Stéphanie Castillo-Soler

Je n’apprécie pas particulièrement de lire de façon numérique un roman. J’ai toutefois fait une exception pour ce roman écrit dans le cadre d’un concours organisé par Librinova sur le thème imposé du huis-clos.



Un huis clos peut être parfois une chose particulièrement difficile à vivre. Mais qu’en est-il quand on se retrouve enfermé avec une personne totalement étrangère à son propre univers dans une pièce de 12m2 dans un environnement particulièrement hostile, à savoir une cellule de prison.



Les deux jeunes protagonistes de cette histoire vont dans un premier temps devoir s’apprivoiser. L’amitié qui va naître entre eux va leur permettre de survivre et de faire ensemble un travail de résilience. Ce roman n’est pas seulement une histoire de relations humaines, il est aussi un témoignage réaliste de l’univers carcéral que je connais puisque mes activités professionnelles m’ont conduites à animer des ateliers culturels avec le SPIP. La seule chose que je déplore, c’est que j’aurais aimé un développement plus long mais j’ai bien compris que l’auteure avait dû respecter des contraintes de cadre.



Pour découvrir « Libres dans leur tête », c’est ici :



https://www.librinova.com/librairie/stephanie-castillo-soler/libres-dans-leur-tete

Merci beaucoup à l'autrice Stéphanie Castillo-Soler de m'avoir permis de découvrir Libres dans leur tête, paru chez Librinova et lauréat d'un prix.



Laurent, Romain, Serge, ce sont les prénoms de détenus purgeant chacun une peine de prison pour la mort de quelqu'un. Ce sont tous des primo-déliquants, des gens "normaux" qui n'ont pas de passif criminel. La nouvelle suit Romain, un jeune des cités, de la DASS qui a fait un mauvais choix, s'est laissé entraîner par les mauvaises personnes et en paye le prix, puis Laurent, son voisin de cellule. Laurent vient d'une famille aisée, qui compense son absence par l'argent. Ils côtoient aussi d'autres détenus, certains plus sympathiques que d'autres. Mais le coeur de la lecture est la relation tantôt amicale, tantôt difficile qui unit deux personnes avec leurs qualités et défauts qui ne se seraient jamais côtoyés s'ils n'avaient pas dû partager une cellule, mettre leur vie en pause, et apprennent à se connaître, s'inspirent et s'améliorent au contact de l'autre. J'ai aussi aimé le personnage de Serge qui s'évade dans la lecture, partage son amour des livres avec Romain et joue un rôle de mentor.



Quand on est enfermé, il ne reste en effet plus que le mental pour tenir et c'est bien là tout l'objet de cette lecture. Ils sont emprisonnés, mais restent libres de rêver, d'espérer en s'exprimant avec les moyens à leurs dispositions grâce à des associations qui oeuvrent pour le bien être des détenus. Leur mission est indispensable pour permettre aux détenus de garder leur individualité et leur permettre de se tourner vers l'avenir. Ayant dans le cadre de ma formation découvert l'univers carcéral, j'ai trouvé que la sensation étrangère et oppressante des portes qui se referment derrière soi, de l'enfermement était très bien retranscrite. Être enfermé dans une cellule, c'est l'ennui, l'attente du temps qui passe, les pensées sombres aussi. Grâce à leurs proches et à des rencontres inattendues, ils peuvent garder espoir, mais certains jours sont plus faciles que d'autres.



J'ai aimé que l'autrice aborde en filigrane la dure réalité de la prison, le fait que les relations entre détenues sont compliquées car enfermer des caractères différents dans un si petit espace révèle souvent les gens sous leurs mauvais jours, le fait que certains détenus sont complètement seuls, la dépression et les suicides, même si les protagonistes en sont relativement épargnés.



Bien que courte, la lecture se déroule sur deux ans. L'écriture de l'autrice m'a beaucoup plu, c'est écrit au présent et immersif, poétique aussi. Les personnages connaissent une rédemption, la prison leur offre une nouvelle chance, c'est leur apprentissage. C'est une belle morale, même si la réalité carcérale est un peu plus complexe, la réinsertion étant très variable. Je conclue cette chronique en conseillant de lire cette nouvelle qui aborde un thème assez peu exploité, la vie carcérale, et qui permet de relativiser grandement la période actuelle.

Le cadre familial définit il ce que nous sommes?

Les fréquentations ont-elles pour conséquence nos choix?



Et puis le meurtre, l'accident, ou le mauvais endroit au mauvais moment... et tout bascule. La prison.



Sont-ils complètement coupables, sont-ils totalement innocents?

Et on se repose les mêmes questions mais différemment.

Nos rencontres nous forgent-elles?

Une cellule, de longues journées... nous apprennent-elles à mieux nous connaître? A nous découvrir?

Et si les prisons n'étaient pas peuplées que de mauvaises personnes?

Et si les prisons étaient aussi peuplées de bonnes personnes?



La plume émouvante et juste de Stephanie nous amène à nous interroger, sur nous-même, sur notre façon à être envers les autres.

Quel intérêt porte-t-on à notre entourage, à notre vie, sur nous-même?

Et si le meilleur de nous se révélait dans la pire des situations?



Les personnages sont très attachants, leur psychologie est extrêmement bien élaborée. L'atmosphère pesante est bien ressentie.



Une ode à l'acceptation qui m'a beaucoup émue et que je recommande.

La magie de booksta c'est de découvrir de nouveaux auteurs, des auteurs autoedités qui méritent tout autant la lumière des auteurs edités en maison d'édition.



Ce roman nous plonge dans le quotidien carcéral de Laurent et Romain. Ils ne sont pas là par hasard mais par le fait de mauvaises rencontres...



Au coeur de ce monde, où ils vont perdre leur confiance en eux, leurs espoirs, leur envie d'avancer, ils vont se soutenir, faire de cette cohabitation un espace de respect, d'ouvertures à des mondes nouveaux mais aussi de naissance de leurs talents artistiques et de sentiments forts.



Stephanie Castillo-Soler nous livre un roman émouvant qui nous plonge dans les coeurs de ces 2 garçons qui ensemble et entourés de leurs proches de l'extérieur mais aussi de ceux qui partagent leur peine, vont retrouver une raison d'espérer la lumière au bout du tunnel.



Un roman qui sonne juste que je vous conseille. Il se dévore et Romain, Laurent, Serge, Clémentine, Manon et tous les autres nous touchent en plein coeur.

Pour l’absente, “Maman’, comme j’aimerais te dire souvent ce mot. L’ai-je prononcé ailleurs que dans mes rêves ? Ton image disparaît lorsque la nuit s'achève. Tu as claqué la porte, je n'étais qu’un marmot.



Les mots résonnent encore… J'ai beaucoup aimé la finesse de ce livre, le choix et l'apaisement des mots dans ce monde de brute, carcérale.



On applaudit de suite les recherches, le travail acharné de l’autrice, une documentation organisée.

Même si le roman, la fiction, ou cette nouvelle avec les 159 pages, commence avec un héros déchu, Romain et en prison, il y a tout de même une belle histoire émouvante et transparente entre deux hommes qui se lient d'amitié au fur et à mesure des pages, ou tout oppose ou presque.



Stéphanie m’a transporté dans un univers carcéral où je n’imaginais pas découvrir autant de richesse.

Les murs des prisons sont souvent synonymes de duretés, de dangereux, de noir, de vulgarité, et je découvre avec les mots de l’autrice, une émotion qui m’a littéralement embarqué dans un univers de solidarité, amical, et d’avenir.



Quand on veut, on peut ! Si tous les ingrédients sont bien mixés entre eux, avec une petite touche d'écoute et de cœur, c’est un premier choix d'épices de paix que je viens de finaliser en fermant le livre Libres dans leur tête.

Un très beau livre, une très belle analyse de la vie carcérale. C’est délicat de raconter l’histoire, passée et présente, de deux personnes incarcérées pour meurtre, sans paraître « justifier leurs actes ». Mais presque tout être humain a droit à une seconde chance, surtout quand l’un était là au mauvais endroit et que l’autre a tué involontairement pour protéger sa sœur. Je trouve, en tout cas. L’auteure a une plume si délicate, si belle, elle décrit tellement bien les ressentis de Romain et Laurent, leur personnalité très différente mais qui, justement, leur apporte mutuellement dans ce milieu fermé et dangereux. Vraiment, j’ai trouvé que ce livre mettait en avant des points importants du milieu carcéral que l’on ne parle pas ailleurs, comme l’importance de la lecture, de l’art, du développement de ses capacités, pour se réinsérer de la meilleure manière à la sortie de prison. Et je trouve qu’il apporte même une belle leçon de vie ; Ne jamais se fier aux apparences. Sans hésitation, je vous le conseille !

Laurent, jeune étudiant brillant issu d’un milieu aisé, se retrouve incarcéré pour le meurtre accidentel du dealer de sa petite sœur.

Romain, jeune délinquant balloté de famille d’accueil en famille d’accueil, est enfermé dans la même cellule que Laurent, pour cambriolage aggravé.

Comment ces deux jeunes que tout semble opposer vont-ils parvenir à tisser des liens forts dans cet univers qui leur est hostile ? Comment vont-ils pouvoir s’aider à se (re)construire et à sortir grandi de cette épreuve ?

Le roman de Stéphanie Castillo-Soler aborde la vie carcérale dans son intimité. Dans ce premier roman, l’auteure nous livre avec justesse et émotions une très belle histoire d’amitié, d’espoir et de résilience. Sa plume est douce et poétique. Quelle belle réussite !

J’ai beaucoup aimé cette histoire humaine, magnifique et très émouvante.

Lorsque Stéphanie m’a proposé de m’envoyer son roman en service presse, j’ai accepté avec plaisir.



J’étais curieuse de découvrir sa plume, que j’apprécie en tant que chroniqueuse sur bookstagram, où ses analyses littéraires fines et sans concession m’ont bien souvent conduite à faire déraisonnablement exploser ma Pile A Lire.

De son premier roman, je savais peu de choses, hormis qu’il se passait dans l’univers carcéral. C’est donc sans à priori particulier que j’ai entamé ma lecture.



« Libres dans leur tête » est avant tout l’histoire d’une rencontre. Celle de Romain et Laurent, âgés tous deux d’une vingtaine d’années, qui se retrouvent enfermés dans la même cellule après avoir commis un crime. Leurs caractères sont diamétralement opposés : Romain est naïf, manque d’assurance et de confiance en lui ; issu d’un milieu modeste, abandonné par sa mère et placé en famille d’accueil depuis l’enfance, il a peu d’estime de lui-même et s’est laissé entraîner sur la mauvaise pente par ses fréquentations douteuses. Laurent, au contraire, vient d’une famille bourgeoise. S’il a tué, c’était par vengeance, pour défendre sa sœur ; hautain, arrogant, il accueille le nouveau-venu avec froideur et ne fait rien pour le mettre à l’aise…

Cette relation, aussi mal partie qu’elle soit, va pourtant bel et bien évoluer vers une jolie histoire d’amitié entre les deux garçons.



C’est davantage le portrait des deux héros et leur évolution psychologique que l’auteure s’est attachée à décrire, plutôt que la réalité violente et brute du milieu carcéral. D’aucuns pourront lui reprocher ce parti-pris, cette vision idéalisée d’un microcosme où, à la lecture de ce roman plein de bons sentiments, on se prendrait presque à rêver de séjourner… Mais il ne s’agit ni d’un témoignage, ni d’un documentaire sur le quotidien des prisons françaises, et encore moins d’un thriller. Cet avertissement posé, le lecteur pourra mettre de côté le manque de réalisme de l’environnement pour se concentrer sur l’intrigue et ses protagonistes. En effet, les personnages sont attachants, leurs caractères nuancés, leurs réactions intéressantes et plutôt crédibles, même dans cet environnement ouaté et sans réelle adversité. L’écriture est agréable, le style plutôt soutenu pour une histoire d’amitié finalement assez classique, mais touchante. La fin, tout aussi attendue, malgré une certaine ingénuité là encore, est joliment teintée d’espoir, mettant en avant des valeurs positives comme le pardon, la rédemption et la résilience.

Un sympathique moment de lecture.


Lien : https://www.catherine-rollan..

⚡️ Pour Romain, qui a grandi de foyer en foyer, le manque de stabilité et de repères fondateurs ne l'ont pas aidé à se construire. Il s'est laissé glisser sur la mauvaise pente, sans résister.

⚡️ Laurent lui, vivait dans un foyer stable où pourtant sa mère a brillé par son absence. Difficile alors de se construire dans une famille recomposée, quasi muette, qui dégaine des billets de banque comme gages d'amour.

⚡️ Romain et Laurent ont fauté et leur incarcération est la somme de circonstances, d'immaturité et d'inconscience. Si l'un manque de confiance en lui, l'autre est impétueux et hautain.

⚡️ Issus de milieux différents, leur cohabitation forcée ne s'annonçait pas sous les meilleurs auspices. Entre ces murs gris, le plus souvent éclairés de lumière artificielle, entre les cris et la violence des détenus, la vie dans ce milieu hostile s'écoule au ralenti, rythmée par les visites au parloir et le courrier des proches. Ces deux jeunes hommes vont pourtant apprendre à s'apprivoiser. L'un quittera sa chrysalide pour devenir papillon, l'autre changera son regard et apprendra l'humilité et le respect.

⚡️ le roman de l'auteure est bouleversant. L'incarcération de ces deux jeunes hommes va être le tremplin de leur rédemption, une étape salvatrice dans leur vie, qui va les remettre dans le droit chemin, éveiller leur conscience et les révéler à eux-mêmes. Dans ce roman où la seule liberté des détenus est celle de l'esprit, Stéphanie accorde une place importante aux mots (lecture-écriture) et à la peinture comme moyen d'évasion et de réflexion (mots contre maux). Mais elle parle aussi d'amour et d'amitié, de solidarité, de culpabilité, de liberté, d'éveil et de pardon. Elle révèle un travail documenté sur la vie en milieu carcéral, une vie qu'on peine à imaginer du fond de nos petites vies confortables.

⚡️ Un livre que je vous conseille de découvrir à votre tour. En tout cas bravo Stéphanie Castillo-Soler pour ce tourbillon d'émotions déclenché par la puissance de tes mots.

Ce court roman m𠆚 été envoyé par l𠆚uteur... merci à elle de me l𠆚voir fait découvrir.

Je l𠆚i lu d’une traite ( ce qui est plutôt bon signe) avec beaucoup de plaisir et ce malgré le fait que je n𠆚ime pas vraiment lire sur écran.

L’univers carcéral a quelque chose de « fascinant » et je pense que c𠆞st la première fois que je plonge dedans à travers un livre. J’ignore à quel point les descriptions sont réalistes mais ça sonne plutôt juste. L’évolution des deux jeunes personnages principaux, pour qui finalement l𠆞nfermement sera source d𠆞nrichissement est un peu trop belle pour être vrai. Romain qui sort de famille d�ueil va révéler son don pour le dessin tandis que Laurent, issu d’une « bonne famille » va laisser tomber l𠆚rrogance et le mépris qui le caractérise au début du récit. La double love story croisée manque aussi un peu de réalisme et tous ces bons sentiments viennent créer le paradoxe avec la dureté de l’univers carcéral.

On est plus dans le conte de fée que dans la réalité mais c𠆞st agréable à lire, l’écriture est très fluide et le résultat assez original. La médiathécaire que je suis à aussi beaucoup aimé la place que prends la lecture dans la rédemption de nos deux condamnés.

Le roman se déroule en milieu carcéral. Cependant, si vous y cherchez de la noirceur, du sordide, de la violence et du glauque, je vous invite à passer votre chemin. Vous risqueriez de passer à côté de l'objectif de l'auteure, sa subtilité, son amour de la beauté, son désir de révéler le meilleur côté des êtres. Stéphanie Castillo-Soler a pris le parti de démontrer que dans les épreuves, chaque individu - s'il parvient à prendre de la hauteur par rapport à la situation et l'analyser -, peut y déceler du positif. Non pas qu'il faille commettre un meurtre pour apprendre à se connaître, mais cette position d'accusé ou coupable - ici dans cette histoire - transforme l'homme. C'est dans cette mutation que l'être peut grandir et s'élever.



Dans ce récit en particulier, l'enfermement est devenu presque acceptable et vivable grâce à l'art et la connaissance de l'autre.



Le jeune Romain complexé par son inculture, s'initie à la littérature, se passionne pour le dessin et reprend ainsi confiance en lui. A contrario Laurent, étudiant d'une grande école, ne voit les autres que par leur représentation. Il ne lui effleure pas l'esprit que derrière une façade moulée par la société, il existe des personnalités diverses et même des grandeurs d'âme. Il réalise que rien n'est jamais tout blanc ou tout noir. La prison lui a apporté de l'humanité, aussi contradictoire que cela puisse paraître.

Stéphanie Castillo-Soler écrit sous le prisme de l'optimisme. Son écriture fluide et sobre assume tout à fait ce choix, et c'est réussi. Elle a délibérément choisi d'apporter un peu de rose de et de bleu dans cet univers gris et sombre. Et un peu de rouge également avec le coquelicot sur la couverture. Une fleur capable de se déployer entre les pierres...

Ne peut-on pas se laisser aller à imaginer, rêver, ou croire que de tels parcours puissent avoir une issue si pleine d'espoir et de promesses ? La littérature le permet.
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Le commentaire de Martine :

L’histoire nous présente deux jeunes hommes qui sont incarcérés dans la même cellule pour plusieurs années. Entre les deux, va se créer une amitié qui, au premier regard, est complètement différente avec des intérêts opposés. Dans le huis clos de leur cellule, seule la liberté de penser leur est autorisée. Nous allons suivre leur réflexion, leur partage, et découvrir ce milieu malsain qu’est la prison. Ces deux êtres sont des dommages collatéraux, ils n’auraient pas besoin d’être emprisonné.

C'est une belle histoire sur le cheminement de la vie, sur la capacité d'adaptation, sur les aléas des rencontres qui change le reste de sa vie. Romains et Laurent sont issus de milieux différents, milieu social, parcours, culture. Malgré l’univers dans lequel ils se retrouvent, est-il possible de faire confiance, de s’apprécier et prévoir une vie libre en dehors de cette cellule ?

La rédemption, est-elle possible pour ces jeunes hommes ? À quel prix ?

Un roman bien écrit, facile à lire qui est bref, donc l’auteure a choisi de prioriser des moments touchants, intenses et révélateurs en lien avec son intrigue. Les personnages sont attachants qui nous marquent, j’ai passé un bon moment de lecture qui donne de l’espoir en la jeunesse, et de sensibilité. Je vous le conseille une petite lecture qui touche en plein cœur.
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Ils sont très différents. L'un vient d'un milieu social aisé et devait intégrer une grande école de commerce, l'autre a grandi de foyer en famille d'accueil sans s'impliquer dans les études. C'est pourtant au même endroit que Laurent et Romain vont se rencontrer, en prison, parce que si nul n'y est prédestiné, tout un chacun peut y finir.



Avec LIBRES DANS LEUR TETE, Stéphanie CASTILLO-SOLER a été lauréate du concours LIBRINOVA, sur le thème du huis-clos, grâce à ce premier roman déjà très abouti, court mais riche.



Elle explore avec beaucoup de réussite l'univers carcéral et nous y transporte tant l'écriture de Stéphanie CASTILLO-SOLER se distingue par sa puissance d'évocation. Pour être un peu informée sur le sujet, je confirme que l'auteur retranscrit parfaitement l'ambiance, les relations entre détenus, celles entre détenus et matons. La violence que peut ressentir celui qui entre en détention pour la première fois, qui se retrouve totalement désemparé et seul, les craintes de chacun lorsqu'on lui affecte un nouveau co-détenu, la promiscuité, le bruit, ce sentiment de déshumanisation, tout cela Stéphanie CASTILLO-SOLER nous permet de le ressentir, et j'espère de le comprendre.



L'auteur va plus loin et au-délà des murs de la prison, nous pénétrons les pensées de ces détenus qui n'auraient jamais dû le devenir. Stéphanie CASTILLO-SOLER n'oublie pas que lorsqu'un homme part en prison, ses proches y rentrent un peu aussi, et elle explore subtilement le thème de la culpabilité de ces hommes pour ce qu'ils ingligent à leur famille et amis, au mauvais exemple donné à un frère ou une soeur.



Au-délà du thème de la prison, LIBRES DANS LEUR TETE est aussi un bel hommage au pouvoir des mots sous toutes leurs formes, au secours que peut représenter l'écriture lorsque les mots sont les seuls choses que l'on peut faire sortir de prison, qu'ils s'adressent à soi-même, à ses proches ou à une parfaite inconnue, ou encore lorsque ces mots sont ceux des autres.



Ce roman est enfin une belle histoire d'amitié et envoie l'espoir que la prison ne détruit pas toujours, elle peut aussi construire et faire grandir. Laurent et Romain ne se seraient jamais croisés si leurs choix ne les avaient pas obligés à se côtoyer en détention.



Certains trouveront peut-être que le message est un peu naïf et la fin un peu trop idyllique, mais des histoires comme celles-ci existent et font du bien.
Lien : http://cousineslectures.cana..

Roman autoédité qui a obtenu un prix Librinova, m'avait été recommandé. Et comme j'avais déjà lu un autre auteur de cette "maison" d'édition , je partais confiante.



Au début , le roman est très bien écrit, on "est" en prison avec Romain et Laurent. Deux jeunes qui se retrouvent dans la même cellule. Pour tous les 2 ce sont de graves accidents de vie qui les a conduits là. A la base ce sont de braves gars et Laurent vient même de ce que l'on appelle une "bonne famille". Les débuts de la cohabitation dans quelques mètres carrés entre les 2 garçons ne seront pas aisés. Puis , notamment grâce à autre prisonnier qui s'occupe de la bibliothèque , qui pourrait être leur père, qui va les prendre sous son aile, la relation va s'améliorer. Même si c'est la dépression grave qui atteint Romain qui sera le déclencheur du changement. Il leur permettra de réfléchir sur eux-mêmes et sur la relation qu'ils sont obligés de subir du fait de l'enfermement.



Malheureusement, je trouve que plus on avance dans l'histoire, moins cela me paraît crédible. Trop de choses invraisemblables pour le milieu carcéral et judiciaire. En parallèle, l'écriture aussi s'en ressent. J'ai eu l'impression que l'auteur mettait ses idées sur papier, mais n'a plus travaillé suffisamment son texte. Autant je me trouvais "dans " le récit au début, autant à la fin je me suis tout à fait détachée de l'histoire dont on pressentait la fin sans rebondissement. Dommage sinon , ce livre aurait pu être plus intéressant.

Le sujet n'était pas des plus évident, une lecture sur fond carcéral, on appréhende le côté sombre, triste , violent.

Mais pas du tout, Stéphanie Castillo-Soler nous embarque dans la cellule de Romain et Laurent, dans un huit clos et l'on se surprend à espérer pour eux, sourire, rêver... Car on le sait, dans la vie rien n'est jamais simple, ni noir ou blanc alors en prison, encore moins...

On ne va pas se mentir cela reste une prison et ce livre explore un univers difficile mais je suis agréablement surprise d'y avoir trouver de l'espoir, de l'amitié, du courage. La progression de ces deux hommes à travers ce livre fait du bien et réconforte.

A aucun moment le sujet ne devient pesant, bien au contraire, on suit Laurent et Romain avec plaisir et l'on referme ce livre avec émotion, cette émotion belle et simple que l'on ressent lorsque l'on voit un coquelicot à un endroit improbable.

Romain est un jeune homme qui n'a pas eu une enfance facile. Abandonné à la naissance par sa mère il est passé de famille d'accueil en famille d'accueil sans pouvoir se poser. Jusqu'au jour où il arrive chez Marinette et Fred, l'ado trouve enfin un foyer stable et du réconfort. Malheureusement il y trouve aussi des mauvaises fréquentations qui vont l'embarquer dans une sale histoire.

Laurent est également un jeune homme, lui aussi a été abandonné par sa mère. Son père l'a élevé avec sa nouvelle compagne dans le luxe mais sans amour. Le seul lien qu'il entretient est avec sa demi-soeur qu'il se fait un devoir de protéger. Il a un avenir prometteur mais malheureusement en voulant sauver sa soeur des griffes d'un dealer il commet l'irréparable.

Les deux hommes se retrouvent dans la même cellule. Venant de deux mondes complètement différents le dialogue est difficile.

Vont-ils tisser des liens ? Auront-ils changé quand à la fin de leur peine ?



La couverture est simple mais quand on lit le livre elle représente quelque chose de vraiment important. Étant en liberté nous ne nous rendons pas compte de ce que peut représenter cette fleur qui pousse sur le béton pour un prisonnier. Le titre évoque les deux hommes que nous suivons dans ce roman. L'histoire est extrêmement touchante et percutante. Nous découvrons deux hommes incarcérés qui sont complètement perdus. L'auteure réussit à nous faire passer les sentiments des personnages comme si nous étions à leur place. Ils vont se découvrir eux-mêmes, se rendre compte qu'ils ne prenaient pas la bonne voie. Une prise de conscience malheureuse dans ces circonstances mais tellement importante pour leur avenir. Une plume délicate qui nous fait passer un beau message, il ne faut surtout pas se fier aux apparences. Nous pouvons découvrir de belles personnes même si elles ne sont pas de notre "classe sociale".

Un roman court mais intense émotionnellement que je ne peux que conseiller.

Quelle p*tain de claque ! J’ai remis un tas de certitudes, que j’avais bien ancrées dans mon esprit, en question tout au long de cette lecture. On suit, essentiellement, Romain et Laurent qui vont nous apprendre à redescendre un peu sur terre en compagnie de Serge. Ils vont nous rappeler un petit peu l’humilité, nous pousser à se remettre un peu plus en question et nous ouvrir les portes d’un monde qui n’est pas seulement celui de grands criminels dénoués de toute éducation et bourrés de brutalité.

A travers leurs différentes histoires, ils sauront nous toucher, ils sauront nous faire pleurer, il sauront nous faire se mettre à leur place. Je mets un point d’honneur également, aux relations sentimentales que les deux détenus principaux ont développées avec Manon et Clémentine, c’était profond et poétique à la fois. Je suis abasourdi par la plume saisissante de l’autrice, qui est une EXCELLENTE découverte. Et épatée par la maîtrise des divers sujets de société abordés, le travail est remarquable.

J'ai eu le privilège d'être contactée par l'auteure, Stéphanie Castillo-Soler

Je ne suis pas habituée à lire ce genre livresque, je suis plus dans le « feel good », la romance à l'eau de rose. je ne savais donc pas dans quoi je m'embarquais. La surprise a été de taille d'autant que l'auteure a écrit ce livre dans le cadre d'un concours littéraire. J'ai donc sauté sur l'occasion afin de découvrir sa plume. Quelle surprise ! J'ai dévoré ce livre qui pourrait laisser croire que c'est un « petit bouquin ». Or, tout y est ! Stéphanie a réussi à écrire une jolie histoire en peu de pages ? Pari gagné pour elle, même si je ne sais pas si elle a emporté le concours ?





Mon avis livresque :

J'ai été touchée par cette histoire d'amitié qui se lie au fil des pages, des semaines, des mois puis des années entre deux jeunes hommes que tout oppose. Enfin… Que tout oppose « en apparence » . Car Romain et Laurent ont bien plus à s'apporter qu'ils le pensent au tout début de leur rencontre dans cette cellule de prison.

L'un est là pour avoir participé à un vol et prit part au meurtre d'une vieille dame. L'autre est là pour avoir assassiné le dealer de sa petite soeur. Deux destins liés par la mort mais qui au fil de l'histoire qui sera lié par l'amour. le pur, le vrai, L'amour inconditionnel.

L'auteure avec une plume à la fois fluide et poétique réussit à attirer l'attention du lecteur en le mêlant à la magie et noirceur du milieu carcéral. Pari compliqué à faire et pourtant Stéphanie l'a fait.

Je me suis même demandée si elle n'avait pas été visitée une prison et qu'elle ne s'était mise dans un coin avec son calepin et pris des notes de l'environnement ? Car on a vraiment la sensation d'être dans ce huis clos.

L'histoire de Romain et Laurent ne s'arrête pas au partage de la cellule…mais u partage de bien plus que ça. Leur destinée et leur histoire s'écrivent justement à partir de leur rencontre. Ils vont apprendre à se connaitre. Ils vont se découvrir et s'accepter (malgré vents et marées) et ils vont apprendre l'un de l'autre. Qui fait évoluer l'autre ? Laurent avec son côté intellectuel, beau gosse et sûr de lui ? Ou Romain avec son enfance perturbée, son innocence et son manque d'assurance ? Ce qui va les lier est bien évidemment l'amitié mais l'amour. Car même en prison les frontières de l'amour sont omniprésente commence par un joli coquelicot collé à un mur en pierre (je ne vous en dis pas plus, amis observez bien la couverture du livre ;-)

Et puis, dans ce milieu obscur, la lumière est là, certes elle passe à travers les fenêtres, les grilles mais elle est surtout dans un des milieux qui va les réunir : la bibliothèque. Car la lecture sera finalement leur exutoire, leur échappatoire et peut-être bien l'occasion de devenir un magnifique papillon pour enfin sortir de cet endroit.

« Les livres sont porteurs de rêves, de messages, d'évasion. Ils permettent de chasser l'ennui, comblent le vide, procurent aux détenus un ersatz de liberté. »



Pour conclure : ce livre est magnifique, bien écrit. Stéphanie arrive à jeté avec sa baguette magique, telle une fée, beaucoup de poésie, d'amour et d'espoir. Je recommande ce livre pour découvrir l'histoire de deux jeunes hommes fouettés par un drame. Ils se relèveront car finalement, ils ont compris que leur épreuve était là pour une bonne raison… Ils apprendront la bienveillance, le respect, la créativité, le pardon et le grand Amour.



« Heureusement que la vie nous permet parfois de changer de trajectoire. »

C'est un véritable coup de cœur pour moi ❤️.



Le personnage de Romain, juste wahou ! Sa sensibilité, sa vision de la vie, et son évolution au fil des pages est juste magnifique. Manon, aussi 😍. J'ai adoré le côté philosophique de l'histoire, avec les petits messages de vie cachés. Et les poèmes écrits !!! Ça rajoute un vrai plus pour moi, ils étaient incroyables ! Tout comme la place importante qu'occupe l'art dans le récit. J'ai aussi adoré toutes les descriptions liées au milieu carcéral, qui m'a appris beaucoup de choses, et m'a vraiment amené dans un endroit peu raconté dans les livres.

Bref, c'est un véritable coup de foudre pour moi, que je conseille de lire ! 💖

Dans ce roman, nous faisons la connaissance de Romain et Laurent, deux jeunes gens que tout oppose.

Romain, abandonné lorsqu'il était bébé par sa mère puis balloté de famille d'accueil en famille d'accueil.

Laurent, étudiant brillant issu d'une famille aisé.



Un sombre destin commun les a réuni. Des mauvaises rencontres, des mauvais choix les ont conduit à commettre l'irréparable. Ils vont donc passer plusieurs mois dans leur petite cellule de prison.



Ils sont coupables et ne le nient pas. Cependant, ils vont se battre pour changer de vie.



Mon avis :

J'avoue que j'avais un peu peur de ce roman traitant de l'univers carcéral.

Cependant, j'ai beaucoup aimé.

Stéphanie aborde la prison, un univers sombre, violent, infernal en apportant de la lumière, de l'espoir et de l'humanité.



J'ai beaucoup aimé découvrir ces deux jeunes hommes qui vont tout entreprendre pour changer de vie une fois sorti de cet enfer.

La place de l'art est omniprésente et l'auteure montre bien à quel point il peut être salvateur.



La relation épistolaire m'a aussi beaucoup plu, moi qui suis encore très attachée aux courriers manuscrit, je me suis régalée !



L'auteure montre également avec brio que tout est possible lorsque l'on se donne les moyens et que l'on s'entraide. La relation presque fraternelle qui se met en place entre Romain et Laurent est très touchante.



Dans cette vie de prisonnier, où le temps semble suspendu, l'amour va jouer un rôle important pour ne pas sombrer. Les jeunes gens ont désormais un but, construire un bel avenir avec leur dulcinée. La force de l'amour est bien transcrite par l'auteur. Ce fond de romance est très touchant.



Un roman puissant, percutant et émouvant, que j'ai dévoré en une journée. Une plume fluide et sensible. Je remercie chaleureusement Stéphanie pour sa confiance.
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