Stéphane Servant

Aujourd’hui, la famille Ours part se promeener dans la forêt. Petit Ours est ravi ! Il va pouvoir courir après les papillons et lire allongé sur la couverture de pique-nique. Mais Papa Ours en a décidé autrement. Un ours, un vrai, n’est jamais fatigué et n’a peur de rien. Vraiment ?



J’ai bien aimé cet album qui dénonce avec humour les stéréotypes de genre. Pas besoin d’être une oursonne pour avoir le droit de lire allongé sur une couverture ! Les illustrations sont colorées, sauf lorsque papa ours narre ses soi-disant exploits, moments où les illustrations sont beaucoup plus grises, et le jeu sur les typographies donne au lecteur des indications pour la lecture à voix haute. Une très belle réussite !



Je remercie Netgalley et les éditions Didier Jeunesse pour le service presse.

#Unoursunvrai #NetGalleyFrance

"Miettes", c'est un monologue de 64 pages clamé par un jeune garçon qui s'en ai pris plein la figure. Un jeune garçon qui ne correspond pas à ce qu'on attend de lui et qui se sent comme une miette.



Coup de coeur pour ce petit texte en monologue qui aborde le harcèlement dans toutes ses facettes et la quête de soi malgré les remarques de la société. J'aime déjà beaucoup le travail de Stéphane Servant et ce texte confirme une nouvelle fois la grande qualité de son travail.



Le texte est incisif, drôle parfois, et monte crescendo dans la dénonciation de la violence. Ça se lit d'une traite sans difficulté. A mettre dans les mains des ado et des adultes pour faire de la prévention et libérer la parole.

Quel plaisir de retrouver le duo Stéphane Servant et Laetitia Le Saux ! J'avais adoré leur album 'Boucle d'ours', je me suis régalée avec 'Un ours, un vrai '.

Un ours, c'est connu : c'est costaud, c'est fort, ça ne pleure pas, c'est courageux... Oui, mais... Encore une fois, l'auteur pointe avec humour les stéréotypes de genre, entre Petit ours qui veut se la couler douce, lire, profiter de la nature et Papa Ours qui en veut toujours plus pour son ourson.

J'aime beaucoup l'univers doux et coloré des illustrations qui accompagnent l'histoire, et l'opposition avec les illustrations plus sombres où Papa Ours narre ses exploits de 'vrai ours'.

Cet album est une belle réussite et un beau support pour échanger avec ses

C ' est l histoire d un petit garcon moqué . Il habite dans un village très isolé et la , un cirque arriva dans son petit village et dans ce fameux cirque, il y a un monstre. Le monstre en a marre d'être moqué du coup il veut partir. Otto,le personnage principal veut le suivre et j'ai bien aimé que même dans un village tres isolé , dans ce livre il peut se passer pleins de choses.

Timeo 6b

L'avis de Nathan

L'histoire se passe dans un village perdu où tout le monde a une particularité. Mais un cirque arrive dans le village pour présenter un monstre, cette personne n'a aucune particularité: elle ressemble aux humains. Elle va être rejetée et subir des moqueries par tous les enfants et adultes du village sauf un, Otto, un enfant qui subit aussi des moqueries. Alors ils deviennent meilleurs amis et se serrent les coudes pour s'en sortir.

J'ai aimé ce livre car même si on retrouve l'histoire dans beaucoup d'autres livres je la trouve toujours aussi passionnante. Et dans ce livre la plus grande particularité c'est que du début à la fin on ne s'ennuie jamais, et les dessins sont très beaux. Bref, je vous conseille de le lire, il y a beaucoup de chances que vous ne soyez pas déçus.

Nathan



L'avis d'Abdoul



Dans un village reculé où les habitants ne sortent pas et ne reçoivent jamais de visite, un cirque arrive. Le cirque d’ « Ereves » annonce un évènement incroyable, un monstre sera dévoilé ce soir. Un petit garçon Otto qui est exclu par les autres enfants, attend avec impatience de voir le monstre qui est en réalité un petit garçon. A l’inverse tous les villageois sont difformes et affreux avec des cornes. Otto va se rapprocher de ce « faux » monstre avec qui il a beaucoup de choses en commun. Il va se questionner sur sa propre identité. C’est un livre avec des images en noir et blanc avec de très beaux contrastes. C’est une histoire intéressante qui peut parler à tous, les enfants et même les adultes.

Abdoul

Ce livre est bien car il y a des monstre qui ont peur d'un humain. Il y a un monstre qui a des moustaches et il veut être ami avec l'humain. J'ai beaucoup aimé les illustrations car elles aident à comprendre l'histoire. Comme les illustrations sont en noir et blanc, cela me donne l'impression que cela se passe il y a longtemps, et je trouve ça très bien.

En fait, j'ai tout aimé !

C'est plus tout jeune, mais je viens de terminer Sirius et j'ai passé un très bon moment avec cette aventure post-apocalyptique.



Résumé : Alors que le monde se meurt, Avril, une jeune fille, tente tant bien que mal d'élever Kid. Entre leurs expéditions pour trouver de la nourriture et les leçons données au petit garçon, le temps s'écoule doucement... jusqu'au jour où le mystérieux passé d'Avril les jette brutalement sur la route. Il leur faut maintenant survivre sur une terre stérile pleine de dangers.



Sirius plaira aux amateurs de road trip post-apo en tout genre. Un monde dur, brutal et misérable s'offre à nous. Des personnages attachants, touchants et qui évoluent au fil du récit (Bien que le personnage de Kid soit plutôt agaçant au début).

Une lecture plutôt simple et accessible et on se laisse entraîner dans la misère et la froideur de ce monde pour vivre cette belle aventure.
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C'est l'histoire d'un jeune de Terminale qui fait un "seul en scène" à la fin de l'année scolaire. le titre de son spectacle : "Miettes" et il prévient qu'il s'agit d'un humour décalé. En effet, son humour plait ... ou pas. Puis à un moment donné, l'élève revient sur un évènement tragique qui a eu lieu dans l'année au lycée, et dont il était une victime. Et en peu de mots, il parvient à tenir son public en haleine.



Ce court livre fait 47 pages. J'ai mis 30 pages avant d'avoir vraiment envie de continuer la lecture. Ce livre n'est ni ennuyeux, ni amusant.

C'est paradoxal que d'écrire cette critique alors que mon conseil serait de surtout ne pas en lire avant d'ouvrir "Monstres", pour vous laisser prendre et surprendre par le récit onirique de Stéphane Servant et les magnifiques illustrations en noir et blanc de Nicolas Zouliamis.

S'il faut malgré tout raconter l'histoire, disons que c'est celle d'un petit garçon perçu comme différent des autres, qui voit un jour arriver un cirque dans son petit village perdu au bout du monde.

Je ne veux pas en dire plus pour ne pas risquer de déflorer cette histoire singulière, mêlant poésie et cauchemars dans une métaphore émouvante de nos relations les uns aux autres.

Ce roman raconte l'histoire d'un lycéen qui monte sur scène le soir de la fête du lycée. On pense qu'il va nous faire des blagues sauf qu'il bascule sur son vécu qui devient de plus en plus glaçant. Je ne sais pas vraiment si je peux dire que j'ai aimé car dès le début j'ai été surprise. En effet avec le titre je m'attendais à quelque chose de drôle. En fait c'est triste car même dans les premières lignes du livre il dit qu'il va faire un spectacle "d'humour décalé" mais en fin de compte il parle de lui et de son histoire avec certaines personnes. Mais le livre n'est pas désagréable à lire. Il est plutôt intéressant. Vous allez voir que quand on arrive à la fin on veut absolument une suite. Je vous le conseille vivement !



la Playmobile du 83.

C'est un petit qui est aller au cirque et qui a rencontré un monstre.Il est devenue ami avec lui,mais vers la fin le monstre se cache chez Otto car il a peur de Max et sa bande car il veulent le tuer



Nous trovons que cette histoire est passionante .nous avons mis quatre etoiles car on a adorait cette histoire notre moment prefere est vaire la fin car Otto fait fuire Max et sa bande

Cette histoire se passe dans un vieux cirque qui n'entraîne plus sa troupe sur les routes. Belle ne se balance plus avec grâce sur le trapèze, Colodi ne met plus d’histoires dans la bouche de ses pantins, et Pipo ne fait plus rugir son lion. Il n’y a plus rien pour susciter les éclats de rires ou les expressions de peur des spectateurs.



Elle peut dire beaucoup de choses, dans son langage sauvage. Petite, l'enfant né de l'amour d'une trapéziste et d'un homme à demi ogre, grandit au Puits des Anges, entourée par des sortes de parrains, d'histoires et de bienveillance. C'est avec enthousiasme qu’elle pose son regard sur les mots, les contes, les récits de vie de ces drôles de gens. Et c'est au cœur d'une nature belle et sauvage qu'elle développera ses instincts.



Ici on lui raconte des histoires qui ont de l'importance. Colodi lui apprend qu’il faut les manier avec précautions, les recouvrir de doigts habiles ou attentionnés pour en extraire l'essentiel pour le cœur. Major Tom est aussi petit que drôle ; il a rejoint la troupe depuis longtemps, a subit des désillusions, mais transforme leur quotidien en joie par ses chamailleries. Le Père, mieux vaut être l'un des siens pour pouvoir l'approcher sans risque. Sa femme, Belle, est aussi délicate que lointaine, parfois glaçante mais aussi tendre envers sa fille durant les moments où elle raconte à quel point on a besoin des histoires.



Mais vient un jour où la tranquillité du Puits des Anges est menacée par l'extension de la ville. Comment protéger tous ceux qui forment un monde de paix et de chaleur pour Petite, qui la porte depuis sa naissance ? Armée de sa seule volonté, elle va redonner vie aux histoires et à leurs significations, là où le spirituel uni, pour sauver les siens.



Par l'écriture de l'auteur nous ressentons l'émerveillement que porte Petite envers le monde. Avec un instinct quasi animal, elle va redonner toute l'affection qu'elle a reçu. Et c'est avec ce qu'elle connaît de plus intime de chacun du Puits des Anges qu'elle y parviendra.



Ce roman dense parle du plus important : l'amour des histoires, le bonheur de chérir, mais aussi de notre part animale et du lien à la nature, dans un monde mêlé d'enchantement et de pauvreté, où l'on doit combattre ceux qui ne nous veulent pas du bien.



C'est réellement mon roman préféré en jeunesse, que je recommande pour sa vision poétique et sensible sur ce qui nous entoure, et qui avec une écriture enchanteresse en fait un joyau.



« Nous mettions en scène ce qui fait que l’homme est plus qu’un homme. Qu’il est à la fois un animal et un dieu. Capable de déclencher des tempêtes, de frémir devant une souris, de se faire respecter d’un fauve, de trembler au moment de sa naissance comme à celui de sa mort. Ce mystère qui fait de nous des êtes doués de haine et d’amour.



La Petite retenait son souffle, et même Gepeto, sur son étagère, tenait tranquille sa langue acide de bois.



-Soir après soir, nuit après nuit… commençait la gamine quand elle était certaine que le vieil homme avait fini. »
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Elle sentait la bestialité au fond d’elle, un besoin puissant de crier qui elle était à la face du monde. De faire se répercuter sur la montagne et dans le village un écho de ce qui avait été et qui se rejouait en elle.



Célia revient pour les vacances dans ce petit village du sud où vit sa grand-mère, Tina, dite aussi « la sorcière ».



Célia va connaître les secrets du village. Savoir comment les hommes et leur violence ont tordu le destin des femmes de sa famille. Comment elles ressentent dans leur cœur, dans leur chair, cette colère qui en découle, comme un poison qui court dans l'arbre et le transforme peu à peu.



Dans ce village il y a les légendes, qui revivent à travers les générations en même temps que les abominations se perpétuent. Les mêmes guerres, les mêmes haines, les mêmes tourments rejoués à l'infini par des êtres peuplés de tourments hérités.



Les abominations nourrissent ces légendes, qui ne disent pas que des mensonges. Elles reposent sur une part de vérité, servent à expliquer ce que l'on ne comprend pas. Par exemple les meurtres de fillettes autour du village, à l'époque où y vit Tina.



Mais cela ne peut qu'être l’œuvre d'une bête sauvage, se disent-ils, aucun homme ne pourrait être aussi féroce et bestial...



Il y a la montagne, un plateau et le « lac noir », que parcourront Tina puis plus tard Célia. Des allés retours entre la vie non désirée, celle du village, empoisonnée de superstitions mais aussi de secrets, et puis la vie où l’accalmie, la protection semble possible, celle de la montagne.



Tina est considérée comme une sorcière, mais pourquoi ? Quel secret relie les gens du village ?



Il y a dans ce récit l'émancipation, l'amitié entre Célia et Alice, la découverte des secrets qui aident à grandir. Car rien n'est plus étouffant qu'un non dit.



C'est en revêtant la peau de la louve que Célia va s'exprimer à son tour. Elle va passer par cette animalité pour apprivoiser ce qui couve en elle. Si dans ce livre les hommes sont dépeint comme brutaux par essence, on n'autorise en revanche les femmes à s'exprimer que si elles ont des allures de folles et d'animal. Pour Célia, avoir une peau de louve sur soi c'est porter une bestialité revendiquée et une puissance, celle là même dont les hommes abusent. Mais c'est aussi un cri de colère. L'envie légitime de dire que l'on existe et que l'on ne veut pas subir.
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Quel super livre ! Franchement à mettre entre toutes les mains des collégiens. Il y a de l'action (un vrai page-turner), de l'aventure et même de la poésie. Après avoir lu un bon nombre de livres de cet auteur (que je trouve vraiment bon pour plein de raisons), je peux affirmer que nous tenons là LE livre à mettre entre les mains des collégiens. C'est bien écrit (et c'est la prof de français qui parle) et en même temps poétique mais pas trop (en tous cas suffisamment pour que la prof de français soit heureuse et que cela ne perde pas trop tous ces petits bouts auxquels elle va inévitablement présenter le livre), et surtout quelles péripéties !

Une fin de monde qui attirera sans aucun doute nos jeunes lecteurs, des personnages intéressants, des actions à toutes les pages. La touche "Servant" avec cette faculté de s'écarter un tout petit peu du monde pour lui insuffler ce qu'il faut de magie, mais pas trop pour que cela reste accessible (au moins à des plus jeunes lecteurs). Vraiment le top !

Si je peux conseiller aux adultes de lire Le cœur des louves, je ne peux que conseiller aux ados de lire celui-là.

Une vraie découverte qu'il me tarde de partager avec mes élèves !

Ma fille l’adore ! Il s’agit de l’édition collector avec un format XL et la version audio lue par l’auteur, disponible sur plusieurs plateformes en ligne, grâce au QR Code à scanner. Ma fille adore écouter la version musicale lue puis me demande de lui relire.



Ce soir, c’est le grand Carnaval de la forêt et la famille Ours se prépare. Petit Ours veut se déguiser en Boucle d’Ours mais Papa Ours s’indigne. Il lui suggère plutôt un déguisement de valeureux chevalier ou d’ogre féroce plutôt que de porter une jupe et des couettes blondes mais Petit Ours est bien déterminé ! C’est grâce à l’intimidante intervention du Grand Méchant Loup déguisé en Petit Chaperon Rouge que Papa Ours va céder. Et il se pourrait même qu’il montre l’exemple !



Le format généreux met en valeur les dynamiques illustrations en papier découpé. C’est un joli conte détourné plein d’humour, pour tordre le cou aux préjugés sexistes et aux stéréotypes de genre. Un bel album également sur l’affirmation de soi et une belle ode à la tolérance.
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J’aime beaucoup lire ce livre à ma fille car on y trouve une grande liberté de ton et une fantaisie très agréable ainsi qu’un message intéressant qui permet d’appréhender et de sensibiliser aux stéréotypes de genre. On peut écouter le texte lu en plus et ça ajoute beaucoup d’amusement aux petits comme aux grands. J’aime particulièrement les différents tons dans la voix de la maman où on sent qu’elle s’amuse beaucoup.



Les dessins sont très attachants et drôles avec des détails à explorer une fois que l’histoire est maîtrisée. Bref, une belle réussite à un très bel album.

C'est un petit garçon qui est différent des autres monstres et qui rencontre un humain.Il décide de protéger l'humain.C'est un livre avec beaucoup voir trop d'images, certains passages sont difficiles à comprendre. Néanmoins, on comprend l'idée principale du livre :

Respecter tout le monde, même ceux qui sont différents de nous.

MONSTRE est un bon livre, mais il y a trop d'images et pas beaucoup de texte. Néanmoins les images sont très bien faites. L'histoire est courte et effrayante: le livre parle de 2 frères qui remarquent un cirque qui vient de s'installer.L'un des 2 frères décide de s'y aventurer.Un mauvais choix de sa part car il va subir une transformation en chat et vivre des aventures assez spéciales avec des monstres très effrayants.

Mathieu



Monstre est effrayant et drôle à la fois. Par moment il fait un peu peur. C’est l’histoire d’une famille de chats qui vit tranquille quand tout à coup dans le cirque ils rencontrent un monstre; et le fils aide le monstre à s’échapper du cirque. Y parviendront-ils ?

Kelyann

C'est l'histoire d'un petit garçon. Il vit tout seul avec ses parents. Pendant la nuit, il entend un bruit fort qui passe à côté de leur maison.C'est une roulotte . Dedans il y a des monstres affreux et un dompteur. J'ai bien aimé cette histoire parce que j'aime bien les monstres et ce qui fait un peu peur. Les images sont effrayantes et j'ai adoré !

Sur la quatrième de couverture, après le résumé, il y a un avis de Télérama : "La puissance du texte et des images, le souffle du récit emportent l'imagination et la réflexion du lecteur". C'est ce que je pense. Le texte est puissant. Les images nous font imaginer une autre histoire dans l'histoire. Bravo. C'est réussi. Ce livre nous marque.



Bémol : on pourrait rester sur notre fin. Mais je dirai que c'est voulu. Le lecteur est acteur tout au long du récit. On participe activement : on crée l'histoire à travers les dessins, on s'interroge, on devine, on est surpris, on attend, on apprend.



Lecture facile, belle écriture, style raffinée. A partir de la sixième.