AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Stephen Greenblatt (139)


Osciller entre le rêve, les atermoiements et les compromis est le propre de quiconque a le sentiment de rater sa vie.
Commenter  J’apprécie          00
"Il sera contraint de lire." Tel est le devoir qui aura permis de sauver une partie de la pensée antique au-delà de siècles chaotiques.
Commenter  J’apprécie          00
"Il n'est pas bon que l'homme soit seul. Je vais lui faire une aide qui lui correspondra" [...] Est-il possible que Dieu n'ait pas remarqué plus tôt qu'il avait oublié de créer quelque chose? Comment un Dieu Tout-Puissant pouvait-il commettre une erreur ? Était-il possible , comme le rabbin Eléazar l'avait suggéré dans le talmud qu'Adam ait réellement essayé d'avoir des relations sexuelles avec tous les animaux avant la création de la femme?
Commenter  J’apprécie          00
la vie avec son cortège d'énergie et de rumeur avait triomphé du sommeil et du silence.
Commenter  J’apprécie          00
Et les fièvres ne quittent pas plus vite le corps / si l'on s'agite sur de riches brocarts de pourpre / que si l'on doit coucher sur un drap plébéien. (Lucrèce)
Commenter  J’apprécie          00
Les religions sont toujours cruelles. Elles promettent l'amour et l'espoir, mais leur nature profonde est la cruauté. C'est la raison pour laquelle elles font miroiter des illusions de rétribution et provoquent l'angoisse de leurs adeptes.
Commenter  J’apprécie          00
Nos instruments ne sont pas suffisamment précis pour peser l'âme : au moment de la mort, elle se dissout « ainsi du vin quand son bouquet s'est évanoui / du parfum dont l'esprit suave s'est envolé ». (Lucrèce)






») »
Commenter  J’apprécie          00
À ses yeux, pourtant, ce n'étaient pas des manuscrits, mais des voix humaines. Ce qui surgissait de l'obscurité n'était pas le maillon d'une longue chaîne de textes copiés et recopiés. C'était l'objet lui-même, paré de vêtements empruntés, voire l'auteur en personne, couvert d'un suaire et renaissant à la lumière en titubant.
Commenter  J’apprécie          00
(...) l'art pénètre toujours les failles propres à la vie psychique de chacun.
Commenter  J’apprécie          00
Le théâtre de Shakespeare pose donc la question récurrente de savoir quel degré d'intimité mari et femme peuvent atteindre. La réponse qu'il donne est que cette intimité est minimale.
Commenter  J’apprécie          00
Les livres étaient rares et de grande valeur. Ils conféraient du prestige au monastère qui les possédait, et les moines étaient peu enclins à les laisser sans surveillance, surtout s'ils avaient déjà eu affaire à des humanistes italiens peu scrupuleux. Certains monastères allaient 'ailleurs jusqu'à protéger leurs précieux manuscrits en les entourant de sorts. Ainsi l'avertissement adressé à "celui qui vole ce livre ou qui l'emprunte à son propriétaire et oublie de le rendre": Que le livre se transforme en serpent dans sa main et le morde. Qu'il soit atteint de paralysie et que tous ses membres soient brisés. Qu'il dépérisse de douleur et implore miséricorde à pleine voix, et qu'il ne soit pas mis fin à son agonie avant qu'il soit anéanti. Que les vers rongent ses entrailles, au nom du Ver qui ne meurt point, et quand enfin il ira à son châtiment dernier, que les flammes de l'enfer le consument à jamais.
Même un sceptique laïque aurait hésité avant de glisser un tel ouvrage sous son manteau.
Commenter  J’apprécie          00
C'est folie, écrivait-il (Lucrèce) de passer son existence dans les affres de l'angoisse de la mort. C'est le meilleur moyen de voir la vie nous échapper, sans en avoir profité ni l'avoir consommée.
Commenter  J’apprécie          00
L'idée des atomes, qui trouve son origine au cinquième siècle avant Jesus-Christ chez Leucippe et son élève Démocrite, n'était qu'une brillante hypothèse : il n'y avait pas moyen d'en donner une preuve empirique, et il n'y en aurait pas avant plus de deux mille ans.

Pourquoi les humains devraient -ils se croire si supérieurs aux abeilles, aux éléphants, aux fourmis ou à toute autre espèce existante ou à venir, au point que Dieu leur forme et aucune autre?

Commenter  J’apprécie          00
L'oisiveté est l'ennemie de l'âme
Commenter  J’apprécie          00
L'Église affirmait que la curiosité était un péché mortel. Y céder, c'était risquer de passer l'éternité en enfer.
Commenter  J’apprécie          00
Mieux valait accepter humblement l'identité que le destin vous avait assignée : le laboureur devait se contenter de labourer, le tisserand de tisser, le moine de prier.
Commenter  J’apprécie          00
La moindre impertinence – le refus de saluer, de s'agenouiller ou de se découvrir devant qui de droit –, et l'on pouvait avoir le nez tranché ou la nuque brisée.
Commenter  J’apprécie          00
L'indépendance et l'autosuffisance n'avaient pas de valeur : à peine concevables, elles ne pouvaient être prisées. L'identité s'accompagnait d'une position précise et bien comprise dans une chaîne de commandement et d'obéissance.
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Stephen Greenblatt (539)Voir plus

Quiz Voir plus

Mémoire et souvenirs dans les titres

Complétez le titre du roman d'Edmonde Charles-Roux qui a obtenu le Prix Goncourt en 1966 : Oublier ...

Florence
Palerme
Venise
Naples

10 questions
278 lecteurs ont répondu
Thèmes : mémoire , souvenirs , oubliCréer un quiz sur cet auteur

{* *}