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Critiques de Violette Cabesos (196)
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La parole perdue

Une belle échappée livresque que cette histoire qui se déroule de nos jours, et qui prend racine durant l'époque moyenâgeuse.

Il est un peu déstabilisant au départ de gérer 3 histoires distinctes qui se déroulent selon des époques différentes, pour finalement se rejoindre au final afin de pouvoir expliquer la résolution des évènements qui s'y déroulent.

L'écriture est précise, dense et intéressante car elle permet de nouer avec des habitudes de vie au Moyen Age et des faits historiques qui se sont déroulés à Pompéï.

Une histoire qui nous fait littéralement oublier notre quotidien.

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La parole perdue

En quête d'un livre pour m'évader du train qui devait me ramener vers le turbin, je me suis décidé pour celui-ci.

"Pourquoi?" criez-vous

Surtout parce que je connaissais l'un des auteurs (Lenoir), à travers son émission de France Culture notamment. Je me suis demandé si son érudition se diluerait convenablement dans le flot d'un roman.

Je n'avais donc pas lu le premier tome des aventures de Johanna et j'ai attaqué La Parole Perdue.

Et je n'ai pas regretté. J'ai passé deux bonnes semaines d'évasion mentale, à voyager entre trois époques richement exposées par les auteurs, à m'attacher aux fins fils d'Ariane qui les reliaient, à sursauter lors des rebondissements de l'intrigue et à goûter avec gourmandise les douceurs culturelles élégamment disposées de-ci de-là.

Ne pas avoir lu le premier tome ne m'a pas gêné; les allusions et explications sont suffisamment nombreuses pour que l'on saisisse ce qu'il s'y est passé.

Le roman a cependant quelques défauts à mon avis: des éléments d'érudition peu utiles qui nuisent à la fluidité du récit (je me souviens de la description de tous les produits importés à Rome que la jeune esclave romaine voit sur le port, comme si la pauvre n'avait pas d'autres préoccupations à ce moment là), un manque d'approfondissement des nombreux seconds rôles qui croisent les héros (je pense aux archéologues du Vézelay en particulier, une fin trop rapide et surtout trop "mystique" (intervention divine).

Mais je n'enlève qu'une étoile pour cela. L'ouvrage vaut son pesant de billets et je lirai bientôt le premier opus... en attendant de nouveaux tômes?
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La parole perdue

Ce roman fascinant m'a accompagné lors de nombreuses soirée. Un chapitre avant de m'endormir, il m'a vraiment distrait de mes préoccupations de la vie quotidienne. les auteurs nous proposent un voyage dans trois périodes différentes mais pas seulement, ils nous partage leur érudition à travers les différents personnages.

Ce furent des agréables moments de lecture.

Nous nous coupons de notre quotidien tout en apprenant.
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La parole perdue

La recette à la mode continue à fonctionner et à plaire : prenez une intrigue basée sur un mystère, en l’occurrence la phrase qu’aurait écrite Jésus sur le sable aux pieds de la femme adultère et que seule Marie de Béthanie (Marie-Madeleine) aurait pu lire et transmettre. Ajoutez à cela un peu de mysticisme, de supranaturel, de métaphysique, de philosophie (une joute verbale entre stoïcisme et christianisme), un va-et-vient entre des lieux et des moments différents (Rome, Pompéi, Vézelay ; antiquité, XI°siècle, aujourd’hui), une intrigue policière, du passionnel, des souvenirs récurrents… et le tour est joué. La page éditoriale nous annonce un thriller éblouissant d’érudition et pourtant rien d’exceptionnel : ouvrez Wikipédia et vous retrouverez la plupart des informations historiques avancées, mais quelle horreur quand on lit à la page 427 : « … l’Enéide, de Virgile. La passion de Didon et Enée. Didon le fondateur de Rome et Enée, la reine de Carthage qui, par amour, se tue. » Sic ! Il y a de quoi bondir de son fauteuil et mettre en doute la prétendue érudition des auteurs et la crédibilité historique du récit. Dommage ! Tout le plaisir est retombé comme des petits choux quand on ouvre la porte du four avant la fin de cuisson.
Lien : http://leoalu2.blogspot.com
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La parole perdue

Je me suis délecté avec cet ouvrage qui m’a beaucoup appris sur la Rome Antique, les débuts de la chrétienté et l’éruption du Vésuve.



Le XIX siècle narra avec beaucoup de succès les débuts du christianisme avec « Ben Hur » et « Fabiola ou l'Eglise des catacombes » et la disparition de Pompéi avec « Quo Vadis » ; « La parole perdue » enrichit et actualise nos connaissances sur Rome, l’église primitive, les martyrs et l’éruption volcanique qui effaça Pompéi en créant le personnage de Livia, la chute de Néron et les bouleversements qui suivirent. Belle héroïne cette Livia, seule survivante de sa famille après l’incendie de Rome et qui finit tragiquement dans les cendres de Pompéi.



L’évocation de Vézelay et des reliques de Marie Madeleine, mille ans plus tard est intéressante, elle apporte peu au lecteur du chef d’oeuvre du Père Bruckberger « Marie-Madeleine » mais permet de relier l’époque romaine à notre époque, grâce à une intrigue ésotérique et policière un peu « tirée par les cheveux » mais dans laquelle la gracieuse Johanna m’a guidé avec plaisir.



Reste maintenant à découvrir « La promesse de l’ange » , tome précédent et à aller vers le Mont Saint Michel.
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La parole perdue

Un honnête polar bien documenté qui nous tient en haleine tout du long et nous en apprend un rayon sur les persécutions des premiers chrétiens.

J'ai particulièrement apprécié les situations impliquant Livia et Javolenus, j'ai un peu moins goûté celles impliquant la fille de l’héroïne "habitée" par un esprit venu de l'au delà et libéré grâce à l'intervention d'un hypnotiseur... Peu crédible selon moi... Je déplore les allusions continuelles au premier roman des mêmes auteurs, pour moi qui ne l'avait pas lu cela en devenait lassant même si cela ne nuit heureusement pas à la compréhension... Sinon, le reste est bien mené et mérite le détour!

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La parole perdue

J'avais lu "La promesse de l'ange" des mêmes auteurs il y a quelques années et en gardais un bon souvenir. Je me suis donc lancée dans "La parole perdue", bien que les livres un peu longs (690 pages) ne m'attirent pas trop.

J'ai bien fait, car j'ai beaucoup aimé ce roman, ses personnages, et j'ai appris beaucoup de choses sur Pompéi et Vézelay. Très intéressant et bien écrit. Une lecture très agréable. Il vaut mieux les lire dans l'ordre.
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La parole perdue

Un grand voyage pédagogique à travers les époques.

Très agréable à lire puis à méditer.
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La parole perdue

J'ai pris du plaisir à lire ce livre.

Si vous aimez les romans historiques, si vous avez aimez Da Vinci Code logiquement vous allez apprécier ce livre.

Un conseil lire d'abord " la promesse de l'ange" mais il n'y a pas grande importance.

La Parole perdue se situe à Vezelay à notre époque et au Moyen-âge.

L'écrivain nous emmène à Rome et à Pompeï sous l'empire romain et à notre époque .

Bonne lecture

Mireine
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La parole perdue

Un avis mitigé pour ce livre écrit par deux auteurs dont j'avais aimé La promesse de l'ange lu en 2005...

Les auteurs alternent les passages se passant à Rome et Pompéi au temps des premiers chrétiens, à Vézelay au Moyen Age, à Vézelay et Pompéi à notre époque. Le lien entre toutes ces parties ? C'est la parole de Jésus écrite aux pieds de Marie-Madeleine.



Ce que j'ai préféré :

- La vie de Livia jeune romaine à Rome puis à Pompéi

- L'histoire de Johanna, archéologue, et de sa fille Romane.



Ce qui fait que mon avis est mitigé :

- Je n'ai pas trop accroché à la partie du Moyen Age à Vézelay

- J'aurais voulu en savoir plus sans avoir cette impression, par moment, que l'histoire n'avançait pas.

- L'histoire des visions de Romane, peu crédible pour moi mais très prenante car les personnages sont attachants.

- Quelques questions restent sans réponse à la fin.



Un pavé de près de 700 pages en Livre de Poche que j'aurais peut-être du lire en période de vacances.
Lien : http://pages.de.lecture.de.s..
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La parole perdue

un bon roman même s'il s'appuie parf c ois sur des acquis facils.
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La parole perdue

Six années sont passées depuis le départ de Johanna du Mont-Saint-Michel. Et c'est avec grand plaisir qu'on la retrouve, maman d'une petite Romane, à Vézelay.

"La parole perdue" suit la même trame que le premier roman "La promesse de l'ange", mélange du passé et du présent. D'ailleurs, beaucoup de références au premier roman y sont faites. Ici, il y a trois histoires en parallèle : ce qui s'est passé sous l'empire romain à Rome jusqu'à la disparition de Pompeï, Vézelay à l'époque médiévale (on y retrouve frère Roman) et Vézelay et les fouilles à Pompeï de nos jours. Un roman très captivant tout en étant très instructif. Quelle que soit l'époque, on est imprégné par l'atmosphère, l'Histoire et les personnages. Le rythme s'accélère au fils des pages, autour d'une énigme vieille de deux mille ans, jusqu'à ce que le passé rejoigne le présent.

Un thriller historique et métaphysique melangé à un jeu de piste archéologique, c'est un savant mélange qui tient le lecteur en haleine et qu'on peine à lâcher. J'ai lu les 690 pages en seulement quatre jours. Ce roman est vraiment excellent même si je trouve la fin un peu frustrante. Si vous avez aimé "La promesse de l'ange", il vous faut lire cette suite absolument.
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La parole perdue

Nous avions découvert Johanna au Mont-Saint-Michel ; là voici maintenant à Vézelay avec sa fille, Romane. Cette fois, le mystère ne concerne pas un ange, mais l’une des femmes les plus célèbres de la Bible, Marie-Madeleine ; Johanna cherche à déterminer la vérité sur les origines controversées du culte de la sainte. Le chantier de l’archéologue passe cependant au second plan quand les membres d’une autre équipe d’archéologues sont assassinés tour à tour à Pompéi et que Roman commence à faire d’étranges cauchemars.

Au XI° siècle, frère Roman a trouvé refuge à l’abbaye de Cluny. Le voilà cependant envoyé à Vézelay afin d’essayer de réconcilier le nouvel abbé avec celui de Cluny. Cela semble cependant perdu d’avance et le voilà entraîné dans un subterfuge dont les conséquences se voient encore à notre époque.

Sous le règne de l’empereur Néron, les chrétiens sont accusés d’avoir causé le grand incendie de Rome ; Livia, jeune chrétienne, voit sa famille arrêtée et exécutée. Seule, sans amis, l’enfant est vendue comme esclave. Achetée par une patricienne qui fait d’elle son ornatrix, l’esclave chargé de la coiffer, la maquiller et la parer, le destin de Livia la mènera jusqu’à Pompéi, au pied du Vésuve.



J’ai retrouvé Johanna avec plaisir. Ce deuxième tome m’a bien plus plu que le précédent : moins de longueur et de mysticisme, une bonne dose d’histoire, une troisième histoire parallèle… que du bonheur en somme ! Frédéric Lenoir et Violette Cabesos savent nous transporter à d’autres époques ; j’ai particulièrement apprécié leurs descriptions de Pompéi. L’intrigue est plus complexe que le précédent, ce qui est un plus pour moi, surtout quand elle est aussi bien organisée et qu’elle ne se dévoile ni trop vite, ni trop lentement.

Vraiment, une excellente lecture !
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La parole perdue

Mon avis (Juillet 2011) :

Après la Promesse de l’Ange, le couple nous entraine à nouveau à la suite de Johanna, que l’on retrouve après son périple au Mont Saint Michel. Une enquête archéologique nous entraine à la découverte des secrets de Pompéi, alors qu’une enfant se meurt à Vézelay. Le récit navigue entre les deux, en nous entraînant aussi dans le passé, que ce soit dans les pas de frère Roman, inconsolable, ou dans l’intimité d’une jeune chrétienne, quelques heures avant la catastrophe de Pompéi.

On ne peut guère en dire plus, sous peine de vous priver d’un des nombreux charmes de ce roman. L’érudition y est présente de bout en bout, et on s’instruit en se passionnant pour l’existence de chacun des personnages. Ces derniers sont nombreux, dont quelques-uns récurrents dans l’œuvre des deux auteurs. Le récit reste énergique, tout en décrivant précisément lieux et personnages, et les auteurs réussissent à rythmer la narration. Les scènes descriptives succèdent aux scènes d’actions, et ils se plaisent à nous conter par le détail les périodes et les lieux traversés.

On retrouve le charme et l’attrait de leur premier roman, et on pourra regretter le rattachement aussi fort, qui y est fait. Il sera difficile – voire impossible – de dévorer ce roman sans avoir lu La Promesse de l’Ange ; Même si il ne s’agit pas à proprement parler d’une suite, certaines explications demeurent incompréhensibles dès lors que l’on a pas suivi les aventures de Johanna au Mont Saint Michel (Que dire de Simon ? Mais ne gâchons pas votre plaisir …)

La longue absence de Johanna (6 ans entre les deux opus) n’entame pas notre enthousiasmes, et le talent tant dans le style, que sur le fond, reste toujours aussi efficace. Bref, un véritable coup de cœur….

Pour les lecteurs, merci de me contacter par MP, pour évoquer l’Homme au chapeau…)








Lien : http://ecritureetlecture.ove..
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La parole perdue

le résumé fait par l'éditeur est très complet et précis, je ne résume donc pas. la partie que j'ai préférée est celle qui narre l'époque de Néron et la destruction de Pompéi par l'éruption du Vésuve; On suit l'histoire d'une jeune chrétienne qui a échappé au massacre des chrétiens ordonné par Néron et devient esclave d'une grande aristocrate romaine, puis transmise en héritage à son neveu philosophe. on apprend sur le mouvement des stoïciens, la vie et la vision des romains de l'époque, la danse sur le volcan et la fin tragique. Un roman très interessant par la peinture historique qu'il offre, et également par le suspens provoqué par l'énigme des meurtres perpétrés sur le chantier de fouille de Pompei et de Vezelay.
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La parole perdue

Suite de "La promesse de l'ange".

Suspense de nouveau au rendez-vous, avec la même trame : un voyage entre passé et présent.

Quelle est cette "parole perdue", parole écrite sur le sable par le Christ lorsqu’on lui amena la femme adultère, cette "parole perdue" qui hante Romane, 6 ans, fille de Johanna, archéologue médiéviste à Vézelay ?

Pourquoi trois archéologues qui fouillaient « la maison du philosophe » à Pompei sont assassinés ?

C'est ce qui va nous tenir en haleine tout au long de ce roman, et nous embarquer le lecteur dans trois époques différents : l'empire romain à Rome jusqu'à la disparition de Pompeï, Vézelay à l'époque médiévale et les champs de fouilles actuels de Pompei et Vézelay.

Très instructif, des détails sont donnés sur le mode de vie des romains, leur civilisation, sur les moines du Moyen Âge.

Un suspense qui m'a tenu en haleine jusqu'au bout ...

mais une fin qui ne dénoue pas grand chose et qui est ... bien frustrante !!

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La parole perdue

ce roman trace la suite des aventures de Johanna. J'ai apprécié de retrouver ce personnage attachant. Son métier d'archéologue nous plonge dans des temps anciens bien décrits. On est entre le polar et le roman ésotérique et j'adore. Un beau récit même si j'ai largement préféré le premier tome celui-ci peut se lire indépendamment. et j'aurais bien aimé un tome 3 !
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La parole perdue

Un roman historique et d'aventure archéologique dans le passé et le présent, qui qui tient le lecteur en haleine. Il est bien écrit et très instructif. Malheureusement, la fin est un peu précipitée et frustrante.
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La parole perdue

Johanna est une archéologue médiéviste, son dernier site de recherches se situe à la basilique de Vézelay, ville où elle s'est installée avec sa petite fille de 6 ans. Ses recherches se portent sur les origines du culte de Marie de Béthanie appelée aussi Marie-Madeleine. Tom est un ami de la médiéviste, il est archéologue également. Il travaille sur le site de Pompéi quand un jour il l'appelle pour lui annoncer qu'un membre de son équipe a été retrouvé assassiné dans un lupanar de Pompéi puis d'autres suivront. Les deux archéologues s'associent pour comprendre les raisons de ce meurtre et découvrent en confrontant leurs recherches qu'une mystérieuse parole du Christ laissée par écrit dont Marie de Béthanie fut le garant pourrait bien être à l'origine de cette déferlante d'assassinats. Une partie du roman remonte aux souches de cette parole par l'intermédiaire de Livia, esclave persécutée pour sa foi du temps des premiers chrétiens. Une autre partie du roman est consacrée aux moines du Moyen Âge qui ont instauré le culte de Marie Madeleine. Un jeu de piste sur l'histoire de la religion chrétienne qui avait tout pour me plaire, mais qui m'a bien déçue tant le jeu des archéologues et de la petite fille sont incohérents et bien peu crédibles. De plus la fin de l'histoire est cousue de fil blanc sans compter les nombreux retours sur le précédent roman dont Johanna est déjà l’héroïne que je n'avais pas lu m'ont lourdement ennuyée. Dommage parce que tout le côté historique notamment la vie du temps de la Rome antique est passionnant finalement je me serais presque contentée de cette période-là.
Lien : http://ma-bouquinerie.blogsp..
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La parole perdue

J’ai à la fois beaucoup apprécié ce roman tout en me sentant mitigée. Je pense que l’un n’empêche pas l’autre. J’ai adoré le roman historique que nous offre l’auteur, particulièrement le récit du parcours de Livia, jeune femme à la destinée à la fois tragique et heureuse, qui bien qu’esclave, a pu exercer son art de parer les femmes de la haute société romaine, exprimer ses idées lors d’intéressantes conversations avec son dernier maître, philosophe ouvert. Si l'on peut qualifier ce parcours d'heureux pour une esclave, sa situation fut moins réjouissante si l’on considère la perte de sa famille, de ses amis, chrétiens suppliciés sous Néron, si on réalise que jamais elle ne put pratiquer la religion de ses pairs, que jamais elle ne put confier le secret dont elle était l’unique détentrice : le seul message connu pour avoir été écrit par le Christ lui-même.



J’ai aimé les faits historiques, la succession des empereurs, la politique romaine, les descriptions de la société de l’époque, et la bonne moitié du roman consacrée à Pompéi, les descriptions d’une ville de rêve avant que n’arrive ce terrible 24 août 79, puis le récit d’une catastrophe sans précédent qui aujourd’hui encore frappe les esprits. Ce jour funeste est très bien décrit et on réalise bien la terreur de la population lors de la colère du Vésuve.



Cette période historique alterne avec une autre situation vécue durant le Moyen-âge, alors que Cluny rayonnait, que Vézelay déclinait et que son abbé cherchait par tous les moyens à attirer le pèlerin. Où l’on retrouve Frère Roman, une vieille connaissance issue de ce que l’on va qualifier de premier tome qui pour moi, n’a de commun que certains personnages, Frère Roman tourmenté par la mort de Moïra, jeune femme Celte, condamnée au Mont St Michel pour n’avoir pas voulu se convertir à la religion Chrétienne.





Ces deux récits d’histoire survenant à deux périodes distinctes nourrissent le récit que l’on pourrait qualifier de principal, dans lequel Johanna, notre archéologue du Mont St Michel se retrouve à Vézelay, à l’époque actuelle, avec sa fille, Romane. Elle est en possession d’une statue de bois sculpté représentant Marie-Madeleine, se demandant comment ce culte est arrivé jusqu’à Vézelay. Les aventures de Johanna prennent donc leur source dans le passé : la période romaine qu’elle découvrira douloureusement à travers la maladie inexpliquée de sa fille qui sous hypnose, va révéler des secrets enfouis, et la période médiévale qui elle-même prendra sa source en Antiquité durant laquelle Marie de Béthanie est supposée être venue en France et y avoir laissé des reliques.



Un roman qui m’a passionnée en raison de tout ce que j’ai pu y apprendre, malgré des situations peu crédibles, un côté surnaturel et fantastique un peu facile : comme par hasard, après avoir risqué sa vie au Mont St Michel, et s’en être sorti, elle voit maintenant sa fille vivre ce qui pourrait être considéré comme une vie antérieure, pourquoi pas, mais est-ce son métier qui induit ce fait ? Je trouve cela un peu énorme. On va dire que le roman se veut fantastique sans chercher davantage.



Le roman est sensé être un peu policier, avec effusions de sang liées à des meurtres à Pompéi, était-ce vraiment nécessaire ? Le dénouement le dira aux éventuels lecteurs de ce livre que je conseille tout de même car l’objectif des auteurs est sans aucun doute de répandre de la culture historique avant tout. Et ils y sont parvenus.
Lien : https://1001ptitgateau.blogs..
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