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Critiques de Véronique Biefnot (121)
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La route des coquelicots

Olena est entrée clandestinement en France, sans papier, elle a quand même trouvé un poste d'aide soignante dans une petite maison de retraite familiale, La moisson. Là-bas elle s'occupe des pensionnaires avec tout l'amour qu'elle ne peut donner à sa fille Milena, restée en Ukraine, ou à son mari, Vassili, parti trouvé du travail au Portugal.

La jeune ukrainienne va bientôt partir dans un voyage qui va bouleverser sa vie. Au volant d'une vieille Opel et accompagnée par 3 vieilles dames elle va traverser l'Europe et y trouver le bonheur.



Sur la route des Coquelicots est un beau roman où les personnages sont charmants et attachants. Chacun y a son caractère et son parcours de vie avec ses petites bosses et ses jours de beaux temps.

Émaillé d'un petit paquet de phrases poétiques ou philosophiques sur la vie et surtout sur le bonheur, ce que l'on peut dire c'est que c'est plein de bons sentiments et que ça fait du bien au moral.

La lecture est agréable, parfois un peu simple dans certains passages notamment dans les dialogues entre les personnages.

Le tout donne un aspect quand même un peu trop lisse, trop de bons sentiments justement. Les auteurs nous font entrer dans un monde bisounours où tout le monde est beau et gentil. Ou tout sourit, ou tout s'arrange. Un peu à l'image de cette maison de retraite idyllique qui ne doit malheureusement n'exister que dans nos rêves pour nos futurs vieux jours.

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Les murmures de la terre

Deuxième tome d'une trilogie - dont je n'ai pas lu le premier - ce thriller amoureux d'une écrivain belge retrace le parcours atypique de Naëlle. Née en captivité et élevée dans une cave jusqu'à ses huit ans auprès de sa mère et de sa soeur aînée, puis transbahutée d'hôpitaux en foyers, la jeune femme ne garde aucun souvenir de ses douze premières années. Elle rencontre Simon, écrivain à succès, se trouve mêlée avec lui à un sordide fait divers, et décide de partir seule en voyage en Bolivie histoire de faire un point sur sa vie et sa relation amoureuse.

Ce voyage organisé en Bolivie se transformera vite en aventure initiatique, pendant laquelle elle fera des expériences hallucinatoires et hypnotiques qui la reconduiront à son passé.

Je n'ai pas vraiment accrochée à l'écriture ni à la psychologie des personnages que j'ai trouvée plutôt simple et stéréotypée, mais l'intrigue m'a captivée et j'ai trouvé le roman agréable. J'ai surtout aimé toutes ces séquences de transes et ce voyage en Bolivie, sa végétation et sa description. Bref, un livre agréable qui se lit facilement et traite de sujets d'actualité tels que la médecine naturelle et l'environnement.
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La route des coquelicots

Dans une maison de repos "La moisson" vivent des personnes âgées .

Olena, jeune Ukrainienne, en séjour illégal travaille dans cette maison. Elle est séparée de sa fille, Milena qui vit toujours en Ukraine et de son mari qui travaille au Portugal.

Parallèlement Quentin et Stéphanie,amoureux, deux petits- enfants de Flora et Henriette, vont être séparés par le travail. Stéphanie va aller travailler au Portugal et rendre Quentin inconsolable.

Va commencer alors un long voyage rassemblant trois vieilles dames et Olena vers Berlin pour aller chercher la petite-fille et ensuite vers le Portugal pour aller rejoindre le mari et Stéphanie. Les vieilles dames vont se révéler sous leur vrai jour et une amitié va se développer entre elles.

L'écriture est agréable mais on a l'impression de vivre dans un monde de Bisounours, dans une histoire racontée par de grands enfants pour des enfants.



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Comme des larmes sous la pluie

Simon se remet petit à petit du décès prématuré de sa femme. Sa vie se partage entre son fils Lucas, son travail d'écrivain et son couple d'amis Céline et Grégoire.

Il croise dans le métro le regard d'une femme blonde, magnifique qui va l'obséder et va se mettre en quête de la retrouver.

Naëlle est une jeune femme solitaire, élevée en institution, elle n'arrive pas à aller vers les autres. Que cache son passé qui semble si douloureux?

Un voix d'enfant retenu dans une cave, puis cette même voix hors de ce trou devenu adulte.

"Comme des larmes sous la pluie" est un roman à 5 voix fait de chapitres alternés.

On sent une tension monter au fur et à mesure de la lecture et les histoires se nouer.



Mais stop!! impossible d'en dire plus à part que vous ne lâcherez pas ce livre tellement prenant et quelque peu angoissant faisant ressurgir une triste histoire de la Belgique.
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Comme des larmes sous la pluie

J'ai bien aimé mais je mettrais deux bémols ; le premier au niveau de la construction du récit qui est copié sur Camilla Läckeberg avec des interchapitres qui donnent de l'intensité à l'intrigue ; le second sur le dernier quart qui semble être rajouté pour faire du volume et on tombe sur du mélo, ce qui avait été évité jusque là. Sans plus.
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Comme des larmes sous la pluie

Voici un livre qui me laisse un avis mitigé. Si l'histoire m'a intéressé, elle m'a cependant fait "tilter" à quelques reprises.



"Comme des larmes sous la pluie" est, principalement, l'histoire de Naëlle. Naëlle, jeune femme perdue et solitaire, dont le mal être en société dissimule une grande souffrance. Elle dont la vie n'est que solitude et qui n'a ni famille ni ami, si ce n'est son chat, Nicolas, verra en peu de temps se créer des liens avec d'autres personnes. Liens qui bouleverseront sa vie. Mais des souvenirs remontant à la surface et une rencontre du passé fera vaciller son fragile équilibre.



J'ai été émue par le personnage de Naëlle, sa solitude, sa manière de ne savoir comment se comporter avec les autres. Émue également par cette petite voix enfantine qui nous conte tant d'horreurs. en revanche, je ne me suis guère attachée au personnage de Simon, bien qu'il nous soit présenté comme quelqu'un de plutôt sympathique.



Si j'ai aimé suivre le fil de l'histoire, j'ai cependant trouvé certaines coïncidences un peu trop cousues de fil blanc. Ces coïncidences, trop nombreuses, enlèvent, de mon point de vue, de la crédibilité à l'histoire. De plus, certains passages, notamment ceux qui se déroulent au sein de la famille de Céline, ne m'ont pas paru d'une grande utilité. sans doute ont ils été écrits pour marquer le contraste entre la joyeuse vie de famille de Céline et la vie solitaire de Naëlle mais je n'en ai pas tellement vu l’intérêt.



Je lirai cependant les deux autres tomes de cette saga. Certains voiles n'ont pas été levés à la fin de ce tome-ci et l'auteur a malgré tout réussi à piquer ma curiosité.
Lien : http://tantquilyauradeslivre..
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Comme des larmes sous la pluie

Ce roman m'a vraiment plu.

Les voix de narration s'entremêlent, les destins se croisent, l'histoire est construite tel un puzzle et tout s'imbrique parfaitement. A lire.
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Comme des larmes sous la pluie

Ce livre est glauque, dérangeant, horrifique, perturbant... Mais il est attrayant par son suspense et ses secrets. J'ai rarement apprécier autant ce genre littéraire. C'est une histoire à vous broyer le cœur et pourtant si bien structurée !!!!
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Comme des larmes sous la pluie

Impossible de dire si j'ai aimé ou non ce livre.

Le début est intéressant. L'intrigue est bien ficelée, quoi que l'on se demande quand même lesquels des personnages sont liés à l'histoire en parallèle. Jusqu'à là tout vas bien. Mais l'intrigue traîne en longueur et les personnages principaux ne se rencontrent que tard dans le roman. Leurs rencontres écourtées ou évitées agacent. Et puis, comme par miracle il se rencontrent enfin, et c'est au bout seulement de deux rendez-vous rapide que Simon ressent l'envie d'aider ce personnage atypique ?? Soyons réalistes ! Dans la réalité, un homme n'aurait jamais tenté d'aider quelqu'un dans ces circonstances..

Livre qui donc reste globalement intéressant, mais truffé d'incohérences et assez lent.
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Comme des larmes sous la pluie

" Comme des larmes sous la pluie " est un livre que j'ai eu gratuitement pour l'achat de 2 livres de poches choisi par les soins d'une grande enseigne donc rien ne m'amenait à lire ce livre et d'autant plus que si j'avais su qu'il parlait d'inceste, jamais je ne l'aurai lu.

Et j'en sors complètement agréablement surprise. C'est l'effet d'organisation des chapitres qui m'a tenu en haleine jusqu'au bout avec l'histoire vu par les différents personnages. Ce début de romance se poursuit en une quête de vérité sur des faits graves menée par un personnage fort attachant qu'est Simon Bersic dans ce roman. Ce livre d' "Amour-Thriller" est vraiment bien pensé. Une belle découverte avec cet auteure Véronique Biefnot.

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Là où la lumière se pose

Si la lecture fut fluide, agréable, sous-tendue par un certain suspens, l'envie de "savoir", on baigne encore, mais peut-être un peu moins, dans cette histoire familiale tragique et sordide. Et je balance entre ces deux aspects...



J'ai beaucoup aimé que l'on s'éloigne un peu de Naëlle dans ce troisième tome aussi. Elle reste le centre de l'intrigue, le personnage principal, mais on découvre un peu plus ceux qui gravitent autour d'elle, ce qui ancre peut-être un peu plus l'histoire.



Bref, si j'ai beaucoup aimé le style, l'écriture et les personnages, replonger une fois plus dans le fait divers sordide, c'est un peu lourd quand même. Malgré cela, ce fut une lecture plutôt agréable et assez vite terminée. À vous de voir, donc.
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Sous les ruines de Villers

Gaya s'occupe des spectacles d'opéra qui se déroulent dans le cadre magique de l'abbaye de Villers-la-Ville. Sous des dehors froids, autoritaires, hautains, la belle jeune femme cache de douloureux secrets qui remontent à son enfance.

Un soir, elle qui a déjà arpenté le site dans tous les sens, remarque l'entrée d'une galerie qu'elle ne connaissait pas. Au bout de l'humide couloir semble l'attendre un bloc de pierre tout frémissant d'une vie latente.

A partir de ce moment, Gaya va pénétrer dans une troisième dimension qui va changer sa vie.

Ce court roman se lit en quelques heures. C'est le principe de la collection « romans de gare » chez Luc Pire. Une histoire qu'on peut dévorer en un trajet de chemin de fer, mettant au premier plan un endroit de notre patrimoine belge.

Inutile de vous dire que je me suis précipitée sur celui-ci qui m'a captivée, moins pour son histoire, somme toute assez banale prévisible et convenue, comme on pouvait s'y attendre, que pour son personnage principal. Eh non, ce n'est pas Gaya, contrairement à ce que vous pouvez penser, mais bien ma belle abbaye de Villers, qui prend vie sous la plume de Véronique Biefnot et s'auréole de mystère, de magie, de merveilleux.

J'ai donc pris cette lecture pour ce qu'elle est: un conte qui nous plonge dans une atmosphère de rêve. On en sort avec un regret: que le souterrain et la statue ne soient que les produits de l'imagination de l'auteur.
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Les murmures de la terre

Naëlle n'arrive pas à remonter la pente après son séjour à l'hôpital. C'est pourquoi Simon, l'écrivain à succès, l'envoie en Bolivie pour un trekking méditatif.

Toujours renfermée, toujours à l'écart du groupe, Naëlle exerce un attrait et une fascination sur Manko, leur guide indien, pourtant habitué aux belles touristes européennes.

Pendant les trois jours libres qui suivent la longue marche, Naëlle prend seule un bus local vers les montagnes et disparaît. En dépit de leur rivalité, Manko et Simon vont unir leurs efforts pour retrouver la femme qui hante leurs rêves et règne sur leurs cœurs.

J'avais beaucoup aimé le premier volet de cette histoire, "Comme des larmes sous la pluie", j'avais donc un a priori favorable. Hélas, je ne suis jamais parvenue à entrer dans ce récit. Je l'ai lu jusqu'au bout en restant totalement en-dehors. J'ai l'impression que ce roman est un vrai fourre-tout dans lequel l'auteur a voulu aborder beaucoup trop de thèmes. Il y a des idées intéressantes: la mainmise des lobbys pharmaceutiques sur les remèdes ancestraux, par exemple. En revanche, les séances de chamanisme avec trips hallucinogènes où Naëlle se détriple en parlant avec des voix différentes m'ont fait penser à des séances de Guignol mâtiné d'Exorciste!

Le rythme monotone des chapitres (pas plus de trois pages titrés d'un lieu, une heure, un personnage), sans aucune rupture, devient un ronron soporifique. Et puis, il y a des digressions (la vie de Céline et Grégoire, les déboires amoureux de leur amie Claude) dont on se demande ce qu'elles ont à voir avec l'histoire.

Les heureux hasards sont bien trop nombreux, les personnages sont creux et manichéens, le style ampoulé et lourd, les scènes « torrides », qui doivent faire vendre, maladroites, à la limite du ridicule (« la laper goulûment » ?!?)

En conclusion, je dirais que c'était une lecture pas vraiment désagréable, un peu comme l'enfant de Barbara Cartland et de James Bond, mais dont j'aurais fort bien pu me passer.
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La route des coquelicots

Le duo d'auteurs nous entraîne à la suite de Lydie, Henriette et Flora, trois pensionnaires de maison de retraite, dans un grand périple destiné à regrouper -pour un moment du moins- la famille d'Olena, sans papiers ukrainienne. Rien ne destinait ces quatre femmes à passer les frontières dans une vieille Opel, Henriette et Flora ayant aussi tendance à se disputer. Nostalgie et tendresse ne manquent pas - ainsi que des moments plus sombres- mais la tonalité générale est à la joie et la bienveillance. Tout se passe trop bien peut être? Mais avec Francis Dannemark (le seul que je connaisse) j'ai toujours connu cette ambiance avec des histoires 'qui se lisent toutes seules' parsemées de jolies réflexions, et pas question de renoncer à un happy end.


Lien : http://enlisantenvoyageant.b..
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La route des coquelicots

En librairie ce printemps, La route des coquelicots est le premier (et sûrement pas le dernier) roman écrit à quatre mains. Une expérience littéraire qui, on le devine, a dû être passionnante pour les deux, et qui se révèle plutôt intéressante pour les lecteurs qui les connaissaient déjà séparément.

La route des coquelicots, c’est la route qu’empruntent Olena, jeune ukrainienne de vingt-sept ans, et trois octogénaires. Olena est une immigrée sans-papier mais a réussi à trouver un emploi dans un home pour personnes âgées en France. C’est là qu’elle a rencontré Flora, Henriette et Lydie, trois femmes qui ont toutes un parcours de vie bien différent et que la vie a pourtant réuni pour leurs dernières années. Il y aussi Théo et Charles, autres résidents, qui les aideront à concrétiser ce road-trip un peu fou. Leur itinéraire de voyage ? Partir du nord de la France pour rallier la frontière commune à la Pologne et l’Ukraine où elles iront chercher Milena, la petite fille d’Olena restée au pays. De là, la fine équipe reprendra la route vers le Portugal pour retrouver Vassili, le mari d’Olena qui est parti y travailler il y a trois ans.



Si les trois octogénaires accompagnent Olena, c’est parce que trois vieilles dans une voiture passeront bien plus inaperçues aux postes de frontière qu’une immigrée ukrainienne. Vous avez dit « postes de frontière » ? Mais l’Europe, ma bonne dame, l’espace Shengen, tout ça ! Dans La route des coquelicots, point de libre circulation des personnes car le roman se déroule en 1992. Point de téléphone portable ni d’internet non plus, qui rendraient cette histoire bien plus invraisemblable.



Alors est-elle pour autant réaliste ? C’est là que le bât blesse en ce qui me concerne. Le roman de Véronique Biefnot et Francis Dannemark est très sympathique, plaisant à lire et résolument optimiste (une des caractéristiques des écrits de ce dernier). Flora, Henriette et Lydie ont su toucher la corde sensible de la lectrice que je suis car ma vie personnelle a fait que j’ai une certaine expérience des homes et de la vie des personnes âgées. Ce roman arrive au plus mauvais moment dans ma vie et je ne peux donc m’empêcher de le trouver « trop » : trop surréaliste, trop facile, trop joyeux. Les multiples critiques que j’ai lues sont enchantées de ce « feel good book », tellement nécessaire à une époque où les nouvelles sont bien souvent grises. Il en faut, c’est vrai, et je reconnais que j’ai passé un bon moment en compagnie de ces personnages qui m’ont souvent fait sourire. Mais le sujet m’évoque trop pour que je me laisse porter par l’écriture sans me poser de questions. Je voudrais une vie si belle, une vieillesse si facile, mais je ne la connais pas et c’est pourquoi La route des coquelicots m’a parfois fait plus de mal que de bien.
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La route des coquelicots



Avril 1992 : La Moisson est une maison de retraite du Nord-Pas-de-Calais. Elle abrite une vingtaine de pensionnaires dans une ambiance familiale. Flora, Lydie et Henriette y vivent, faisant cohabiter avec plus ou moins de bonheur leur âge, leur caractère et leur histoire. Bien sûr, quelques frictions peuvent surgir; pourtant dans l'ensemble, cheveux blancs et cheveux gris s'accordent avec bonheur .



La Moisson, c'est aussi Olena, une jeune réfugiée sans papiers, en quête d'une vie meilleure. Les siens sont loin : son mari au Portugal, sa fille en Ukraine mais Olena sourit. Toujours ! Elle sait qu'un jour viendra où la famille sera réunie et elle ne cesse d'espérer.



Aussi, lorsque le destin lui donne la possibilité de prendre la route et de les rejoindre, ne serait-ce que pour quelques heures, elle n'hésite pas un instant à traverser l'Europe sans papiers, emmenant à sa suite Henriette, Lydie et Flora. Commence alors un road-trip un peu fou à travers l'Europe !



De Cambrai à Lisbonne, en passant par Berlin, la route est bien longue. Pourtant, à la suite d'Olena et de ses compagnes, le temps passe vite, trop vite. La route des coquelicots est un voyage qu'on aimerait prolonger, tant il engendre la bonne humeur.



Sous la plume conjointe de Véronique Biefnot et Francis Dannemark, optimisme et joie de vivre sont de mise. Peu importent l'âge et les soucis, la vie est une aventure merveilleuse dont il faut se réjouir. Chaque matin, la page est blanche et tout est à construire. Les héroïnes de La route des coquelicots nous montrent l'exemple, pensionnaires de La Moisson en tête ! Les auteurs nous livrent ainsi une belle leçon de vie, en nous entraînant dans un périple mouvementé mais enchanteur, y semant de petites perles inestimables : des petits bijoux faits de souvenirs joyeux, de solidarité, d'espoir.



Parmi les trésors enfouis dans ce roman, j'ai personnellement apprécié de visiter à nouveau grâce à la lecture quelques lieux connus, en retrouvant, comme par magie, l'ambiance ou la saveur à travers un détail évoqué sur le chemin de nos héroïnes. Une pâtisserie ou un parc, par exemple, m'ont rappelé quelques souvenirs de voyage, une expérience inattendue d'autant plus agréable !



C'est évident, le voyage m'a beaucoup plu : folie douce de l'expédition, poésie du texte, optimisme ambiant, ... sont autant d'atouts à mettre au crédit de ce récit et de ses auteurs. N'hésitez pas à tenter l'aventure à votre tour, le livre sort aujourd'hui en librairie et s'accorde à merveille avec le doux soleil printanier qui nous enchante actuellement. Ou peut-être est-ce l'inverse
Lien : http://nahe-lit.blogspot.be/..
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La route des coquelicots

J'ai pas mal parlé des derniers livres des deux auteurs : ici, ici, là, là et là. Voici leur premier roman commun. On y retrouve les ingrédients qui ont fait les succès de leurs livres précédents : bonne humeur, joie de vivre, bons sentiments, personnages aux fortes personnalités, amitié, amour, entraide, rencontres inter-générationnelles, ... et quelques péripéties pour pimenter un tantinet le voyage de ces quatre femmes à travers l'Europe. C'est toujours charmant, un bouquin que l'on a plaisir à reprendre parce qu'on sait qu'il est positif.



Mais je dois dire que j'y ai trouvé aussi pas mal de longueurs, de redondances, comme si le scénario était très léger et ne pouvait tenir sur 300 pages (aérées et gros caractères). Les personnages sont sympathiques certes, lisses mais sympathiques. Leurs révélations sur elles-mêmes ne sont pas d'énormes surprises, elles sont des femmes simples aux vies simples, comme souvent dans les romans des auteurs ; c'est d'ailleurs ce que l'on aime y retrouver.



Ces réserves dites, force m'est de constater que le roman se lit très bien, qu'on peut le prêter ou l'offrir sans aucun risque de décevoir. A rapprocher du livre de Didier Fourmy dont je parlais ici-même l'an dernier quasiment au jour près, Les pétillantes. Je concluais mon article par ces mots que je reprends ici : "Une véritable bouffée de joie et de sourires que tous ces livres, ceux de F. Dannemark et celui de D. Fourmy", je ne change rien, j'y ajouterai juste le nom de V. Biefnot.
Lien : http://lyvres.over-blog.com
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La route des coquelicots

Olena, qui vient d’Ukraine, a vingt-sept ans et le rêve d’une vie meilleure. En 1992, sans papiers, elle travaille à La Moisson, une maison de retraite du Nord-Pas-de-Calais où règne une certaine fantaisie. Ce que l’on sait d’elle, c’est qu’elle est pleine d’espoir, de courage – et qu’elle sourit.



« Parfois, le sourire franc et le regard pétillant ne suffisent pas. Parfois les gens exigent autre chose : des papiers, des autorisations, un titre de séjour attestant la légitimité d’être là, sur ce coin de terre, parce qu’on y est né, accordant le privilège de respirer l’air de ce pays parce qu’on a la bonne couleur ou le bon passeport… »



Parmi les pensionnaires de La Moisson, il y a la tendre Lydie. Il y a l’altière Flora, autrefois danseuses, et l’intransigeante Henriette. Il y a Charles le sage et Théo le séducteur, qui n’oublie pas qu’il a été coiffeur.



A la faveur d’un épisode sentimental qui bouleverse la maisonnée, Olena, au volant d’une Opel pas toute jeune, va traverser l’Europe avec ces trois vieilles dames et sa petite fille. C’est le début d’une épopée émouvante, haletante et souvent drôle, durant laquelle ces cinq femmes vont découvrir que l’amour ne connait pas de frontière et qu’il n’y a pas d’âge pour commencer une vie nouvelle.



Un roman-route d’une tendresse poignante, on suit trois « petites vieilles » dans leur périple à la recherche de l’amour d’Olena. En départ de Douai, vers Berlin, Lisbonne en passant par la frontière polonaise, Sète et Madrid, sur une route parsemée de coquelicots, mais surtout parsemée de l’envie d’aider et de faire du bien pour autrui.



Il n’y a pas d’âge pour commencer une nouvelle vie, il n’y a pas d’âge pour la quête de la félicité.



Un roman mené d’une main de maître (je devrais parler au pluriel), mais à l’écriture Véronique Biefnot et Francis Dannemark, n’ont font qu’un. Il ne faut pas se méprendre, ce sont bien deux talentueux auteurs, qui nous embarquent vers la quête du bonheur…



« La vie c’est ce qui vous arrive alors que vous étiez en train de prévoir autre chose » Jeanne Moreau citée page 67
Lien : http://leeloosenlivre.blogsp..
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La route des coquelicots

Lire ce bouquin, c'est déguster un bonbon doux, réconfortant, et se dire que tout n'est pas perdu chez l'humain.



Un roman comme il est bon d'en lire quand la vie semble écrasante. Une évasion à du 50 à l'heure (du 100 à l'heure eut été déplacé au vu de l'âge des héroïnes) avec des personnages hauts en couleurs et attachants comme jamais. Parlons-en de ces "petites vielles" tellement différentes mais pourtant liée dans la presque adversité qui prennent la route pour un voyage hors du commun. Elles sont espiègles, déterminées, "mêle-tout" mais avec un coeur grand comme ça, avec une envie de vivre encore plus énorme, et persuadée qu'elles changeront le monde avec l'aide de leur aide-soignante, ou tout du moins le leur (mais leur monde n'et-il pas le monde ? au point où elles en sont ...). Et nous voilà partis pour un road-trip aussi émouvant que drôle, aussi intense que léger où l'éclat de rire peut succéder à la petite larme sur la même page.



Cette divine comédie issue du mariage de deux plumes, nous prouve que la complicité réelle entre deux auteurs livre des choses étonnantes et peut vous changer un caractère littéraire. Oh bien sûr je n'ai pas encore tout lu de Francis Dannemark, mais j'ai de plus en plus l'impression que sa rencontre avec Véronique Biefnot a été comme une révélation, comme un tournant. Alors que "Aux anges" amorçait une arrivée de cette belle plume dans le monde de la "comédie", cette jolie route des coquelicots confirme sa présence dans ce domaine. Une plume guide l'autre avant de se laisser elle-même mener, les deux se combinent à merveille, et le résultat est juste émouvant, drôle et oui je l'ai déjà dit: réconfortant.



J'ai passé un excellent moment avec ce roman. Oui mais voilà, il est déjà fini ...



Merci aux auteurs de m'avoir fait découvrir cette petite merveille à laquelle on repense avec le sourire aux lèvres ...
Lien : http://desmotssurdespages.ov..
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La route des coquelicots

C'est à la Foire du Livre de Bruxelles, le week-end passé que j'ai rencontré Véronique Biefnot et Francis Dannemark à leur stand . Je n'ai pu m'empêcher de leur acheter leur dernier roman "La route des coquelicots".

Beaucoup de fraicheur dans ce roman, on est vite pris par l'histoire. Trois dames âgées, Flora, Henriette et Lydie, quittent leur séniorie de Douai et s'en vont en voyage en compagnie d'Oléna. La route des coquelicots est un long périple à la recherche du bonheur.
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