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Citations de Vincent Villa (90)


Née au sein du fleuve bouillonnant de ses sentiments, une cascade de larmes ininterrompue chutait le long de son visage démoli. Des sanglots de tristesse, de culpabilité et d'épuisement s'entremêlaient sur sa peau en un métissage connu d'elle seule.
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00h27 : “T’as mis ton joli haut rouge, couleur pour soirée câline ; t’as remis tes bas qui bougent au pas de tes jambes fines.”
00h28 : “T’as allumé une bougie, frêle comme notre flamme ; t’as éclairé mes yeux rougis de ton bel éclat de femme.”
00h29 : “T’as posé deux verres de vin pour ranimer la première fois ; t’as osé un baiser divin pour effacer le dernier froid.”
00H30 : “T’as apporté des mets craquants, mélange de saveurs, t’as sorti ton sourire craquant, mélange de couleurs.”
00h31 : "T'as lu ta prose sensuelle, couchée sur du papier glacé ; t’as pris ta pose charnelle, couchée sur nos draps froissés.”
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Même si ce fléau bénéficiait désormais d'une considération moins secondaire, les femmes étaient encore bien trop nombreuses à devoir se battre après avoir été battues, double peine insupportable.
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Nina considérait que grandir, c'était prendre soin pendant toute sa vie de l'enfant qu'elle avait été.
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Dès le départ vers les boulevards, des banderoles couvertes de slogans coup-de-poing frappèrent les esprits : "Pour les douleurs et le sang, on a déjà nos règles", "Plus écoutées mortes que vivantes".
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il fallut seulement quelques heures pour voir arriver une terrible explosion médiatique, avec mise à feu sur les réseaux sociaux, lieu de rendez-vous de tous les courageux masqués. "Le monstre de Clamart", qui avait poussé la nuit précédente un policier dans les limbes, devint en une matinée un phénomène. Ils étaient fort nombreux à avoir cru l'apercevoir au détour d'une rue, à avoir fantasmé sa violence et imaginé les ravages sur son visage qui l'arrachaient à la catégorie des êtres normaux. Toujours plus forte, toujours plus grande, toujours plus laide, la bête provoquait le développement d'un mythe anachronique à la vitesse de la fibre numérique.
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Il y a une chose essentielle à considérer : la violence conjugale est une agression sexiste qui porte atteinte à la communauté des femmes alors qu'on la regarde en général comme une somme d'actes individuels déviants isolés les uns des autres. Un homme qui tabasse une femme frappe symboliquement toutes les autres.
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Au plus loin que remontaient ses souvenirs, il avait toujours eu peur. Peur d'être chez lui, peur d'y revenir, peur d'en partir car il redoutait de laisser Mamounette avec l'ogre. Il ne l'avait jamais vu comme un père ; il dévorait leur bonheur.
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Vous savez ce qui s'est passé ce matin tôt, dans un village du Var ? Un type de 72 balais a flingué sa femme qui en avait 80. Au fusil de chasse ! Pan ! Pan ! Deux coups, et adieu. Elle était malade, à ce qu'il a dit aux gendarmes. Vous imaginez que ça puisse se passer comme ça dans l'autre sens ? Jamais ! Les femmes soignent les hommes, les hommes achèvent les femmes !
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- On parle des hommes, mais il y a aussi les activistes trans qui balancent des atrocités depuis un moment. Pour nous, ce sont des hommes déguisés qui ne seront jamais des femmes. Ils ne supportent pas d'être écartés de nos problématiques féministes. Les échanges sont parfois extrêmes sur les réseaux sociaux. Il y a quelques mois, Sandra a été menacée de mort sur Twitter par l'une d'elle. Elle ne s'était pas cachée derrière un pseudo pour le coup, mais elle avait laissé couler son fiel...
- Vous vous souvenez des termes ? questionna Jess.
La réponse les repoussa dans des territoires sordides.
- "Roseau, au bûcher" !
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Sa jeunesse, exposée à la vie dans la rue, se gâtait à toute vitesse.
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L’homme au cou de taureau s’enfonça dans son fauteuil avec qui il formait un couple aussi vieux que le cuir qui recevait chaque soir ses fesses. Il étira ses jambes et posta ses pieds tout près de l’âtre d’où s’échappa une flammèche jaune orangé plus effrontée que les autres
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Je ne suis pas très vieux mais j’ai déjà compris une chose : les sourires attirent, la tristesse repousse. La mienne doit trop se voir. Je ne reçois pas de coups mais on dirait que j’ai plein de bleus quand même.
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L’avoir transformée en statue de glace était une première victoire. Il la célébra en offrant à un vase un aller simple à travers le salon. L’objet se pulvérisa en même temps qu’éclata sa colère trop longtemps bâillonnée.
— Tu pensais m’échapper, salope !
— Ryan ! Qu’est-ce que tu fous là ?
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Il se glissa dans l’entrée avec une discrétion écorchée par ses pas trop lourds. Le portable de Lilly traînait sur un guéridon, faute grave aussitôt sanctionnée. Il confisqua l’appareil et partit se dissimuler derrière un vaisselier, bedaine rentrée, toute rage dehors. Trente secondes plus tard, la porte d’entrée se referma sèchement, garante pour la jeune femme d’une sécurité factice. Tout se figea chez elle dès que son regard percuta l’ancien petit ami massif et menaçant. Son corps, ses traits, sa respiration…
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Elle s’apprêtait enfin à sortir fumer sa dernière clope autour de sa maison située en retrait de la route, retranchée derrière un paravent de végétation qui la désolidarisait des autres pavillons. La réduction de la cigarette en mégot lui laissait trois minutes pour s’infiltrer dedans et reprendre sa place naturelle, éternelle, en l’absence de l’autre. L’imposteur qui l’avait spolié de sa femme était agrippé à son travail jusqu’à une heure très tardive. Il avait dérobé assez de leur intimité pour choisir le soir idéal sans se soumettre au bon vouloir de la chance. Cette situation rêvée l’encouragea à quitter son nid d’ombres.
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Il était presque 23 heures ; le temps aspirait chaque seconde avec une délectation qui l’irritait. Il ne put se retenir de frapper le sol spongieux à coups de talon, en une répétition de sa férocité à venir si jamais elle lui résistait. Puis il arrima ses yeux aux cheveux tressés à travers des rideaux insuffisants à voiler leur cavalcade sur le dos à moitié dénudé. Une veste tomba heureusement sur la peau noire tant de fois caressée, embrassée, griffée, cognée.
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Il ne parvenait pas à être heureux sans elle ; il refusait qu’elle pût le devenir sans lui.
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La fureur et la haine tourbillonnaient en lui avec des sifflements de vent mauvais.
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J’ai souvent entendu que l’expérience est une lanterne attachée dans notre dos qui n’éclaire que le chemin parcouru1. C’est pareil pour le passé, au fond. Est-ce qu’il sert vraiment à avancer, à illuminer notre route ? » [1 -Confucius]
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