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Critiques de Sylvain Runberg (1095)
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Reconquêtes - Intégrale

Le graphisme de cette série est absolument somptueux. Il y a une précision du trait et une élégance rarement égalé. Les paysages sont magnifiques et les personnages ont de grâce et de la beauté. Rien que pour le dessin de François Miville-Deschênes, cette série mérite le coup d’œil. Bravo à lui !



Le thème est celui de la guerre après une invasion du peuple Hittite sur des terres nomades en Asie centrale. 3 tribus avec leurs spécificités vont se réunir dans une alliance assez improbable afin de former une horde contre ces attaquants et ainsi pouvoir reconquérir leurs territoires. Il faut être uni pour vaincre l'ennemi.



Il y a des animaux tout à fait imaginaires qui sont mêlés à ce qu'on aurait pu considérer comme une BD faussement historique. Tout ce bestiaire sera habilement exploité à chaque bataille avec des images assez impressionnantes.



A noter également 5 sorciers atlantes, uniques rescapés de leur île ayant subi un cataclysme lié à une éruption volcanique. La magie va donner un peu de piment à ce récit guerrier centré essentiellement autour de batailles à mener.



Il est vrai que le récit se concentre surtout sur les Sarmates qui jouent un rôle non négligeable dans cette alliance qui menace de rompre à tout moment face aux difficultés diverses.



J'avais lu le premier tome en son temps mais j'ai vu qu'il y avait cette belle intégrale qui me permettait de lire les 4 tomes formant la série d'un seul coup sans attendre les années qui sépare généralement chaque tome.



J'ai juste un peu regretté la facilité scénaristique de la fin du dernier tome. S'il suffisait juste de tuer les dirigeants qui déclenchent les guerres, cela se saurait ! Poutine est par exemple encore en vie.



Au final, une belle épopée à lire qui concerne les peuples antiques d'Asie centrale qui sont souvent les oubliés de l'Histoire. Il n'y a pas que les égyptiens !
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Zaroff

21 avril 1932, une île située quelque part au large du Brésil. Deux proies, deux hommes. Qui tentent d'échapper aux chiens lancés à leurs trousses. Efforts vains, peine perdue. Un piège mortel aura la peau de l'un quand l'autre, courant la peur au ventre, fera une terrible chute. Et c'est une balle qui l'achèvera. De sang froid, non sans un certain plaisir... Mais ces deux américains n'étaient pas seuls sur cette île qui appartient à l'effroyable comte Zaroff. Un certain Rainsford, un chasseur de jaguar, a réussi à s'échapper. Muni d'un seul couteau et après avoir tué l'un des serviteurs de Zaroff, il a tenu tête, allant même jusqu'à précipiter ce dernier dans l'enclos de ses molosses. Mais, lorsqu'il exprime tout cela lors d'une conférence de presse à New-York, peu de journalistes le croient. Seule une femme dans l'assemblée semble y prêter grande attention. Il s'agit de Fiona Flanagan, la fille de Stuart Flanagan, un caïd de la mafia de Boston et l'un des deux américains tués par le général. Ce dernier a élu domicile dans une nouvelle île, au large du Venezuela, restauré un nouveau fort et amené de nouveaux animaux. Mais si l'envie de chasser l'homme lui a passé, Fiona va lui donner l'occasion de renouer avec son plaisir. En effet, elle retient en otage la sœur du comte, ainsi que son beau-frère et ses neveu et nièces. Si elle abat de sang-froid le mari, elle l'informe que sa famille est déjà sur son île et si c'est elle qui les rattrape, elle le tuera, tout comme lui l'a fait avec son père...



Sylvain Runberg et François Miville-Deschênes revisitent, avec succès, le roman de Richard Connal, The most dangerous game. Le comte et général Zaroff, qui a fui la Russie et la Révolution en 1917, s'adonne à une passion pour le moins, disons, discutable : la chasse à l'homme. Provoquant des naufrages de bateaux sur l'île qu'il a investi, il traque ensuite les hommes qui doivent respecter ses règles du jeu, à savoir parvenir à tenir trois jours sans être tués, des hommes et des chiens, parfois des jaguars, à leurs trousses. Mais dès lors qu'une jeune femme s'invite dans son jeu, la donne n'est plus la même et le chasseur devient la proie. Mené tambour battant et sans temps mort, cet album est une très belle réussite, aussi bien sur le fond que sur la forme. Le scénario fait preuve d'une grande originalité, surprend autant qu'il effraie. Dans cette chasse à l'homme aux moult rebondissements, tous les coups sont permis et la tension monte crescendo. L'on se prendrait presque d'affection pour ce général, tiraillé entre tuer Fiona Flanagan et ses hommes et sauver sa sœur et ses neveu et nièces. Graphiquement, François Miville-Deschênes nous offre de superbes planches aux paysages luxuriants et sauvages. Son trait est finement travaillé, ainsi que ses cadrages et ses personnages très expressifs.

Un duel captivant et violent, superbement réalisé...
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Sept, tome 19 : Sept Cannibales

Sur un scénario pourtant éculé, Sylvain Runberg parvient à servir une histoire que j'ai trouvée réussie, servie par la qualité soignée des dessins très réalistes de Tirso qui lui confèrent une dimension où action, adrénaline et horreur se mêlent avec succès pour un dénouement annoncé à regret par la quatrième de couverture. Une forme interrogative dans la rédaction de celle-ci aurait laissé un peu plus de place à un suspense indispensable dans ce genre de mise en scène.



Ceux que l'on croit donc être les tristes héros de leurs temps annuel de détente aux frais de pauvres filles transformées en cibles de leurs appétits sexuels et en victimes sanglantes de leurs délires, pendant que les épouses bienveillantes de certains d'entre eux ferment plus ou moins les yeux sur leurs loisirs d'enfants gâtés devenus adultes pourris, vont être confrontés mortellement à leur nouvelle héroïne, gibier improbable, cible devenue bourreau.



Elle est très belle Claire, cette informaticienne tranquille, dont ils ignorent les capacités de défense acquises dans son ancien job de mercenaire. Elle est aussi intelligente que physique et c'est un vrai plaisir de la voir détruire les espérances, les désirs qui ne seront pas assouvis de ceux qui auraient dû être ses tortionnaires et finiront victimes de ses défenses.



Oui, le scénario a été vue maintes fois dans différents films d'horreur, mais cette chasse à l'homme -- ici à la femme -- prend une dimension forte grâce au graphisme du dessinateur, au souci du détail dans le trait, avec des jeux d'ombre et de lumière du meilleur effet, au regard bleu et à la musculature inattendue de Claire qui porte vraiment avec efficacité le succès de cette savoureuse bande dessinée.



La fin aurait pu être un peu plus sensationnelle, elle n'a néanmoins pas gâché mon plaisir à suivre Claire aux prises avec ces sept cannibales qu'elle-même ne mangera pas.
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Nephilims, tome 1 : Sur la piste des Anciens

C'est un western assez spécial qui semble mélanger deux genres bien distincts pour lui donner une couleur plutôt originale.



Il s'agit de suivre un bataillon de soldats nordistes de couleur pendant la guerre de Sécession en plein milieu d'un territoire peuplé d'indiens alliés au sudistes. On verra les tristes conditions de ces soldats qui se battent pour un idéal de liberté mais qui sont plutôt mal traités par le système malgré de beaux faits d'armes. On sait que la ségrégation raciale aux USA a été et reste encore un gros problème.



Alors que c'est déjà difficile pour eux d'évoluer dans un tel milieu hostile, voilà qu'on leur donne pour mission d'épauler un groupe de scientifiques de type archéologues qui souhaitent démontrer l'existence d'une trace de géants. On navigue alors dans le fantastique car de telles créatures n'ont jamais existé que dans les histoires qu'on raconte aux enfants pour leur faire peur.



Je dois décerner une mention spéciale pour le dessin qui est magnifiquement réalisé. On le voit déjà sur une très belle couverture assez évocative. Cela se confirme à l'intérieur avec de très beaux paysages et une précision du trait absolument parfaite. J'ai adoré car cela en met plein la vue.



C'est plutôt au niveau du récit qu'il y a des lacunes. On n'arrive pas à s'attacher aux personnages car aucun ne semble être le héros. C'est assez difficile d'avoir de l'empathie.

On sent que c'est juste un tome d'introduction car c'est à la fin que cela commence à être plus intéressant.



Je me suis également posé la question de savoir ce qu'était un néphélim. Visiblement, d'après la Bible, il s’agit d’une race de géants qui ont commis des actes d’une grande méchanceté. Leur grande taille et leur puissance venaient probablement du mélange d’ADN démoniaque à leurs gènes humains. On les voit comme des anges déchus.



Bon, c'est une série à suivre car elle s'annonce assez surprenante avec une qualité graphique au rendez-vous.
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Les Exilés de Mosseheim, tome 1 : Réfugiés nucléaires

Cette BD joue sur les peurs des gens par rapport à la menace nucléaire qui n'est pas exempt d'un affreux attentat terroriste islamiste. Cela se passe en Alsace dans ma région ce qui me parle encore plus. Mossenheim, c'est en réalité Fessenheim.



5 millions de gens sont obligés de fuir la zone contaminée entre la Suisse, l'Allemagne, la Belgique et notre pays ce qui va provoquer des remous dans toute l'Europe. Direction la Suède qui va accueillir dans un gigantesque camp de fortune des européens de plusieurs nationalités qui rejettent la faute sur les français comme s'ils étaient réellement responsables de cette situation désastreuse. Dans le malheur, on cherche souvent des coupables.



Les tensions vont être à leurs combles dans cette crise migratoire purement européenne. C'est surtout la gestion des conflits de ce camp sur le point de se révolter qui occupera une grande partie de l'album au détriment de l'intrigue principal qui ne nous montre pas réellement ce qui se passe réellement.



Certes, on verra une partie plus politique avec un Président de la République ressemblant comme deux gouttes d'eau à Emmanuel Macron qui ordonne à son Ministre de l'Intérieur de tuer le gêneur afin que la vérité ne soit pas révélée au grand public.



Je trouve que c'est une bonne idée de traiter ce sujet dans une BD pour savoir un peu à quoi s'attendre dans pareil cas. Cependant, l'exploitation de l'idée aurait pu être mieux mené, c'est certain. On tombe dans une absence totale de subtilité notamment au niveau de la réaction des personnages Christophe et Sandra qui font face à cette situation de manière tout à fait exaspérante.



Un mot sur le graphisme pour dire qu'il est réaliste et qu'il rend la lecture assez avenante. Il y a une bonne utilisation de la colorisation qui ne vient rien gâcher bien au contraire. C'est impeccable au niveau du trait. On notera également un découpage plutôt classique.



On va attendre la suite pour se faire une idée plus précise. Tout dépend comment cela va évoluer au juste.

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Face Cachée, tome 1

Aussi simple que de reconnaître sa main droite de la gauche, sur la main droite , le pouce est à gauche ....

La face cachée c'est donc le coté sex appeal !



Dans les bureaux à Tokyo

Faces débridées, voire déridées

et Pile à l'heure, coté ponctualité

pour être honnêtes, furent trop polis

Prouesse encore de FuturOPOLIS.







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Les dominants, tome 1 : La grande souche

C'est mon mari qui a emprunté cette bande-dessinée dans la médiathèque pour laquelle il travaille et donc, bien entendu, c'est à sa suite que je la découvre et ne suis pas déçue...plutôt affolée dirais-je. Oui, en effet, ici, un grand virus s'abat sur la population et n'épargne personne. Appelé "La grande souche" (titre éponyme de ce premier opus), il intervient en même qu'une invasion extra-terrestre sur Terre. Qu'est-ce qui est apparu en premier ? Ces derniers ou le virus et qu'est-ce qui est le plus à craindre pour l'espèce humaine ? Si certains vénèrent ces étranges machines et les effets qu'elle a sur la population, d'autres les fuient et enfin certains bien déterminés à les exterminer.



A un moment où la population aurait le plus besoin de rester soudée, au contraire, celle-ci se divise en plusieurs clans, ce qui, vous vous en doutez bien, conduit évidemment à une prise d'ascendance de certains individus sur d'autres et à des guerres civiles ou simples exterminations par l'être humain lui-même pour quiconque ne se rallierait pas à la cause pour laquelle il s'est engagé et qu'il est persuadée d'être la bonne !



Un graphisme extrêmement bien travaillé et un premier tome que je découvre alors que nous vivons nous-mêmes exactement le même scénario catastrophe (les extra-terrestres en moins...quoique cela reste encore à vérifier ! ). A découvrir pour les plus intrépides d'entre vous car je vous préviens, vous ne sortirez pas indemnes de cette lecture !
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Face Cachée, tome 1

7h30, une foule compacte s'engouffre dans le métro de Tokyo. A son bord, Satoshi, un jeune homme, costume-cravate, se rend à son travail. Analyste financier dans une grande entreprise et ce, malgré des études de journalisme, son boulot l'accapare et le tient éloigné de sa famille pendant la semaine. Aussi passe-t-il la plupart de ses soirées au cyber-café, quand le patron n'organise pas des soirées karaoké alcoolisées, d'où il envoie des messages à sa femme et sa petite fille. Il leur parle beaucoup de son boulot, de son collègue Junichi qui le jalouse mais pas la jolie secrétaire Mayumi qui fait souvent appel à lui pour l'aider dans son travail. Amoureuse de lui, elle se confie à sa meilleure amie qui réprouve ses sentiments envers cet homme marié. Préoccupée par le divorce des ses parents, elle esquive ces soirées entre collègues...



Lorsque deux français s'attaquent au manga, cela donne une impressionnante reconstitution des us et coutumes du pays du soleil levant. Là aussi, tout est dans la contemplation, très peu dialogues parmi ces nombreuses planches muettes. L'on suit le quotidien de cet analyste financier entre boulot, soirées karaoké et nuits dans une sorte de bulle-hôtel. Mais, sa relation avec la secrétaire risque bien de ne pas rester secrète bien longtemps. Lui-même ne se dévoile que très peu dans cette société où les apparences priment. Malgré cela, les personnages sont attachants. Le scénario est d'une grande subtilité et sensibilité, le dessin n'est pas en reste tant le coup de crayon d'Olivier Martin est à la fois poétique et aérien. Jouant sur des nuances de gris très pâle, l'on est bercé par ces aquarelles exquises.



Face cachée... côté pile...
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Millenium, tome 1 : Les Hommes qui n'aimaie..

Bouquins, lus.

Film, téléfilms, vus.

Mug, pas encore achetu mais Noël approchant, je trépigne d'avance à la vue d'un cadeau surprise de très haut standing.

Bon, y a plus qu'à se coltiner les BD, dernière déclinaison en date d'une franchise plutôt rentable. Si, un peu quand même.



On va pas rappeler un pitch que tout le monde - ou presque - connait déjà.

Passons directement au IIA1 : tiens, ils en ont fait une BD ?



Ouais, et une bonne en plus !

Premier constat, une fidélité au récit originel quasi gémellaire.

Cherchez pas de différences notoires ou de bonus cachés, vous seriez déçus.



Alors pourquoi remettre le couvert, dans ce cas, me direz-vous ?

Simple, parce qu'un tel découpage couplé à un graphisme aussi nerveux que maîtrisé et éclatant de beauté, merci Oil of Olaz, mérite tout simplement que l'on s'y attarde, encore...



La gageure était de taille.

L'attente réelle.

Carton plein à tous les niveaux.

Ce Millenium, version à bulles, devrait contenter les fans de la première heure comme les plus blasés.



4,5/5
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La Vengeance de Zaroff

La question qui me vient à l'esprit est de savoir si cette suite aux aventures du comte Zaroff était nécessaire après un excellent one-shot ? Je ne le pense pas à cette lecture où le comte tente de travailler avec les services américains afin d'extraire une scientifique russe pour l'élaboration de la bombe nucléaire pouvant assurer la victoire aux alliés.



Certes, il reste un chasseur impitoyable mais c'est avec l'objectif de réussir à tout prix sa mission. On lui a promis la liberté en échange et l'adresse de sa chère maman qui le battait lui et sa sœur lors de leur jeunesse.



Il y a une longue introduction qui se met en place pour ensuite naviguer entre les forces armées en présence sur le territoire soviétique envahit par les nazis. J'ai trouvé que cela faisait assez guerrier et roman d'espionnage et que finalement, cela dénaturait un peu le mythe. Certes, les auteurs se rattrapent en mêlant certaines scènes qui évoquent la chasse à l'homme.



On aura droit à une scène assez pathétique où une jeune femme russe qui vient d'être violée préfère se donner la mort en direct en voyant le fameux compte Zaroff qui n'a pourtant pas mis les pieds dans son pays depuis belle lurette. Or, il semble que ce dernier voulait la sauver. Un comble.



Bref, vous l'aurez compris, on pourra se passer aisément de cette suite qui n'apporte rien que le gâchis. Désolé de le dire ainsi mais c'est ce que j'ai ressenti. J'avais acquis le premier tome mais je m'arrêterais là.

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Les Futurs de Liu Cixin, tome 15 : Les Migr..

Voici le dernier titre de cette fabuleuse collection initiée par le chinois Liu Cixin, l'un des plus grands auteurs de science-fiction dans le monde.



Les migrants du temps font un peu penser à des voyageurs dans le temps. C'est le cas mais pas de la manière que l'on penserait à première vue. Il n'y a pas de machine qui pourra nous faire voyager à une date précise dans le temps. L'ingéniosité est de pouvoir dormir dans des caissons cryogéniques qui ont une durée de vie de 11.500 ans environ et de se réveiller à l'année qu'on choisit tout en ayant le même âge.



C'est génial de pouvoir se réveiller dans 100 ans, voir 500 ans, ou encore 1000 ans et pourquoi pas 10000 ans pour voir comment la Terre, notre planète, a évolué. C'est tout le concept de cette BD au scénario assez fascinant sur le thème de la migration temporelle.



Cela concerne quand même 80 millions de migrants qui sont représenté par un ambassadeur accompagné d'un comité de pilotage pour sa mission. Cet ambassadeur est chargé de négocier leur intégration dans un monde plus clément car la planète est ravagée par les guerres, les épidémies, la pollution qui a détruit l'environnement. C'est comme une seconde chance à l'humanité pour pallier aux problèmes actuelles. En effet, dans le futur, tout ces problèmes pourraient avoir disparu (ou pas).



Je crois bien que je me serais portés volontaire à titre personnel pour participer à ce programme mondial. J'aimerais bien savoir ce que deviendra notre planète dans 10.000 ans. Et on ne va pas être au bout des surprises après 4 arrêts temporels. Oui, le joker est de poursuivre l'exploration si l'arrêt n'a pas répondu à tous les critères souhaités pour réussir cette intégration dans un monde nouveau. Attention, pas plus de 4 arrêts. Le dernier aurait intérêt à être le bon !



Cette collection se termine en apothéose après un gros passage à vide. Je ne regrette pas mon achat car cela donne une autre perspective du futur de notre humanité. Evidemment, il faut être sensible à ce genre de thème et voir plus loin.

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L'agence des invisibles, tome 1 : Friedrich..

Non, ce n'est pas l'agence tous risque mais l'agence des invisibles. Circulez, il n'y a rien à voir ? Non, j'ai franchement adoré ce premier tome.



Ces personnes qui enquête se mettent au service de clients désireux découvrir l'histoire d'un parent proche qu'il n'ont pas forcément connu. Il s'agit de retrouver ces personnes disparus au cours des grands conflits de l'histoire.



Pour autant, il n'y a pas de parti pris. On souhaite seulement connaître objectivement la vérité qu'elle soit bonne ou mauvaise c'est à dire que ces personnes disparues soient considérés comme des héros ou des salauds.



Les personnalités qui composent cette agence sont plutôt fortes et intéressantes à découvrir entre les véritables enquêteurs et les journalistes de formation et autres espions et même des scientifiques sans compter sur le back office. On est loin du stéréotype ce qui n'est pas pour me déplaire.



Je dois dire que la réalisation est parfaitement maîtrisée. Espé met son trait fignolé au service d'une BD passionnante. En effet, les décors et autres sites d'action notamment dans l'Angleterre profonde sont bien rendus et favorisent l'entrée du lecteur dans l'histoire.



Le postulat de base est plutôt original car ce thème n'avait pour le moment guère été abordé. C'est un récit véritablement captivant qui reste dans la cohérence des faits. On se rend compte également que les alliés pouvaient également se comporter comme de véritables naufrageurs par rapport à des bombardiers ennemis s'écrasant avec leurs précieuses cargaisons.



Au final, une belle lecture ainsi qu'une belle découverte. Je n'ai pas boudé mon plaisir. J'espère que vous en ferez autant le cas échéant.

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Zaroff

Zaroff.

Nom rugueux hérité d'une noblesse Russe exilée à la dangerosité bestiale.



Certains chassent le dahu.

Zaroff est un pragmatique.

Môsieur fait dans le concret, le tangible.

L'humain.



Une gueule à la Mortensen.

S'il apparaît charismatique, il n'en demeure pas moins un criminel notoire puisque la loi n'autorise toujours pas ce genre de débonnaire divertissement, en tout cas pas que je chasse. Ni que je sache, qui plus est.



Traque mythique couplée à l'ode de l'arroseur arrosé, Zaroff s'affirme comme un pur divertissement particulièrement jouissif.

Un scénario aiguisé porté par une mise en page nerveuse et un graphisme des plus soignés, ce Zaroff coche toutes les cases du festival rétinien surpuissant et pérenne que l'on souhaiterait retrouver dans chaque récit, qu'il soit à ball..à bulles ou pas.



Brillantissime, et pis c'est tout !
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Zaroff

Nous sommes en présence d’un chef-d’œuvre de 80 pages auquel il ne manque presque rien pour égaler les plus grands et entrer dans l’éternité. Les auteurs font parfaitement la transition entre le film d’Irwing Pichel et Ernest B. Schoedsack intitulé "Les Chasses du Comte Zaroff", inspiré par la nouvelle de Richard Donnell intitulée "The Most Dangerous Game", et leur œuvre qui se veut une suite directe de l’œuvre d’origine…

Cette dernière inventait à la fois les concepts de serial killer et de survival, mais cela allait bien plus loin que cela puisqu’on allait au bout du bout des délires suprématistes des élites autoproclamées (dont pour le salut de l’humanité il faudrait à mon humble avis se débarrasser au plus vite), à savoir l’exploitation de l’homme par l’homme illustrée par la maxime antique « Homo homini lupus est » (« L’homme est un loup pour l’homme »)... Ici les prédateurs deviennent proies et les proies deviennent prédateurs (et inversement, et à plusieurs reprises), et les esprits affûtés auront reconnu que le scénariste Sylvain Runberg qui est décidément beaucoup plus à l’aise dans le thriller que dans d’autres genres reprend beaucoup de thèmes et de rebondissements de son autre œuvre intitulée Sept Cannibales (et mine de rien on revient à l’ADN premier des récits fantastiques où le Mal est en chacun de nous : "L’Homme Invisible", "L’Île du Docteur Moreau", "Docteur Jeckyll et Mister Hyde"….)

Nikolaï Zaroff aristocrate russe expatrié passionné de chasse a poussé le vice jusqu’à chasser ses congénères, mais vaincu par Sanger Rainsford, il a déménagé du Brésil au Vénézuela sans retrouver la passion de la traque… C’est là qu’il reçoit la déclaration de guerre de Fiona Flanagan fille d’une de ses anciennes victimes qui après avoir tué son beau-frère lui annonce que sa sœur Katarina, son neveu Dimitri et ses nièces Anastasia et Alyona ont été lâchés dans sa nouvelle réserve de chasse et que le premier qui les retrouvera aura droit de vie et de mort sur eux… Le suspense est total, d’autant que les auteurs cultivent le mystère autour de leur personnage principal au-delà du bien et du mal : sociopathe ou psychopathe, pragmatique fan de Marc-Aurèle ou sadique fan de Caligula ? Ses ennemis le voit comme un monstre, sa sœur comme un fou, ses neveux et nièces comme un héros : nous touchons du doigt la quintessence de la sulfureuse philosophie nietzschéenne !

J’ai à un moment regretté qu’on ne fasse pas un "Crime de l’Orient Express" à l’envers, mais à proie exceptionnelle il fallait des prédateurs exceptionnels à savoir la crème de la pègre new-yorkaise menée par le chasseur expert Joao Pedro Dos Anjos qui ne sait que trop bien à quel surdoué ils sont confrontés...



Les dessins du formidable artiste québécois François Miville-Deschênes sont comme toujours proches de la perfection, mais ici il fait en plus preuve malice en s’inspirant de l’autre film auquel a participé Ernest B. Schoedsack à savoir le légendaire "King Kong" ! Du coup l’Île du Docteur Moreau, euh pardon l’Île du Chasseur Zaroff ressemble à s’y méprendre à un sosie de Skull Island. Et cela ne fait que rajouter de la supracoolitude à l’ensemble !
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Cases blanches

Alors qu'il fait son jogging presque quotidien, Vincent Barbier se fait surprendre par un camion qui manque de le renverser. Un groupe de jeunes archéologues, s'inquiétant de son état, l'ont de suite reconnu, l'un d'eux lui demandant même de dédicacer son album. Grand dessinateur de BD, 15 ans de carrière et une dizaine d'albums, Vincent Barbier a surtout connu un immense succès avec le tome 1 de "Les sentiers des ombres". Le tome 2 devrait d'ailleurs sortir pour la fin de l'année, cela fait maintenant 2 ans que les fans l'attendent et s'impatientent. Son éditeur également étant donné qu'il compte sur ce tome 2 pour finir l'année en beauté. Mais voilà, malgré le scénario déjà bouclé, Vincent n'arrive plus à dessiner. L'inspiration n'est plus là. Serait-ce dû à la pression du succès? A cause de son divorce? Toujours est-il que le scénariste et son éditeur lui donnent rendez-vous à Paris, dans les locaux de la maison d'édition, afin qu'il leur montre les premières planches...



Sylvain Runberg traite ici du problème de la page blanche, en l'occurrence des cases ici, que peuvent rencontrer certains auteurs. Est-ce dû à l'attente des lecteurs, impatients de renouer avec l'écrivain ou le dessinateur? Un succès tel que l'auteur est attendu au tournant? Runberg nous montre ici l'envers du décor et nous offre un album passionnant sur le monde de la bande dessinée. Un monde devenu aujourd'hui impitoyable, notamment avec ses milliers d'auteurs/dessinateurs dont très peu arrivent à vivre de leur métier et ses milliers d'albums sortis chaque année. Dans la peau de ce dessinateur touchant et en mal d'inspiration, l'auteur nous raconte son quotidien: les séances de dédicaces, les heures passées devant sa planche à dessin... Quotidien d'autant plus réaliste que l'on croise Kris et Emmanuel Lepage et que l'on assiste aux séances de dédicaces au Quai des Bulles. Derrière tout ça, il y a évidemment l'angoisse, la concurrence entre dessinateurs et la pression de la part notamment des maisons d'édition. Olivier Martin, au pinceau, nous offre de belles planches bichromiques.

Un regard pertinent sur nos chères bulles...
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Les griffes de Gévaudan

Club N°56 : BD non sélectionnée

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Un policier historique ou un policier fantastique ?



L'histoire se passe au 18e siècle et reprend le fameux mystère de la Bête du Gévaudan.



Dans la lignée du "Pacte des loup".



Alors la réponse dans le tome 2 : Fantastique ou pas ?



Aaricia

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Gataca (BD)

BD dont l'objet est la restitution fidèle du thriller original. C'est un scénario réussi, rythmé, qui permet en une centaine de planches de vivre les aventures de Sharko et Henebelle. Dialogues crédibles, en vrai français ("ce qui est arrivé" par exemple), et planches de facture et d'organisation sagement classique. L'important, c'est l'histoire et j'ai l'impression que la mise en bulles est réussie. J'ai juste un peu tiqué sur le dessin des visages des personnages, que je n'ai pas trouvé à mon goût, peut-être justement à cause de la volonté de ne pas"lisser" leurs traits. Du coup, ils sont moins... beaux ? Intéressante question...
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Conan le Cimmérien, tome 8 : Le peuple du cer..

R.E. Howard adorait les récits noirs où tout le monde trahissait le monde. Il aurait pu se perdre en soaps nobiliaires en je ne sais pas combien de tomes de complots et d’intrigues, mais il est resté dans le cadre du récit d’action et d’aventure : même si "Le Peuple du Cercle Noir" est l’un de ses récits les plus longs, il reste très court à l’aune de la fantasy d’aujourd’hui…



Donc dans "Le Peuple du Cercle Noir" nous suivons des trahisons en série qui s’entremêlent les unes et les autres : Bhunda Chand de Vendhya est trahi par Yezdigerd de Turan, Yezdigerd de Turan est trahi par le maître des prophètes noirs qui joue au « kingmaker » comme naguère le Le Vieux de la Montagne grand chef de la Secte des Assassins, et le maître est trahi par son apprenti (car toujours par deux les Sith vont)… Gitara qui a trahi sa maîtresse presse son amant Khemsa de trahir son maître, et Yasmina qui voulait manipuler Conan se fait manipuler par Conan, tandis que Kerim Shah agent turanien trahit son roi pour devenir roi à sa place ! On aurait pu se vautrer dans le grimdark martinien qui ne sert à rien avec du sexe, de la violence, de l’amoralité et de l’injustice, mais bien au contraire l’auteur déploie tout la palette des émotions humaines : oui tout le monde trahit, mais par amour ou par haine, par envie ou par jalousie, par fierté ou par ambition et qui ne sont prêts à tout et au reste uniquement par volonté de monter quelques marches de plus sur l’escalier du pouvoir dans l’espoir d’exploiter et d’écraser encore plus de monde…



R.E Howard adorait les récits de Talbot Mundy et Harold Lamb, et après s’être régalé en leur rendant hommage dans la saga "El Borak" il recycle son travail pour d’autres créations… La princesse Yasmina de Vendhya a mis fin aux jours de celui qui mourant qui était à la fois son frère et son roi, et elle est persuadée qu’il n’a pas été empoisonné mais ensorcelé. Sa vengeance sera terrible et elle prête à tout tuer le Maître de Yimsha ! Pour cela elle fait enlever sept lieutenants des pillards afghulis, et elle se déplace incognito à la frontière pour obliger leur chef à lui ramener sa tête. Sauf que ce chef c’est Conan le Cimmérien, qu’il n’a ni Dieu ni Maître, et qu’il n’hésite par une seconde à l’enlever pour réclamer rançon selon ses propres termes.

Dans un 1ère partie pleine de rebondissements, Conan et sa prisonnière sont en cavale. Ils sont poursuivis par les Afghulis, les Iraksais, les Vendyaens, et Conan est toujours prêt à diviser pour régner en s’alliant avec les uns pour combattre les autres. Car en parallèle Khemsa et Gitara font tout pour leurs mettre des bâtons dans les roues et jeter de l’huile sur le feu. Ils forment des duos inversés : la bouillante Gitara influe sur le froid Khemsa alors que le bouillant Conan influe sur la froide Yasmina (deux personnages féminins de premier plan dans un récit d’action écrit en 1934 : il y a encore aujourd’hui des intellos élitistes pour taxer l’auteur de machisme et de sexisme, donc je ne sais pas s’il faut rire ou pleurer devant tant d’aveuglement et de stupidité !).

Dans une 2e partie le Maître de Yimsha siffle la fin de la récré, et court-circuite tout le monde pour se réserver la Devi de Vendhya. Conan et ses alliés forcément de circonstances se lancent à sa poursuite, mais traverser son domaine constitue une suite d’épreuve mortelles. Leur opération commando prend la forme d’une quête, et cette quête n’est étonnamment pas très éloignée de celle Lancelot dans "Le Chevalier à la Charrette" : Conan / Lancelot doit délivrer Yasmina / Guenièvre du Maître de Yimsha / Méléagant, et dans un territoire appartenant à « l’autre monde » le héros ici anti-héros doit résoudre des énigmes dont il ne peut triompher qu’avec les indices que son rival lui a laissé pour accomplir d’outre-tombe sa vengeance.

La fin est génialement ouverte : Yasmina et Conan promettent de se revoir pour régler leur histoire commune de rançon. La la froide princesse a au contact du bouillant prolétaire évolué, elle a décidé de devenir reine de ses propres mains, et elle ne précise par si elle veut le tuer, l’épouser ou repartir à l’aventure avec lui... (et pour ne rien gâcher la dernière page de la BD est d’une grande supracooltitude : et pan dans les dents des intellos élitistes d’aujourd’hui qui taxent l’auteur de machisme et de sexisme, et qui feraient mieux de se poser des questions en se regardant dans la miroir !)





Sylvain Runberg est excellent en scénariste de thriller, mais a bien souvent soufflé le chaud et le froid en tant que scénariste de fantasy. Je ne sais ici à quel point les plotmasters Patrice Louinet et David Morvan veillent au grain, mais toujours est-il qu’on est en face qu’une adaptation très réussie sur le fond. J’ai pesté qu’on le fait le fait que les phylactères soient un peu bavard avant de comprendre que c’était la seule manière de tout faire rentrer dans un stand-alone de 65 pages. Et c’est peut-être là que le bât blesse : le rythme est trépidant voire épuisant, donc peut-être qu’une adaptation en 2 tomes aurait été plus judicieuse…

Sur la forme, je suis persuadé que le travail du dessinateur coréen Jae Kwang Park va être très clivant. Moi qui suis un habitué de la Planète Manga j’ai trouvé tout ce qu’il faisait très cool, très fun et très original. Autant je suis dubitatif sur les auteurs occidentaux qui adopte un style oriental, autant j’ai toujours trouvé très intéressantes les collaborations entre artistes occidentaux et artistes orientaux. Car il y a toujours d’horripilants barbons perpétuellement en croisade contre « les conneries orientales en noir et blanc qui se lisent de droite à gauche qui ne sont pas foutues de faire comme tout le monde » : on ne peut plus rien pour ces cas désespérés de racisme et de xénophobie culturelles, donc on ne va pas s’appesantir sur leurs cas (les intéressés se reconnaîtront, j’ai plein de noms, et je suis très gêné pour ceux qui les soutiennent). C’est très fluide et c’est très dynamique, mais parfois il se perd en gimmicks « wu xia » (aka la low fantasy orientale) et « shenmo » (aka la high fantasy orientale), du coup il y a quelques scènes qui ne dépareilleraient dans la saga vidéoludique "Dynasty Warriors". Le charadesign est très voire trop expressif, donc fatalement 2 ou 3 protagonistes semblent changer de morphologie selon leurs sentiments. Après entre des graphismes riches en crayonnés et une colorisation à 6 mains nippo-italiano-française, je ne suis pas loin de me demander si la version en noir et blanc n’aurait pas plus de gueule que la version en couleurs...
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Patriarchy, tome 1 : Le châtiment

On est encore dans une société dominée par le patriarcat. Il faut dire que la successeur idéologique de Donald Trump a provoqué une véritable apocalypse nucléaire détruisant le monde en le renvoyant plusieurs centaines d'années en arrière.



On se dit alors que les femmes ne sont pas faites pour gouverner d'où cette terrible méfiance et surtout ce sérieux coup de bâton qui s'est abattu sur cette société post-apocalyptique où les femmes sont réduites en esclavage d'où une lutte sans pitié.



Pour autant, la part belle dans ce tome est réservée aux femmes qui telles des Valkyries combattent les hommes, s'en servent juste pour la reproduction de femelles, les mâles étant tous éliminés. J'avoue que je ne goûte guère à cet équilibre de la terreur sexiste.



Il faut également souligner que le dessin est très agréable à lire car il a facilité grandement l’immersion dans cet univers. Le dynamisme du trait et la réussite des décors y contribuent beaucoup.



En définitive, je trouve vraiment que c’est un récit assez intéressant qui démarre bien en posant les grandes bases de cette aventure sur fond de guerre de sexe. On nous dit que ce n'est que le début. On a hâte de voir la suite d'autant que l’auteur Sylvain Runberg est visiblement très à l'aise dans ces thèmes de science-fiction.

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Les futurs de Liu Cixin, tome 4 : Nourrir l..

C'est la première fois que je lis une œuvre de l'auteur chinois Liu Cixin qui s'est spécialisé dans la science-fiction et qui connaît un immense succès ces dernières années. Je dois dire que je suis agréablement surpris. J'ai véritablement aimé ce récit qui me donne envie d'en découvrir d'autres dans cette collection chorale.



En effet, le concept est basé sur le fait qu'un seul individu peut posséder la totalité des richesses d'une planète. Il se débarrasse de la main d’œuvre qui ne lui sert plus en raison de l'émergence de la robotique et des intelligences artificielles. Ces humains dénommés les frères aînés sont destinés à la Terre où ils veulent occuper tout un continent en échangeant des richesses avec les terriens en gage de compensation. Ils sont dotés d'une technologie bien supérieure à la nôtre et il ne laisse pas vraiment le choix.



Les 13 hommes et femmes les plus riches du monde vont engager un tueur mafieux afin d'exécuter les trois personnes les plus pauvres. On se demande bien pourquoi.



Cependant, il s'agit pour eux de sauver l'équilibre du monde dans un enjeu de pouvoirs et d'argent. On va comprendre progressivement les raisons profondes qui se tiennent. C'est franchement assez inventif comme univers.



Au niveau du dessin et de la colorisation, c'est également bien exécuté par l'auteur espagnol Miki Montllo. Cela rappelle un peu le dessin d’animation dans un genre cinématographique. On notera également une bonne maîtrise du découpage de cette histoire.



Cela demeure du bon divertissement. Le récit est très bien mené car il est rythmé et assez agréable.



Au final, c'est de la très bonne science-fiction que les amateurs de ce genre apprécieront sans nul doute.
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