Citations de Toshikazu Kawaguchi (239)
Sous l’effet de l’attraction terrestre, l’eau coule de haut en bas. Nos âmes exercent une force d’attraction, elles aussi. Face à quelqu’un qu’on estime et en qui on a confiance, on ne peut pas mentir. On ne peut pas s’empêcher de se montrer sous son vrai jour. En particulier dans les moments où on essaye de cacher sa tristesse ou ses faiblesses.
« Rentrer avant que le café ne refroidisse », c'était en effet une consigne assez vague et subjective. On pouvait très bien trouver le café froid alors qu'il restait encore du temps, ou au contraire se dire qu'il était encore chaud alors que le moment de rentrer était venu. Mais s'il suffisait de finir son café dès que le minuteur retentissait, c'était facile. Mlle Hiraï n'avait plus de souci à se faire.
Mme Kôtake sentit son coeur s'accélérer quand elle comprit que c'était son propre corps qui ondulait. Elle était en train de se transformer en vapeur de café. Le paysage autour d'elle s'était mis à défiler de haut en bas. Elle s'était changée en vapeur et elle remontait le temps.
L'homme n'est pas capable d'appréhender objectivement ce qu'il voit et ce qu'il entend. Les informations qu'il reçoit sont déformées par son expérience, sa pensée, les circonstances, ses fantasmes, ses goûts, ses connaissances ou encore sa conscience.
"Reiji comprenait maintenant à quel point les petites joies du quotidien étaient précieuses et combien il avait de la chance d'être entouré de personnes qu'il aimait. On repousse parfois des choses au lendemain sans se rendre compte que demain ne viendra peut-être jamais."
Mais il y avait un mais. Ce n'était pas l'envie qui lui manquait, mais ce n'était pas la solution, elle le savait bien. Même si elle remontait le temps, il existait une règle implacable : une fois de retour dans le passé, quoi que l'on fasse, on ne peut pas changer le présent.
"L'être humain est capable de surmonter toutes les épreuves, mais ses peurs le paralysent parfois. Plus elles sont dévorantes, plus il s'affaiblit. Heureusement, l'espoir rend plus fort, il donne la force de croire en l'avenir."
Par sa force d'âme, l'homme ne peut surmonter la plus douloureuse des réalités . Cette chaise ne change peut-être pas le présent , mais si elle change le cœur des hommes, c'est qu'elle a sûrement une signification importante ...
En général, dans les films ou les romans qui traitent de voyage dans le temps, il est interdit de provoquer une action dans le passé qui aurait des conséquences sur le présent. En effet, si par exemple on empêche ses parents de se marier, voire de se rencontrer, les raisons de notre naissance n’existent plus et on disparaît.
Sous l'effet de l'attraction terrestre, l'eau coule de haut en bas. Nos âmes exercent une force d'attraction, elles aussi. Face à quelqu'un qu'on estime et en qui on a confiance, on ne peut pas mentir. On ne peut pas s'empêcher de se montrer sous son vrai jour. En particulier dans les moments où on essaye de cacher sa tristesse ou ses faiblesses.
"Règle numéro un. admettons que vous retourniez dans le passé. Quoi que vous fassiez, cela n'aura aucune incidence sur le présent.
_Pardon ?
Yayoi ouvrait déjà de grands yeux étonnés, mais Reiji continua, imperturbable.
_Si vous aviez l'intention de changer de vie, c'est perdu d'avance."
L'homme n'est pas capable d'appréhender objectivement ce qu'il voit et ce qu'il entend. Les informations qu'il reçoit sont déformées par son expérience, sa pensée, les circonstances, ses fantasmes, ses goûts, ses connaissances ou encore sa conscience.
Je suis convaincue que la mort ne doit pas nous rendre malheureux. Personne n'y échappe. Si elle devait nous plonger dans le désespoir, cela signifierait que nous sommes tous destinés à errer sur cette terre comme des âmes en peine. Ce n'est certainement pas le cas. C'est pour vivre heureux que nous naissons.
"Mais ni Nanako, ni Saki, ni l'homme aux lunettes de soleil ne se rendaient compte que le livre des 100 questions les mettait face aux grands dilemmes de la vie. Ils s'amusaient juste à imaginer les choix qu'ils feraient si le monde venait à disparaître.
_L'indécision détruit les gens de l'intérieur, dit Saki à l'homme aux lunettes de soleil qui, tel Hamlet, ne parvenait pas à choisir entre les deux propositions."
S'il est des choses dont on ne peut parler qu'avec des proches, il en est d'autres, à l'inverse, qu'on ne peut confier qu'à de parfaits inconnus.
En général, dans les films ou les romans qui traitent de voyage dans le temps, il est interdit de provoquer une action dans le passé qui aurait des conséquences sur le présent. En effet, si par exemple on empêche ses parents de se marier, voire de se rencontrer, les raisons de notre naissance n'existent plus et on disparaît.
C'était un paradigme courant dans de nombreux récits de science-fiction et Fumiko croyait bien sûr elle aussi, que modifier le passé avait des conséquences sur le présent. C'était précisément pour ça qu'elle avait songé à retourner dans le passé pour se rattraper. Mais son désir s'avérait irréalisable.
Tout le monde voyait Mlle Hiraï comme une enfant responsable qui prenait soin de sa petite soeur.
Ses parents nourrissaient de grands espoirs pour elle, persuadés que cette enfant débrouillarde, peu farouche et appréciée de tous ferait plus tard une honorable patronne d'auberge. Mais ils n'avaient pas saisi la personnalité de leur fille dans toutes ses nuances, ils étaient passés à côté de son tempérament libre et indépendant. Si Mlle Hiraï avait pu aller à l'école en portant Kumi sur son dos, c'était parce qu'elle faisait ce qui lui plaisait sans se soucier du regard des autres. Et si elle avait pu se débrouiller sans compter sur l'aide de personne, c'était grâce à son caractère indépendant. Le fait qu'elle ne cause jamais de souci à ses parents n'était qu'une conséquence de ce tempérament. Mais parce qu'elle était indépendante, elle avait également refusé de suivre le parcours tout tracé auquel on la destinait. Elle n'avait rien contre ses parents, ni contre l'auberge. Elle voulait simplement vivre libre.
A dix-huit ans, Mlle Hiraï quitta la maison. Kumi avait douze ans.
Furieux, les parents renièrent leur fille aînée.
Au Japon, l'origami représentant la grue est un symbole de paix et de guérison. Selon une légende, si l'on confectionne mille grues de papier pour une personne gravement malade, sa maladie disparaîtra.
Vingt-deux années durant, Gôtarô Chiba avait menti à sa fille.
« Le plus difficile, dans la vie, est de vivre sans mentir », disait Dostoïevski. Les gens ont toutes sortes de raisons de mentir. Certains le font pour se mettre en valeur, d’autres pour tromper leur monde. Si le mensonge peut parfois blesser, il arrive également qu’il sauve des vies. Dans la plupart des cas, cependant, les menteurs regrettent d’y avoir eu recours.
Gôtarô n’échappait pas à la règle, lui qui venait de passer les trente dernières minutes à faire les cent pas devant la porte d’un café où l’on pouvait remonter le temps en répétant dans sa barbe : « Je n’avais pas eu l’intention de mentir. »
L'intérieur du café semble briller de mille feux.
La sensation, étrange, laissait Yukio perplexe. La lumière des lampes n'avait pas gagné en intensité, pourtant tout semblait plus clair à ses yeux. D'une vie de renoncement, il était passé à une vie d'espoir, son état d'esprit était bouleversé.
Le monde ne change pas. C'est moi qui ai changé...