AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Vincent Delareux (162)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Le cas Victor Sommer

Je remercie les Éditions de l'Archipel d'avoir mis à la disposition des lecteurs participant à un défi cet ouvrage de Vincent Delareux, un ouvrage vers lequel je ne serais probablement pas allée spontanément, puisqu'il sort totalement de ma zone de confort (mais il est bon, parfois, de se faire bousculer, sinon la routine nous englue).

Victor Summer a 33 ans. Il vit depuis toujours sous la coupe de sa mère, Françoise, une femme extrêmement possessive. Il n'a pas de travail, pas de loisirs, pas d'amis. Ses seules sorties consistent à aller acheter le journal pour maman et à rencontrer, chaque semaine, son psychiatre. Cette vie, toutefois, ne le satisfait pas, mais ses pauvres tentatives d'évasion avortent rapidement.

Un jour, Françoise disparaît. Et Victor doit faire face à un monde qu'il ne connaît pas.

Le roman psychologique n'est pas vraiment un univers littéraire dont je suis fan. Mais j'étais toutefois curieuse de découvrir ce qu'avait pu écrire un auteur tellement jeune (il a publié ce roman à 22 ans).

Je tiens d'emblée à saluer un style et des références littéraires d'une maturité fort surprenante. Le bandeau, rédigé par la dame aux chapeaux, semble un peu trop révélateur, mais l'essentiel n'est pas là, l'intrigue n'est pas un suspense, plus que la fin du roman, c'est le cheminement qui importe ici. Et ça tient la route, les ravages d'une emprise totale subie depuis toujours sont minutieusement explorés.

Le bémol, pour moi, c'est que je ne suis pas parvenue à éprouver de l'empathie pour le personnage principal, dont les réactions, parfois très enfantines, m'ont souvent déconcertée.

Mon sentiment final est donc un peu mitigé, mais il faudra que je garde un œil sur les futurs ouvrages de l'auteur, dont l'apparition précoce dans le mode de l'édition laisse présager un bel avenir.
Commenter  J’apprécie          141
Le cas Victor Sommer

Victor Sommer a 33 ans, il vit avec sa mère et n’a jamais connu son père.

Hormis les séances hebdomadaires de Victor chez le psy, ils ne côtoient personne, ce « couple » vit en vase clos,

La mère subvient complètement aux besoins de son fils afin qu’il lui appartienne entièrement et lui soit totalement dévoué jusqu’à la fin de ses jours.

Quand Victor fait quelques tentatives pour s’émanciper enfin d’elle, ceci n’est pas du tout à son goût.



Un jour, se réveillant après un malaise, Victor découvre que sa mère a disparu. A partir de là, il entrevoie la liberté qui s’offre à lui. Il n’était rien, et désormais il veut devenir quelqu’un aux yeux de tous, y parviendra-t-il ?



Attirée par cette couverture sombre laissant voir un bout de papier peint vintage, j’ai eu envie de découvrir qui était ce Victor Sommer.



L’auteur sait dès le début placer le lecteur dans une atmosphère lourde, pesante, asphyxiante même. Découvrir l’intimité de cette famille, la manipulation dont fait preuve la mère de Victor pour asservir son fils à ses uniques besoins est dérangeante, donne l’envie de réagir.



Le dénouement est un peu prévisible mais très bien amené.



Un petit livre que j’ai pris beaucoup de plaisir à lire, la plume et l’histoire sont de qualités, ce qui fascine le lecteur du début à la fin.



Merci à Netgalley et aux éditions de l'Archipel pour cette lecture.



#LECASVICTORSOMMER #NetGalleyFrance

Commenter  J’apprécie          142
Le cas Victor Sommer

Né d’un père inconnu dont il n’a vu qu’une photo, et sous le joug de sa mère depuis sa plus tendre enfance, Victor Sommer, 33 ans, abasourdi par l’absurdité de l’existence et en quête de sens à toute chose, a soif de reconnaissance et aspire à devenir quelqu’un. Miné par la vie insipide qu’il mène, il consulte chaque semaine un psychiatre sur les conseils de maman. Deux événements importants surviennent alors et bouleversent sa vie : la rencontre d’une ancienne camarade de classe, d’abord ; la disparition de sa mère, ensuite…

Très beau voyage au cœur de l’inconscient avec ce roman noir aux aspects philosophiques et psychologiques multiples, mais dans lequel on se surprend aussi souvent à sourire.

Écrit à la première personne, d’un style suranné peu en phase avec notre époque mais qui sied cependant au narrateur, le livre de Vincent Delareux, à l’intrigue un rien prévisible mais pourtant fascinante et oppressante, est absolument captivant.

Repéré par la maison d’édition de l’Archipel, ce roman autoédité sortira dans une nouvelle version, revue et corrigée par l’auteur, en mai 2022. Excellente nouvelle pour ce jeune auteur à qui nous souhaitons de tout cœur un joli succès.
Commenter  J’apprécie          130
Le cas Victor Sommer

BLUFFANT et MAGISTRAL !!!



Vincent Delareux nous plonge dans un roman noir psychologique et aux aspects philosophiques.

Dès les premières pages, nous pénétrons dans l’univers sombre de Victor.

Victor Sommer, 33 ans, mène une vie monotone, soif de reconnaissance et aspire à devenir quelqu’un… Jusqu’à la disparition de sa mère qui opère un véritablement chamboulement.

Victor est sous l’emprise d’une mère infirme, tyrannique, et possessive. La relation de la mère est clairement malsaine, castratrice et glauque. Quant à Victor, c’est un marginal dans l’âme, il ne trouve pas sa place et consulte un psychiatre une fois par semaine.

Ce fameux dimanche où elle disparaît, Victor va être confronté à un nouveau monde extérieur qu’il ne connaît pas.

Va-t-il se révolter pour être libre ? Que va t-il devenir ?



Le Cas de Victor Sommer est un roman court composé de trois parties.

Un récit haletant et une ambiance oppressante, voire étouffante. L'auteur maîtrise pleinement son sujet, on monte en pression psychologique. Le récit est parfaitement bien construit, l’intrigue est absolument bien ficelée.

L’auteur nous dresse avec beaucoup de justesse, le portrait psychologique de chaque protagoniste. Des personnages complexes. Vincent Delareux manie les mots avec beaucoup de justesse et de talent.

D’une plume sobre, incisive, subtile et addictive, Vincent Delareux nous offre une intrigue profonde et psychologique ! Le suspens est à son comble ! La fin est explosive et à la hauteur de mes attentes. Cette lecture est déroutante, troublante et captivante !

Je suis bluffée et sous le charme de la plume de ce jeune écrivain prometteur !





Ce roman est incontestablement une réussite et j’ai hâte de vous relire très prochainement.
Lien : https://juliechronique.fr/20..
Commenter  J’apprécie          122
Les pyromanes

Vincent Delareux publie son second roman Les pyromanes aux éditions de l'archipel et nous offre un thriller psychologique sombre et violent néanmoins envoûtant.



Bienvenue à Brézeville, au début des années 1950 dans un petit village en Normandie.

Thérèse Sommer, mariée et infidèle à Serge. C’est une névrosée, infidèle, car il n'y a que le train qui ne lui est pas passé dessus. Elle dicte sa loi à son petit monde comme à son mari, à sa mère qu'elle déteste et à ses amants qu'elle consume.

Serge est un marin-pêcheur alcoolique qui noie son mal-être au bar et qui est au courant des tromperies de sa femme.

Lorsque Thérèse tombe enceinte de Françoise, elle devient sa rivale. Mais l'une d'elles est de trop. Qui gagnera ?



Françoise grandit dans un univers sombre, malsain où elle est maltraitée, mais elle va implorer le ciel et prier les saints pour échapper à son calvaire.



Quand Françoise, rencontre son cousin Antoine, tout est bousculé et chamboulé.



Un conte terrifiant et cruel.



Incestes, mystère, maltraitance, meurtre et violence.



Les pyromanes est un roman noir psychologique parfaitement bien construit et amplement maîtrisé par l'auteur.



La plume de Vincent m'a une fois de plus emportée bien que certaines scènes violentes m'ont fait froid dans le dos. L'ambiance est très sombre, toxique et étouffante. Quelques lenteurs ont ralenti ma lecture en revanche, les chapitres sont courts et efficaces. L'auteur nous dresse des personnages profondément abominables et détestables.



Le lecteur tombe dans une ambiance glauque, malsaine et anxiogène et nous pousse à toujours en vouloir savoir plus sur cette famille dysfonctionnelle. Cette lecture est clairement addictive et rythmée !



Avec ce second roman, l'auteur frappe fort et va encore plus loin que le premier. Néanmoins, Vincent Delareux confirme incontestablement son talent d'écriture et je vous invite à le découvrir par vous-même.



Si vous êtes amateurs de romans noirs, psychologiques, historiques avec un brin pour les classiques, cette saga familiale est faite pour vous alors foncez chez votre libraire.



En revanche, une question m'a hantée tout le long de cette lecture. Vincent, où vas-tu chercher tout ça ??? Quelle imagination débordante !



Bravo Vincent pour ce nouveau roman réussi ! Cet auteur n'a pas fini de faire entendre parler de lui !
Lien : http://juliechronique.fr/202..
Commenter  J’apprécie          111
Le cas Victor Sommer

C'est inévitablement le bandeau éditorial avec la critique d'Amélie Nothomb qui m'attirée, car j'apprécie l'écriture particulière de cette dernière (ainsi que ses goûts singuliers). Je ne regrette en aucun cas d'avoir suivi mon instinct, car je me suis délectée à la lecture de ce roman de Vincent Delareux (dont je n'avais pas entendu parler). Victor atteint l'âge de 33 ans (comme Dante dans sa "Divine Comédie" qui arrive au milieu de sa vie). Abandonné par son père qu'il n'a jamais connu, il vit avec sa mère infirme. le jour où sa mère disparaît, sa vie est chamboulée, comment va-t-il assumer seul le quotidien ? le déroulé du quotidien de Victor est entrecoupé de séances chez le psychiatre. le roman est composé de deux parties (avant et après la disparition) elles-mêmes articulées par des chapitres suivant les jours de la semaine. Il y a un côté mystique dans la forme adoptée et un côté thriller psychologique sur le fond. La tension est palpable, on n'en sort pas indemne ! Dans la biographie de l'auteur, il est précisé que ce livre est le premier opus d'une série consacrée aux névroses familiales, vivement les autres alors.
Commenter  J’apprécie          112
Le cas Victor Sommer

Le commentaire d’Amélie Nothomb m’a tout de suite accrochée et je remercie les éditions de l’Archipel et Netgalley pour l’envoi grâcieux de ce court roman étouffant.

Viktor Sommer est un homme introverti et soumis. Il vit avec une mère seule, possessive et castratrice. Celle-ci régente sa vie d’une main de velours, jouant habilement avec le sentiment de culpabilité et le besoin de reconnaissance de son fils. Leur vie est réglée au millimètre et les moments de liberté de Viktor sont savamment orchestrés : aller chercher le journal par exemple, consulter le psy soigneusement choisi par elle… Inutile de travailler ou de chercher à rencontrer des personnes, leur tandem suffit à leur équilibre !

Mais dès le début du roman, on sent que Viktor n’est pas à l’aise avec ce cocon étouffant et l’on sent très vite que l’affaire va se gâter. Les échanges avec le psy ou la rencontre fortuite avec Eugénie, son amie d’enfance, nous montrent très vite que Viktor ne raisonne pas comme les autres !

L’ambiance est posée dès le début, et la forme du journal nous laisse augurer le pire. Tout se met en place petit à petit dans ce roman à l’atmosphère glauque et malsaine. Il faudra cependant attendre la fin pour comprendre pourquoi et comment cette mère si protectrice a disparu pendant 3 semaines. Un roman bien écrit mais qui ne m’a pas emportée comme je l’aurais espéré, dommage. Un rendez-vous manqué pour moi ? J’en suis désolée.

#LECASVICTORSOMMER #NetGalleyFrance

Commenter  J’apprécie          112
Le cas Victor Sommer

Le cas Victor Sommer est l’histoire d’un homme, Victor, âgé de 33 ans vivant encore chez sa mère.

Sa mère est mal en point et Victor s’en occupe, mais celle-ci l’empêche d’avancer et Victor aimerait bien devenir ‘quelqu’un’.

Mais ce n’est pas pour plaire à sa mère, qui préfère qu’il reste à la maison sans emploi ni copine!



Une histoire courte qui se lit facilement et dont on se demande tout au long du livre ce que nous réserve la fin.

L’auteur mène bien cette histoire d’une mère qui est assez possessive vis-à-vis de son fils, on a parfois envie de le voire se rebeller ou de lui en coller une bonne, oui faut quand même avouer qu’elle est limite chiante.

J’ai pressenti l’angoisse et un certain mal-être tout au long de ce livre et j’avoue ne pas avoir fort aimé ce sentiment, je me rends compte que finalement les livres psychologiques ont tendance à me déprimer et ce n'est pas trop mon but recherché.

Mais ceci n’a donc rien avoir avec le livre ni l’auteur, qui pour moi a bien mené cette histoire.



En conclusion, un très bon livre qui se lit d’une traite et à conseiller pour ceux qui aiment le genre psychologique!

Je remercie #NetGalleyFrance ainsi que l'auteur, Vincent Delareux, de m'avoir permis de lire ce livre.

#LeCasVictorSommer
Commenter  J’apprécie          110
Les pyromanes

Bonjour à toutes et tous aujourd'hui je vous parle de Les pyromanes de Vincent Delareux paru aux éditions de l'Archipel le 24 août 2023.



Mais quel roman de dingue vous aurez entre les mains !! Je découvre la plume de Vincent avec son deuxième roman mais croyez moi, Le cas Victor Sommer va être lu très très prochainement !

Voilà une plume fluide, addictive et bienvenue dans le monde dérangé de l'auteur !





Les personnages sont parfaitement brossés de la psychologie aux détails de leur apparence, tellement que, vous les aimerez ou les détesterez ! Si vous aimez la psychologie, ce roman sera pour vous un vrai régal !! Pour un roman que tu n'avais pas prévu d'écrire je te tire mon chapeau parce qu'il est complètement fou mais tellement bien écrit.





Bienvenue dans un petit village de Normandie et dans la vie de Thérèse Sommer! Thérèse est mariée mais une croqueuse d'hommes et enchaîne les amants jusqu'au jour où elle met au monde une petite fille...

Françoise, une enfant non désirée, va grandir dans la haine et la maltraitance mais va prier les saints pour échapper à son calvaire.





Entre vertu et vice, amour et haine, découvrez ce livre brûlant où, comment les croyances, la vie d'un petit village après guerre vit et évolue. Si vous ne connaissez pas encore Vincent Delareux, foncez!
Commenter  J’apprécie          102
Le cas Victor Sommer



Victor Sommer, trente-trois ans, vit en vase clos avec sa mère qui subvient à tous ses besoins.

Dès le début on perçoit la relation étrange et malsaine qu'il entretient avec elle. Cette dernière a tout fait pour que son fils ne puisse se passer d'elle, de sorte que même adulte, il se sent incapable d'affronter le monde sans elle. Il ne travaille pas, elle n'en voit pas l'utilité. Mais un jour, l'envie de s'ouvrir au monde le pousse à se présenter, contre l'avis de sa mère, dans une entreprise de dératisation qui recherche de la main d'œuvre. Il débute aussi une relation amoureuse avec Eugénie, jeune fille qui était à l'école avec lui et qu'il a retrouvée par hasard dans la rue. Sa mère quitte alors mystérieusement la maison, laissant Victor à la fois soulagé et désemparé...



Le choix d'une narration à la première personne selon le point de vue de Victor positionne le lecteur de façon intéressante dans la peau du Dr Adam qui écoute son patient parler, raconter son quotidien étouffant avec sa mère et lui confier ses réflexions existentielles sur le sens de la vie. Le récit se lit facilement, les chapitres courts s'enchaînent rapidement mais j'avais senti venir la fin. J'ai eu du mal à m'attacher vraiment au cas Victor Sommer, le titre et le thème de ce roman m'avaient pourtant séduite.



Je remercie Netgalley et les éditions de l'Archipel pour cette lecture.

#NetgalleyFrance

#LecasVictorSommer

Commenter  J’apprécie          100
Le cas Victor Sommer

A trente-trois ans, Victor Sommer vit toujours avec sa mère. « Maman » est une femme autoritaire et manipulatrice, qui refuse que son fils prenne son envol. Grâce à un héritage, elle a pris sa retraite bien avant l’âge ; quant à son fils, il n’a jamais travaillé. Mensuellement, elle lui verse une somme d’argent non négligeable et lui est chargé de veiller sur elle. Sa santé n’est-elle pas déclinante ? Il n’a aucune relation sociale. Ses seuls échanges se résument à ceux avec le marchand de journaux qui s’obstine à l’appeler simplement « monsieur ». Il ne semble pas connaître son patronyme, malgré ses achats quotidiens, depuis des années.





Lorsque Victor décide de postuler à un emploi, le choc est violent pour « maman ». Elle s’y oppose et, pour la première fois, elle se heurte à une désobéissance. Puis, le jeune homme poursuit la révolution : il fréquente une fille. L’affront est tellement grand pour sa mère qu’elle disparaît mystérieusement. Comme un symbole, elle choisit le matin de son propre anniversaire. Pour la première fois de sa vie, le grand garçon se retrouve livré à lui-même. Au départ, il se mure dans l’immobilisme, perdu dans un monde trop vaste pour lui, dont il ne connaît pas les codes. Cela fait si longtemps qu’il vit en autarcie avec sa mère. Les premiers jours, il prend la décision de ne plus jamais contrarier cette dernière. Mais lorsque l’absence s’éternise, il découvre les possibilités qui s’offrent à lui.





Le récit est divisé en trois parties. La première décrit le mode de fonctionnement de cette famille monoparentale. La deuxième concerne la disparition de la mère de Victor et son désarroi. La troisième est le récit de son émancipation et de son envie d’exister. Dans chacune, le tableau de la relation mère-fils s’étoffe de détails au sujet de la toxicité maternelle.





Le personnage de Victor interpelle. En raison de son vécu, de l’absence et du manque de repère paternel, ses réactions sont, souvent, inappropriées. Certaines de ses attitudes sont même, parfois, choquantes. Nous comprenons qu’elles sont imputables au repli dans lequel il a vécu, aussi, notre jugement se teinte de compassion et d’indulgence. Cependant, le climat devient de plus en plus oppressant, à mesure que Victor écarte les barreaux de sa prison psychologique. Les non-dits s’entendent dans son humour involontaire et dans la brusquerie des mots qu’il emploie. L’auteur distille des indices sur les apparences trompeuses et laisse entrevoir une réalité encore plus noire qu’elle ne le paraît. L’écriture est ciselée, très imagée et certaines formules sont exquises.





Le Cas Victor Sommer est un roman psychologique magnétisant. J’ai adoré.




Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
Commenter  J’apprécie          102
Les pyromanes

Quand Vincent Delareux nous précise que Les Pyromanes donne un éclairage sur Le cas Victor Sommer, son primo roman que j'ai tant aimé, il ne ment pas ... et pour un éclairage... il est violent.



On retrouve la plume précise et acérée de ce jeune auteur de talent. Il met en exergue les traumatismes de l'enfance, et leur hérédité ?

Il nous parle de rumeurs mais aussi de ceux qui n'ont pas parlé et savaient.



Il nous parle d'amour et de folie, de religion et de pêcheurs.



Dans ce roman, on remonte la lignée des Sommer ... enfin des Summer dont le nom fut écorché leur valant un rapprochement avec les allemands ... ça commençait mal post guerre mondiale.

Il y a Jeanne qui vit recluse avec ses poules ... mais va être la source de bonheur et de réconfort de ses petits enfants ... seulement savait-elle ? Était elle si ignorante ?

On peut se poser la question quand elle préféra taire les causes réelles de la mort de sa fille Thérèse.

Oui il y a a Thérèse : femme superbe qui sitôt mariée trompe son ivrogne de mari. Car pour Thérèse, être libre et exister, ça passe par son physique et son nombre d amants. A t-elle tant besoin d amour et pourquoi ?

Alors quand Thérèse tombe enceinte d'un amant, quand elle enfante une fille , ce n'est pas de l amour pour l'enfant qu'elle éprouve mais une rivalité extrême, un dégoût sans nom ... qu'on a du mal à expliquer ... quoi qu'il nous ramène à Jacqueline, sa petite sœur.

Oui Jeanne a une seconde fille que tous les regards attirent, qui est belle et intelligente et qui fuira la Normandie pour Paris au plus vite ... pour survivre ?



Et voilà que Françoise, fille de Thérèse, petite fille de Jeanne , mère de Victor Sommer, vit et grandit ... dans le malheur , dans la douleur, elle ne vit plus, elle survit... depuis qu'elle a recouvré la vue à 5 ans, elle est persuadée que le miracle est attribuable à Sainte Thérèse (ça ne s invente pas) de Lisieux. Et sa foi va vite devenir envahissante.



Jeanne, Thérèse et Françoise vivent à Brézeville, ce village qui vit des rumeurs comme Madame Bourguignon ou la Marmitte ..., mais ces rumeurs ne sont pas dénuées de fondement seulement voilà, ils savent mais laissent faire ...



La question est posée : la parole ... même libérée peut elle sauver ? Ou des actes sont ils nécessaires ? Qui sont les coupables ? Ceux qui savaient et n'ont rien fait ? Ceux qui ont survécu quitte à tomber dans la folie et se croire tout puissant ?



Je ne vous parle pas des hommes ici volontairement, j'en ai dit beaucoup déjà et tiens à vous laisser découvrir ce qui se trouvent entre les lignes.



Mention spéciale pour la référence au Château des Ravalet.



Bonne lecture à tous.
Commenter  J’apprécie          91
Les pyromanes

Malgré les critiques élogieuses réservées à ce livre , je n’ai pas pu le terminé.

Abandon au bout de 150 pages, j’ai beau être née en Normandie,cela n’a pas suffi ; je n’ai absolument pas aimé cette ambiance malsaine à toutes les pages , hormis Jeanne qui est humaine , je n’ai trouvé aucune humanité , aucun intérêt aux personnages .Je reconnais je suis certainement sévère mais cette lecture n’est pas pour moi ; je trouve les personnages violents mais sans raison ou bien ce qui est fort possible je n’ai pas compris les tenants du roman .















Commenter  J’apprécie          92
Les pyromanes

Il y a quelques semaines, j'avais publié mon retour de lecture sur un premier roman d'un jeune auteur ("Le Cas Victor Summer"), Vincent Delareux. Aujourd'hui sort le deuxième : nous y retrouvons Françoise, la mère de Victor. Comment Françoise est-elle devenue cette mère étouffante, totalement liberticide ? C'est ce que l'auteur nous narre dans "Les Pyromanes" : comment la maltraitance se perpétue de génération en génération.

C'est très sympathique de pouvoir suivre l'évolution d'un jeune auteur que l'on sent talentueux, depuis ses débuts. La plume est belle, l'histoire est habilement contée, on assiste à la destruction de la jeune Françoise, au fil du temps, aux prises avec une mère maltraitante et un père qui oscille entre la maltraitance et l'indifférence. J'aurais certes encore mieux adhéré avec des personnages un peu plus nuancés, mais je pressens un joli futur littéraire à l'auteur.

Notez, au passage, l'esthétique de la couverture, très soignée, y compris à l'intérieur, une attention bien agréable pour les lecteurs.
Commenter  J’apprécie          91
Le cas Victor Sommer

Victor est un grand garçon, il a trente trois ans et pourtant, ce n’est pas vraiment un homme. C’est encore le fifils à sa maman. Il ne travaille pas, il vit avec elle et passe ses journées à l’aider, lui obéir, à être soumis… Elle lui donne un peu d’argent qu’il gère et dont il se contente et sur les conseils de sa mère, il va chez le psy. Son père ? Il a vu, il y a longtemps une photo jaunie mais tout ça reste flou. Il ne sait rien faire seul. Elle, cynique, le domine et l’écrase, utilise le chantage affectif pour le garder sous sa coupe. Il est incapable de prendre une initiative mais en a-t-il seulement envie ?

Est-ce que c’est une vie ? C’est celle de Victor et il se pose peu de questions. Quand on n’a pas connu un fonctionnement différent, on est content de ce qu’on a puisqu’on ne peut pas imaginer autre chose. C’est son cas. Victor se raconte dans ce roman, écrit à la première personne. Parfois il semble réaliser que sa mère abuse, qu’elle n’a pas la bonne attitude avec lui, qu’elle l’aime mal, mais ça ne dure pas vraiment. L’équilibre se maintient vaille que vaille.

Est-ce grâce au psy ? Les rencontres avec le Docteur Adam, apporte un autre éclairage sur Victor. Il entretient une relation particulière avec son psy, ne sachant pas se situer, se comporter. Victor vit un peu à l’ancienne et sa façon de s’exprimer, d’entrer en lien avec les autres s’en ressent. L’auteur a parfaitement su se glisser dans la peau de ce vieux garçon, coaché par sa maman, pas indépendant, et plutôt « paumé ».

Les mois pourraient s’écouler comme ça, sans révolte de la part de Victor, sans heurt avec « Maman » pour rester le fils idéal, obéissant et gentil avec elle qui a tant besoin de lui mais…. Voilà qu’elle disparaît et que Victor fait une rencontre qui le déstabilise. Comment va-t-il réagir, retrouver la sérénité dont il a besoin ? Ne risque-t-il pas de rester bloqué par sa peur de l’inconnu ? Va-t-il perdre pied ou faire face ? Je me demandais bien comment il allait évoluer et s’il allait garder ou pas une certaine cohérence…

C’est avec une écriture et un style très adaptés au personnage de Victor que l’auteur nous embarque dans son récit. Les phrases courtes résonnent pour planter une atmosphère angoissante parfois teintée d’humour lorsque le narrateur aborde certains sujets (le sexe, les fruits de mer etc.) Le phrasé est un régal, un tantinet décalé (comme le « héros ») mais il vaut le détour. Il fait la part belle à tout ce qui est inconscient. Il y a un je ne sais quoi qui fait penser à Kafka par ce côté inracontable d’un récit court, concis qui se suffit largement à lui-même bien qu’il y ait peu de protagonistes. C’est presque un huis clos. Mais comparer Vincent Delareux à d’autres serait restrictif. Il est lui. Et il a parfaitement réussi un roman original, sans temps mort, captivant par son côté sombre et décalé, sans être gore.


Lien : https://wcassiopee.blogspot...
Commenter  J’apprécie          92
Le cas Victor Sommer

Victor Sommer à 33 ans, il vit encore chez sa mère qui a besoin de lui pour l'aider dans de petites tâches qu'elle ne peux plus faire. Victor a été élevé par sa mère possessive et despote qui régente sa vie. Il ne sait quasiment rien de son père, le sujet étant tabou. Victor est le narrateur et l'on sait qu'il consulte régulièrement un psychiatre pour pallier à ses angoisses existentielles. Le jour où sa mère disparaît, il se trouve à la fois heureux et vulnérable devant l'immensité du monde qui s'ouvre à lui. Lui qui n'a toujours vécu qu'une vie faite d'habitudes et de routines, n'a aucun ami et encore moins de petite amie, n'aspire qu'à s'émanciper. J'ai adoré suivre Victor dans cette atmosphère surréaliste où règne un fort potentiel de dérèglement psychologique. La montée en tension se met en place graduellement au fur et à mesure des événements qui arrive à Victor. On sent qu'il y aura un point culminant mais jamais je n'aurai imaginé celui que l'auteur a pensé pour nous. Le personnage de Victor est complexe et attachant, on ne peut qu'éprouvé de la sympathie pour ce jeune homme un peu perdu face aux bouleversements qui l'attendent. Et puis rien que d'imaginer une mère comme la sienne m'a fait frissonner. Trouver un sens à sa vie est le sort commun de toute l'humanité mais pour Victor il semble que cela doive se faire dans la douleur. Un roman noir bien pensé qui utilise tous les codes de la psychologie humaine mais aussi un chemin philosophique où l'inconscient joue un rôle important. En cela l'auteur fait montre d'intuition et sait captiver le lecteur de bout en bout. J'ai aimé le style désuet de l'auteur qui m'a fait imaginer un temps que l'action se situait au début du siècle mais il n'en n'est rien. Un premier roman réussi qui est un coup de cœur. Bonne lecture.
Lien : http://latelierdelitote.cana..
Commenter  J’apprécie          91
Le cas Victor Sommer

Victor Sommer, 33 ans, en a assez de mener une vie monotone et étouffante auprès d’une mère possessive et aigrie. Il tente de s’émanciper un peu mais sa mère ne le prend pas très bien. Un jour, elle disparaît, laissant Victor avec ses doutes et ses aspirations.



-> Un livre cohérent

Titre, couverture, résumé, tout est cohérent. Je m’attendais à un roman noir psychologique et je n’ai pas été déçue, tout m’a semblé à sa place.



-> Des personnages noirs et glaçants

Tous les personnages, qu’ils soient principaux ou secondaires, participent à cette ambiance angoissante. Chacun d’entre eux m’a donné le frisson, à sa manière, même celui qu’on ne voit que quelques instants.



La relation entre Victor et sa mère est tellement bien décrite que ça en fait froid dans le dos. Bizarrement j’ai plutôt bien réussi à cerner Victor avec ses fragilités et sa sensibilité. Parfois plein de doutes, parfois plein d’aplomb, j’ai aimé le suivre.

Et en même temps, j’ai ressenti un certain mal-être pendant ma lecture et… j’ai adoré ça ! (Hum… peut-être que Victor peut me trouver une place chez son psychiatre 🤪?)



-> Ce n’est pas la destination qui compte mais bien le trajet

Il faut être honnête, j’avais deviné un élément important rapidement mais cela ne m’a pas gênée car j’ai passé le roman angoissée à l’idée de tourner les pages et d’y trouver ce que j’avais pu supposer… et même de ne pas l’y trouver ! Au final j’ai quand même eu quelques surprises mais le but, pour moi, n’était pour moi pas la fin mais bien toute l’intrigue et sa construction.



-> Un aspect très psychologique

On y retrouve une réelle réflexion sur la vie qui m’a beaucoup plu et m’a beaucoup parlé. Mais parfois les discours de Victor m’ont semblé un peu trop longs, presque comme des cours même si je le reconnais cela fait partie du personnage.



-> Roman noir et rire jaune

L’intrigue est réellement sombre mais parsemée d’humour. J’ai ri (jaune) à plusieurs reprises et certains passages me resteront en mémoire 🐀. Victor m’a aussi fait rire malgré lui…



-> Jeune auteur, vraiment ?

Dans le genre roman noir j’attends de l’écriture qu’elle soit grinçante et percutante. L’auteur a 25 ans et pourtant son écriture est travaillée et correspond tout à fait à ce que j’attendais. C’est écrit à la première personne dans un style assez soutenu et mature. Grâce à ce style j’avais l’impression que Victor était en dehors des réalités et du monde actuel ce qui cadrait très bien avec son personnage.



-> Et la suite ?

La quatrième de couverture précise « premier roman d’une série où les tourments de l’âme côtoient les secrets de famille ». J’attends donc avec impatience la suite, surtout si c’est dans la même veine !



#Massecritique #Babelio
Commenter  J’apprécie          93
Le cas Victor Sommer

J’aime particulièrement les romans noirs psychologiques, surtout quand ils sont menés de main de maître comme c’est le cas ici. L’auteur nous plonge dans une histoire qui éveille de drôles d’émotions en nous avec cette étrange relation qui lie une mère à son fils de 33 ans. Victor est clairement sous la coupe de cette mère possessive qui le garde bien au chaud dans ses filets et compte bien l’empêcher de voler de ses propres ailes.



Mais voilà qu’un jour, suite à un début de prise de position de ce fils qui n’osait rien dire jusque-là, cette même mère va s’en aller. Définitivement ? Rien n’est moins sûr… Mais voilà, Victor se retrouve livré à lui-même et totalement libéré de ses chaînes. Un peu dérouté au départ, il va finir par y voir un certain intérêt et oser vivre vraiment sa vie. Mais est-il aussi libre qu’il semble le croire ? Que lui apportera cette liberté ?



L’auteur nous propose une histoire au fil rouge très bien tissé. Nous suivons le parcours de Victor avec curiosité et beaucoup d’interrogations. Pourquoi sa mère ne revient pas ? Que se passe-t-il vraiment ? Que signifient ces rêves, qui ressemblent plus à des cauchemars, qu’il fait très souvent ? Nous sentons que des révélations vont arriver, sans être totalement sûrs de ce qui va venir et du tournant qui sera pris par le roman.



Le récit est très bien construit et le côté psychologique de cet ouvrage est vraiment bien maitrisé. Les personnages sont complexes et toutes leurs facettes sont bien développées, de quoi nous donner envie d’en apprendre toujours plus et de les suivre de bout en bout. Victor se révèle au fur et à mesure et nous nous demandons où tout cela va nous mener.



Je dois admettre que j’avais anticipé certains événements, m’attendant clairement à certains retournements de situation. Toutefois, cela n’enlève rien à la qualité de cette histoire, car l’auteur l’a vraiment bien ficelée. C’est un excellent roman noir qui ravira les fans du genre avec son personnages principal bien torturé et qui ne demande qu’une chose : sortir de la cage dans laquelle il a été enfermé un peu malgré lui.



En bref, ce roman est à conseiller à tous les fans de romans noirs psychologiques. Ils trouveront ici tous les ingrédients qui en font un bon dans le genre.
Commenter  J’apprécie          92
Les pyromanes

Françoise est née d’on ne sait quel amant de Thérèse, sa mère qui ne veut pas d’enfant mais nous sommes dans les années 50 au coeur d’un village normand où avorter est une abomination. Thérèse enferme son enfant haïe dans une pièce noire et ne cesse de la battre. Seule mémé, la grand-mère de Françoise lui apporte de l’amour et quelques joies trop brèves

Le mari de Thérèse est un fieffé ivrogne qui ne tardera pas à abuser de la petite. Pour seul bagage, Françoise ne reçoit que la religion de sa mémé et son culte pour sainte Thérèse qu’elle prie ardemment, et cette histoire que lui conte sa mère, celle des jumeaux hétérozygotes incestueux qui se sont pendus dans le château abandonné non loin de là.

A 13 ans l’enfant rencontre son cousin et en tombe passionnément amoureuse.



Une enfant détestée, violentée, abusée au vu et au su de tout un village qui aime mépriser et jaser sur cette famille mais ne lèvera jamais un doigt pour aider la petite, l’empathie étant la dernière de ses qualités. Une enfant baignée en sus dans une religion teintée de superstition et ces contes effrayants narrés par sa mère, peut-elle éviter la folie ou se construire autrement qu’avec une conception du monde et des hommes complètement erronée ?

Mais où sont donc les pyromanes ? Ce sont les foudres de Thérèse contre sa fille et le désir du père calcinant son âme. De quoi allumer chez Françoise les feux de la haine avant qu’elle ne brûle d’amour pour son cousin. Et nous sommes ballottés entre les feux de l’enfer et des flambées d’espoir, sans que nous n’en sortions apaisés.

Les personnages sont tout d’une pièce sauf Françoise, seule figure nuancée, complexe et riche d’un monde qu’elle s’est construit, un monde où le bonheur est rendu impossible car incendié à sa source.












Lien : https://trancheslivres.wordp..
Commenter  J’apprécie          85
Le cas Victor Sommer

Si je n’avais pas vu passer à de nombreuses reprises sur Instagram le second roman de l’auteur, “Les pyromanes”, je serais complètement passée à côté du Cas Victor Sommer, plus encore avec la note d’Amélie Nothomb qui m’aurait immédiatement rebutée (je ne l’ai jamais lue mais je ne la supporte pas, c’est plus fort que moi, dès que j’entends ou vois son nom, je fuis aussitôt).



Mais revenons-en au roman qui a été, je dois le dire, une agréable découverte.



L’histoire est relatée sur plusieurs jours, exactement 24, et se découpe en trois parties. Mis à part entre le premier et le deuxième chapitres, les faits sont exposés jours après jours, comme une sorte de journal intime. Le narrateur n’est autre que Victor lui-même et il s’exprime à la première personne du singulier, de sorte que c’est un peu comme si nous étions dans sa tête.



Victor vit seul avec sa mère qui a main mise sur tout ce qu’il fait. Tous deux mènent une vie monotone et routinière, sans relations sociales. Chaque semaine, Victor se rend chez un psychiatre choisi par sa mère, chaque jour il va lui chercher son journal. Très rapidement, on sent un malaise dans la relation entre Victor et sa mère, femme dominatrice, castratrice et un peu trop tactile à son goût.



Un jour, Victor décide de s’émanciper en trouvant un travail, sauf que peu habitué aux relations sociales, c’est un échec et qu’il subit les railleries de sa mère. Il va de soi qu’elle n’apprécie pas le fait qu’il passe du temps avec une ancienne camarade de classe qu’il retrouve par hasard.



Et puis un jour, sa mère disparait. Pour Victor commence alors une découverte du monde qui l’entoure…



Ce roman est pour le moins déroutant et intriguant. Plus j’avançais dans sa lecture, plus j’avais l’impression de lire un ouvrage sur la genèse d’un futur tueur en série. Victor semble tellement détaché vis à vis de ce qui l’entoure, dans sa façon d’agir, dans son ressenti. On sent qu’on ne lui a pas fourni toutes les clés pour développer d’une façon normale tout ce qui touche à l’émotionnel, à l’affectif. Et puis, il y a cette recherche de son père qui l’obsède.



J’ai fini par ne plus me soucier d’où était la mère de Victor car j’avais ma petite idée là-dessus. Je me suis tout simplement demandé comment il allait s’en sortir et s’il allait parvenir à surmonter cette disparition, à réussir à s’intégrer dans la vie “normale” et sociale.



La vie de Victor Sommer est glaçante, tant avant qu’après ce fameux jour où il se retrouve seul.



Honnêtement, je ne savais pas trop à quoi m’attendre avec ce roman et maintenant, je n’ai qu’une envie, c’est de lire “Les pyromanes” afin d’en apprendre plus, je l’espère, sur cette mère si possessive.
Lien : http://www.unevietoutesimple..
Commenter  J’apprécie          81




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Vincent Delareux (279)Voir plus


{* *}