout en échouant, lui aussi, à faire entrer le sang bleu dans la famille. Quête de respectabilité et de fortune, innovations industrielles, revirements politiques, Stefania Auci nous sert ici un sacré périple romanesque au XIXème siècle, au coeur des enjeux des hommes et des femmes de cette époque.

C'est l'occasion de découvrir Palerme, cette plaque tournante de la Méditerranée qui a vu tant de navires décharger leurs marchandises sur ses quais, tant de rois se succéder sur son trône, et tant d'innovations naître sur ses rives. Une ville riche de contrastes et de contradictions au tournant du siècle : des nobles ruinés continuant à dénigrer les bourgeois enrichis tout en leur soutirant de l'argent, des bourgeois aigris prêts à tout pour marier leur progéniture à des descendants de cette même noblesse, et des pauvres travailleurs qui regardent ces jeux de pouvoir d'un oeil lointain. En plus de suivre le destin compliqué de cette attachante famille Florio, on plonge complètement dans la Sicile de l'époque, grâce notamment aux petits points politico-historiques qui précèdent chaque chapitre.

Avec ce premier tome, La Saga des Florio s'annonce des plus prometteuses ! Je me suis laissée embarquer avec délices dans ce monde marchand des prémices de la Révolution Industrielle, m'identifiant aux personnages principaux et partageant leurs joies et leurs peines. Un bon roman à emmener avec soi en vacances !
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La saga des Florio, tome 1 : Les lions de S..

Les Lions de Sicile est le premier tome d’une trilogie historique qui suit la famille Florio qui à la suite d’un tremblement de terre en Calabre décidé de s'établir à Palerme en Sicile. Nous sommes au début du XIXeme siècle et nous suivons le destin de trois générations de Florio qui, partit de rien, vont faire une ascension fulgurante.

Le livre est vraiment très prenant car de nombreux obstacles se mettent en travers du chemin des de Paolo, d’Ignacio, de Vincenzo pour passionner le lecteur.



Les décors de la Sicile sont magnifiquement décrits : la mer, la peche au thon, ses mines de souffre, ses villas, ses odeurs des citronniers et surtout chaque chapitre s’ouvre sur une petite introduction historique pour replacer l’histoire dans son contexte. C’est un récit passionnant et merveilleusement bien documenté.



En parallèle avec le roman, j’ai commencé à regarder la série TV et après un seul épisode je suis déjà sous le charme de Michele Riondino qui interprète Vincenzo. C’est sûr, je lirai la suite avec grand plaisir.


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La saga des Florio, tome 1 : Les lions de S..

En 1799, deux frères, originaires de Calabre, Ignazio et Paolo ainsi que son épouse Giuseppina quittent leur région natale à la suite d’un énième tremblement de terre. Ils se réfugient en Sicile, à Palerme plus précisément. Très ambitieux, aux caractères bien trempés et malgré leur peu de fortune, ils n’ont de cesse de se faire une place dans la société palermitaine. Il se lancent dans une entreprise de négoce, qui année après année, connaitra un bel essor. Ingénieux, ils diversifieront leurs activités.

Tome 1 sur un total de 3, Les Lions de Sicile, retrace donc la saga de la famille Florio sur la première partie du XIXème siècle. L’autrice Stefania Auci, nous facilite la compréhension du contexte historique par un petit topo, avant les divers chapitres, sur les faits majeurs en Sicile et dans. le reste de l’Italie actuelle Ce roman reste donc intéressant historiquement et socialement avec les dualités parvenus/aristocrates et hommes/femmes, malheureusement cette étude ne se fait pas assez en profondeur. Les années défilent trop rapidement au gré de quelques scènes de vie de famille. On apprend, tout de même, grâce à la bonne documentation sur le négoce dans cette partie du bassin méditerranéen.

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La saga des Florio, tome 1 : Les lions de S..

L’histoire des deux premières générations de la famille Florio, Palermitains d’origine calabraise, enrichi dans l’herboristerie puis le commerce du soufre et du vin. Le premier volet d’un saga qui raconte l’histoire d’une famille au cœur de celle d’une région et d’un pays en construction. Un récit foisonnant qui dit des odeurs d’épices et de mer, des hommes ambitieux et des femmes fortes, et qui a la qualité de plonger dans une époque et des savoirs industriels sans se perdre dans trop de détails.
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La saga des Florio, tome 1 : Les lions de S..

Ah, la Sicile! La pêche au thon, les innombrables princes palermitains et leur palais, les révoltes contre les Bourbons, le débarquement de Garibaldi, le soleil de plomb et les champs d'olivier....

Il y a beaucoup à dire sur la Sicile et son histoire très agitée et Stefania Auci entreprend ici de raconter tout cela par le prisme d'une famille, les Florio donc, dont on peut encore aujourd'hui visiter les tonneries ou les villas. Partie de pas grand chose, la famille accumulera une importante fortune et c'est cette montée en puissance qui est contée dans le premier volume. Bien que celui-ci soit assez épais; j'ai trouvé cela beaucoup trop court sur le côté historique, tâchant d'embrasser beaucoup trop d'événements et de personnages. Résultat, cela reste en surface et empêche le lecteur de se passionner vraiment, et l'envoie sur Wikipedia beaucoup trop souvent pour comprendre un peu mieux les événements évoqués.

Cela reste une lecture agréable si on aime l'Italie ou si on a envie d'aller en Sicile!
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La saga des Florio, tome 1 : Les lions de S..

Une saga familiale qui démarre en Calabre et se poursuit en Sicile de 1800 à 1870. La pauvreté, aggravée par un tremblement de terre qui détruit leur maison conduisent une famille calabraise à émigrer à Palerme où Paolo et son frère Ignazio ouvrent un petit magasin d’herboristerie et de vente d’épices variés. Le travail acharné et le sens aiguisé du commerce et de l’innovation leur permettent une progression rapide de leur activité. Plusieurs générations se succèdent avec le souci de développer l’affaire familiale et l’auteur nous offre un panorama historique bien construit associé à une description sociologique des relations bourgeoisie-noblesse et homme-femme s’appuyant sur les protagonistes de l’histoire.
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La saga des Florio, tome 1 : Les lions de S..

Ma chronique commence par tout le bien que je penserai de cette saga. J'aime beaucoup les sagas ancrées dans un contexte historique fort et plutôt XVIII-XIX-XXèmes siècles. Ici, j'étais servie : histoire de l'Italie et saga familiale sur plus d'un siècle, dont mes préférés. Et le bonus, une localisation géographique, donc une culture, presque une petite civilisation. Tous les critères étaient donc remplis. Et sur tous ces éléments, je ne peux pas dire que j'ai été déçue. Les personnages sont là; ils foisonnent, les cadres géographiques, les paysages, les rapports familiaux et sociaux, les contextes politiques géniaux dans cette Italie qui construit son unité.... et pourtant, pourtant... quelle déception.

Là, mon analyse est que c'est la forme, l'écriture, le style, appelez cela comme vous voudrez, qui détruit toutes les bonnes intentions de l'auteure.

Si je synthétise, je dirais que trop de qualificatifs recherchés qui viennent alourdir, tant qu'ils enlèvent toute émotion possible pour le lecteur.

Ainsi, le regret n'est pas que regret, il est "cuisant" (on m'expliquera ce qu'est un regret cuisant, mais ca c'est un détail), l'amertume est acide, etc..... tout est ainsi, donc non seulement la lecture devient longue, répétitive, pléonasmatique, donc lassante, vite tournons la page, mais cette inflation de qualificatifs épithètes aliène toute émotion véritable. Oui, tout est écrit. Et même plutôt deux fois, voire trois.

Les premiers chapitres, je me suis dit, allez passe, c'est un style... mais comme le livre est un pavé, à un moment, j'ai commencé à lire en diagonale....et puis surtout, aucune émotion. Et là je reviens au contenu, les personnages se répètent. Rancoeur et rancoeur et désir de pouvoir. A un tel point que je me suis demandée si tout cela n'était pas écrit tout bêtement pour finir en série télévisée. Et si ce n'était pas le projet initial.

C'est ballot car l'histoire de la Sicile est très intéressante. Mais l'auteure s'en dédouane puisqu'elle écrit quelques lignes en tête de quelques chapitres sur cette histoire, comme si elle avait été incapable de l'intégrer à sa fiction.

Je n'en suis qu'au premier tome. J'ai les deux autres sur ma table. Pas de souci, je les lirai, car par moment c'est tellement ridicule que cela déclenche de gros éclats de rire.



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La saga des Florio, tome 1 : Les lions de S..

Vous avez l’esprit occupé ailleurs ; vous aimez l’histoire, les épopées familiales ; vous avez envie d’évasion, de soleil sans avoir à sacrifier la qualité ? Cette saga est faite pour vous !

Ce premier opus de la saga des Florio s’étend sur 70 années au cours du 19ème siècle ; soit deux générations de Calabrais arrivés à Palerme dans le but clairement assumé de faire fortune, et de se hisser au plus haut de l’échelle sociale !

Voici l’histoire de Paolo et Ignacio arrivés sans le sou à Palerme, fuyant un énième séisme ravageur, démarrant petitement dans le commerce des épices, affrontant l’hostilité et la jalousie féroces des Siciliens. Il faut dire que les deux frères ont de l’ambitions pour quatre, et que rien ne les arrêtera ; ni les aléas de l’histoire à la fois présentée de manière formelle à chaque début de partie, et astucieusement intégrée au fil de la narration.

Les hommes occupent une part très importante de l’œuvre parce nous somme dans l’Italie du sud, et l’homme occupe toutes les strates de la vie sociales, en reléguant les femmes à leur rôle d’épouse et surtout de génitrice. En dépit de leur dureté de caractère, l’ascension économique des deux frères, puis de la génération suivante forge le respect de par leur intuition, leur sens des affaires, leur esprit d’entreprise, leur inventivité, et leur sens aiguë de la famille ; nous sommes en pays latin et profondément catholique, et par conséquent, on comprend assez vite que la morale intime est souvent à géométrie variable.

A contrario sous des aspects de femmes soumises, de bigotes et de Mama, les femmes agissent dans l’ombre, et à force de ténacité parviennent à faire entendre leur voix, aussi peu audibles soient-elles dans ce monde impitoyable pour elles.

Aimant les fresques historiques, j’ai particulièrement apprécié ce premier opus ; je l’ai trouvé très agréable à lire, instructif, et traitant bien ses personnages. Il me tarde de retrouver les Florio dans le second opus !




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La saga des Florio, tome 2 : Le Triomphe de..

Ce second tome est très différend de son prédécesseur. Certes, nous y retrouvons la famille Florio et la Sicile, Palerme surtout.

Pour cette chronique, je suis gênée. En effet, je ne doute pas que l'auteure a fait un énorme travail. Néanmoins, je suis une lectrice de roman et j'ai entre les mains un "bouquin".

Comme je l'ai indiqué pour le premier tome, j'apprécie énormément ces sagas familiales-historico-sociales... surtout celles qui se déroulent dans les XIX et XX siècles.

Avec un cadre géographique.



Ce deuxième tome nous raconte surtout la vie d'Ignazio. Suivre l'arbre généalogique à la fin du livre, mais manque de précision.

Or pour moi une saga ne peut pas être focalisée sur un seul personnage, ce qui est le cas ici.

Ainsi, des personnages présentés de ci de là ne sont pas approfondis, ce qui apparaissait déjà dans le premier volume.

Ensuite, l'auteure malgré toute sa bonne volonté de raconter l'histoire de sa Sicile et de Palerme, a une construction assez bizarre. D'un côté, elle consacre des pages à cette histoire, malheureusement qu'elle dilue dans du général qui ne répond pas à toutes mes questions, et d'un autre côté elle reprend sa fiction comme si l'une était détachée de l'autre. Et c'est bien cela qui m'a gênée. J'en suis désolée pour l'auteure mais elle a été incapable de créer une symbiose entre fiction et réalité. Du coup elle se perd dans des descriptions sans émotions, et les émotions qui devraient venir des personnages dont elle raconte la vie ne sont pas là. Ainsi, j'ai été triste non pas parce que Ignazio mourait mais parce que l'écriture de l'auteur ne traduisait aucune émotion.

Par contre, tout est détail. Mais est-ce que le détail fait l'émotion ?

Est-ce que la couleur du tapis fait une sensation, un vrombissement dans la lecture ?

Rendez-vous à la fin de la lecture du troisième tome.
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La saga des Florio, tome 1 : Les lions de S..

Voici donc un saga venue d' Italie et ayant connu un grand succès la -bas. Il faut dire que tous les ingrédients du succès sont presents:

:l'histoire vraie sur plusieurs générations

d 'une famille calabraise -les Florio -venue s' installer en Sicile à l époque napoléonienne et qui, à force de sacrifices et de labeur, atteint la réussite sociale et financière grâce au commerce des épices et du vin de Marsala puis grâce à la pêche et la conservation du thon .Des drames, des amours,souvent contrariés , et des joies jalonnent ce récit bien écrit qui ne tombe jamais dans les excès du genre. Même si l' histoire reste somme toute de facture assez classique,j ai trouvé que son intérêt essentiel résidait dans son aspect historique.En effet, on comprend un peu mieux l' histoire complexe de L 'Italie et notamment de Naples et de la Sicile-un temps réunies dans le royaume des 2 siciles- et le long chemin de ce pays pour se libérer progressivement des occupants (,bourbons. anglais, famille Bonaparte...)et construire finalement son unité en 1861. On perçoit également la fracture entre les nobles -le sang bleu,- jaloux de leur privilèges et souvent desargentés et les bourgeois qui malgré leurs réussites commerciales resteront toujours des "laquais"ou des "faquins".C est d ailleurs le lot de la famille Florio. Enfin j ai trouvé que l ensemble des relations humaines décrites sont assez âpres notamment en ce qu' elles concernent les femmes qui n ont vraiment pas leur mot à dire et sont contraintes à subir, obéir et tenues de donner un héritier mâle au risque du reniement.

Il s agit au final d un très bon roman,agréable et nourri d une histoire riche .
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La saga des Florio, tome 1 : Les lions de S..

C’est suite à un coup de coeur de ma librairie préférée sur FB, et parce que pendant les vacances, je lis des pavés, que j’ai lu ce premier tome de la saga des Florio.



J’ai aimé que l’auteure restitue le contexte politique à chaque début de chapitre (parce que je ne connaissais rien de l’histoire mouvementée de la Sicile).



J’ai aimé sentir au fil des pages l’atmosphère froide de la ville en hiver, les odeurs du port.



J’ai été choquée par l’attitude des nobles désargentés de l’île qui ne veulent pas se compromettre avec les bourgeois, sans avoir eux-même de quoi manger.



En revanche, le fils au caractère bien trempé m’a agacé par son attitude corseté, sa soif de revanche par l’argent.



J’ai préféré son propre fils, élevé avec l’argent de son père, et qui acquière les codes de la noblesse.



Evidemment, la place des femmes se situe à la marge, obligée de se marier et de se taire.



J’ai été un peu agacée des flash-forward : plus tard, il se passera ça. Pourquoi le dévoiler déjà ?!



Un premier volet intéressant mais peut-être un peu trop rapide à mon goût : les situations s’enchainent au gré des investissements du père.



L’image que je retiendrai :



Tout commence avec le commerce du quinquina, une plante aux vertus multiples.
Lien : https://alexmotamots.fr/les-..
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