Stéphane Péru

BD FANTASY / DARK FANTASY.



La Meute est un groupe de mercenaires peaux-vertes comme tant d’autres, sauf que leurs chefs ont amassé un magot pour acheter un château. Pas de bol, leur navire fait naufrage donc tous les orcs et gobelins ne profiteront pas de ce nouveau départ.



Dans une première partie, les peaux-vertes font connaissance avec les humains du coin et les engagent pour retaper leur château. Au final tout le monde se retrouve au château et les peuples commencent à fraterniser, surtout les jeunes…



Dans une deuxième partie, Olivier Peru ressort sa boîte à outil grimdark et les choses dégénèrent pour les protagonistes du drame. De l’autre côté du fleuve vit une tribu dégénérée qui commence à s’en prendre aux uns comme aux autres selon les règles du hasard. Il faut s’unir ou périr, et après plein de trucs gore on nous offre un final épique avec La Masse et La Bourse, mieux avec l’espoir qui brillait au fond de la Boîte de Pandore…



Passé un cap on aurait dit le film "Le Treizième Guerrier" passé à la moulinette, et ici le tout est servi par les graphismes sérieux dans la paix furieux dans la guerre du couple formé par Stéphane et Juliette Créty.


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Des Orcs et des Gobelins sur un bateau, c’est assez rare pour être souligné ! D’ailleurs, si vous croisez pareille équipée, faites une photo ou personne ne vous croira.



Mais qu’allaient-ils faire dans cette galère ? Là, je ne vous en dirai pas plus, à vous de le découvrir. Sachez juste que notre troupe de mercenaires culs verts vont réaliser un truc que personne avant eux n’avait réalisé, un truc inattendu, même moi, je n’aurais pas cru ça possible… Stephane Bern peut les embaucher, ils savent bosser !



Ce récit, c’est celui de l’impossible, c’est celui de l’union qui fait la force, de l’acceptation de l’Autre, malgré la méfiance que l’on ressent, en croisant des culs verts.



C’est aussi accepter que son chef ait perdu la boule, de continuer à le garder avec la meute, de veiller sur lui, c’est tolérer qu’un Gobelin prenne les rênes de cette meute et leur donne des ordres, gagnant leur confiance, parce qu’au départ, ce n’est pas gagné, vu le projet que La Bourse (le comptable) et la Masse (le chef) avaient décidé, sans en parler aux autres.



Puisque nous sommes dans de la fantasy qui n’a rien d’une version des Bisounours, il fallait bien ajouter l’ingrédient horrible qui allait foutre en l’air les projets des joyeux compagnons bâtisseurs, le truc bien dark qui allait faire en sorte de voir si l’union allait tenir et faire la force.



Il m’a fallu du temps pour que ma mémoire me donne la réponse : ces trucs dégueu, ça m’a fait penser au film "Le Treizième guerrier", film que j’avais adoré et vu plusieurs fois.



Les dessins sont excellents, comme d’habitude, et le scénario est intéressant, différent de ce que les auteurs nous ont offerts dans les précédents, et c’était une bonne idée, parce que j’ai apprécié cet album.

Première série et petit bijou des frères Peru, Shaman est une histoire complète en 3 volumes retraçant l'histoire de Skeld, un jeune homme qui se retrouve mêlé aux guerres intestines et luttes de pouvoir au sein de la ville-monde.



Dessin honnête mais grand scénario, beaucoup de lecture, univers très riche.



Une pépite.

Les femmes Dakoids sont enfermées dans un somptueux palais au cœur de la ville. Elles sont heureuses jusqu'au jour où l'une d'entre elle prendra conscience de leur manque de liberté et de la domination totale des mâles Dakoids.



Ce tome reviens sur les secrets du peuple Dakoids, l'un des trois protagonistes de la guerre que se livrent sans relâche dans la série mère Kookaburra. On comprend un peu mieux leur mode de fonctionnement mais aussi le terrible sort qui attend leur race et pourquoi ils avaient tant besoin du chevalier-sorcier.

Au delà des explications pour la série principale nous avons un récit pour la liberté de la femme, les choix malheureux qu'amène l'ignorance et la manipulation. Un scénario bien ficelé mis en avant par les trait précis des frères Peru.

La Meute est une troupe mercenaire composée d'orcs et de gobelins, et même d'un ogre, qui va oser traverser la mer pour y réaliser un pari fou : acheter un château et y construire leur quartier définitif.



Une situation qu'on a peu l'occasion de voir avec les orcs, plutôt habitués aux combats. Mais cependant tout le début de l'histoire est construite sur ce lieu de retraite. Ce vieux château en ruine devient leur nouveau chez eux, ils prennent contact avec le village humain voisin, nouent des amitiés. Et puis la belle mécanique mise en place se grippe, de vieilles légendes se réveillent et elles sont forcément macabres. Mais dans ces temps sombres, ce n'est pas la méfiance qui s'installe mais la cohésion et l'entraide. Dans beaucoup de tomes du monde des Terres d'Arran, on voit les peuples s'éloigner et les humains s'unir pour détruire les autres races. C'est donc avec plaisir que je vois un tome qui parle d'amitié et d'entente.

Les personnages sont très nombreux, et il est difficile de les identifier. Certains tirent leur épingle du jeu comme La Bourse, gobelin qui devient le chef de la meute. Intelligent et lettré c'est lui qui est à l'origine de cette idée de chateau et il l'a défend bien.

Le dessin de Crety fait parfaitement le travail même si sur les plans larges il mériterait de gagner en précision.

Des culs verts qui souhaitent se ranger, s'offrir une petite retraite, qui n'aspirent qu'à trouver la paix, c'est tout de même peu probable et d'histoire de Terres d'Arran, on n'avait jamais vu ça. Quoique en cherchant bien, on trouve.

L'idée n'est pas mauvaise d'autant qu'elle est mise en image et en mot d'une bien belle manière.

l'entrée en matière nous laisse croire réellement en cette bande qui se fait appeler La Meute, et qui, à l'initiative de celui qui deviendra le meneur, acquiert légalement un château et des terres, fait copain copain avec les humains qui leur sert de voisins, et pousse le bouchon jusqu'à entretenir des rapports cordiaux et même des échanges commerciaux et humains.

Tout va pour le mieux jusqu'à ce qu'un événement fâcheux ne vienne contrecarrer les plans de la joyeuse bande.

En fait on n'y croit pas vraiment à cette histoire de culs verts, parce qu'on se doute bien dès le début que ça ne peut pas être possible. Reste à savoir comment le scénariste va introduire son élément perturbateur et en connaître la nature.

De mon côté j'y ai vu une référence très nette, ou des emprunts tout du moins au roman de Michael Crichton, Les mangeurs de morts, et son adaptation ciné Le Treizième guerrier. Je parle de l'ambiance surtout qui entretient le mystère quasi surnaturel de la menace légendaire au delà du fleuve, et qui pèse sur les humains du coin.

Mais c'est également dans la manière subtile dont Olivier Péru a amené cet élément à son récit, puis en le plaçant comme élément central de celui ci. Car l'histoire se concentre sur le fils qui tient la meute, qui la rend cohérente et solide. L'élément perturbateur n'est là que pour mettre en valeur la cohésion de la Meute mais surtout la cohésion du peuple cul vert.

Les personnages ne sont guère très développés si l'on met de côté ceux qui font l'histoire. On se surprendra à se prendre d'affection pour l'Ogre ainsi que pour le chef des Orcs qu'un accident malencontreux transformera en légume jusqu'au dernier moment, sa lucidité et toute sa force retrouvées, pour donner la victoire à la meute.

On ne va pas faire les fines bouches, cet album est bon sans être génial, et il me semble qu'en lisant entre les lignes, on devine un peu du sort réservé aux culs verts dans les Terres d'Arran. Et il me semble que ça bouge...

Voila le troisième et dernier tome avec cet univers et histoire foisonnante d'idées et d'éléments.

Nous avons toutes les explications. C'est du coup assez dense sans être trop difficile à lire. Malheureusement, je ne suis pas sûre d'avoir tout saisi. Quelques éléments sont restés flous. Notamment le duo Kyrsam/Saroum. Ca reste un peu bizarre avec quelques points peu approfondis. La relation entre Skeld et l'arcythe semble en trop et sans grand intérêt. Ce sont de petites choses mais qui freinent la lecture. Ca n'empêche pas d'être pris dans l'action et les révélations.

La fin est plutôt porteuse d'espoir. On peut faire la relation avec notre monde et le dérèglement climatique.

Les personnages sont un peu plus détaillés. Avec des failles.

Les dessins sont toujours aussi agréables. Un peu plus précis même.



J'aurai aimé mieux apprécié cette série. Mais j'en ressors assez mitigée malgré une lecture distrayante.

Un deuxième tome qui ne nous en apprend pas beaucoup plus sur les tenants et les aboutissants de la clé. Contrairement au passé de la ville-monde.

Tous ces éléments sont un peu secondaire. On se retrouve avec un récit plus conventionnel. Et du coup plus simple et plus facile à suivre. On est embarqué dans l'action. Même si j'ai été un peu frustrée d'en savoir plus. J'aurai aimé découvrir les pouvoirs de la clé.

Les personnages sont sympathiques. On apprécie de les suivre. Ils sont assez nombreux et donc peu approfondis. Sauf nos deux "méchants" qui cachaient bien leur jeu.

Les dessins sont agréables sans être époustouflants. Les cases sont toujours très détaillées.

En tant que fan d'Olivier Peru, j'étais curieuse de découvrir une série faite par les deux frères.

Une fois de plus Peru a une imagination débordante et nous livre ici un univers original. Un univers fait de mystère, de magie et de castes. Certains points ne sont pas beaucoup abordés comme les shamans. Ni comment la ville est dirigée. J'espère qu'ils le seront plus dans les prochains tomes car ça reste assez important dans l'histoire.

Histoire déjà compliquée. Puisque de nombreux rebondissements sont aussi un mystère pour les héros et le principal intéressé. Il y a beaucoup d'éléments et d'enjeux. J'étais parfois un peu perdue. Rien de rebutant. C'est même très intéressant et prenant une fois qu'on a réussi à se familiariser avec tout ça.

Les personnages sont encore énigmatiques pour moi à la fin de ce premier tome. Ca ne m'a pas empêché de les apprécier.

On se demande où l'histoire va nous mener. Si on va plonger dans l'étrange. Ou si on va réussir à "rationaliser" le récit.

Les dessins sont agréables. Les fonds et les paysages sont détaillés. Par contre les visages sont parfois flous. Des fois inégaux.

Je dois bien avouer que j'ai eu un faible pour le tome 6 signé par les frères Peru à savoir "le serment Dakoïd" où l'on explore le peuple le plus énigmatique de la saga Kookaburra dans une atmosphère plutôt dark mais particulièrement inédite.



Nous aurons droit à de très belles scènes assez intenses. Et côté spectacle, on sera servi ! Le final sera d'ailleurs d'une réussite totale.



C'est avec beaucoup de tristesse que j'ai appris le décès de l'un des frères à seulement 26 ans. Il avait un talent très prometteur de dessinateur. Ce graphisme est tout simplement magnifique avec de superbes décors réalisés tout en finesse. La vie est parfois très injuste.



Cet album restera pour moi un excellent moment de lecture ! C'est sans doute mon préféré de la saga.

Après quelques années d'engagements une troupe de mercenaires composés d'orcs et de gobelins, a décidé de rationaliser leur travail en achetant un chateau qui leur servira de QG. Hélas un naufrage sur le chemin de leur futur foyer prive la meute d'une partie de ses participants et leur chef y perd l'esprit. Son second les amméne au chateau quasi ruiné. Ayant perdu leur pactole restant, ils décident malgré tout de rester sur place et de relever leur maison. Le contact avec les humains se passe plutôt bien aprés les premiéres difficultés de communication, les jeunes humains passent du temps avec le fils de La Bourse. Tout irait pour le mieux, si ce n'est l'interdiction d'aller sur l'autre rive de la rivière qui sera - évidemment -

transgressé...Des faits étranges vont alors se passer. Pour les humains, les esprits du fleuve ont décidé de franchir la frontière et de se venger sur tous les créatures vivantes. Une intrigue classique, des combats, des instants gore et d'autres plus amicaux, une brigade de personnages sympathiques avec un final épique allié à un graphisme précis. Un bon tome.

Ce 18ème tome nous présente une compagnie d’orcs et de gobelins se faisant appeler « La Meute ». Cette dernière souhaite se créer un QG grâce à l’acquisition d’un château abandonné dans le Nodrënn. Malgré leurs efforts pour s’acclimater à cette nouvelle vie, un mystérieux mal ne semble pas vouloir d’eux sur ce territoire.



Ce tome alterne les moments d’humour et les moments d’émotion. Les « culs verts » ne sont pas uniquement des brutes, mais sont capables de travailler main dans la main avec des humains, et même de vivre en harmonie. J’ai vraiment aimé cette histoire avec des personnages attachants et biens développés.



Oliver Peru montre une nouvelle fois ses qualités de scénariste pour notre plus grand plaisir.

Un récit très délirant, on sent que les auteurs se sont fait plaisir!

un univers riche, un scenario intéressant, un traitement graphique satué et parfois un peu trop lourd mais agréable dans l'ensemble

c'est une bonne série qui aurait dû être un peu plus expoitée car il y avait matière!!!

mais du coup, en trois tomes, on a au-moins une histoire complète!!

On change encore. On passe dans l'empire dakoid. Ce tome donne une explication de la folie meurtrière des dakoid et tourne autour des femmes dakoid. Cette explication même si un peu tirée par les cheveux fait un bon album, meilleur a mon sens que les 2 précédents.Chaque tome reste un instantané qui tourne toujours autour du même univers mais avec des personnages différents. On a toujours les mêmes graphismes colorés.

Après deux tomes dédiés à Dragan Preko et deux tomes dédiés aux Amazones, il était grand temps de dédier un tome aux redoutables guerriers Dakoïds dans cette série satellite de "Kookaburra".



Alors que dans les tomes dédiés aux Amazones on retrouvait un univers dirigé par les femmes et où la soumission des hommes a conduit à la trahison et au massacre, on retrouve un peu la même trame dans cette histoire.



On retrouve un monde Dakoïd, dirigé par les hommes et où les femmes sont polygames (original ça :)). Un statut que les femmes doivent au serment Dakoïd : un secret gardé précieusement depuis le début de l’ère Dakoïd. Une faiblesse que les Amazones vont tenter d’exploiter afin de vaincre ses terribles guerriers.



Je ne connaissais pas les frères Peru, mais je trouve leurs dessins merveilleux et totalement dans la lignée de cette série. La couverture est également très belle et montre clairement le contraste entre les hommes Dakoïds féroces et sanguinaires et les femmes plus fragiles et soumises. Mais, méfions-nous des femmes ;) et de cette apparence manichéenne.



Bref, encore un très bon tome dans cette série parallèle qui avance beaucoup plus vite que la série mère et qui s’est également trouvé une série sœur entre-temps avec "K (Kookaburra)". Le septième tome («le sourire de Myra », par Crisse, Ocaña et Runberg) devrait d’ailleurs sortir dans quelques mois. Quand à la cohérence entre toutes ces séries, ce sixième tome soulève tout de même quelques questions.

Ma série préférée des frères Péru !

Ma série préférée des frères Péru !

Ma série préférée des frères Péru !

Un début de saga, très puissant!... Et quelle couverture!!