Stéphanie Castillo-Soler

Je remercie Stéphanie Castillo-Soler qui m’a confié son roman, Libres dans leur tête, pour lecture et avis…

Il s’agit d’un premier roman, écrit pour participer à un concours organisé par Librinova sur le thème du huis-clos.



Celles et ceux qui sont libres dans leur tête le sont ou le deviennent souvent pour échapper à l’enfermement du quotidien, à des contraintes de tous ordres. La prison est un exemple particulièrement pertinent pour montrer la vie règlementée d’un espace réduit et réducteur. Stéphanie Castillo-Soler nous entraine à la suite de deux jeunes hommes, Romain et Laurent, meurtriers par erreur car victimes de circonstances qui les ont rendus complice ou coupable de faits terribles sans qu’ils aient vraiment maîtrisé et compris ce qui les avait amenés à les commettre.

Nous allons vivre leur incarcération de l’intérieur dans un récit qui se veut à la fois roman d’apprentissage, romance et piste de réflexion sur la culpabilité, la construction mentale, l’amitié, la solidarité…



L’écriture est efficace, sans fioritures. Le style précis donne même une impression d’urgence.

J’ai apprécié les allers et retours entre passé et présent, les trames narratives presque identiques pour les deux personnages principaux et le détenu plus âgé affecté à la bibliothèque, avec un effet miroir très parlant… Malgré tout ce qui les oppose, leurs différences de milieux, de statut social et de niveau culturel, Romain et Laurent ont beaucoup de points communs. Pourtant, sans la case prison, ils ne se seraient sans doute jamais croisés… Quant à leur camarade, meurtrier lui aussi dans des circonstances de fait divers, entre exaspération et légitime défense, son parcours est tout aussi exemplaire…

J’ai trouvé que les entrées de chaque nouveau personnage étaient naturellement amenées comme des perles ajoutées à un collier ou -pour rester dans le contexte- comme des maillons complémentaires sur une chaine, chacun et chacune prenant part à l’histoire et apportant sa pierre à l’édifice. Dans ce monde d’hommes, ce sont les femmes qui vont maintenir ou créer du lien : sœur, correspondantes, mère de substitution…

Les références directes au titre, peu nombreuses, viennent à bon escient ; personnellement, j’aime quand un titre fait sens. Ici, la lecture et le dessin sont des chemins de liberté ainsi que la capacité à se projeter dans un avenir, même lointain…



Cependant, je pense que certains passages auraient mérité d’être un peu plus travaillés à la fois pour éviter des redites, pour donner à voir, pour suggérer au lieu de décrire trop explicitement ; par moment, l’auteure raconte un peu trop, en rajoute comme pour s’assurer que les lectrices et lecteurs vont bien comprendre le message qu’elle veut faire passer et cela donne un léger côté un peu scolaire.

De même, le recours aux poèmes de Laurent et surtout le fait de les faire exister dans le récit dans leur intégralité m’a un peu agacée : quelques extraits auraient amplement suffi… Par contre, l’évocation des dessins et de la fresque de Romain est infiniment plus suggestive, justement parce que chacun(e) peut se l’approprier selon son propre imaginaire.



Les personnages sont à la fois uniques et universels. Stéphanie Castillo a su leur donner une vraie présence en évitant les écueils des stéréotypes ou des clichés. Il y a quelque chose de très humain dans son approche, de très neutre aussi.

C’est le souvenir que je veux garder de ce livre : un roman original, humain qui porte haut de belles valeurs là où on ne les aurait sans doute pas envisagées.

Un coup d’essai prometteur !



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Quand le passage "par la case prison" amène deux jeunes à se révéler à eux-mêmes.

Laurent et Romain n'ont pas grand chose en commun à part leur âge. Certes ils ont tous deux souffert de l'abandon maternel, cependant ils viennent de deux milieux opposés: le premier d'une famille bourgeoise et cultivée, le second a bourlingué de famille d'accueil en famille d'accueil jusqu'à être recueilli par Fred et Marinette qui lui ont donné quelques repères et beaucoup d'affection. Laurent "aurait préféré partager sa cellule avec quelqu'un de plus cérébral"; méprisant, il déplore que les conversations de Romain, qui a arrêté les études après le collège, "manquent de profondeur". C'est sûr, "ils ne seraient jamais approchés l'un de l'autre si la vie ne s'était pas chargée de les envoyer là".



Pourtant, malgré leurs différences, les deux garçons ne s'entendent pas si mal. Romain a à cœur de "prouver qu'il a de la valeur". Et puis avec la vie en prison, "on a le temps d'analyser, de réfléchir, de ressasser, et les sentiments, les émotions sont exacerbées". Des tensions montent, des disputes éclatent, mais qui vont amener Laurent et Romain à exprimer leur ressenti, à s'expliquer. Le quotidien difficile et le danger que peut représenter les autres détenus les rapprochent. Le récit mêle étroitement les conditions d'emprisonnement ("le temps qui semble s'être arrêté", la privation de liberté, le manque des proches, la solitude), à l'évolution de la relation entre les deux personnages dans la promiscuité de leur cellule.



Derrière son allure condescendante, Laurent "étouffe des sanglots dans son oreiller" quand vient le soir. Il se raccroche aux lettres de Clémentine, sa correspondante pénitentiaire. Se rend compte qu'il a sous-estimé Romain qui a par ailleurs le mérite de lui redonner le goût de rire. Celui-ci a une réelle "soif d'apprendre", se rapproche de Serge, le détenu responsable de la bibliothèque, et tombe amoureux de Manon, la petite sœur de Laurent en photo sur le mur. Son talent pour le dessin lui permet d'exprimer sa "sensibilité extrême", reflète ses états d'âme, lui ouvre des perspectives. Quand il sortira d'ici, il compte bien "être quelqu'un d'autre".



Lequel des deux a le plus changé au cours de ces mois passés enfermés ensemble? En tout cas, "leur amitié partagée leur permet de voir avec d'autres yeux". Cette douloureuse expérience les a conduits à "une introspection forcée" et même s'ils ne parviendront jamais à effacer les stigmates de la prison, "c'est ici, à compter les jours et lutter contre l'ennui, qu'ils ont le plus appris, sur eux-mêmes et sur les autres". Désormais ce sont des "hommes neufs" et une nouvelle vie les attend.
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Stéphanie Castillo-Soler est une belle personne et cela se ressent dans la douceur de sa plume par laquelle elle fait (re)surgir la lumière dans l’obscurité comme le soleil qui s’immisce entre les barreaux d’une cellule grise et terne dont les occupants par ses bons soins renaîtront après une longue et difficile gestation. La cellule c’est le ventre de la mère porteuse (d’espoir) qui expulsera ses deux progénitures dans un cri muet du cœur. Ils ne sont pas frères mais ils grandiront et ouvriront ensemble leurs yeux de nouveaux nés sur cette vie tant (in)espérée.



“Libres dans leur tête” c’est l’espoir, le courage, l’amitié et l’amour. L’envie de se battre pour changer et tirer un trait sur ce pesant passé qui nous enchaîne afin de prendre enfin le bon chemin.



“Libres dans leur tête” c’est une fenêtre, un dessin, un livre, une fleur ou une femme qui nous font tenir jusqu’à que nos ailes repoussent, non pas pour que l’on s’évade mais bel et bien pour que l’on vive à nouveau.



Stéphanie Castillo-Soler est une faiseuse d’ailes.

Voici une une lecture loin d'être sombre et glauque, malgré le lieu. Une histoire pleine d'espoir.



Laurent et Romain sont deux jeunes qui se rencontrent en prison. S'ils se retrouvent tous les deux là, ce n'est pas parce que ce sont des gros délinquants, mais plutôt parce qu'à un moment donné ils n'ont pas fait le bon choix, chacun pour des raisons différentes. S'ils n'avaient pas été enfermés, dans le même établissement, et dans la même cellule, ils n'auraient certainement jamais sympathisé. Romain, un gars de la cité, à la forte sensibilité, n'ayant jamais connu sa mère, qui a arrêté l'école en Troisième. Et Laurent, issu d'un tout autre milieu, qui préparait ses concours d'admission aux grandes écoles de commerce, et qui semble vouloir montrer à son codétenu, par son arrogance, que lui n'a rien à faire ici. Oui, mais voilà, la prison peut nécessiter d'être solidaire pour s'en sortir, et faire naître du beau entre ses murs.



Dans cette histoire, on découvre l'univers carcéral dans tout ce qu'il y a de plus dur, mais aussi (et surtout) à travers des choses qui peuvent permettre de ne pas y dépérir, de garder espoir : les livres qui permettent de s'évader, l'art qui est un bon support pour exprimer ce que l'on ressent, les échanges épistolaires qui peuvent apporter de belles surprises, le nécessaire soutien de la famille, et bien sûr l'amitié qui peut se nouer entre deux personnes.

On ressent bien l'importance du lien avec l'extérieur, qui permet certainement de s'accrocher à un après plus serein.



J'ai trouvé cette lecture très agréable, et je suis heureuse d'avoir lu ce livre (en très peu de temps croyez-moi).

Cependant, j'ai ressenti comme un petit goût de trop peu. J'aurais aimé que la réalité carcérale soit plus développée.

Même si je conçois que certaines personnes incarcérées puissent s'en sortir très bien (et heureusement), j'ai trouvé que la fin du livre était un tantinet trop optimiste.

Sans tomber dans le glauque, j'aurais apprécié que ce soit un peu plus nuancé.



Cela dit, ça peut tout à fait être réaliste car, comme on dit : la réalité dépasse parfois la fiction.

Et puis, imaginer qu'un accident de parcours n'est pas forcément synonyme d'une vie totalement brisée, ben ça fait du bien à lire !



Ce livre ayant été écrit à l'occasion d'un concours, le temps imparti a sans doute impacté son écriture. Cela me donne donc terriblement envie de lire un autre roman de Stéphanie Castillo-Soler, car celui-ci est tout même très prometteur.

L’auteure nous invite, à travers les yeux, les voix de Romain et Laurent, pour une visite en milieu carcéral. Je tiens à saluer l’excellent travail de recherche et de retranscription car vous pourriez presque être dans une cellule et y vivre une journée de tôlard. Elles sont rythmées, comme un métronome, par les 3 repas de 7h, 12h et 18h, les promenades dans une cour bétonnée, grillagée avec une masse d’individus d’où s’échappe un énorme brouhaha. C’est le lieu de tous les dangers, et là plus qu’ailleurs, c’est la loi du plus fort qui s’applique. Mais surtout ce que chaque détenu attend se sont les parloirs avec la famille, les enfants et les amis. Romain, la vingtaine, est un p’tit gars de le DDAAS qui s’est retrouvé au mauvais endroit au mauvais moment, mais une personne est morte et il sera inculpé. Laurent est un « gosse de riche » promis à un bel avenir. Devant la détresse de sa petite sœur devenue une junkie il a voulu régler le problème avec son dealer mais ça ne c’est pas passé comme il le souhaitait, le dealer est mort, raison de son incarcération. Et les voilà tous les deux obligés de cohabiter dans un 10 mètres carré sans intimité, sombre et froid. Ils vont devoir apprendre à se connaître, s’apprivoiser et à partager leur fragilité et leurs centres d’intérêts. Laurent s’évade grâce à la lecture et Romain par le dessin. Alors que je me dirigeais direct vers un coup de cœur le final à eu raison de mon enthousiasme. L’auteure nous embarque alors vers une romance entre Romain qui tombe amoureux de la sœur de Laurent et ce dernier qui tombe amoureux de sa correspondante. Affaire de goût me direz-vous, moi j’ai décroché. Dommage mais je n’oublie pas le deux premiers excellents tiers du livre, une écriture sensible, sophistiquée qui m’a fait vibrer et vriller d’émotions.
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A à peine vingt ans, Romain débarque en prison. Condamné parce qu’un vol commis avec deux complices a mal tourné et qu’une vieille dame a trouvé la mort. Romain est un habitué des familles d’accueil, abandonné à la naissance par sa mère. Il partage sa cellule avec Laurent, lui aussi condamné pour un meurtre. Celui du dealer de sa demi-sœur. Laurent a le même âge que Romain et s’il est issu d’un milieu bourgeois, souffre lui aussi d’avoir été abandonné par sa mère. Ces deux solitaires, révoltés, vont apprendre à cohabiter, s’apprivoiser et se soutenir après les inévitables tensions des débuts.



Dans ce récit qui se déroule quasi exclusivement au sein de la prison règne évidemment la promiscuité, les privations, la violence, la loi du plus fort. Mais Stéphanie Castillo-Soler a choisi de s’extraire de ces noirceurs pour retenir les aspects positifs de la rencontre entre les deux jeunes garçons. Car de cette cohabitation forcée va naître une belle amitié, des liens forts et indestructibles, une envie de se soutenir l’un l’autre et de s’ouvrir à un autre monde.



Romain et Laurent sont, chacun à leur façon, attachants. Romain naïf, sensible, peu sûr de lui et Laurent, parfois condescendant, arrogant ont tout pour s’opposer. Mais la prison crée entre eux des liens puissants qui vont permettre à l’un comme à l’autre d’évoluer et de changer.



Si cette relation amicale est assez crédible, si on laisse de côté qu’elle s’épanouit dans un lieu où il ne doit pas en naître beaucoup, les relations amoureuses des deux garçons sont un peu plus improbables. Romain tombant amoureux de la demi-sœur de Laurent à travers une photo et étant, dès la première rencontre, payé de retour et Laurent entretenant une idylle avec la personne qui s’est engagée dans le programme d’échanges épistolaires des prisons. Evidemment, les deux correspondants vont se découvrir âmes sœurs et entamer une belle relation amoureuse. On tombe alors dans un côté sentimental qui a sans doute moins à faire ici.



On retiendra de ce récit une envie de lumière, de rédemption, de bienveillance. Il lui manque peut-être un brin de nuances, le positif prenant trop facilement le pas sur les réalités de la vie carcérale.

Romain, 23 ans, se retrouve incarcéré suite à un cambriolage qui a mal tourné. Laurent même âge lui aussi placé en détention le voit débarquer dans sa cellule. Tous les deux sous le choc de la conséquence de leur acte vont devoir survivre à cet univers carcéral dépourvu d’humanité et d’espoir.



Un livre qui entre choc les introspections et émotions, les réalités quotidiennes du milieu carcéral et les états d’âmes des hommes qui s’y trouvent. Un huit clos chargé d’espoir et de courage qui prouve que dans la vie rien n’est gagné sans bonne volonté. Facile à lire et léger il vous transportera loin dans des esprits emprisonnés par des choix de vies malmenées par le destin.

Mais au final peut on contrôler sa destinée !?

A travers cette histoire l’auteure nous aidera à trouver réponse à cette question universelle.

Nous allons suivre Romain qui va se retrouver en prison, il n'aurait jamais dû en arriver là, mais malheureusement une vieille femme est morte. Il va rencontrer Laurent avec qui il va partager sa cellule, inculpé pour l'homicide d'un dealer. Après des début difficiles, les deux jeunes hommes vont apprendre à se connaître et ils vont découvrir ensemble les codes de l'univers carcéral. Dans cet univers hostile et fermés, ils vont réussir à nouer des liens d'amour et d'amitié.



On se retrouve dans un huis clos à l'intérieur de la prison et nous allons découvrir ces deux jeunes hommes qui n'aurait jamais dû se retrouver ici.



Tous deux implique dans des affaires d'homicide, nous allons suivre leur évolution, leur rencontres, leurs bonnes expériences mais aussi les moins bonnes.



Un premier roman très bien écrit, qui nous tient en haleine jusqu'au bout de la lecture. Je me suis posé plusieurs questions et j'avais vie de savoir ce que le futur réservera pour ces deux jeunes hommes.



L'auteure met en avant l'importance de la correspondance par courrier (de la part des familles ou des benevoles) et des visites ainsi que le rôle important que tient la bibliothèque dans les prisons.



Merci beaucoup à toi Stéphanie de m'avoir proposé la lecture de ton roman !

Tout commence entre 4 murs, dans une cellule ;

c’est LA rencontre entre Romain, un gamin qui a grandi dans une famille d’accueil et Laurent, un brillant étudiant dont le père est aisé mais souvent absent...

1er point commun, le rejet de leur mère...

Ces deux jeunes hommes sont chacun coupables d’un meurtre, dans des circonstances très différentes, l’un a été désigné coupable du meurtre d’une vielle dame pendant un cambriolage, l’autre a tué le dealer de sa demie sœur qu’il aime tant...

Les journées sont longues en prison et privés de leur liberté, ils vont apprendre à s’apprivoiser, échanger, se confier.

Laurent l’intellectuel aime lire, il initiera rapidement Romain à la lecture. Mais lui, ce qu’il affectionne le plus, c’est dessiner, et il a du talent ! Grâce à leurs passions, ils tiennent le coup. Avec l’aide de Serge, un détenu plus âgé, ils s’impliquent un peu plus à la bibliothèque, dans la réalisation d’une fresque... et dans leur correspondance avec l’extérieur...

A deux, ils supportent bien mieux cet enfermement, une grande amitié est née !



Un récit très sincère, aucune caricature sur le milieu carcéral, le sujet est bien travaillé et les mots sont justes.

Une plume très douce malgré la noirceur du thème.

Un beau message d’amitié, d’espoir ! Et de tolérance, car malgré leur milieu social à l’opposé, c’est deux là sont devenus de vrais frères.



Je remercie @stephanie.cstlr de m’avoir envoyé son roman. Je le recommande à tous.

J’ai vraiment aimé vous découvrir, et en refermant ce livre... ma seule déception est de ne pas savoir ce que sont devenus Laurent et Romain car je me suis prise d’affection pour ses deux gamins. Une suite peut-être ? Quand on aime, on en redemande.

Romain et Laurent se retrouvent enfermer dans la même cellule.

Romain est un jeune que sa mère a abandonné tout petit, il a grandi dans plusieurs familles d’accueil jusqu’à ses 14 ans où enfin il a connu un peu de stabilité après avoir été recueilli par Fred et Mauricette qu’il finit par considérer comme ses parents de cœur.

Malheureusement, la proximité de la cité fait faire à Romain de mauvaises rencontres qui finissent par le conduire en prison.



Laurent est un fils de bonne famille, il a été élevé par son père, il était un étudiant brillant à l’avenir prometteur.

Un jour, alors qu’il veut protéger sa sœur en allant voir son dealer à sa place, la rencontre vire au drame et Laurent est lui aussi envoyé en prison.



Ces deux garçons de même génération mais ayant des parcours de vie totalement différents vont être amenés à cohabiter.

Au début ce n’est pas simple, leurs différences les opposent et les séparent mais au fil du temps ils vont apprendre l’un de l’autre et s’enrichir de ces diversités, en faire une force. Ils vont s’apprivoiser et ce malgré les nombreuses difficultés et ils finiront par faire bloc face aux adversités.



Puis petit à petit, ils vont commencer à rêver de l’après prison et tout doucement mettre en place les choses afin de ne plus jamais commettre les mêmes erreurs que par le passé.



Une bonne histoire qui veut nous montrer que la prison peut amener du positif et avoir un réel bénéfice de leçon pour certaines personnes, que la lecture et l’envie de construire ses rêves peut faire tomber les barreaux de la cellule.

Un petit bémol toutefois, je trouve que les conflits entre détenus étaient bien vite aplanis, je doute qu’il en soi de même en milieu carcéral.

#Challenge multi-défis 2021

#Challenge riquiqui 2021

Romain un jeune homme est condamné à la prison pour le meurtre d’une vieille femme. Il va partager sa cellule avec Laurent, un jeune homme du même âge que lui, emprisonné pour homicide d’un dealer. Au fil du temps les deux garçons vont apprendre à se connaître et vont découvrir ensemble les codes de la vie en prison. Mais malgré cet en emprisonnement ils vont réussir à créer des liens d’amitié et d’amour, ces liens vont leur permettre de garder le moral et d’aller jusqu’au bout de leur peine.

J’ai beaucoup aimé la lecture de ce roman, je l’ai lu en une après-midi. L’écriture est très belle, et la lecture rapide ; on s’attache facilement aux personnages principaux.

Stéphanie Castillo-Soler a publié son roman Libres dans leur tête après avoir gagné le concours Librinova. Ce court roman respecte donc le thème imposé du huis clos. Cette jeune autrice en est donc à son premier roman, prometteur dans l'ensemble, et je la remercie personnellement de m'avoir permis de lire son livre.



RÉSUMÉ

Romain est emprisonné pour avoir participé à un cambriolage qui a mal tourné. Lui et ses camarades avaient besoin d'argent ; ils ont donc décidé de voler l'argent d'une vieille dame partie faire ses courses. Seulement voilà le drame : elle est rentrée en avance et l'un d'entre eux, pris de frayeur, frappe violemment la femme qui meurt sur le coup. S'en suivent alors de longs mois en cellule avec un codétenu, Laurent, ayant commis un meurtre. C'était un dealer qui lui a cherché les poux et il a beau avoir des remords, il ne regrette pas son geste. Mais au fur et à mesure de leur emprisonnement, les deux jeunes gens d'environ 23 ans vont se découvrir et trouver un nouveau sens à leur vie. Qui a dit que la prison ne pouvait pas avoir quelques bienfaits ?



UN MILIEU TRÈS NOIR ET ASSEZ MÉCONNU : LA PRISON

Le roman se déroule dans un milieu carcéral où la crasse est le lot commun des incarcérés. C'est un lieu dangereux qu'il vaut mieux éviter, mais parfois un accident y emmène certains hommes. Ils doivent alors purger leur peine dans des conditions parfois déplorables. Quelques conforts sont parfois accessibles mais toujours assez limités. Stéphanie Castillo-Soler réussit tout de même un tour de force en présentant un tableau psychologique de deux personnages que pourtant tout semble opposer : Romain et Laurent. Pourtant, certaines choses les rassemblent, comme le manque d'une mère et un manque de repère parental en général.



Chacun des personnages trouve une raison de progresser et de ne pas rester là, dans une situation inconfortable. Au lieu de se décourager, ils puisent dans la littérature, dans une correspondance et dans le travail les valeurs nécessaires à la progression des personnages. Une réflexion est menée sur les besoins essentiels de ces hommes, le sentiment de culpabilité, ce que la vie de l'extérieur pourrait leur offrir ou leur retirer. Ils apprennent aussi à passer outre les préjugés et à développer leur sens commun. Ce livre est un roman d'espoir pour les jeunes perdus dans leurs vies en quête d'un meilleur avenir.



UNE HISTOIRE DE PRISON TRÈS (TROP ?) OPTIMISTE

Avec ce roman, on sort de l'habituelle vision très sombre et dangereuse de la prison. On rencontre des personnes comme vous et moi qui ont fini là sous le coup d'un désœuvrement ou pour avoir protégé un proche. Ce sont les accidents du quotidien qui deviennent dramatiques. Plutôt que de considérer ces êtres humains comme dangereux, S. Castillo-Soler réhumanise, dans son livre, ces personnages qui sont vite catégorisés et rejetés d'une société dite "bien pensante". Pourtant, ces personnages n'ont fait qu'un mauvais pas. La prison est donc une transition pour eux, l'occasion de se reprendre en main et de mieux apprendre à se connaître soi-même.



Dans le cas de Laurent et de Romain, la prison est une seconde chance et un nouveau départ. Ils y arrivent à un virage de leur vie qui s'annonçait serré et cette transition est une vraie chance. Au-delà d'une amitié solide et intense qui se crée, d'une culture et d'un recul qui se développent, c'est une vie en dehors qui les attend. Chacun retrouve ses repères et en constitue de nouveaux pour une vie tout à fait nouvelle. La fin du roman est d'ailleurs très fleur bleue, on passe un bon moment sans avoir à s'inquiéter de la suite. Et bien que certaines scènes soient très prévisibles, on a tout de même plaisir à lire l'histoire et la plume de l'autrice.



EN CONCLUSION

Je pense que ce roman est un bon premier roman et j'espère avoir l'occasion de lire à nouveau l'autrice. L'absence de contrainte en termes de pages permettra probablement à l'autrice de développer plus longuement les aspects psychologiques de ses personnages et les analyses qu'elle nous offre. Ce sont les points forts de son œuvre, à mon sens, et un développement plus long pourrait sortir rapidement les personnages de ce traitement un peu caricatural (par moments) du méchant qui est en fait bon.



Dans tous les cas, il me semble que cette décision était un choix respectable. Sans tirer dans la noirceur et un tableau trop fantasmé de la prison, il aurait tout de même peut-être été possible de trouver un plus juste milieu. Peut-être que ce juste milieu aurait été possible si certains prisonniers étaient un peu plus séparés selon la gravité du crime et donc selon les mœurs. Pas que Laurent et Romain ne puissent pas se retrouver dans une même cellule, mais être aussi proche et sortir aux mêmes heures que des personnes aux actes criminels faciles. Ici les deux tableaux (un très noir et un autre plus fleur bleu) sont tous les deux évoqués mais l'un plus que l'autre et les deux ne se mêlent jamais tout à fait. Le tableau noir correspond aux gros durs des prisons qui font régner leurs lois, leurs violences et ne sont pas "fréquentables", le second est plus proche d'une prison idéaliste, qui fait réfléchir et améliore l'humain. Le noir empiète d'ailleurs avec candeur dans certaines scènes comme lors des excuses suite à un incident artistique… C'est donc un petit regret, qui m'a parfois un peu gêné mais ça n'enlève en rien la qualité de ce premier roman et de l'écriture de cette autrice au langage riche.
Lien : https://culturelivresque.fr/..

Lecture terminée ✓

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Libre dans leur tête

@stephanie.cstlr

@librinova



Si vous aimez Éric Emmanuel Schmitt vous allez aimer ce livre.

🥀🥀🥀

C'est un livre tout simplement magnifique, il vous embarque dans un univers carcéral avec deux gamins qui font tout pour être libre derrière les barreaux.

🥀🥀🥀

Le titre est tellement bien trouvé...

Deux gamins , Romain et Laurent...

Deux jeunes garçons qui dans la vie normale n'auront jamais pu se rencontrer.

Romain abandonné par sa maman qui est traîné depuis tout petit de famille d'accueil à famille d'accueil.

Laurent lui vient d'une famille aisée, étudiants plutôt intellectuel...

🥀🥀🥀

Le destin les a réuni dans une cellule de 10m2 .

🥀🥀🥀

Ils n'ont pas le choix que de se connaître, deux mondes différents. Ils vont apprendre dans cet environnement hostile, dangereux et sans Pitié à rêver, voyager, à s'aimer...

Une amitié forte va naître, un partage, et protection entre eux deux

🥀🥀🥀

Ce roman est d'une beauté, il est rempli d'amour, de fraternité.

Des mots simples mais tellement émouvants.

J'ai adoré cette histoire , c'est vraiment un très très joli coup de cœur. 💓💓💓

🥀🥀🥀

Je me suis tellement attaché à ces 2 mecs .

Qui se sont retrouvés en prison d'une façon tellement injuste.

Ils étaient au mauvais endroit au mauvais moment.

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Je ne peux que vous le conseiller , j'ai été beaucoup ému, touché 🙏.

Il faut le lire absolument

Rien ne prédestinait Romain et Laurent à se rencontrer, si ce n'est l'ironie du destin qui les a réunis pour le meilleur et le pire, dans une cellule carcéral. Les mois qu'ils vont devoir passer ensemble, vont finalement peut-être éclairer leur route, et qui sait élargir leur champ de vision, de manière durable et graduelle...



C'est dans un univers clos, sombre et hostile que l'on fait la rencontre d'hommes aux parcours aussi similaires que différents. Leur point de chute est l'obstruction à leur liberté par comparution immédiate : ne passez pas par la case départ, direction prison.



On se familiarise avec ce milieu codifié, hiérarchisé. On y entend la promiscuité, l'insalubrité, la violence, la monotonie. On y raconte des histoires intimes, une sensibilité, des talents, une souffrance. Les individus se jugent, se scrutent comme des animaux avant de s'apprivoiser et de pouvoir se faire confiance. Entre Romain et Laurent, c'est d'abord le repli, l'incompréhension, avant de s'ouvrir l'un à l'autre, et à une autre possibilité d'eux-mêmes. C'est leur sensibilité qui va finalement rapprocher les deux jeunes hommes, les élever vers l'espoir, l'amour, le champ des possibles.





"Faut-il des drames pour prendre conscience de la précarité de la vie et de la liberté, faut-il des drames pour apprendre à pardonner ?"







L'écriture est délicate, vulnérable et nous fait vibrer, vriller d'émotions. On aime autant les fragilités contenues ou exprimées qui s'accordent alors une danse tango. L'Art plastique et l'écriture sont au centre du récit. L'isolement permet une introspection et une catharsis des blessures d'échec ou d'abandon.



On se laisse guider dans ce dédale formateur et opportun qui conduira ces détenus de l'autre côté du tunnel. Libres d'aimer, de créer, de vivre et de se surpasser !
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Ce roman a quelque chose d’un « feel good book », et pourtant il ne renonce par à donner une vision réaliste du milieu carcéral, ce qui le rend agréable à lire à plus d’un titre. On suit l’histoire des deux héros en sachant que leur évolution personnelle sera positive, c’est le côté tranquillisant ; mais au passage on découvre aussi le déroulé d’un procès, l’arrivée dans la prison et les journées monotones qui s’y déroulent, bien loin du rythme trépidant des séries télévisées.

Les personnages principaux sont deux jeunes hommes condamnés pour meurtre ou complicité de meurtre, et qui doivent partager une cellule. Chacun a des circonstances atténuantes, aussi leur peine sera relativement courte. Stéphanie Castillo-Soler ne s’attarde pas sur les questions morales autour du crime et du châtiment, ni sur le sentiment de culpabilité ressenti ou non par les coupables. Son sujet est le développement personnel de ces jeunes garçons au contact l’un de l’autre. Laurent est un bourgeois à qui son milieu et sa réussite scolaire ont inculqué un sentiment de supériorité ; il apprendra à mieux considérer les autres, en particulier son co-détenu. Ce dernier, Romain, a grandi en famille d’accueil et tend à se dévaloriser ; il va découvrir la lecture, se cultiver, et développer ses talents de peintre. Il y a là une vision un peu idéalisée de la prison, comme un lieu où une renaissance serait possible, au lieu d’une plongée encore plus profonde dans la délinquance comme c’est plus souvent le cas. C’est dans ce sens que je parle de roman « feel good », d’autant que les deux garçons vont aussi rencontrer l’amour (hétérosexuel) pendant leur détention!

Mais au fond, de tels miracles se produisent parfois, sans parler du miracle de la fiction qui permet toutes les audaces ; et il est rafraichissant de suivre ces deux destins au lieu de lire un énième récit sur la dureté de la vie en prison. Cette dureté n’est d’ailleurs pas entièrement escamotée, elle apparaît régulièrement, mais l’amitié des deux héros les protège comme par magie des agressions. On ressort de cette lecture revigoré!

Après le confinement, le livre de Stéphanie Castillo-Soler autour de l'enfermement et du huis-clos prend un sens encore plus intense.

C'est avec beaucoup de réalisme et de poésie que son auteure y dépeint l'univers carcéral et les relations d'amitié et d'entraide qui vont se nouer entre deux jeunes gens condamnés et purgeant leur peine. On y découvre les codes qui régissent ces lieux et les émotions contradictoires et si humaines qui tourbillonnent dans leurs têtes.

Portraits psychologiques et réflexion autour de la liberté, de la culpabilité et du sens à donner à sa vie. Sans clichés et avec beaucoup d'humilité et d'espoir, Stéphanie Castillo-Soler nous livre la vision d'une rédemption possible.

Dans une écriture juste et sincère, cette jeune auteure habite subtilement ses personnages qui vivent en nous.

On attend avec impatience la parution de son prochain livre.

J'ai été contacté par l'auteur de ce roman! j'ai été honoré de lire son histoire qu'elle m'a généreusement envoyé!

J'ai été très émue et ravie de faire la connaissance de ces deux garçons qui se rencontrent en prison!

Leur histoire est banalement triste, ils n'auraient jamais dû se retrouver enfermé, mais ainsi va la vie et il va bien falloir faire avec!

On les suit et nous découvrons avec eux ce milieu carcérale si difficile à vivre!

Mais au delà de ce lieu très bien décrit on appréhende la vie au quotidien des garçons, leur doutes leurs espoirs! Ils ont la chance d'avoir des ressources intellectuelles, ils aiment la lecture pour l'un et le dessin pour l'autre! Pouvoir se mettre dans "sa bulle" est salvateur! Tout comme il est important d'avoir encore un contact avec extérieur!

Puis ils s'apprivoisent, ils s'entraident pour finir par devenir amis!

C'est une belle histoire sur le cheminement de la vie, sur l'adaptation, sur les hasards des rencontres qui change le court d'une vie!

MON AVIS: pour commencer je remercie l’auteure pour ce roman qu’elle m’a gentiment proposé de lire . Un premier roman pour cette auteure et pour moi la découverte d’une nouvelle plume . Une très belle histoire sur fond de milieu carcéral. 2 jeunes garçons du même âge ayant commis des délits plus ou moins graves vont se retrouver dans la même cellule. Laurent qui a une vie toute tracée va voir celle ci tourner en 1 seconde et romain qui lui a un passé un peu plus chaotique sera victime de sa naïveté. 2 personnages que tout semble opposer tant sur le plan social qu’intellectuel mais qui au final vont se découvrir des points communs . Nous allons suivre l’évolution de leur relation. Un roman qui ne parle pas du côté noir du milieu de la prison mais l’auteure insiste ici sur le côté psychologique de la relation qui va évoluer entre 2 détenus.un livre plein d’espoir symbolisé par ce coquelicot représenté sur la couverture et que vous découvrirez lors de votre lecture ... les 2 personnages principaux sont attachants. Laurent issu d’une classe sociale aisée a évolué au sein d’un cadre familial stable contrairement à romain qui lui a connu les foyers. Ce dernier est quant à lui plutôt naïf et manque de confiance en lui . Un point commun: l’absence de leur mère . La plume de l’auteure est fluide et très agréable à lire . Un roman qui se lit vite, un livre plein d’espoir .
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Ce coquelicot fièrement hissé sur un mur de briques, érigé sur le visuel du site Librinova, résume à lui seul ce roman d'apprentissage : un huis-clos qui fait la part belle à la culture, à l'art et à la littérature, présentés comme de véritables bouées de sauvetage pour quiconque perd le sens de ce qui fait la vie et l'humanité de chacun.

Premier roman sympathique, dont le côté feel good ne m'a pas toujours convaincue, qui présente, néanmoins, d'indéniables points forts.



Auteure à suivre et à encourager…



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C’est dans la promiscuité d’une cellule de prison que vont se nouer les liens d’une amitié réelle et profonde entre deux jeunes que tout oppose. La liberté de l’esprit, c’est la seule chose à laquelle ils ont droit. Réflexion sur soi, sur la vie, sur les autres ...

Le style est fluide et agréable, l’histoire touchante et captivante.

Je recommande !!!