Tatsuki Fujimoto

Denji est de retour, plus déterminé que jamais... Son leitmotiv ? Peloter des nichons ! Un fantasme tout à fait classique mais qui semble primordial pour notre héros ^^



Ce second opus est aussi déjanté que le premier, avec des effusions de sang et des rebondissements dans tous les sens. Denji a rejoint une équipe de devil hunter et sa prochaine mission est d'un tout autre niveau. Il va devoir débusquer et terrasser le mystérieux démon-flingue. Power sera à ses côtés pour ce nouveau défi, mais peut-on faire confiance à un hominidémon ?



Power envoie du lourd, j'adore son personnage, elle est trash et hyper charismatique. Son humour laisse à désirer et se fond tellement bien dans l'ambiance de la série. Le duo qu'elle forme avec Denji est assez explosif, on ne s'ennuie pas aux côté de ces deux démons. Power est assez difficile à cerner et j'ai hâte de découvrir ses véritables intentions.



Les démons que l'on croise dans cette suite sont délirants, les graphismes les rendent effrayants et originaux. Les enjeux sont rapidement posés au début du tome, on retrouve nos héros dans un univers borderline qui use et abuse d'un humour assez douteux mais ça passe plutôt bien.



On pourrait croire que Chainsaw man n'est qu'une série gore qui offre une succession de scènes trash sans réelle réflexion, mais ce n'est pas tout à fait le cas. Nos héros aspirent à certaines choses dans leur vie et le mangaka met cela en relief avec subtilité... ou pas ! Il dresse le portrait des personnages secondaires qui auront forcément la vedette à un moment donné.



En bref, un second opus efficace qui m'a bien plu. L'univers totalement borderline me fait délirer et j'adore les personnages qui se dévoilent un peu plus à chaque page. Ambiance gore, humour douteux et personnages délirants vous attendent dans cette série qui sort des sentiers battus.
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Avec son rythme indolent dopé régulièrement par des irruptions de violence grand-guignolesque, le premier tome roule à 200 sur des montagnes russes émotionnelles, oscillant entre la quête initiatique (malgré sa brutalité, on est dans un shônen) d’un anti-héros martyr qui aspire à la paix et à une tartine de confiture, et le délire gore, sublimé par un design de créatures très original.
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Denji et Pochita forment un duo inhabituel. En effet, Denji est un humain chasseur de démons et Pochita est un démon-tronçonneuse. Cependant, ils ne peuvent compter que l’un sur l’autre. Denji est endetté jusqu’au cou et n’arrive pas à s’en sortir. De plus, il se fait piéger par un yakuza et se fait assassiner. Mais Pochita ne va pas le laisser partir comme ça, Pochita va les sauver tous les deux en fusionnant avec lui. Suite à quoi, une organisation de chasseurs de démons va l’embaucher, sans quoi il mourra.



Pour Denji, la vie est simple, se battre, travailler et manger. L’organisation lui offre gîte et couvert, alors que demander de plus ? Peut-être avoir la possibilité de peloter quelques poitrines féminines ? Nous faisons la connaissance d’un héros qui ne cherche pas à être meilleur. Denji n’a pas de grandes ambitions, il n’est pas animé par un sentiment de vengeance, il veut juste survivre à son quotidien. On l’apprécie, car il est amusant et ça nous change des héros habituels, prévisibles.



Avec lui, on fait la connaissance de toute une équipe de choc. D’abord la mystérieuse Makima, la devil hunter qui l’embauche. Cette dernière est un personnage tout à fait intéressant. Un peu blasée, hyper franche, elle met les gens à leur place et fait les choses comme elle le souhaite. Elle est également charismatique et on est curieux de voir ses compétences.



Chainsaw Man ne se démarque pas ici par son scénario. En effet, une fois alpagué, Denji va devoir se montrer à la hauteur de sa mission de chasseur de démons. Il va être testé par les différents personnages pour voir ce qu’il vaut. On passe alors de mission en mission alors que notre héros fait équipe avec d’autres individus.



Le manga est bien rythmé et le style graphique est dynamique. Les traits ne sont pas parfaits et nous semblent parfois un peu brouillons, mais ça rajoute du charme à ce premier tome. On sent que notre héros vient des bas-fonds et sa simplicité d’action le rend attachant.



Chainsaw Man nous offre ici un premier volume agréable. On passe un bon moment de lecture, mais on est tout de même curieux de voir vers où la série va nous mener.
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J’ai tout de suite été attiré par la couverture. Voir cet homme-tronçonneuse tuer des gens et faire couler autant de sang, d’un premier tome qui plus est, ce n’est pas banal. Cette couverture a rempli sont job, elle est badass et m’a donné envie de lire le manga.



Même si les dessins sont un peu moins beaux que sur la couverture, le style brouillon ne me déplaît pas. Il est utilisé de manière intelligente entrecoupé de très beaux dessins qui marquent l’accélération du rythme du récit.



L’histoire m’a convaincue et me donne envie de continuer le manga. On découvre un héros au plus bas, prêt à tout pour survivre. Denji est hors du commun et c’est pour cela que le titre se démarque des autres.



S’il a fait un si bon départ au Japon c’est grâce à son style brutal qui va à contre courant des shonen classiques où le héros grandit petit à petit. Denji est une loque qui reprend goût en la vie après sa fusion avec son démon-tronçonneuse Pochita. Il redécouvre la vie et agit parfois comme un enfant mais son côté survivant reprend souvent le dessus pour nous offrir des répliques cinglantes accompagnées de dessins magnifiques.



Des personnages secondaires commencent déjà à émerger et on sent qu’ils ont chacun une histoire qui nous sera narrée à un moment ou un autre. À commencer par celle de Power le hominidémon. On sent le potentiel du manga rien qu’avec ce premier tome. Il y a toute une organisation pour lutter contre les démons. Un côté sérieux qui contrebalance avec l’humour de nombreux personnages.



J’ai passé un très bon moment avec le premier tome de Chainsaw Man et j’attends la suite avec impatience. Un shonen qui se démarque grâce à un anti-héros badss, surtout atypique et une histoire qui décoiffe. J’ai adoré!
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Un premier tome à ne pas mettre entre des mains non averties par la violence de certains thèmes (cannibalisme, massacre, perversion).

Je l'ai trouvé extrêmement efficace pour accrocher le lecteur à travers des visuels forts, des personnages bruts et un profond travail sur la morale humaine.

L'auteur, Tatsuki Fujimoto, n'hésite pas à déshumaniser des personnages pour illustrer le choc induit par l’absence de tous ou certains principes moraux.

C'est, à mon goût, une œuvre qui promet de travailler l'humain dans ses retranchements. Où commence l'humanité ? Où finit-elle ?

J'ai beaucoup aimé ce tome qui crie humain, morale et société sur fond de vengeance, famine et folie.

Un manga original et qui suscite la curiosité, mais j'attends tout de même de voir si la suite me plaira plus.

J'ai quand même éprouvé un peu de compassion voire de la pitié pour certains personnages, et j'ai envie de connaître la suite.



Bonne lecture !

Lou

exellente surprise ! a suivre de tres pres

Meilleur que le précédent, un pan de l'historie se clôt ici. J'ai aimé retrouver des combats violents et sans concession mais bien orchestrés. J'ai aimé voir Agni sacrifier sa vengeance pour le bien du plus grand nombre. J'ai l'impression que ça lui donne enfin une identité. Seul le groupe des fanatiques me dérangent... La fin, elle, est surprenante. Je ne pensais pas déjà voir ce personnage.
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Agni et sa soeur Luna sont deux orphelins qui ont le pouvoir de régénérescence.

Alors que le village dans lequel ils vivent est plongé dans un froid perpétuel, ils se servent de leurs membres pour nourrir et chauffer les villageois.



Cependant un jour, un grand malheure va s'abattre sur le village et Agni en sera le seul survivant. Ce qui le fait tenir ? Sa soif de vengeance.



C'est un manga à ne pas mettre dans les mains des plus jeunes et c'est d'ailleurs précisé sur la couverture. Perso je ne le conseillerais pas avant 14/15 ans. Les scènes glauques et malsaines m'ont mise mal à l'aise... Dans ce manga, il est question d'inceste, de pédophilie, de zoophilie et de cannibalisme. Autant de scènes pas banales et qui pourraient heurter des âmes sensibles.



Concernant les planches, je n'ai pas accroché au style de Fujimoto. J'ai trouvé que les expressions des visages des personnages n'était pas flagrantes, heureusement le texte nous aide à nous y retrouver.



Vous l'aurez compris, il en faut pour tout le monde et malheureusement je n'ai pas accroché avec cet univers beaucoup trop violent et cru pour moi...
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Ce que j’ai pensé du manga :



Si vous me suivez régulièrement, vous savez que, comme dans les tomes précédents, Agni, notre héro, poussé par la promesse faite à sa défunte sœur, est toujours obsédé par sa quête de vengeance. Elle le consume tout autant que les flammes qui brûlent constamment son corps. Dans ce troisième tome, toutefois, nous assistons à une avancée majeure : l’auteur décide, en effet, de faire prendre, à Agni, une tout autre dimension. Il lui avait, d’ailleurs, déjà donné un peu plus d’importance, de personnalité, de force de caractère, dans le tome 2.



Agni commence, ici, à se transformer, peu à peu, en véritable héros. Il devient même le reflet d’un nouvel espoir pour les opprimés.



Ma passion pour cette saga va crescendo…au cours de mon article consacré au tome deux, je vous avais déjà fait part de mon engouement pour cette histoire mais je ne croyais pas que je pourrais aimer la suite encore davantage : Dans ce troisième tome, l’intrigue devient encore plus intéressante. L’auteur continue, certes, de nous présenter son univers glacial et sans pitié, autant en ce qui concerne le climat que les hommes, et dans lequel seuls les plus forts survivront, mais, alors que l’on croit impossible de ressentir plus de violence et d’horreur qu’on en a déjà vu, on est surpris par ce renouvellement incessant de détails glaçants (si j’ose dire !). On est immergés dans cette ambiance de barbarie et de cruauté toujours plus inhumaine. Nous nous accrochons, néanmoins, à la symbolique de cet homme immortel, tels des navires en perdition qui suivent, désespérés, la lumière rassurante d’un phare sur la côte lointaine. Mais cette « torche »vivante devra bien, tôt ou tard, affronter l’épouvantable sorcière de glace.



Côté dessins, l’auteur conserve son style percutant qui colle à ce manga comme un gant en latex sur les doigts de la main. Oui, d’accord, je m’enflamme…mais c’est de rigueur, non ?



En fait, quand on a commencé la lecture, la raison voudrait qu’on s’arrête, à un moment donné, mais la passion nous en empêche…on soulève doucement la page suivante, histoire de jeter un œil sur la suite…mais on tombe dedans, comme aspirés dans un gouffre, et on ne peut pas en ressortir…en fait, on n’en a pas envie !





Pour conclure :



Eh bien nous avons, là, encore, un ouvrage qui vaut sacrément le détour. Le scénario, à n’en pas douter, vous glacera le sang !



Nous n’en sommes pourtant qu’au tome 3 et je me demande une chose : est-il possible que l’intérêt que suscite Tatsuki Fujimoto, dans ce numéro, puisse encore augmenter ? Il n’y a qu’un moyen de le savoir : continuer à suivre tout cela de très près ! Et je vous invite, bien évidemment, à le faire, en commençant par dévorer ce dernier numéro, en attendant la suite !



A bientôt sur le blog pour vos impressions, je vous y attends avec impatience !



Alex du Nexus
Lien : https://nexus-quest.fr/fire-..

En commençant ce manga, je m'attendais à quelque chose un peu plus tourné vers la fantasy, puisque qu'il est fait mention de pouvoirs surnaturels, et d'un peu moins sombre. Je me suis trompée.



Tout d'abord, j'ai été frappée par la noirceur de ce manga. D'entrée nous sommes plongés dans un univers qui est loin d'être celui des bisounours, où les humains ont du mal à survivre. Le froid et la famine règnent, et certains sont obligés d'arriver à des mesures extrêmes pour survivre. Ce manga peut être assez violent par moments, que ce soit à travers certaines scènes ou certains propos.



L'histoire d'Agni est horrible, il subit un sort épouvantable qu'on aimerait tellement pouvoir changer. J'ai énormément compatis pour ce personnage, pour lequel on ne sait pas si on peut avoir de l'espoir ou pas. Quelques personnages sont introduits, mais trop peu et trop rapidement pour qu'on puisse vraiment faire connaissance avec eux. J'espère que ça sera pour le tome suivant.



L'univers est également intrigant, et j'aimerais en savoir plus sur celui-ci. Finalement, ce tome est très introducteur, du coup on n'apprend pas beaucoup de choses. J'espère que l'univers sera plus approfondi par la suite, car j'avoue qu'il y a certaines questions que je me pose. Pareil pour ce qui est des élus, j'ai l'impression qu'on reste énormément en surface.



En conclusion, c'est un très bon tome introducteur, avec un univers sombre et intéressant, et un personnage dont on a envie de suivre l'histoire. Ça manque seulement de profondeur.
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Âmes sensibles s’abstenir, Fire Punch est un manga dur, brutal, du pur seinen dont certaines scènes prennent aux tripes. Cette lecture fut très bonne, malgré quelques bémols.



L’univers du manga est très intéressant, grâce à une dimension fantastique assez bien travaillée, et qui a un potentiel énorme pour la suite de la série. Entre les différents pouvoirs des Elus, et les personnalités atypiques des personnages que nous rencontrons dans ce tome-ci, je sens que la suite va dépoter !



Côté thématique, nous sommes servis ! Entre inégalités physiques et sociales, gestion du deuil et de la souffrance, nous passons des militaires pleins de pouvoirs aux esclaves sexuels en passant par de pauvres villageois obligés d’avoir recours au cannibalisme pour survivre… Oui, c’est sombre, certaines scènes sont très difficiles, il y a beaucoup de cadavres, beaucoup de sang, beaucoup de douleur dans ce premier tome.



En parlant de douleur, j’ai trouvé incroyable le travail que l’auteur a fait pour nous rendre compte à nous, lecteurs, de la souffrance que subissait son personnage principal : Agni. Non seulement une souffrance psychologique et morale, mais aussi et surtout physique. Un pouvoir qui devient une malédiction, un travail psychologique sur lui-même qui est très bien retranscrit dans le manga, par des planches saisissantes.



Malgré tous ces très bons éléments, je ne peux pas nier que ma lecture a souffert de quelques bémols. J’ai trouvé que les transitions entre les périodes et entre les scènes étaient insuffisamment travaillés, et j’étais parfois un peu perdue dans la temporalité de l’histoire. Rien de transcendant non plus au niveau du dessin, même si je n’ai rien à lui reprocher.



J’ai hâte de pouvoir découvrir la suite de cette série, sachant à quel point la fin m’a laissée perplexe et assez retournée…!
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Loin des thèmes enfantins, ce manga surprend par la vision pessimiste de notre monde.
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Fujimoto a ouvert toutes les vannes et son flot de surprises a de quoi tenir en haleine les lecteurs les plus blasés. Seuls pêchent un découpage haché et un rythme en dents de scie – des erreurs de jeunesse qu’on espère voir rectifiées dans les volumes à venir.
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Fire Punch est un seinen qui repousse les codes du genre post-apocalyptique et qui ne laissera personne indifférent.
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Je ne m’attendais pas à cela. C’est du bon, mais c’est dur, horrible. J’ai eu l’impression qu’on m’éviscérais. C’est un seinen. Le graphisme est agréable.

Dès le départ, on est mis dans l’ambiance, à un moment on voit une scène horrible, et ils n’ont pas l’air de réagir plus que cela, on comprend ensuite la cause, et comment ils survivent. On a des flash backs pour nous permettre de mieux comprendre. On a de faux gentils, mais je me méfiais quand même. Bref, c’est un monde atroce, mais intéressant.

Affaire à suivre.

J'ai toujours beaucoup aimé la saga des Mad Max au cinéma, alors un monde post apocalyptique version Manga; je me suis dit "pourquoi pas?". Je remercie donc Kazé Editions et Babelio pour l'envoi de ce premier tome de "Fire Punch".

La jaquette reprend un avertissement prévenant les âmes sensibles que certaines images pourraient les choquer... et c'est justifié. Pas tant que le manga soit sanglant mais c'est quand même fort violent dans son essence, fort sombre aussi, peu de personnages attachants de prime abord à part peut être le jeune Sun; un enchaînement d'événements ou le pire est pratiquement systématique: c'est noir, c'est très noir.

Et pourtant l'histoire est prenante, Agni possède un pouvoir quasiment absolu de régénération un peu comme Wolverine et il utilise ce don pour nourrir de sa chair les habitants d'un village qu'ils l'ont sauvés lui et sa soeur mais des soldats arrivent et massacrent le village ainsi que la petite soeur d'Agni , condamnant celui-ci à vivre brûlant moralement de haine et physiquement de flammes inextinguible. Agni va alors choisir la voie de la vengeance. L'histoire est fascinante et ce monde figé par les glaces, qui a sombré dans le chaos et la violence pose plein de questions. On sent qu'on n'a pas encore tout découvert dans ce premier opus. Quelles sont les factions opposées? Qui est la Sorcière de glace et pourquoi a-t-elle lancé cet hiver sans fin... Trop tard, on est accroché et on veut savoir la suite !