Citations de Vina Jackson (54)
«Si vous ne savez pas voir votre propre beauté, n’attendez pas des autres qu’ils la voient à votre place. C’est ce que je pense, en tout cas, madame »,
Un célèbre psychiatre a affirmé qu’il y a cinq étapes dans le deuil : le déni, la colère, le marchandage, la dépression et l’acceptation. À la mort de Dominik, je n’ai rien expérimenté de toutes ces choses. Cela ne fait peut- être pas de moi un être humain. Au départ j’ai été sous le choc. Et tout ce que je parvenais à faire était le regretter, le regretter encore et encore.
La séduction est un jeu d'adultes, qui se développe quand on ne sait plus qui séduit et qui est séduit.
Tu es super canon !
Je m'étais dirigée vers le miroir. Les chaussures me faisaient déjà mal : je n'osais imaginer dans quel état seraient mes pieds à la fin de la soirée.
J'étais d'accord avec Charlotte et çà me plongeait dans le ravissement, même si je ne l'aurais jamais avoué, afin de respecter les règles de savoir-vivre qui voulaient que l'on reste modeste.
p.40
Nous étions les deux moitiés de la même âme. Même un océan ne pouvait nous séparer éternellement.
Il lui avait dit la vérité : elle lui donnait envie de lui faire des choses. Des choses tendres et cruelles, osées et perverses, sexy et câlines, des choses que la plupart des femmes refuseraient.
J’étais à bout de souffle, consumée par le désir. Si j’avais voulu le cacher par pudeur, je n’y serais pas arrivée. Mon corps m’empêchait de me faire passer pour quelqu’un d’autre. J’étais une femme passionnée. Une salope, diraient certains. Laissons- les dire. Le sexe faisait partie intégrante de ma personnalité aussi sûrement que la lune et les étoiles dans le ciel nocturne, et je n’aurais pas pu me séparer de ma libido, au même titre que je ne pouvais abandonner mon ombre.
— Tu aimes quand je dis des choses cochonnes ? Je suis surpris.
— J’aime le son de ta voix, ai-je répondu.
C’était la vérité. Leonard aurait pu me lire le journal : le moindre mot de la section économique, prononcé par sa voix rauque au ton toujours amusé avec une pointe de lascivité, m’aurait fait arquer le dos et m’agiter sur le couvre-lit.
Si tout le monde agissait en public comme au lit, j'aurais certainement eu moins de mauvaises surprises.
- Si tu ne sais pas ce que tu veux, tu ne l'obtiendras jamais, a-t-elle rétorqué, pragmatique.
Logique.
Depuis qu’elle avait dépassé le cap des vingt-cinq ans, elle avait remarqué que sa peau avait perdu de son élasticité, et elle déplorait la perte de sa capacité à manger ce qu’elle voulait sans se soucier de son poids. Même avec son emploi du temps rigoureux, elle devait faire du sport pour garder le ventre plat et les jambes fuselées. Elle ne pouvait pas retenir le temps, même si elle était relativement jeune et athlétique.
Je savais que je m’en tirerais sans problème et que je ne serais jamais sèche au milieu de mes improvisations soigneusement planifiées. Prokofiev, Vivaldi, Khatchatourian, Sibelius, Rimski- Korsakov, Smetana et quelques mesures enchanteresses de Counting Crows, Luna et Noir Désir étaient les bornes qui jalonnaient mon trajet. Il ne nous manquait plus que les acteurs.
Cherry portait une robe de cocktail jaune vif et des chaussures assorties. Avec ses cheveux roses, elle avait l'air tout droit échappée d'une centrale nucléaire.
La jeune femme rousse bougea tout entière comme son poignet se pliait étrangement sur l'archet : pendant une fraction de seconde, le tissu de son chemisier se tendit et révéla les contours d'un soutien-gorge noir.
Le corps de Dominik réagit sans prévenir, et ce n'était pas à cause de la musique.
Oui, je l'avoue, je me suis laissé emporter par ''Fifty shades'' et c'est sans doute cette trilogie qui m'a poussé à lire ce livre, même si je savais, il était clair que cela allait beaucoup plus loin niveau fantasme et qu'on était loin de la romance de Christian et de Ana. J'étais prévenue et pourtant.... je n'ai pas accroché. Les personnages m'ont laissé de glace, je ne m'y suis pas attachée et ils me laissaient plutôt indifférente. Côté sexe, on y va crûment, c'est vrai. Pas de ménagement, on fait pas dans la dentelle, mais cela ne m'a pas choquée. Je n'ai plus 16 ans, j'ai déjà vu neigé. Ce qui m'a déplu c'est sans doute le style en général. Ce style ne me conviens probablement pas. Pas assez de profondeur, on ne m'a même pas laissé la chance de m'attacher à qui que ce soit....et c'est ce qui m'a laissé froide.... dommage... l'histoire était pourtant chouette. La base était là, mais pour le reste.... on repassera....
Quand Darren était rentré a 3 heures du matin de son voyage d'affaires et m'avait trouvée allongée sur le sol de son salon, nue, le concerto diffusé aussi fort que son système stéréo le permettait, il n'avait pas vraiment apprécié.
- Tu aimes prendre des risques, remarqua-t-il en sirotant son soda.
Les yeux de Lauralynn étaient encore brillants de l'excitation du jeu.
- Vivre, c'est prendre des risques, répondit-elle.
- La frontière entre le risque et la témérité est facile à franchir.
- C'est là tout ton problème, Dominik. Une partie de toi veut aller de l'avant et prendre des risques, alors que l'autre préfère prendre le temps de réfléchir, de peser le pour et le contre. Cette partie-là te retient. Tu n'arrives pas à faire les choses à fond.
Même si je contrôlais la musique, j’avais l’impression de devenir l’instrument, de me perdre dans son cœur, de lever sa malédiction et de me lover en son centre pour en tirer des notes cristallines d’une pureté de diamant. J’étais ailleurs, flottant comme Icare vers un soleil invisible, aspirant à être consumée par la mélodie et les échos profonds et poignants qui s’élevaient des vagues de la furieuse mer du Nord montant à l’assaut des parois granitiques des grottes légendaires que Mendelssohn avait essayé d’évoquer par ses envolées musicales.
. J’avais l’impression d’être une grenouille qui aurait été électrifiée avant de se retrouver sur la table de dissection d’élèves moqueurs.
Il semblerait que toutes les choses importantes de la vie, la naissance, la mort, la perte de la virginité, se fassent plus ou moins sans vêtements ( p. 72).