Graceland a été incroyable. Même pour qui n'avait jamais été fan d'Elvis, c'était très émouvant de voir l'endroit où il avait vécu. C'était triste aussi.
Comme nous avions un peu perdu de notre entrain après avoir vu la maison du King, nous avons décidé de nous diriger vers Beale Street et de nous amuser. C'était un coin à touristes, comme nous nous en sommes aperçus une fois sur place, le genre d'endroit qui a perdu son charme originel et n'est plus maintenant qu'un lieu marqué "à visiter" dans les guides touristiques.
- C'est comme si on marchait dans un décor de cinéma, ai-je lancé tandis que nous nous promenions tranquillement le long de la rue, ne perdant pas une miette du spectacle et écoutant la musique veloutée qui s'échappait du B.B.King Club.
Ellie, ma petite fille de huit ans, entre dans la cuisine d'un pas nonchalant. Elle s'est fait des mèches plus foncées dans ses couettes blondes avec les produits de Sabrina l'apprentie sorcière.
Elle porte une tonne de rouge à lèvres mais pas une once sur les lèvres.
La Nouvelle-Orléans s'est révélée être la ville que j'ai préférée de tout ce voyage magique. J'ai adoré l'atmosphère du quartier français avec ses balcons en saillie qui ressemblent à de la dentelle, ses volets et ses cours ombragées. Liam et moi étaient comme des enfants en nous précipitant partout, désireux de tout voir. J'ai insisté pour que nous visitions un magasin vaudou alors que Liam voulait faire une de ces visites de cimetières.
J'étais jeune, entichée et finalement, après de nombreuses manifs sous la pluie dans des chaussures qui me faisaient souffrir, des petits hauts moulants et des minijupes, Peter me remarqua. Il pouvait difficilement faire autrement. Chaque fois qu'il était à portée de ma voix, je criais : "Nous voulons quoi ?" et tous les autres de répondre : "Une nuit avec Peter ! "
Un homme de terrain, de Tina Reilly
- Je ne veux pas faire de rencontres, avais-je sangloté. Je hais les hommes. Ce sont tous des fumiers.
- Je sais, mais ce qui est sûr, c'est qu'ils ont leur utilité, avait gentiment rétorqué maman. Regarde ton père, il a fait du bon boulot en installant ces étagères dans la cuisine, pas vrai ?
Tout à coup, elle avait envie de crier quelque chose de complètement dingue du genre : "Je suis libre ! Je suis prête !" Ou bien "Que tous les hommes célibataires présents dans le bar se lèvent !"
Week-end entre filles de Marisa Markle
- Tu vis toujours dans un monde imaginaire, Suzanne, dit-elle d'une voix inquiète. Il te faut passer plus de temps dans le monde réel, chérie, pour ton bien.
Je remarque l'agent de sécurité près de moi. Il m'observe de ses yeux de lynx et je sais qu'il me prend pour une voleuse ou une droguée. Pas étonnant vu que j'arrive à la caisse avec un charriot rempli de médicaments et un énorme sac de beignets. (Il y a aussi un cadenas dans le caddie. Je ne sais absolument pas pourquoi j'achète un cadenas, alors ne me demandez pas ...)
Le vingt-huitième jour de Catherine Barry
" - Maman ? dit-elle en baissant le regard vers mes pieds.
- Quoi encore ?" je demande, agacée, et il n'est même pas encore neuf heures.
Je baisse les yeux et vois le problème.
" - Tu portes tes pantoufles, soupire-t-elle.
- Je sais, monte dans la voiture," je crache.
En fait, je ne le savais pas, mais je ne cède pas, ça non, loin de là.
Le vingt-huitième jour de Catherine Barry
Remarquez, depuis que Paul et moi nous sommes défiancés (ma mère déteste quand je dis ça, mais de quelle autre manière est-on censé le dire ? "Nous avons rompu" sonne comme quelque chose de douloureux et implique un bruit sec et soudain et des mâles en train d'agoniser en hurlant !), je m'ennuie légèrement moins.
Thelma et Louise... et les Apollons de Cathy Kelly