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Citations de Sylvie Desrosiers (53)


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Combien de temps faudrait endurer une gang de snobs qui s’habillent avec des faux vieux vêtements pour avoir l’air cool ?
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Qui est Maya Mania au juste ? Il s’agit d’un groupe mexicain qui chante en maya, une langue impossible à comprendre avec des mots imprononçables ! J’ai mis des semaines à apprendre un refrain par oreille ! Heu-reusement, la traduction est comprise avec le nouveau CD, que je trouve absolument génial et qui a un titre trop fort : NaHUaL, un mot maya qui signifie «être invisible qui est notre double». Il y a une chanson qui me plaît particulièrement et qui parle de maïs. C’est sûr, c’est un sujet un peu faible, mais la musique est trop bonne. Maya Mania ne joue jamais ailleurs qu’au Mexique. Nous avons appris sur le site du groupe qu’il donnait le soir même un spectacle à Playa del Carmen, une petite ville de vacances sur le bord de la mer des Caraïbes, dans une région appelée Riviera Maya, d’où vient le groupe. En fait, on aurait dû partir à la recherche de Roméo le mammouth pour lui rendre sa défense, mais on ne pouvait pas manquer ce concert .
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Je m'appelle Thomas. J'ai huit ans, une soeur de quatre ans, Cassandre, surnommée Ti-Casse, et un violon.
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Étant donné les méfaits accomplis par les pirates du Jolly Roger, soit les exécutions, les attaques, les abordages et les pillages, le capitaine Rackham le Rouge ainsi que tous les pirates du bateau sont condamnés, sur ordre de Sa Majesté le roi d'Angleterre, à être pendus haut et court jusqu'à ce que mort s'ensuive.
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Ses mains sont tellement sales qu’il a l’air de porter des mitaines; ses jeans sont tellement crottés que même les vidangeurs n’en voudraient pas; et ses dents sont tellement douteuses qu’il a l’air d’avoir une barre de toffee accrochée aux gencives.
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-Lui aussi dit qu’il n’a vu personne observe
Agnès.
–L’homme invisible frappe encore,
on dirait, remarque Jocelyne.
-Avant que je croie à l’homme invisible, il va mouiller des
petites cuillères! C’est alors que, juste à la
hauteur de ses yeux, une petite cuillère
passe lentement, reste suspendue quelques
secondes et…
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Au passage de tous ces pieds, le sable glisse,
s’enfonce. Les semelles et les orteils laissent
leurs marques jusqu’à ce que le vent ou la
mer les effacent. Au milieu de ces nouvelles
traces, personne ne remarque celles qui se
font toutes seules.
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La vieille Bernadette Lague a de la difficulté à écrire tellement sa main est froissée par son grand âge.
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Elle ne sais pas encore ce qui l'attend. Ni qu'elle rencontrera la dame avec de grosses lunettes noires, assise derrière elle, dans de drôles de circonstances.
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Quelque part une ombre tient dans sa main deux dés qu’elle réchauffe de son souffle froid. Elle ­m’attend depuis un moment déjà. Mais moi, je ne sais pas encore que la partie est commencée.
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Au-delà des misères, des chiffres et des statistiques, au-delà de la peur, des erreurs et des manques, au-delà des apparences, de l’image que l’on projette et de ce qu’on est en réalité, au-delà des lâchetés, des trahisons, des jalousies, des larmes et de la solitude, au-delà de l’amitié, du soutien et de l’amour qui ne règle pas tout, il restera toujours le don du meilleur de soi-même.

Ce livre, c’est la petite voix qui murmure et veut se faire entendre à travers le bruit incessant des aléas de l’existence. Merci à mon chirurgien, le docteur Roger Poisson, de m’avoir donné l’idée d’écrire. Car ce projet fut la bouée de sauvetage qui m’a permis de garder la tête hors des eaux troubles de cette période.

Merci pour toutes les mains tendues, les paroles qui furent tout sauf vaines, les témoignages d’amitiés inébranlables ou insoupçonnées, la générosité de ces inconnues qui font des soins leur métier, la chaîne des personnes chères qui, avec moi, ont défié le sort et le hasard. Enfin, merci à ces femmes courageuses qui ont croisé ma route.

Je vous convie au jeu de l’oie, à la partie de dés que j’ai jouée avec la maladie, ne sachant qui de nous deux arriverait au paradis, ou en enfer, la première. Me voici face à elle, avançant case par case, au gré des chiffres et de leur symbolique, chiffres que de toute façon on fait parler pour ou contre soi, cela ­dépend de notre humeur du moment.

Autour de nous, des spectateurs se suivent, une ­humanité qui s’arrête un instant pour jeter un regard on ne peut plus personnel sur le jeu, fait trois petits tours et puis s’en va.
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À tous ceux et celles que j’ai tant aimés.

À tous ceux et celles que j’ai détestés
parce qu’ils ne m’aimaient pas.

À tous ceux et celles que j’ai rejetés

parce qu’ils m’aimaient.

À tous ceux et celles dont l’amour

m’a permis de vivre.

À celui que j’aimerai toujours.

Mais surtout, surtout, à toutes ces femmes qui ont connu, comme moi, ces moments de terrible angoisse, un peu avant l’aube quand, atteinte d’un cancer, on contemple seule dans le noir la vie qu’on a devant soi.
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Lentement mais assurément, alors que je voulais écrire sur les autres, je n'ai pu faire autrement que de me retrouver sur le chemin du retour sur soi. Tous les chemins y mènent quand on a eu ou qu'on a un cancer. J'ai cette chance immense d'avoir reçu en cadeau à ma naissance la capacité de rêver ma propre vie, de la récupérer, de la transformer à ma guise, de lui donner la démesure de l'intensité, la justification de la contemplation de mon nombril, pour enfin l'écrire et la rendre. Bref, je suis une artiste. Mais elle, la femme à côté de moi, celle qui ne dit mot ne prend pas la plume, elle souffre, elle aussi.
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Au moment où elle pose le pied sur le
pont de ce fabuleux navire, un affreux
monstre aux dents jaunes, une bave gluante dégoulinant de sa langue, l'attaque.
Épouvantée, toute en sueur, elle ouvre
les yeux. Et elle découvre, penché sur elle,
à deux pouces de son nez, Notdog, le chien
le plus laid du village.
- Ouache ! Tu sens donc mauvais! On
dirait que tu as mangé des moules pourries.
Insensible à ce genre de commentaire,
Notdog colle son nez mouillé sur la joue
d'Agnès, la lèche.
- O.K. je me lève. Où sont les autres?
Par la moustiquaire de la tente, Agnès
voit le soleil. Elle s'étire dans son sac de
couchage humide, bâille.C'est alors qu'une
bonne odeur d' oeufs au bacon la réveille
complètement.
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C'est la nuit. Une brume épaisse recouvre le paysage. Sans rien voir. Agnès avance lentement, guidée par le clapotis des vagues toutes proches.

Ses pieds nus s'enfoncent dans le sable froid de la plage. Parfois, un rayon de lune arrive à percer à travers la brume et éclaire les coquillages échoués ici et là.

Il vente, pourtant Agnès n'a pas froid. Elle est toute seule, mais, du haut de ses douze ans, elle n'a pas peur.
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Tout seul avec son gallon d'alcool de patates, il boit en se faisant la conversation.
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- Hey, le chien laid! Tu viens d'où comme ça, hein? demande la voix sévère du douanier qui s'approche doucement.
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Je n’ai jamais tenté de mon­trer que j’étais plus intel­li­gent que j’en avais l’air. Confusé­ment, je savais que ça me ser­vi­rait d’une manière ou d’une autre.
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Ni l’un ni l’autre ne me voit. Pourtant, je suis là, tou­jours, tout près. On peut pres­que me tou­cher. Si. Si on a les doigts assez sen­si­bles, quand ils glis­sent sur moi, on peut sen­tir un velours, ou une fraî­cheur, ou par­fois une cha­leur, le cha­touillis d’une plume, le trait râpeux d’une lan­gue de chat.
Si on a la joue assez récep­tive, on peut fris­son­ner sur mon passage.
Si on a l’oreille assez ten­due, on peut s’arrê­ter de pen­ser, tout bon­ne­ment, en enten­dant mon chant. Si le goût ne nous man­que pas, on peut me goû­ter, par­fois sucrée, par­fois amère, par­fois salée. S’il nous reste un tant soit peu d’odo­rat, on peut se soû­ler de mon parfum.
Si on a des yeux pour voir, on ne se lasse pas de mon éclat.
On peut même m’attein­dre dans les rêves.
Je suis juste à côté d’eux. L’un a grandi dans mes bras, mais ne m’a pas encore vue. L’autre… l’autre m’a tant aimée, mais ne me regarde plus. Et pour­tant, je les suis et les devance, sans cesse.
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