Vanessa L.S. Degardin

Je cligne des yeux et aperçois les siens brillants de sanglots contenus. Elle a mal quand j'ai mal, merde, je ne sais pas ce qu'il m'arrive. J'ai envie de chialer comme un môme. Je voudrais la supplier de ne plus jamais me quitter. Qu'elle me rend heureux qu'elle comble mon putain de cœur au-delà de ce que j'ai toujours imaginé

Je bénis ce jour où ton père et toi êtes entrés dans nos vies. On avait besoin de vous, mais on ne le savait pas

Les larmes coulent sur mes joues et je les essuie rageusement. Maintenant que je sais, je ressens une colère m'étreindre. Une colère si forte que j'ai envie de hurler. Une colère contre lui, bien entendu, mais aussi, et surtout, contre moi.

La convalescence passe aussi par cette étape clé, j'en suis certaine. La deuxième étant ma vengeance, mais chaque chose en son temps.

Je me sens dérouté, perdu même. Écartelé entre la bienséance, le fait d'être ‹‹ normal ›› dans une société qui n'accepte pas la différence. Sans compter mes parents qui pensent que l'homosexualité est une maladie...
Je ne veux pas être différent ! Je ne suis pas malade !

Dans le quartier où j'ai grandi, t'as pas
le choix pour te faire respecter. Soit t'es le prédateur, soit t'es la proie. Dans mon cas, j'ai vite choisi mon
camp.

Vous n'imaginez pas comme j'ai passé un super bon moment.

On découvre un personnage féminin (Calixte) avec plein d'écorchures et de fêlure comme j'aime. Une femme qui a su rebondir auprès 2 incident et pas des moindres. Elle a refait sa vie, elle a rebondi... Elle a tout simplement revue ces priorités et profite.

Markus, alors ce personnage m'a beaucoup plu. Son côté patron insondable toujours à avoir le dernier mot le voir plier devant cette petite femme a été du pur bonheur.

Nos deux personnages ont tout fait pour éviter de succomber, éviter les sentiments, en gros s'éviter tout court 🤣
Chaque fois qu'ils sont dans la même pièce c'est un réel plaisir à la lecture. Une alchimie magnifique, une attirance torride, une engelade phénoménale, une joute verbale qu'on prend vraiment plaisir à lire.

Les voir succomber et par après les voir se battre malgré tout se tenir tête un must.

Vous l'aurez compris c'est une magnifique histoire d'amour avec beaucoup de clash. Une histoire avec des rebondissements. Des personnages attachants. L'auteur a une plume très additive j'ai souvent eu du mal à arrêter ma lecture. Vraiment c'est un super livre à découvrir.

Je n'apprécie pas le jugement, cela provient évidemment de mon adolescence. Je n'étais qu'un gamin des rues, un petit croate avec un accent. Personne n'aurait jamais parié un copek sur ma réussite que je dois à ma détermination et mon caractère incisif.

Il a tort quand il dit que nous sommes différents. Au contraire, nous sommes bien plus semblables qu'il ne le pense. Je vais m'atteler à le lui prouver. Juste pour lui démontrer que j'ai raison ! Parce que j'adore lui clouer le bec !

Putain, oui, elle m’appartient ! Calixte se donne à moi totalement, j’aime cette confiance qu’elle éprouve à mon égard. Cela me galvanise alors que je la possède avec une faim dévorante. Nous jouissons en même temps dans un cri d’extase.

Qu’est-ce que je suis en train de faire ? Dans quoi ai-je mis les pieds ? Comment aider ma sœur si je meurs ?

Nous avons conclu une sorte de pacte. Nous profitons de notre « jeunesse » (moi, bien plus qu’elle...) chacun de notre côté et pour nos vingt-cinq ans, nous devrons nous marier. Rien que d’y songer, j’ai mon estomac qui se noue. Eyota est amoureuse de moi et je trouve cela triste que ce ne soit pas réciproque. Ça rendrait ma vie bien plus facile.

— Votre âme est belle. Vous êtes désespérée, perdue, même. Votre quête de réponses n’est pas vaine, toutefois, elle est dangereuse... Choisissez vos alliés, ils sont peu nombreux, souffle-t-il en jetant un œil à Tekoa.

Je devrais partir... pourtant, au lieu de me diriger vers la porte, j’empaume doucement son visage et pose mes lèvres sur les siennes. Notre baiser est sensuel, profond, tendre, même. Je ressens un truc pour elle et je sais que je dois tuer cette attirance dans l’œuf. Trop de choses nous séparent.

En revanche, je n'ai partagé une telle symbiose qu'avec Anouk. Cette complicité, cette alchimie. C'est comme si nos corps s'étaient trouvés naturellement, qu'ils s'étaient reconnus... C'est une sensation assez étrange. Et au delà du physique, je veux être là pour elle, la protéger, l'aider, la réconforter.

Plus je passe de temps avec elle, plus je deviens dépendant. Dépendant de son rire, de son sourire, de sa tristesse, et de sa vulnérabilité aussi.

Il y a une alchimie entre nous et c'est difficile pour nous deux de lutter contre celle-ci.

Parfois, je me dis que tu es le remède à mes problèmes. Et puis, ma raison revient et me hurle que rien ni personne ne pourra me sauver de mes traumatismes.

Je sais pertinemment qu'elle et moi c'est voué à l'échec. Nos caractères forts risquent bien de ne jamais s'accorder, ses jambes et les miennes, non plus !

Pitié ? Compassion ? Attirance ? Qu'importe. À cet instant, je veux faire naître un sourire sur son visage. Je veux qu'elle accepte ce que je vais lui proposer.