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3.69/5 (sur 118 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Le Dr Stéphane Clerget compte parmi les pédopsychiatres les plus brillants de sa génération, il est praticien hospitalier et diplômé d'histoire de la médecine.

Il est l'auteur d'une soixantaine d'articles ou d'actes de congrès dans des revues médicales et scientifiques, et également de livres pour le grand public ou des professionnels de l'enfance, parmi lesquels : Adolescents, la crise nécessaire. Fayard. 2000 ; Nos enfants aussi ont un sexe (Comment devient-on fille ou garçon ?), Robert Laffont, 2001 ; Ils n'ont d'yeux que pour elle ! (Les enfants et la télé), Fayard 2002.

Il intervient très régulièrement dans les médias.

Source : Albin Michel
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« L?homosexualité est un choix ». Une affirmation qui peut paraître absurde aujourd?hui, pourtant c?est ce que prétendent certains politiques et polémistes. Faisons le point avec le psychiatre Stéphane Clerget. Abonnez-vous pour retrouver toutes nos vidéos : https://www.youtube.com/channel/UCd5DKToXYTKAQ6khzewww2g/?sub_confirmation=1 Et retrouvez-nous sur... Facebook : https://fr-fr.facebook.com/franceculture Twitter : https://twitter.com/franceculture Instagram : https://www.instagram.com/franceculture


Citations et extraits (41) Voir plus Ajouter une citation
Notre société actuelle est peu tolérante vis-à-vis de cette émotion [la tristesse], même si elle est motivée objectivement (perte d'emploi ou rupture amoureuse), et pousse chaque individu à la masquer.
De fait, certains croient que la meilleure façon de lutter contre sa tristesse consiste à faire comme si elle n'existait pas. Ils la refoulent. Ils mettent alors de côté ce sentiment sans le laisser s'exprimer et, ce faisant, ils s'illusionnent (...)
Mais la tristesse n'est pas tout à fait inutile. Elle met un frein au cours d'une existence qui s'emballe parfois. Elle permet de réfléchir sur soi, de se concentrer sur des aspects de sa vie, de prendre conscience de ses erreurs et d'en tirer un enseignement.
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Cessez la guerre

Arrêtez de vivre votre projet d'amaigrissement comme un combat.
Ce n'est pas ainsi que vous deviendrez mince dans la durée. Surtout en ce qui concerne les prises de poids émotionnelles. Ne déclarez pas la guerre : ni contre les kilos, ni contre les aliments, ni surtout contre vous-même.
Au contraire, faites la paix.

Vos kilos ne sont pas les responsables de vos problèmes de régulation émotionnelle. Ils n'en sont que les conséquences. Ils reflètent vos soucis et les malentendus avec vous-même. Ils sont là à visée protectrice, comme une armure, en attendant que vous soyez plus fort intérieurement ou moins inquiété par le monde environnant pour vous en débarrasser.
D'autres fois, ils ne sont que l'expression, le porte-voix d'un mal-être.

Les aliments ne sont pas des ennemis. Ils n'ont rien contre vous. Nous avons tous besoin d'eux pour vivre : ils sont notre combustible et notre matériel de construction et de rénovation. Ils sont aussi une formidable source de plaisir. C'est le mauvais usage que l'on en fait qui peut nous porter préjudice.

N'engagez pas les hostilités. Vous seriez certain d'en être la victime. (...)
C'est au contraire en faisant alliance avec vous-même que vous résoudrez le problème de vos kilos émotionnels. Retrouvez une unité intérieure. Découvrez votre véritable nature. Démêlez vos conflits internes qui créent la zizanie à l'intérieur de votre être.
Faire la paix avec soi, c'est le contraire de baisser les bras. C'est partir en quête et renouer ou tisser les fils entre ses différentes entités afin de trouver une cohérence et une unité.

Cesser de faire la guerre, c'est apprendre parfois à lâcher prise. Et pour ne pas se précipiter sur les aliments, il faut apprendre à écouter ses véritables envies.
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p.80.

Méfiez-vous des manipulateurs…

Attention, nous ne faisons pas toujours preuve de paranoïa aiguë. Certains s’y entendent pour nous manquer de respect, mais ils avancent masqués. Ce sont les manipulateurs. Ils sont nombreux et mieux vaut apprendre à les repérer. Les secrets de leur emprise ? Dans un premier temps, le manipulateur séduit ses victimes. Il n’y a pas plus affable, il fait des cadeaux, abreuve de compliments. Quand sa proie est sous le charme, il abat alors ses cartes, commence à culpabiliser l’autre sans en avoir l’air ; d’ailleurs, ce n’est jamais lui le coupable. Il aime le flou, a du plaisir à ne pas énoncer clairement ses demandes, ses sentiments. Il fait croire à l’autre qu’il doit être parfait, qu’il doit savoir répondre. Son emprise tarde à se mettre en place ? Il joue lui-même la victime, prêche le faux pour savoir le vrai, divise pour mieux régner. Il entraîne un malaise, un sentiment de non-liberté. Mais surtout, le manipulateur isole sa proie, il la prive de tout soutien. Un seul conseil devant ce type de personnalité : fuyez, le plus loin possible !
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p.108-9.

L’adolescent se croit tout-puissant, il faut être conscient que respecter les autres lui demande un gros effort. Souvent, il projette de façon agressive sur ses parents sa mauvaise image de lui-même, en utilisant un ton arrogant. S’en rend-il compte ? Pas toujours. Parfois, il ne s’entend pas car il manque de contrôle sur lui-même. Le rôle du parent est de lui faire prendre conscience de son attitude. Il faut éviter de banaliser ses dérapages, de le laisser faire sous prétexte qu’il fait sa crise, sans punir forcément, mais en le pointant, au risque sinon que l’irrespect aille crescendo. Si l’adolescent ne se respecte pas, néglige ses affaires, sa santé, ce sera toujours aux parents de l’aider à le faire, en évitant qu’il ne sorte mal habillé, manque de sommeil ou s’alimente mal. Même s’il ne se met pas en danger en étant sale, il faut l’aider à respecter son identité sociale.

Quand cela dégénère
Attention, quand les marques d’irrespect se multiplient, qu’il est irrespectueux à l’extérieur comme à la maison, son attitude trahit une vraie carence d’éducation, probablement une problématique plus profonde. Pourquoi ne pas se faire aider pour prendre du recul, peut-être se séparer un temps ? Les parents n’osent prendre ce genre d’initiative et c’est bien dommage.
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p.41-2.

Les agressifs intérieurs et extérieurs
Certaines personnes n’arrivent pas à se faire respecter parce qu’elles ont peur de s’emporter, redoutant leur violence intérieur. Elles craignent qu’en ouvrant légèrement les vannes ne déborde un flot de haine. Elles rongent leur frein, avec la crainte permanente d’exploser.

À l’inverse, d’autres deviennent agressifs et violents dès la moindre remarque, toujours prêts à en découdre. Incapables de moduler leurs humeurs, ils estiment que pour se faire respecter, il faut être craint. D’où vient cette confusion ? Certains médias laissent entendre que le respect n’est donné qu’à ceux qui aboient le plus fort, agressent, adoptent un comportement arrogant et méprisant. Ces personnes-là vont sans doute faire peur aux autres, mais elles ne seront pas respectées pour autant. Au travail, elles finiront peut-être par se faire licencier pour comportement caractériel. Et elles ne trouveront alors personne pour leur tendre la main et les aider parce qu’elles n’ont jamais respecté quiconque.
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p.41.

Il est tout de même paradoxal de considérer la méchanceté comme une qualité, et la gentillesse comme un grave handicap ! Certains confondent être méchant et être capable de poser des limites, défendre ses droits et son espace. Le problème n’est pas d’être gentil mais de ne pas savoir s’affirmer.
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p.94.

Contrairement à ce qui se passe en amitié, nous estimons que l’autre nous appartient, nous nous sentons des droits sur lui, au nom de l’amour. À nos sentiments s’ajoute l’intimité sexuelle, où les jeux de soumission et de domination peuvent apparaître comme peu respectueux. La pulsion animale nécessaire à l’acte sexuel peut s’apparenter à un manque de respect alors qu’il n’en est rien quand ces jeux sont consentis. En revanche, le manque de respect est réel lorsqu’ils sont imposés par l’un ou l’autre partenaire. Certaines personnes à la sexualité immature se servent de la sexualité pour avoir une emprise sur l’autre, le ravalant au rang d’objet. Ou bien ils confondent jeu et réalité et continuent à imposer leur domination hors de la chambre à coucher…
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Quelle que soit l'origine de ces failles d'imaginaire, l'individu, à défaut de se nourrir de choses abstraites, va se remplir d'aliments. C'est le retour au concret par défaut d'abstraction.
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Stéphane Clerget
Je ne comprends pas bien pourquoi et j'en suis très triste.
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p.20.

« Chacun veut du respect pour soi. Se demande-t-il s’il respecte les autres ? »
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