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3.42/5 (sur 99 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Tampa , le 12-10-1928
Mort(e) le : 5-05-1976
Biographie :

Thomas Burnet Swann est né en 1928 à Tampa (Foride, Etats-Unis) dans une famille fortunée vivant de ses plantations d’orangers. Dès son plus jeune âge, il s’immerge dans la lecture d’ouvrages portés très nettement sur le merveilleux et la poésie : "Winnie l’ourson" de A. A. Milne, les romans de Saki et Robert NATHAN auxquels s’ajoutent Ray Bradbury, Leigh Brackett et Edgar Rice Burroughs.

Conséquence logique de cette immersion précoce, il commence à écrire dès l’adolescence. En 1952, il auto-édite son premier recueil de poèmes "Drifwood", puis en 1956 de la même manière un deuxième recueil, "Wombats and Moondust". Après ces premiers pas il persévère, plaçant ponctuellement des nouvelles dans la presse dont quelques unes, notamment "Winged Victory", relèvent de la science-fiction. Néanmoins tout ceci reste encore du domaine de l’amateurisme.

Ses premières vraies œuvres professionnelles paraissent, sous forme de nouvelles et de feuilletons, au début des années 1960 dans la revue britannique Science Fantasy dirigée par E. J. Carnell. Pendant cette période Swann ébauche son univers très personnel, cette fantasy antiquisante où coexistent des humains et un bestiaire de créatures mythologiques à la sensibilité et à la sensualité à fleur de peau.

Pourtant le succès n’est pas encore au rendez-vous et Swann ne peut toujours pas vivre complètement de sa plume. Aussi passe-t-il un doctorat de littérature et se consacre-t-il à l’enseignement pour assurer l’ordinaire. Il voyage beaucoup en Europe, surtout en Italie et en Grèce dont les civilisations le fascinent, ce qui lui permet d’approfondir sur place sa connaissance de celles-ci. Il continue aussi de publier des recueils de poèmes ["I like Bears" en 1961 et "Alas, in Liliput" en 1964] et des essais académiques.
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Source : http://www.cafardcosmique.com/SWANN
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Citations et extraits (57) Voir plus Ajouter une citation
J'étais reine, dans mon propre pays, et mes amants étaient aussi nombreux que les loges dans un rayon de miel. Mon peuple, les Sirènes, était venu en Crète durant l'Age d'Or ; venu de ses origines nordiques pour vivre en cette terre méridionale avec les habitants du bois d'Errance, satyres et dryades, léogryphes et télesphores. Des ailes pour voler, des jambes pour se déplacer, des doigts palmés pour nager : ne sommes-nous pas la race idéale ? 
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-Tu es un voleur.
-Un voleur ? protesta-t-il. Qu'ai-je volé ?
-Mes ailes.
-Elles sont toujours sur ton dos ! Puis il compris que l'accusation était fondée. Chez les sirènes, les ailes étaient le siège des émotions, comme le cœur chez l'Homme. « Mes ailes battent pour vous », disent les sirènes.
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C'est à son aptitude à se trouver là lorsqu'une dame a envie de s'évanouir que l'on reconnaît un véritable gentleman.
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Elle se nommait Pomone, comme la déesse des fruits, et elle évoquait à Coucou un figuier chargé de figues, tellement elle semblait mûre et succulente. C’était la plus jeune fille de Volumna. A l’âge de douze ans, à la consternation de sa mère, elle envisageait déjà une visite au Chêne Sacré. Mais Pomone était un arbre chargé de guêpe. Elle disait toujours la vérité, même si cela blessait, et parfois parce que cela blessait, et elle avait une tendance à voir plus d’araignées que de libellules.
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Être séparée de lui, c’était parfois choir sur des coquilles tranchantes de nautiles ; parfois, elle empruntait l’arc-en-ciel d’Astarté comme échelle pour monter aux portes du paradis de la déesse ; et le retrouver seulement pour bavarder n’était pas moins cruel ni moins fascinant pour elle.
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En l’état des choses, néanmoins, ces implacables dames, les Parques, avaient tissé sa destinée sur le même modèle que celle d’Enée. Qu’on y tranche un seul fil et les deux hommes subissaient les mêmes infortunes. Ils auraient pu être Castor et Pollux, frère et frère, au lieu de père et fils. Si son père le lui avait demandé, il aurait même dressé une de ces absurdes pyramides d’Egypte.
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La forêt était la nuit, les rêves et, surtout, les cauchemars. La forêt, c'était autrefois.
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Énée était un homme d’honneur, et non d’orgueil, une rareté en un temps de petites guerres perpétuelles et de rois arrogants.
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Un jour, il avait vu un rossignol dans une cage en rotin. L’oiseau ne savait plus chanter.
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Ascagne n’avait jamais aimé la reine de Carthage. Ses rages noires, son rire fébrile et même sa sombre beauté lui avaient déplu. Elle lui rappelait une panthère.
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