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Critiques de Tatiana de Rosnay (3877)
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Nous irons mieux demain

Je suis déçue. Je trouve ce roman en dessous de ceux que j'ai pu lire d'elle jusqu'à présent. L'histoire est répétitive , Candice tourne en boucle dans ses problèmes et Dominique est si ambigüe que je n'ai pu déterminer si elle était nocive ou non. Le seul intérêt, pour moi, c'est la référence constante au célèbre auteur, Emile Zola. Non, je ne dévoile rien, c'est sur la quatrième de couverture. C'est lui, le personnage principal, les autres servant de faire-valoir.

C'est en tout cas mon ressenti.

Maintenant, à vous de vous faire votre opinion.

Bonne lecture.
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Les Fleurs de l'ombre

Clarissa Katsef vient de quitter son mari après avoir découvert qu’il avait une double vie. Elle en a l’habitude mais cette fois, il semblerait que ce soit plus grave, puisqu’elle décide de faire ses valises illico presto et se met à la recherche d’un appartement. Lors d’une réception, quelqu’un lui parle d’une résidence flambant neuve réservée aux artistes. Étant elle-même écrivain, elle tente sa chance et après un « interrogatoire orienté » sa candidature est acceptée alors qu’elle n’y croyait guère.



Il faut dire que nous sommes dans un pays dévasté par des attentats commis par des drones, alors que les jeux olympiques de 2024 allaient commencer. Des immeubles, ont été éventrés ainsi que la tour Eiffel qui est toujours en chantier. La résidence CASA a été construite sur une zone particulièrement touchée et le but est de faire revenir les gens, dans des conditions de surveillance extrêmes : tout est verrouillé, tenu par des robots et autres joyeusetés : on ouvre la porte avec son empreinte oculaire, dans la salle de bain, sur le miroir, une plaque où Clarissa doit poser sa main tous les jours pour évaluer son état de santé, et cerise sur le gâteau, une « voix » (le style des voix d’un GPS mais cent fois plus sophistiquée car paramétrée après un interrogatoire non moins rigoureux.



Passionnée par Romain Gary et Virginia Woolf, Clarissa a visité leurs maisons car elle est attirée par les lieux et leur mémoire ainsi que leur influence sur ceux qui les occupent, surtout quand il s’agit d’écrivains qui ont choisi d’y mettre fin à leurs jours.



En hommage, elle a choisi comme pseudonyme le nom de Clarissa Katsev et appelé son robot Mrs Dalloway.



« Elle avait hésité au début entre Mrs Danvers et Mrs Dalloway, avant que sa vénération pour Virginia Woolf ne prenne le dessus. »



Très vite, elle se sent mal dans cet appartement luxueux mais déshumanisé, avec l’impression d’être épiée en permanence, et finit pas dépérir. Il y a des disparitions mystérieuses, des bruits inexpliqués, une psy férue d’informatique qui joue les garde-chiourmes, big brother n’est pas loin…



En fait, je n’avais pas tellement envie de lire ce roman car les chroniques ne semblaient guère enthousiastes et surtout ce thème me fait peur (la surveillance via les e-mails les applications, l’intelligence artificielle, les réseaux sociaux et leurs dérives ne m’inspirent que méfiance et cette lecture ne va arranger ma confiance. Mais, je voulais me faire ma propre opinion, et les romans que j’ai lus pendant le confinement sont assez éloignés de ce qui me plaît d’habitude.



Cette uchronie tient la route, et au passage tient plutôt en haleine et on a envie de savoir le fin mot de l’histoire : délire ou réalité ? et Clarissa empêtrée dans ses mariages, ses relations familiales compliquées et ceux qui doutent de sa santé mentale, c’est plutôt amusant.



En fait, je me suis beaucoup plus intéressée à tout ce qui concerne Virginia Woolf et Romain Gary que j’aime beaucoup, leurs citations servant de trame au récit, les relations familiales complexes de Clarissa, le deuil qu’elle a subi, ses mariages, et surtout son bilinguisme et la manière dont Tatiana de Rosnay a construit son intrigue sur ce thème, ainsi que les allusions au Brexit, à l’Europe qui se décompose, au dérèglement climatique qui a fait disparaître les plages, les canicules, bref ce qui nous attend si on continue « à regarder ailleurs pendant que la maison brûle ».



Le miel qui coûte aussi cher que le caviar car introuvable, ou encore les fleurs qui sont toutes artificielles car la végétation a tiré sa révérence, même les arbres sont synthétiques, cela fait froid dans le dos…



Petit bémol : j’avoue une certaine ambivalence comme je l’ai dit, car l’auteure accorde beaucoup de place aux derniers moments de ces deux auteurs qu’elle aime, au détriment de l’histoire en elle-même, (je me suis rendue compte que j’ai surtout souligné essentiellement leurs citations !) et cela ne suffit pas pour emporter le lecteur, par contre, cela donne envie de lire les biographies qui leur sont consacrées.



Dans l’ensemble, ce roman m’a quand même plu, même si l’intrigue me laisse sur ma faim, il m’a surtout donné une furieuse envie de commencer enfin à lire l’œuvre de Virginia Woolf que je remets depuis des années au lendemain (la procrastination est très difficile à soigner chez moi !) et je ne sais pas si c’était le but de l’auteure… J’ai l’impression de tourner en rond en rédigeant cette chronique, j’en suis désolée…



Il y a longtemps que je n’avais pas lu un roman de Tatiana de Rosnay, depuis « Elle s’appelait Sarah » en fait, car il y avait toujours une certaine frustration, je trouvais les sujets trop « faciles » avec parfois une impression de romance qui me laissait sur ma faim, donc je n’en ai pas lu beaucoup…



Un grand merci à NetGalley et aux éditions Robert Laffont qui m’ont permis de découvrir ce roman qui tranche complètement avec les livres précédents de Tatiana de Rosnay.



#LesFleursdelombre #NetGalleyFrance
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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13 à table ! 2015

Quelle formidable idée : éditer un livre an faveur des "Restos du Cœur" au lieu de sortir le traditionnel CD que je n'achète jamais...alors que là, j'adhère et même plus que cela !

Treize auteurs qui se sont mobilisés pour nous apporter, à nous, bibliophiles, la meilleure nourriture qui soit : de la lecture...et en plus de cela, en achetant ce livre, je me suis dit que trois personnes pourraient bénéficier d'un repas...alors là, cela est très certainement égoïste de ma part de le formuler ainsi mais cela a pourtant été un double plaisir pour moi. Treize auteurs, je vous le disais, certains que je connaissais déjà et d'autres que j'ai découvert ici et qui m'ont donné d'aller creuser un peu plus dans leur bibliographie. Aussi, j'ai eu un énorme plaisir en relisant Gilles Legardinier, Pierre Lemaitre, Marc Levy, Guillaume Musso, Tatiana de Rosnay, Eric-Emmanuel Schmitt ou encore Bernard Werber (certains dont je n'avais plus lu une ligne depuis quelques temps déjà), et en découvrant (enfin, il était temps) la plume (je les connaissais déjà de nom) Françoise Bourdin, Maxime Chattam, Alexandra Lapierre, Agnès Ledig, Jean-Marie Périer ou encore Franck Thilliez (ouf, je ne crois pas en avoir oubliés). Bref, à ces treize auteurs, je ne peux dire que merci : merci de leur engagement auprés de cette formidable association créée par notre très regretté Coluche et pour m'avoir procuré autant d'émotions en lisant cet ouvrage. Passant du rire, à la stupéfaction soit oublier l'effroi bien évidement, il y en a pour tous les goûts et pour tous les âges et ça, j'adore ! A lire, à acheter et à faire découvrir !
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13 à table ! 2024

Je viens de finir le "13 à table" 2024.

L'anniversaire des 10 ans de ce petit livre édité tous les ans. Pour six euros seulement vous offrez cinq repas aux restos du cœur, et vous lisez 13 nouvelles écrites par 13 auteur(e)s reconnus. Je vais rédiger une petite phrase pour chacune d'elles. Tout simplement pour en montrer la diversité. Certaines sont tristes, d'autres drôles, d'autres étranges...toutes très bien écrites.

Une bobeliote les a trouvés sombres, elle n'a pas dû toutes les lire!



Philippe Besson

A dix ans il comprend qu'il est homosexuel.

A dix ans il est confronté à la mort pour la première fois.



Michel Aussi

L'histoire de Dilara, dix ans, son voyage du Kurdistan jusqu'en Angleterre.



Maxime Chattam

A dix un petit garçon est témoin de la mort d'un président, plusieurs décennies plus tard, un 22 novembre...



François d'Epenoux

En 2032, à 69 ans l'état nous proposera un choix bien singulier !



Lorraine Fouchet

En 2023, L'enfant a 10 ans, il commence son journal, très longtemps après son fils va le lire....



Karine Giebel

Chloé, une petite fille de dix ans pas comme les autres.



Raphaëlle Giordano

Un machine à laver de dix ans raconte la vie de ses propriétaires !



Philippe Jaenada

A dix ans, un petit garçon comprend le jour de sa communion que l'histoire de Dieu et Jésus c'est du flan !



Alexandra Lapierre

A dix ans Coralie tient tête à sa mère le soir de Noël, quitte à ne pas avoir de cadeaux.



Cyril Lignac

Il nous offre tout simplement la recette du marbré qu'il faisait à dix ans



Agnès Martin -Lugand

Eric et Sophia regrettent-ils ce qui leur est arrivé il y a dix ans ?



Tania de Rosnay

Quand deux femmes d'affaires se crêpent le chignon dès leur première rencontre...(enfin le croient-elles!)



Leila Slimani

Une histoire pendant le confinement.



Frank Thilliez

Phénomène très étrange pour Bob qui revient dans la maison de son enfance.



J'espère vous avoir convaincus d'acheter ce petit bouquin à glisser dans une poche. Il vous fera passer un bon moment dans une salle d'attente ou lors d'un petit trajet en train....

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Célestine du Bac

Martin Dujeu 18 ans, jeune homme de bonne famille, passionné par Emile Zola, promène son chien Germinal dans la rue du Bac, quand la pluie l’oblige à se réfugier sous une porte cochère, où Célestine une clocharde a élu domicile. C’est ainsi que commence une amitié improbable entre deux personnes que tout oppose : Célestine maigre enveloppée d’un imperméable troué dont l’odeur est un mélange de vin, de transpiration, d’urine et de tabac froid et Martin qui délaisse des études trop fastidieuses à son goût pour rédiger un premier roman.



Tatiana de Rosnay nous invite à un conte moderne porté par le personnage de Célestine. Si dans une première partie je me suis laissé entrainer dans cette émouvante histoire d’amitié, la seconde partie m’a paru bien mièvre, le récit se transformant en une bluette teintée de fantastique. Ce roman écrit il y a plus de vingt-six ans avait été refusé à l’époque par les éditeurs, ceci explique peut-être mon impression d’inconsistance.

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Manderley for ever

Dans la nursery où elle s’applique à former ses majuscules, Daphné s’évade avec Peter Pan.

Son nom, hérité d’un grand-père français, lui vaut des railleries, mais elle en est fière et très vite, Paris et ses origines françaises l’attirent irrésistiblement.

Elle fuit les compliments sur sa beauté et face aux mondanités préfère se réfugier dans la lecture.

Elle déplore d’être née fille et se sent habitée parfois par un alter égo masculin qui sera séduit par des femmes qui marqueront durablement sa vie.

Elle veut écrire, et accéder à une indépendance financière grâce à sa plume. La solitude, égoïstement recherchée, est indispensable à ses élans romanesques.

Dans ses romans, elle y met tout ce qu’elle refoule, avec une ardeur sans freins, et nappe ses rêves inavoués avec un imaginaire parfois glaçant de noirceur.

Une fois que l’idée d’un roman faisait son chemin, elle s’y attelait, habitée des jours durant par ses personnages et leurs histoires. Daphné défendait sa liberté d’écriture, même si parfois les critiques furent cinglantes et déprimantes.

C’est dans la fournaise d’Alexandrie que sont nés les premiers chapitres de Rebecca, pour rallier dans l’imaginaire les odeurs maritimes, les falaises, la bruine, de sa chère Cornouailles qui lui manquait cruellement.







Tatiana de Rosnay nous défriche les nombreux chemins sur les traces de cette grande romancière pour qui les lieux avaient tant d’importance. Avec une remarquable fluidité et à l’image d’un kaléidoscope, c’est toute une série d’évènements, de rencontres, d’émotions, de tristesses, d’écritures, qui nous happe et nous immerge dans l’univers de Daphné.



Une balade mémorable.



J’ai ressenti la fascination que Daphné avait éprouvé pour ce manoir abandonné, Menabilly, qu’elle a pu louer plus de vingt ans. Tatiana de Rosnay a su retranscrire l’attrait surnaturel et envoûtant qu’exerçaient ces murs gris entre lesquels nombre de romans ont vu le jour. Daphné était hantée par certaines demeures, autant dans ses écrits qu’en réalité.

Le vide qui la rongeait par intermittence, sa détermination face aux critiques et aux attaques, son besoin de solitude, sa générosité, m’ont émue.



En donnant toujours la première place à l’écriture, son égoïsme, parfois, a dû blesser ses proches. Mais aujourd’hui, lorsque je me plonge dans ses romans si aboutis et si variés, ouvrant tant de fenêtres sur de fascinantes évasions, égoïstement, je ne peux l’en blâmer.



J’ai été envoûtée par son parcours et je pense que cette attachante biographie modifiera probablement mes lectures ou relectures de Daphné du Maurier.

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Tamara par Tatiana

Mon premier cadeau de Noël reçu dans ma boite aux lettres, grâce à la très bonne idée d'un couple d'amis... Une artiste qui m'intéresse et m'intrigue depuis fort longtemps...Me voilà fort gâtée !



"J'ai quinze ans lorsque tu débarques dans ma vie. Je ne connais pas encore ton nom. Je ne sais rien de toi. Ton autoportrait, au volant d'une Bugatti verte, c'est la première chose que je vois de toi, en feuilletant un magazine d'art. Ton élégance. Ta sophistication. (...)

C'est comme si tu disais: Regardez-moi. Je sais ce que je veux ? (....) je suis au volant d'un bolide, et c'est ainsi que je vis ma vie. (...)

Ton nom.



Presque un nom de plume. Un nom de scène. Un nom d'ensorceleuse. Un nom que tu inscris fièrement au bas de tes oeuvres.



Qui se cache derrière l'image de perfection absolue que tu souhaites tant projeter ?



Je veux emprunter les pistes secondaires de ton chemin de gloire, creuser l'envers du décor. C'est ce que j'ai envie d'aller chercher : ton entrée dans la lumière. Ton parcours de météore. Mais qu'as-tu abandonné dans l'ombre ? Comment as-tu forgé ta légende ?



Toi, la reine des Années folles, l'artiste emblématique de cette époque dorée. (...)

Laisse-moi raconter ton histoire. (p. 7)"



Ce très beau livre est une grande réussite qui allie la qualité des reproductions , du texte de Tatiana de Rosnay qui ne peut que nous accrocher et nous toucher... puisqu'elle choisit de s'adresser directement à cette artiste qui la fascine depuis ses 15 ans..., de la tutoyer... Deuxième très belle idée: la collaboration photographique de sa fille, Charlotte, qui ajoute un deuxième regard très personnel...sur cette artiste originale, fantasque, sulfureuse ! Une très belle publication à "quatre mains"..., une complicité

intellectuelle, artistique entre mère et fille, des plus jubilatoires...



Ce beau livre nous offre également une mise en page des plus soignées et dynamiques... prolongée d'une bibliographie sélective...D'abondantes reproductions des oeuvres de cette peintre, dont un tableau étonnant d'André Gide que je connaissais pas du tout....



J'ai également découvert une seconde période tardive où Tamara de Lempicka changea de style du tout au tout...des oeuvres avec des fondus de couleurs, ... des toiles étonnantes... où l'Italie a une place de choix...



J'ai appris de nouveaux éléments sur le parcours de Tamara de Lempicka, dont sa rencontre avec la toute jeune Françoise Sagan , où elle se retrouve telle qu'elle était lorsqu'elle était elle-même jeune...Uns sympathie née spontanément !



Un très fort moment de lecture et de plaisir pour les yeux...Une très belle idée de cadeau ou de surprise pour tous les passionnés d'art et de biographies atypiques !



"Traquer ce que tu ne voulais pas forcément montrer, comme je le fais avec les mots.



Fouiller derrière tes tableaux magnifiquement composés, impeccablement maîtrisés. Ton travail ne révèle rien de la vie agitée que tu mènes.



Et jusqu'ici, Tamara, tu n'as dévoilé qu'une armure de guerrière.



Tu t'es forgé une carapace de sophistication et de glamour, une vision fantasmée que tu mets à la mode.



Mais combien de temps ton armure va-t-elle tenir ?



Jusqu'où cette quête de la perfection va-t-elle te mener ? N'as-tu jamais eu peur de te brûler les ailes ?



Tu n'as pas trente ans et tu vis ta vie avec un appétit d'ogre." (p. 107)
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Le Voisin



Colombe est une trentenaire qui travaille comme "nègre" dans une maison d'édition. Elle est mariée à Stéphane qui gère une entreprise d'informatique et est très souvent absent pour raisons professionnelles. Elle est aussi mère de 2 jumeaux de 11 ans. Elle possède une personnalité discrète voire soumise à l'inverse de sa soeur qui a son franc parler et ne s'en laisse pas conter.



Elle décide de déménager et après avoir trouvé un magnifique appartement, la famille emménage, tout heureuse, dans ce nouveau logement.



Tout serait (à peu près) parfait si son voisin du dessus ne lui menait la vie (ou plutôt les nuits) dure. Toutes les nuits, aux alentours de 3h15, elle est réveillée par les Rolling Stones qui beuglent à tue-tête dans l'appartement du voisin du 5ème étage. Et bizarrement, ce tintamarre ne se produit que lorsqu'elle est seule dans son lit, jamais en présence de son mari lorsqu'il rentre de voyage ou même de sa soeur qui loge une fois chez elle.



Colombe, épuisée par ces nuits écourtées ne parvient plus à gérer son travail ni son quotidien, elle se sent progressivement sombrer dans la folie d'autant plus que personne ne la croit puisqu'elle est seule à entendre cet infernal boucan. Elle tente bien de faire parvenir à son bruyant voisin un courrier où elle lui fait part de son énervement face à ces réveils nocturnes intempestifs mais celui-ci n'en a cure et continue son infernal jeu.



Le comble, c'est que ses voisins décrivent le bruyant énergumène comme un homme adorable (Colombe ne l'a étrangement jamais vu) qui, en outre est médecin !



J'ai moyennement apprécié ce livre qui démarre très lentement (à peu près à la moitié) mais la seconde partie nous entraîne dans un suspense de plus en plus angoissant. Colombe devient obsédée par ces problèmes de voisinage et abandonne boulot, se laisse aller physiquement, néglige ses enfants pour ne plus penser qu'à la manière de régler ce problème et de se venger. Craintive de nature, elle s'affirme de plus en plus, rongée par la rage.



J'ai trouvé ce roman diffus, essayant d'aborder trop de thèmes en même temps, la libération de Colombe de sa condition féminine asservissante, de son boulot qui la laisse dans l'ombre, sa vie conjugale et le suspense forment un gloubi boulga assez confus, cependant le suspense est bon et gagne en intensité dans la seconde partie. La fin est en partie décevante et enfin les invraisemblances sont flagrantes : pourquoi Colombe est-elle la seule à n'avoir jamais vu son voisin ? Pourquoi s'acharne-t-il sur elle ? Lui, qui est médecin (un travail qui demande une certaine concentration) ne dort-il que quelques heures par nuit ? Comment se fait-il qu'aucun de ses voisins n'entendent cet épouvantable vacarme ? Que devient le voisin vers la fin du livre ?



Un avis mitigé, d'autant plus que l'écriture est tout à fait moyenne et encore ... mais un bon suspense quand même.



Si vous désirez vous énerver autant par le suspense que par l'attitude et les incohérences des différents protagonistes, ce livre est écrit pour vous.



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13 à table ! 2015

La lecture de ce recueil est un véritable moment de plaisir à défaut qu'il soit culinaire, il est intellectuel. Même si toutes les nouvelles ne se valent pas, les 13 auteurs nous ont livré des histoires qui sont tantôt personnelles, tantôt imaginées mais qui placent toujours la relation humaine au coeur de l'intrigue.



Ma nouvelle préférée est celle de Maxime Chattam, auteur que j'affectionne particulièrement et qui reste très fidèle à son univers à la fois gore et fantastique.



J'ai eu une hésitation à lire les nouvelles de Marc Levy et Guillaume Musso que j'avais catalogué comme des « auteurs à la trame simpliste » et quelle erreur j'aurai commise si j'avais sauté ces deux nouvelles qui m'ont vraiment charmé et qui ont contribué à changer totalement mon avis sur ces deux grands noms de la littérature contemporaine.



Alors si vous voulez vous détendre, vous évader et en même temps faire une bonne action (1 livre acheté = 3 repas distribués par les Restos du Coeur), foncez-vous procurer ce petit recueil.
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Son carnet rouge

J'ai lu "A L'encre russe," "Elle S'appelait Sarah, "Boomerang," j'ai rencontré cette auteure, elle m'a dédicacé "Rose,"un ouvrage doux et sensible....mais cet ouvrage est trés différent.

Il est constitué de onze nouvelles au ton allègre ,mordant, ironique, bien écrites, "gracieuses", à propos de l'Adultère

précédées de citations d'écrivains : Proust, Balzac, Molière, Maupassant, La Rochefoucauld etc.... particulierement bien choisies ce qui donne du piquant....

Le thème de l'adultère est décliné sous toutes ses formes: l'infidélité liée à l'amour, au sexe, à la jalousie, à la naïveté,

au secret, à la noirceur, à la cruauté,les tentations sont multiples, long cheveu noir oublié, sms bizarres, jeune fille au pair affriolante, meilleure amie, mot de passe, clé USB, répondeur mal raccroché, situations souvent liées à notre vie moderne pétrie de technologies diverses et variées......

L'auteure explore avec talent et humour, non pas des histoires à l'eau de rose mais des situations limites, parfois cocasses ou dramatiques qui posent beaucoup de questions.

Que ressent - on lorsque l'on est trompé?

Comment réagit- on?

Et le déni?

Les faux- semblants?la comédie de la vie, quoi ?

L'infidélité est - elle dissociable du couple?

Le conjoint trompé est - il toujours victime?

Ces nouvelles sont courtes, banales, ciselées , bien mises en valeur, au rythme soutenu, rapides à lire,....les chutes sont trés soignées à défaut d'être magnifiques car ce n'est pas un sujet si facile......



L'humour surtout est habilement distillé ......

Un ouvrage drôle , léger, décapant, qui donne le sourire en cette époque si compliquée à vivre!



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Rose

Paris au temps du baron Haussmann, Paris qui meurt et renaît dans les soubresauts de travaux gigantesques, Paris qui voit disparaître une partie de son histoire pour s'ouvrir à la modernité.

On retrouve dans ce livre les thèmes chers à Tatiana de Rosnay : le deuil, l'absence, la mémoire et la fidélité. J'ai eu quelque peu l'impression de feuilleter un album de cartes postales anciennes en lisant ce texte, riche en humanité et en générosité : :"Imaginez un flot sans fin de calèches et de passants. Tout le monde semblait parader, exhiber atours, joaillerie, coiffes alambiquées, gorges généreuses, rondeurs des hanches... Les boutiques exposaient leurs marchandises en une profusion étourdissante de choix, de textures et de tons. Des cafés lumineux étalaient leur clientèle sur les trottoirs, sur des rangs et des rangs de petites tables, ses serveurs entrant et sortant avec précipitation, le plateau brandi bien haut"

Tatiana de Rosnay écrit avec une grande sensibilité, d'une écriture volontairement surannée, un peu "vieille France". Elle sait rendre avec beaucoup d'intuition ce clair-obscur de la mémoire qui, telle une bougie, vacille doucement en éclairant le présent de la lumière du passé, tout en donnant à son histoire cette patine qui est celle de ces vieux objets dont nous ne nous servons plus mais dont nous ressentons encore toute la vie dont ils ont été porteurs.

Il y a dans ce roman le charme profond et simple des vieilles demeures d'autrefois : on s'y sent chez soi dès qu'on pose le pied à l'intérieur, même si on ne fait qu'y passer. Je ne l'ai quitté qu'à regret, fermant le volet de ses ultimes pages sur leurs fragrances de nostalgie, d'amour et de fidélité au temps révolu.
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13 à table ! 2022

le cru 2022 a pris pour thème les vacances, on pense à une période libératrice, festive... Ce qui ne sera évidemment pas le cas dans certaines des nouvelles présentées.



Je ne vais pas faire un inventaire de mon ressenti concernant chacune d'entre elles, c'est pénible à lire et peu intéressant. Comme pour les autres parutions, certains textes se détachent, quelques-uns seront vite oubliés.



Sur mon podium personnel , qui n'engage bien sûr que moi, la médaille d'or revient à " Génie et Magnificent" de Tatiana de Rosnay, les deux vieilles dames indignes qui se retrouvent et retrouvent aussi le goût de la vie , notamment en évoquant des vacances communes, alors qu'elles étaient adolescentes, m'ont beaucoup plu. La médaille d'argent , je l'attribue au " Fugitif" de Tonino Benaquista, ce rôle de figuration qui se révèle un symbole est fort émouvant...Enfin, médaille de bronze à " La nuit de juillet" d'un auteur que je découvre, Étienne de Montety. Il fait référence à l'été 1982, et mes souvenirs très forts s'associent à ceux de la jeune fille , personnage principal: coupe du monde de football, Genghini ( j'étais fan...) , alors que je passais l'oral du CAPES à Paris, dans une ambiance électrique, et en plus il est question d'Elisabeth Barbier, dont j ai adoré " Les gens de Mogador" et de " J'ai quinze ans et ne veux pas mourir" de Christine Arnorthy. Je me suis reconnue dans cette période...Vous voyez, très subjectif, mon podium!



Romain Puertolas amuse et inquiète avec son speed-dating .Karine Giebel fait dans l'horrible, Leila Slimani dans l'ambigu et le cruel. Marie-Hélène Lafon présente des étés inoubliables à la campagne...mais arrêtons-nous là.



Ce qui est essentiel, c'est cette solidarité toujours présente, à laquelle, nous, lecteurs, pouvons nous associer. Alors, achetez ce recueil ! Il mérite toute votre attention!
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Les Fleurs de l'ombre

« Dans la résidence CASA, où Clarissa trouve refuge, Mrs Dalloway est au plus proche de sa géographie intérieure. Est-ce la solution, ou le problème ? » : plus de quatre mois plus tard, je parle sur les réseaux d'une de mes dernières lectures d'avant le confinement, Les fleurs de l'ombre. 20 minutes avait publié ma chronique (lien ci-dessous). C'est très saisissant de penser que juste après avoir dévoré l'histoire d'une romancière enfermée dans une étrange résidence pour auteurs, je me suis retrouvée dans une situation qui n'était pas sans l'évoquer (bon OK, je n'étais pas la seule)... et que le livre lui-même, finalement, a subi cette étrange mise en abyme.⠀



Mais bien sûr, si j'ai aimé le livre, c'est parce que comme à son habitude, Tatiana de Rosnay nous a offert une histoire où se mêlent les péripéties narratives et les lignes de faille intimes de son héroïne. Un livre plus réflexif que d'habitude, aussi, car son héroïne a beaucoup de points communs avec elle : écrivain, bilingue, auteure d'un livre sur l'importance des lieux, en affinité avec Romain Gary et Virginie Woolf. Dans un épisode de 21 cm, on voit Tatiana de Rosnay visiter la « chambre à soi » de l'auteure anglaise... et on retrouve cette visite privilégiée dans Les fleurs de l'ombre.⠀



Pas un coup de foudre comme Boomerang ou Elle s'appelait Sarah, mais une belle lecture. J'allais ajouter qu'il était bien dommage qu'elle soit sortie dans une période aussi troublée, mais le propre des bons livres et des bons écrivains, c'est de durer. Alors, avez-vous pensé à en faire votre lecture de l'été ?⠀
Lien : https://www.20minutes.fr/art..
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Manderley for ever

Sous la forme d'une passionnante biographie romancée, Tatiana de Rosnay nous livre son admiration pour Daphné Du Maurier.

Parfaitement documenté, on découvre un vie à la hauteur de ses écrits et j'ai été tout particulièrement intéressée en parcourant les lieux et les maisons dont elle tombait amoureuse. C'est souvent dans cet état de bien être et d'amour avec une demeure qu'elle était le plus inspirée. Plusieurs ont d'ailleurs fait partie intégrante de ses romans, nous offrant par exemple un Manderley hanté par "Rebecca", dans son ouvrage le plus célèbre.

D'ailleurs, à propos de "Rebecca", j'ai découvert qu'il faut absolument que je le relise... l'ayant lu il y a fort longtemps apparemment dans une mauvaise version. La première traductrice française ayant pris la liberté de le tronquer d'une quarantaine de pages et souvent dans des passages clés.



J'ai bien aimé et je recommande cette lecture qui donnera envie de découvrir les romans de Daphné Du Maurier à ceux qui ne les connaîtraient pas encore , ou envie de la relire avec un nouvel éclairage pour les autres.
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Moka

Justine voit sa vie basculer dans l'horreur le jour où Malcolm, son fils de treize ans, se fait renverser par une Mercedes couleur moka. La personne qui conduisait prend la fuite. Malcolm plonge dans le coma et ses parents sont tout à fait déboussolés, chacun à leur façon en s'éloignant l'un de l'autre.

La police tarde à retrouver le fuyard et Justine décide de prendre les choses en main. C'est là que le suspense commence.

J'ai relu le livre car j'ai vu que le film inspiré du roman sort prochainement.

Je l'ai trouvé bien construit, traditionnellement mais j'ai tourné les pages trop vite: c'est devenu pour moi un "page turner" comme vous dites si bien maintenant.

Le petit effet de surprise de la fin vient un peu pimenter l'histoire.

Beau début d'exploitation de film, en effet.

Je n'ai pas pu traîner sur des passages profondément exprimés.

J'ai lu tous les livres de Tatiana de Rosnay : celui-ci n'est pas mon préféré. J'aimais la délicatesse de "Rose", le suspense de "Boomerang" et bien sûr le grandiose "Elle

s'appelait Sarah".

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Le Voisin

Colombe mène une vie tranquille. Trop tranquille. « Colombe-dans-l’ombre » aurait besoin de sortir de sa cage, de s’affirmer, de ne pas s’engluer dans son rôle de bobonne, dévouée à son mari et à ses enfants. Elle est pourtant aussi brillante que sa sœur « Claire-Lumière », qui lui fait de l’ombre.



Comment sortir de cette vie fade, sans relief, où personne ne la remarque, où on la considère comme un oiseau fragile ?



Le déménagement dans un nouvel appartement va l’obliger à sortir de sa coquille. Elle va devoir se débrouiller seule face à ce voisin du dessus insupportable. Personne ne la comprend, personne ne la croit. Peut-être entend-elle des voix dans sa tête ?

Un voisin invisible, mystérieux, qui instaure des règles du jeu particulières. Un jeu insupportable, qui brise le sommeil, anéantit la patience.

Est-ce la faute du voisin ou celle de son imagination débordante, de la petite voix qui lui murmure dans sa tête de prendre son envol ? Étrange cette musique assourdissante en pleine nuit qu’elle seule entend.



J'aurais préféré une autre interprétation que celle choisie par l’auteur. Elle ne me convainc pas tout à fait et surtout elle brise le charme. Malgré tout, le suspense nous tient en haleine jusqu’au bout, Colombe ressemble à beaucoup de femmes.

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Nous sommes Charlie : 60 écrivains unis pour ..

J'ai enfin lu Nous sommes Charlie, après (déjà!) Toutes ces années.

Je me souviens...

Ces soixante textes, certains brefs et d'autres plus longs, me ramènent encore à ce jour funeste, cette matinée maudite du 07 janvier 2015. Matinée de mort, cauchemar éveillé, et ce chagrin, ce chagrin!

Philippe Lançon, Chloé Verlhac, Riss et Patrick Pelloux sont passé avant.

J'avais laissé ce poche collectif noir sur l'étagère huit années entières avant d'enfin, tout de même, de l'ouvrir et de l'enfin lire.

Toute la sidération, l'incompréhension, la colère et la réaction me sont revenues intactes car à peines enfouies et toujours prêtes à ressurgir.

Ces soixante-là ont unis leurs voix, leurs mots, leurs cœurs pour parler et dire... Dire NON à la peur et à l'indicible. Tous.

Soixante voix qui, au final, n'en font qu'une riche et variée dans une cantate à la Liberté.

Horusfonck est Charlie, encore et toujours, à jamais.
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Elle s'appelait Sarah (BD)

"Elle s'appelait Sarah" est un roman graphique adapté du livre éponyme de Tatiana de Rosnay. La lecture de ce dernier m'avait beaucoup émue. J'ai alors eu envie de voir ce que Pascal Bresson et Horne en ont fait.

J'aime beaucoup le graphisme stylisé. Le fait de ne pas mettre de visage sur les policiers les déshumanise encore plus, ce qui renforce l'atrocité de leurs actes. Par ailleurs, ne mettre en couleur que Sarah et les personnes bienveillantes est une idée intéressante.

Cet album retrace bien l'histoire de cette petite Sarah et à travers elle, dénonce les atrocités commises par les nazis certes, mais aussi par les policiers français. Il y a toutefois moins d'émotion que dans le livre, les faits sont bien sûr terribles et bien retransmis dans l'album mais les dessins et le texte ne sont pas ici aussi forts que les mots et la plume de Tatiana de Rosnay. Cet album s'adresse toutefois peut-être un plus grand nombre et c'est bien qu'il soit lu par un large public.



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A l'encre russe

Je prends toujours plaisir à lire un livre de Tatiana de Rosnay et meme si À l'encre russe n'est pas mon préféré de l'auteur, il reste une bonne lecture.



On fait la connaissance de Nicolas Duhamel, un jeune auteur qui vient d'écrire un best-seller et qui peine à écrire un deuxième roman.

"(Les écrivains) règnent sur la littérature comme des rois, comme des empereurs. Dans un royaume où les émotions n'existent pas, où la vérité n'existe pas, où l'histoire n'a pas d'importance. La seule vérité, ce sont les mots sur la page et la façon dont ils prennent vie. C'est pour çà que les écrivains sont orgueilleux. Parce qu'ils sont les seuls à savoir leur donner vie."

Son premier roman portait sur les origines de son père. On fil d'un week-end dans un somptueux hôtel italien, on va découvrir son histoire et la genèse de son premier roman. Ces trois jours vont aussi être désastreux pour Nicolas et sa vie va changer. Il faut dire que Nicolas est devenu avec le succès, un être méprisable, fière, peu disponible pour son entourage. Et pourtant en tant que lecteur, il est difficile de lâcher le roman car on veut connaître la fin.



J'ai beaucoup aimé certains passages notamment sur l'écriture, les écrivains ou le milieu de l'édition :

"Russel Banks, par exemple, n'aimait pas écrire sur son ordinateur, cela endiguait le flot des idées. Il rédigeait le premier jet en suivant un simple fil rouge. Nelson Novezan avouait qu'écrire était une telle torture qu'il lui fallait recourir à l'alcool, à la drogue et au sexe pour tenir le coup, et s'enfermer dans la chambre d'un palace. Magaret Atwood, qui tweetait autant que Nicolas, imprimait ses chapitres et les étalait par terre, en modifiant l'ordre selon ses besoins[...]. Orhan Pamuk écrivait lui aussi à la main, se conformant à un plan structuré dont il ne déviait pas d'un iota. Michael Ontaadje découpait et collait des paragraphes entiers dans d'épais carnets. Kazuo Ishiguro se livrait à des corrections implacables et supprimait parfois jusqu'à cent pages. […] Ernest Hemingway produisait cinq cent mots par jour. Ian McEwan, mille. Tom Wolfe, mille huit cents. Stephen King, deux mille. Il fallait toute une journée à James Joyce pour ne rédiger que quelques rares phrases. Georges Simenon pondait un roman tous les quatre mois et dénichait le nom des personnages dans l'annuaire. […] Amos Oz partait faire un tour à pied pendant quarante-cinq minutes dès six heures du matin puis se mettait au travail. Joyce Carol Oats préférait écrire avant son petit déjeuner. Toni Morisson privilégiait l'aube, pour voir le soleil se lever. John Steinbeck fumait la pipe..."



Il y a juste un seul bémol pour moi, c'est l'introduction de certain fait-divers comme l'affaire DSK ou encore le naufrage du paquebot... Je suis toujours un peu sceptique et me demande comment le roman va vieillir quand tout cela sera oublié.....



Bref c'est un bon moment de lecture, pas à la hauteur de Boomerang ou de Rose mais on retrouve le style de l'auteure avec plaisir.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Rose

Les faits se déroulent à Paris, capitale française. Le Baron Haussmann, affublé du sobriquet de Baron éventreur fait exproprier des rues entières. Son plan, la réalisation de grands boulevards.

Rose écrit à son mari décédé sa vie quotidienne qui est loin d’être ennuyeuse, son refus de cette expropriation qui la bouleverse. Je ne suis pas fan des romans épistolaires, j’ai donc fait une exception en lisant celui-ci jusqu’au bout et cela en valait la peine. Lorsque l’on se promène, on ne peut imaginer la douleur qu’ont subie les habitants expropriés pour la réalisation de ces grandes avenues qui participent à la beauté d’une capitale.

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