AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Thierry Berlanda (150)


Pas question de s’éterniser. Après avoir traversé tête baissée le salon VIP, Pete et ses prétoriens avaient embarqué furtivement dans la Jaguar aveugle livrée la veille par cargo, sans un regard pour les zombies tenus en respect par les flics.
Commenter  J’apprécie          10
 Dodeman est en roue libre (...)  Du coup, il joue un peu au flic. Rouler les mécaniques quand on pèse soixante kilos et qu’on a la gueule de tout le monde, ça fait rire ou pitié, mais rarement peur. Souligner la démarche en dégainant une carte tricolore, même de nos jours c’est encore un bonus.
Commenter  J’apprécie          10
À la seconde où Bill Cicada, le nouveau guitariste, lancera le riff de Flight to you, l’ivresse les gagnera. Quand à cet instant Alex Barakovski fera claquer les mêmes trois notes de basse qui ont dû retentir au commencement du monde, quand le pied de batterie de Bob Patterson entrera en piste à la huitième mesure, quand illico la poursuite Eurolite traversera la salle depuis le fond pour cribler de lumière l’idole de Los Angeles à la voix séraphique, l’ivresse tournera au délire.
Commenter  J’apprécie          10
Gillian connaissait le code : ne pas tenter de consoler, de câliner ou de minimiser le niveau d’emmerdement, mais être là, organiser discrètement la dispersion des armées ennemies afin de ralentir le moins possible la progression du Locust dans ce monde hostile.
Commenter  J’apprécie          10
Sa tournée européenne lui collait la nausée, mais ses réticences n’avaient pas fait long feu face aux pressions du fisc US. Se la couler douce en comptant sur les royalties de la vente de disques ne permettait plus de payer les échéances. Vendre son compound à Holmby Hills ? Il n’était pas prêt à ça. Seule issue ? Reprendre la route. Du coup, depuis la minute où il avait posé le pied hors de South Mapleton Drive, Pete traînait une humeur de chien.
Commenter  J’apprécie          10
le passé a cela de bien qu’il est passé. Regardez autour de vous, tout n ´est que joie ici
Commenter  J’apprécie          10
– Tu prends un petit déjeuner ?
– Non merci, je suis sur les nerfs. Complètement excitée, à vrai dire.
Il sourit en replaçant sa vague tignasse.
« Deux sourires en moins d’une heure : c’est plus qu’en dix ans, on dirait ! »
– On s’assoit ?
– D’accord. On saura comment qu’un vol nous attend ?
– Tu verras.
– Je n’en reviens pas, comme les gens se plient à tes ordres sans rien vérifier, sans protester, sans…
- La plupart des humains adorent obéir. Il suffit de leur en fournir l’occasion.
Commenter  J’apprécie          10
Construire une chapelle au milieu de ce barnum, Très Saint Père, je ne sais pas si c’est une bonne idée ! Oui, je sais bien qu’il faut que l’Église sorte un peu de ses palais, mais là… même en repeignant les poubelles aux couleurs du Vatican, vous ferez plutôt marrer les corbeaux !
Commenter  J’apprécie          10
– J’ai quand même un peu l’impression de déserter.
– Ne t’en fais pas, ma belle ! La Terre tournait avant toi et elle tournera après.
Commenter  J’apprécie          10
Le guichet s’ouvrit. Une tête flétrie y apparut comme en un médaillon, pareille aux autres mascarons ornant les pieds-droits : gorgones, silènes ou tritons.
– Ouvre, beugla le brigadier.
Le porte-clés s’exécuta. Aussitôt, les gens d’armes poussèrent vigoureusement leur prisonnier dans le vestibule.
Commenter  J’apprécie          10
Il se défit de ceux qui l’empoignaient et avança de quelques pas dans la direction où il avait attaché sa charrette une heure plus tôt.
Son cheval, les yeux agrandis par la peur, secouait les lambeaux de son harnais et du tombereau éventré, dont la litière était éparpillée dans la neige.
Fondari parut épouvanté.
– Il s’est échappé !
– Toi, tu ne t’échapperas pas, asséna le brigadier en pressant les autres à la manœuvre.
Agrippé par dix mains, Fondari ne tenta pas de résister. Sous les yeux incrédules de sa protégée, que tout espoir avait de nouveau quittée, il se laissa mener à travers les ruelles, les poignets menottés.
Commenter  J’apprécie          10
Elle ne répond pas, les yeux agrandis par une terreur soudaine. Un battement de cils plus tard, tout son corps semble congelé depuis des millénaires, absolument immobile, sauf la main qui tient la lettre, et qui s'agite comme si elle voulait se détacher du poignet.
Commenter  J’apprécie          10
Pardon de brouiller vos visions angéliques, mais vous achetez ce que vous voulez où vous voulez et à qui vous voulez, si vous avez vraiment décidé de le faire.
Commenter  J’apprécie          10
Ne vous plaît-il pas de prendre part et d'y décider quelque chose? Voulez-vous que votre existence soit seulement objet de réquisition par les autres ou bien le support de l'élévation de votre propre esprit?
Commenter  J’apprécie          10
Se parler à soi-même au fond des yeux, c’est l’impossibilité de mentir ou d’enjoliver.
Commenter  J’apprécie          00
- Pendant ce temps, la boîte est gentiment en train de couler. Un camion de ce prix-là, quand j'y pense ! Le problème, c'est que j'y pense tout le temps.
Commenter  J’apprécie          00
Elle a un mauvais pressentiment, mais elle pense qu'une fille qui se balade seule la nuit en a toujours un, et que ce n'est jamais justifié.

page 7.
Commenter  J’apprécie          00
"- quelles garanties vous me donnez que je ne suis pas en train d’avaler un café en compagnie d’un dingue ?
Le vieux grimace comme si les bigorneaux du dîner de la veille s’étaient mis à smurfer dans son ventre.
─ Disons que j’ai de quoi coller un baril de nitro sous le siège rembourré de la police et de la justice françaises réunies. Ça vous suffit ?"
Commenter  J’apprécie          00
Salmon referme la porte de son appartement sur Justine sans faire mine de répondre au salut discret qu’elle vient de lui adresser d’un mouvement de tête. Elle le suit à l’intérieur en se disant que pour la dernière étape de son intégration, si elle n’avait pas espéré une garden-party du genre remise de diplôme sous les vivats, elle aurait pu s’attendre à autre chose qu’à cette réception dans une tanière ou le bruit d’un aspirateur n’avait pas dû raisonner depuis des mois.
Commenter  J’apprécie          00
Le passé a cela de bien qu'il est passé.
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Thierry Berlanda (400)Voir plus

Quiz Voir plus

Quiz sur le livre "L'orme aux loups" de Thierry Berlanda.

A quelle saison se déroule le début du roman ?

printemps
été
automne
hiver

10 questions
0 lecteurs ont répondu
Thème : L'orme aux loups de Thierry BerlandaCréer un quiz sur cet auteur

{* *}