Citations de Victor Hugo (8662)
Mon père,
ce héros
au sourire si doux.
Vivre pour soi seul est une maladie. L'égoïsme est la rouille du moi.
La femme a une puissance singulière qui se compose de la réalité de la force et de l'apparence de la faiblesse.
Un poète est un monde enfermé dans un homme.
Je ne suis rien, je le sais, mais je compose mon rien avec un petit
morceau de tout.
Ouvrir un beau livre, s'y plaire, s'y plonger, s'y perdre, y croire, quelle fête !
Les maîtres d'école sont des jardiniers en intelligence humaine.
Madame, sous vos pieds, dans l’ombre, un homme est là
Qui vous aime, perdu dans la nuit qui le voile
Qui souffre, ver de terre amoureux d’une étoile,
Qui pour vous donnera son âme, s’il le faut
Et qui se meurt en bas quand vous brillez en haut.
Ruy Blas, Victor Hugo
L'âme a ses illusions comme l'oiseau a des ailes: c'est ce qui la soutient.
(" Les misérables")
On passe une moitié de sa vie à attendre ceux qu'on aimera et l'autre moitié à
quitter ceux qu'on aime.
L'ignorance est un crépuscule ; le mal y rode. Songez à l'éclairage des rues, soit ; mais songez aussi, songez surtout, à l'éclairage des esprits.
Mettre tout en équilibre, c'est bien. Mettre tout en harmonie, c'est mieux.
L'homme est fait non pas pour traîner ses chaines, mais pour ouvrir ses ailes.
Le plus grand ennui c'est d'exister sans vivre.
Un hypocrite est un patient dans la double acceptation du mot ; il calcule un triomphe et endure un supplice.
La lumière est dans le livre. Ouvrez le livre tout grand. Laissez-le rayonner, laissez-le faire.
Qui que vous soyez qui voulez cultiver, vivifier, édifier, attendrir, apaiser, mettez des livres partout.
Puisque mai tout en fleurs dans les prés nous réclame
Puisque mai tout en fleurs dans les prés nous réclame,
Viens ! ne te lasse pas de mêler à ton âme
La campagne, les bois, les ombrages charmants,
Les larges clairs de lune au bord des flots dormants,
Le sentier qui finit où le chemin commence,
Et l'air et le printemps et l'horizon immense,
L'horizon que ce monde attache humble et joyeux
Comme une lèvre au bas de la robe des cieux !
Viens ! et que le regard des pudiques étoiles
Qui tombe sur la terre à travers tant de voiles,
Que l'arbre pénétré de parfums et de chants,
Que le souffle embrasé de midi dans les champs,
Et l'ombre et le soleil et l'onde et la verdure,
Et le rayonnement de toute la nature
Fassent épanouir, comme une double fleur,
La beauté sur ton front et l'amour dans ton coeur !
(Lettre de Victor Hugo à Juliette. 21 mai 1835)
Lire, c’est boire et manger. L’esprit qui ne lit pas maigrit comme le corps qui ne mange pas.
Faits et croyances.
La lumière est dans le livre, laissez-le rayonner.
L'un des privilèges de la vieillesse, c'est d'avoir, outre son âge, tous les âges.