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Bien avant d’en devenir un, Charles détestait autant le terme « prête-plume » que ce qu’il signifiait. Parce qu’on ne prêtait pas sa plume, on se la faisait voler. Mais autrefois, dans ce temps déjà lointain où il baignait dans une douce et agréable naïveté, la notion lui semblait issue des légendes urbaines. Pas vraiment réaliste, en somme.
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Ann Blackson… Une jeune femme étrange, mais subtile. Intelligente, redoutable même. Et les voilà toutes deux à s’appeler par leurs prénoms ! Abbie n’a certes pas cherché à nouer une quelconque relation autre que celle d’une employée vis-à-vis de son employeur, mais Ann est si… Ann que les choses ont évolué.
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Elle pense à lui, celui qui n’a pas de visage, ni de nom. Celui qui hante ses fantasmes depuis l’adolescence. Celui qui connaît son corps mieux qu’elle-même. Celui qui réalise ses moindres désirs secrets. Elle l’imagine sur elle. Sur moi. Ses mains sur moi, ses doigts en moi
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Son parfum seul suffit à me donner envie de lui ! Elle lui en veut de lui faire cet effet. Et elle s’en veut, à elle, d’être si faible. Comme elle aimerait être de celles qui restent froides aux besoins de leur chair ! Y être soumise a toujours été un souci. Mais, jusqu’à présent, elle avait réussi à conserver une certaine autorité, de la maîtrise sur sa faiblesse. Mais se dominer, ici, maintenant, est une tâche ardue, presque douloureuse. Redresse-toi ! Arrête donc de le renifler !
Elle se fait l’effet d’une femelle en chaleur, et l’image est loin de lui plaire. Très loin, même. Elle se relève, tandis que la colère en elle commence à prendre le pas sur le désir.
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Elle trouvait les yeux d’Ann Blackson stupéfiants, avec leur nuance unique d’outremer violet. Un regard perçant, dérangeant, presque surnaturel. Mais le bleu froid des pupilles saphir de Lord Keir la trouble profondément. Un bleu qui n’a pourtant rien d’extraordinaire, hormis la manière dont il tranche violemment avec le bronze de sa peau hâlée. De sorte que, soudain, on ne voit plus que cela. Ses yeux, intelligents, incisifs, froids. Et sa bouche, dont la courbe dénote clairement une nature sensuelle, pourtant contrariée par un pli acrimonieux.
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Certes, les employés du Baron Noir sont un peu… excentriques, exotiques, étranges… Mais ils sont surtout accueillants, simples, et vivent dans cette harmonie qui naît d’un besoin commun de paix et de tranquillité. Tous ont connu des horreurs, Abbie en a conscience sans qu’aucun ne lui en ait parlé. Ils ont tous cette petite fêlure dans le regard. Elle est heureuse de s’être intégrée si facilement, si rapidement, à la drôle de petite famille que la domesticité du baron formait avant son arrivée. Elle est fière qu’ils l’aient acceptée parmi eux.
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La plupart des mâles à peine adultes de la bonne société se contentent du continent européen. Mais eux n’ont pas pour meilleur ami un inverti insouciant qui a l’art de se mettre dans le pétrin…
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Elle aime énormément tous les habitants de la maison, mais certains touchent davantage son cœur que les autres. Ranjit est de ceux-là. Les ombres mouvantes au fond de ses yeux sombres blessent le cœur d’Abbie. Elle devine qu’il a souffert et constate combien il semble accuser son âge. Il a l’air fatigué, et la grippe qui a sévi sur le château semble lui avoir dérobé une énergie qu’Abbie croyait jusqu’alors inépuisable. Elle veille pourtant à ne pas montrer au fier Indien combien elle est inquiète pour lui.
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Avec un frisson lui viennent les souvenirs des vieux romans d’épouvante qu’elle lisait, plus jeune. La maison lugubre, le maître inquiétant, les domestiques invisibles…
Elle repousse ces images fantasmagoriques, redresse le dos et les épaules. Elle doit absolument faire la meilleure des premières impressions aux domestiques qui seront sous ses ordres. Elle ne peut se permettre de prêter le flanc au moindre manque de considération de leur part.
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Cette fois, elle fixe Lord Keir et sent quelque chose frémir profondément en elle. Seigneur, qu’il est imposant ! Immense, en fait… Elle doit lever la tête pour regarder le visage sombre qui la foudroie. Quels yeux ! Elle manque de défaillir sous ce regard bleu, glacial. C’est tout juste s’il ne retrousse pas les babines pour gronder. Comme une espèce de fauve furieux. Son premier réflexe est de reculer, le second de s’excuser.
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