Merci à Babelio et aux Editions MEO pour cet envoi dans le cadre de l'opération Masse Critique.
Que dire ... Je ne suis pas rentré dans ce texte plein de "fantaisie", de métamorphes. Je n'ai pas compris le sens de l'histoire, je dois manquer d'imagination. Je me suis forcé à le lire jusqu'au mais je ne serai probablement un bon avocat pour l'autrice et son livre. Désolé.
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Quand, fasciné par la couverture et par l'aura de son autrice, j'ai acquis "Certaines ombrent rêvent", je ressentais quelque appréhension face à la lecture d'un roman allégorique.
Et puis, très vite, j'ai été emporté par l'écriture exceptionnelle de Véronique Biefnot. Magnifique ! J'ai rarement rencontré un style aussi beau, puissant et envoûtant.
En un jour je l'ai lu, bu jusqu'à la lie. Les mots m'ont emporté très vite et très loin dans ce récit qui me rappelle — poésie en plus dans ce cas-ci — les Marcel Aymé de mon enfance.
Aujourd'hui, après deux semaines, je garde encore en bouche ce roman puissant qui donne foi en l'existence et en celle de tous ceux que nous avons aimés.
Pour moi, un des plus beaux romans jamais lus.
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Merci à Babelio pour l'envoi de ce livre dans le cadre de masse critique.
La 4e de couverture m'avait inspirée, c'est pour cela que je l'avais sélectionné .
Mais le livre n'est pas facile à comprendre. Peut-être n'étais-je pas en phase à ce moment-là.
J'ai malgré tout apprécié les chapitres courts, la poésie de certaines phrases et la couverture qui est magnifique et qui me parlait tellement.
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La plume de Véronique Biefnot, empreinte d'une grande sensibilité, réussit à nous plonger dans ce monde onirique et pourtant voisin du nôtre avec une finesse qui fait mouche. Les mots, sélectionnés avec soin, jouent avec les non-dits qui laissent libre cours à notre imagination. Ce roman se veut à la fois un conte philosophique et une métaphore de notre société. Il pose des questions universelles sur la quête de soi, la place de l'art et la façon dont nous pouvons trouver un sens à notre parcours terrestre, mais il refuse de moraliser ou d’apporter des solutions. Son but est évidemment de plaire au plus grand nombre, mais en laissant des portes ouvertes.
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Comme des larmes sous la pluie fait partie de ces romans que j'aimerais beaucoup pouvoir adorer... sans le pouvoir.
Si l'écriture très simpliste permet de se plonger facilement dans le livre et d'enchaîner aisément les chapitres, je suis restée très sceptique face à l'histoire que j'aurais pourtant beaucoup aimé pouvoir apprécier. Pourtant, pas moyen de ne pas être agacée par le côté très mièvre du style de l'auteur, par les portraits très idéalistes de la plupart de ses personnages. Que ce soit Simon, ses amis ou bien les personnes qui travaillent avec Naëlle, leur manque de naturel flagrant et ce ton gentillet poussé à l'extrême qui caractérisent leurs personnages m'a vite lassée.
Le retournement de situation au coeur du livre aurait quant à lui pu me plaire s'il avait été mieux amené. Rien ne laissait présager la lecture d'un pseudo-thriller, les petites apartés en gros caractères entre les chapitres étaient une bonne idée pour introduire le mystère, mais la révélation ne tient pas totalement la route, c'était trop tiré par les cheveux et sans réel fondement, je n'ai pas non plus réussi à apprécier cet aspect.
De ce roman lu en une nuit, il ne me reste que l'impression d'un thriller déguisé un peu fade qui, s'il n'est pas parvenu à me toucher ou à me captiver, a au moins le mérite de se lire rapidement.
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Voilà un de ces livres de vacances acheté plus ou moins au hasard dans un supermarché... et dont la lecture m'a donné l'impression de perdre mon temps ! Non pas que le sujet soit inintéressant, au contraire mais tellement mieux a été écrit sur le sujet !
Me vient à l'esprit "Room" d'Emma Donoghue qui est d'une autre trempe.
Ce livre se lit, c'est tout ce que je peux en dire, en peinant et en m'en voulant de m'y être laissée prendre... Les situations sont prévisibles, les clichés font oublier l'horreur des situations et le tout se tient difficilement. Je suis peut-être dure mais plus en colère contre moi que contre ce livre !
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La belle et envoûtante Naëlle attire tous les regards. Mais elle, perdue dans un livre, reste imperméable à toutes les tentatives d'approche.
L'écrivain Simon Bersic, tombé sous le charme de cette « inconnue du métro » arrivera-t-il à percer la carapace de mystère et de tristesse de Naëlle?
Le roman est composé de chapitres très courts donnant tour à tour un éclairage sur chacun des personnages et portant le nom de l'un d'eux: Naëlle, Simon, Céline. Entre ceux-ci, une voix-off s'adresse au lecteur en « je », la police de caractères est différente, les premières lignes sont en gras. Qui est ce personnage qui nous livre petit à petit une histoire abominable? Fait-il partie du présent ou du passé?
J'ai beaucoup aimé une partie du roman, mais une autre ne m'a pas paru crédible: celle où interviennent les explications de la psychothérapeute et les recours au chamanisme. Dommage.
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Mitigée !
J’ai trouvé un certain plaisir à lire cette histoire, et puis, au trois quarts, plouf !
Elle avait pourtant bien commencée cette histoire, avec en alternance les récits de Simon, auteur à succès, ceux de Céline, la femme de son meilleur ami, et ceux de Naëlle, une belle et énigmatique jeune femme.
Et puis aussi ces récits angoissant, écrits on ne sait pas par qui, en gros caractères.
Les fils se tissent, les liens se nouent, les personnages sont sympathiques.
Malheureusement le dernier quart est invraisemblable, les ficelles un peu grosses, ça manque de crédibilité.
Bon, mais le style est agréable à lire.
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J'ai vraiment aimé ce livre, qui nous pousse dans cette histoire d'amour haletante à une découverte plus que macabre. L'histoire est captivante, si bien que j'ai lu ce roman en une après midi... J'ai adoré la première partie jusqu'à la découverte "dans la cave" (pour ne pas en dire plus), puis après, je me suis toutefois essoufflée de la dernière partie que j'appelle "l'apprentissage et la découverte de l'être aimé". Mais la première partie est juste magnifique, on est captivé à la fois par l'histoire d'amour qui est en train de se construire et aux coupures du petit garçon enfermé, qui nous amène à relier le personnage principal dans l'histoire morbide.... Vraiment époustouflant malgré une fin un peu décevante...
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Impossible de dire si j'ai aimé ou non ce livre.
Le début est intéressant. L'intrigue est bien ficelée, quoi que l'on se demande quand même lesquels des personnages sont liés à l'histoire en parallèle. Jusqu'à là tout vas bien. Mais l'intrigue traîne en longueur et les personnages principaux ne se rencontrent que tard dans le roman. Leurs rencontres écourtées ou évitées agacent. Et puis, comme par miracle il se rencontrent enfin, et c'est au bout seulement de deux rendez-vous rapide que Simon ressent l'envie d'aider ce personnage atypique ?? Soyons réalistes ! Dans la réalité, un homme n'aurait jamais tenté d'aider quelqu'un dans ces circonstances..
Livre qui donc reste globalement intéressant, mais truffé d'incohérences et assez lent.
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Ce premier roman de l’auteure, paru en 2011, était depuis longtemps dans ma bibliothèque, tellement longtemps en réalité que je l’avais peut-être oublié et acheté une deuxième fois dans les soldes à 0,25 € du Pêle-Mêle. J’avais bien essayé de l’entamer une première fois mais j’en avais lu quelques mauvaises critiques et les premières pages ne m’ayant pas convaincue, je l’avais vite refermé, peut-être un peu refroidie par le côté romance à l’eau de rose. Il a suffit d’un dimanche ensoleillé quelques mois plus tard pour que… hop il soit embarqué à la va-vite dans mon sac sans trop réfléchir.
Ce roman polyphonique nous livre 4 histoires en parallèle : celle de Simon, écrivain à succès qui se remet difficilement de la perte de sa femme ; celle de Naëlle, jeune femme mystérieuse, que l’on pourrait qualifier d’asociale qui se réfugie, son chat lové sur elle, dans ses bouquins ; celle de Céline, cliente de Naëlle et amie de Simon, qui vit dans un monde parfait, avec une famille parfaite à qui la vie ne montre que son meilleur jour ; et enfin celle d’une voix anonyme, la voix d’un enfant qui vient jeter un voile d’ombre sur ces épisodes de vie en nous évoquant notamment l’inceste, la pédophilie, la violence.
4 histoires qui vont peu à peu se juxtaposer.
En résulte un tout fait de quelques faiblesses (certains passages sont peu crédibles) mais toutefois prenant que j’ai lu d’une traite, prenant beaucoup de plaisir à visualiser les lieux bruxellois dans lesquels se déroule l’histoire.
Ni coup de cœur ni déception, une lecture à conseiller pour occuper un après-midi de vacances.
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D'une écriture simple, Véronique Biefnot sait capter l'attention de ses lecteurs! Incapable de le lâcher, je voulais en savoir plus!
L'histoire est assez commune à la base : un écrivain veuf en mal d'amour, une jolie femme mystérieuse et un coup de foudre. Mais là, vient s'immiscer un thriller et ça nous tient en haleine jusqu'au bout!
Ce n'est pas de la grande littérature, il y a quelques erreurs (le papillon est un lépidoptère, la station de métro Jacques Brel n'est pas au Parvis de Saint-Gilles...) mais ça passe sans problème! Bref, je le conseille pour passer un bon moment ou pour s'évader un peu sans avoir à réfléchir!
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*** Sombre et dérangeant***
Premier roman de l'auteure Véronique Biefnot.
Et pour ce premier roman, elle réussie à capter le lecteur avec ce côté thriller et suspense, sur non pas un mais des sujets très dérangeants : séquestration, maltraitance, pédophilie et relation épistolaire.
La lecture met en scène deux personnages principaux : Simon et la fragile Naëlle. Puis, un troisième personnage apparaît entre les chapitres très courts, où, peu à peu on sait qu'on a affaire à un petit garçon qui raconte sa souffrance de séquestration dans une cave avec sa sœur et sa mère.
Comme si l'auteur voulait mettre toute la souffrance en avant, l'histoire du garçon est écrit en gros caractères et coupe les chapitres concernant nos deux personnages principaux.
Simon est un écrivain à succès qui vit seul avec son fils adolescent qui fait sa vie comme il l'entend.
Naëlle est un jeune femme d'une beauté à couper le souffle, timide, introvertie qui vie seule avec son amour de chat et qui travaille dans un magasin de décoration. Pour elle, pas d'amis, pas de sorties, pas de hobby : c'est boulot et dodo. Psychologiquement fragile, elle fuit les gens. Pourquoi ?
Lorsque Simon la croise un jour dans le métro, sa vie bascule, il est littéralement obsédé par la beauté naturelle de Naëlle ...
Mais lorsqu'il va découvrir ce que cache vraiment la vie de Naëlle, Simon va tout mettre en oeuvre pour connaitre la vérité et sauver la femme de sa vie.
Ce roman est un patchwork.
Un mélange d'amour passionnel, un lourd secret, un drame familiale sur des sujets sombres et très dérangeants.
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Sur fond d’intrigue amoureuse et de sentiments difficiles à s’exprimer dû au deuil pour l’un des acteurs, à l’inceste et maltraitance pour l’autre, ce roman construit à plusieurs voix capte l’attention du lecteur jusqu’à la dernière page, par une légère ambiance de thriller en arrière fond, bien que la priorité soit donnée aux sentiments éprouvés par les protagonistes. Un style simple, mais qui met en exergue les souffrances endurées dans leurs vies, et dont il est difficile de tourner la page.
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Séquestration, enfance maltraitée, solitude, relations épistolaires, bluette… Tout cela, non pas dans cet ordre, mais en alternance dans ce livre - pour entretenir un suspense ? Les mystères sont vite devinés, sauf le(s) plus rocambolesque(s).
En gros j'ai eu l'impression de lire un patchwork de Glattauer, Fouchet, Donoghue, et de tant d'autres qui surfent sur ces vagues juteuses avec plus ou moins d'habileté - l'affaire NK inspire décidément les auteurs... On trouve également un petit quelque chose de Thilliez (ouf !) et de T. de Rosnay sur certaines thématiques.
A part ça, eh bien, c'est bourré de poncifs dans les dialogues, de coïncidences dans les situations, de clichés dans les sentiments. Et cousu de fil blanc en prime, avec une pincée de chamanisme pour couronner le tout. Heureusement, on avance vite : chapitres courts, écriture simple et fluide, zapping possible des harlequinades, ce qui a rendu la lecture aisée malgré mon agacement croissant.
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J'ai adoré ce livre du suspense tout le long et une histoire d'amour passionnante .Une belle découverte et je trouve que l'auteur nous tiens en haleine on a pas envie de s'arrêter de le lire.
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