Virginie Lloyd

Paris, nuit de réveillon du 1er janvier 1901, Elliot et Gabrielle 13 ans, sont victimes d’une des nombreuses rafles que la police organise pour « faire du chiffre » en purgeant les rues des gangs qui sévissent, des orphelins qui traînent, des vagabonds, des enfants rejetés par leur famille, ou de ceux qui ne se trouvent malheureusement pas au bon endroit et au bon moment. Si Gabrielle échappe à la justice prédatrice de l’époque qui trouve ses victimes dans les rues, Elliot deviendra malheureusement l’une d’elles.



Injustice penserez vous ? Oui, mais avant de prononcer votre verdict, apprenez d’abord à connaître Elliot et Gabrielle et surtout Alexander Clayton. Ce dernier est un entomologiste arrivé à Paris en septembre 1900 pour rejoindre son ami Thomas. Il ne connaissait ni Gabrielle, ni Elliot. Pourtant c’est le jour de son arrivée que son destin s’est lié à celui de Gabrielle et Elliot, pour le meilleur et pour le pire.



Si je ne souhaite pas en dire plus sur ce roman qui m’a prise aux tripes, c’est pour vous laisser le plaisir de découvrir cette belle et sordide histoire. Il y a certes une part de fiction, mais elle s’inspire de faits réels qui vont vous mener dans l’enfer de ce que notre pays a fait de pire à ses propres enfants. L’auteure dédie son roman "à tous ces enfants, héros oubliés".



Après l’avoir terminé, j’ai lancé des recherches sur internet pour en savoir davantage. (Vous rechercherez vous aussi, soyez en sûrs). J’ai appris, que nous devons retenir un nom, Alexis Danan. C’est grâce à une lutte sans relâche s’étalant sur plusieurs années de ce journaliste de Paris soir, qu’un gouvernement a un jour, été contraint de reconnaître la réalité des faits et prendre les premières mesures qui s’imposaient.



N’ayez pas peur de vous lancer dans cette lecture qui enrichit notre culture et nous donne ce que nous venons y chercher, de l'émotion, de l'espoir, du savoir..... Virginie Lloyd a pris soin de nous restituer cette histoire, mais elle ne nous y abandonne pas. Même dans les pires situations, il faut toujours garder espoir.

😍 A la découverte de 🤗

La valse des éphémères de Virginie Lloyd

Auto-édité



Très heureuse de découvrir ce livre remporté lors du concours des 1 an du groupe Auteurs, Blogueurs et Lecteurs : même passion.



Nous sommes au début du XXème siècle dans un Paris authentique, froid, dur, mordant, où la richesse et la pauvreté se côtoient et s’entrechoquent sans vraiment se voir. Les uns vivent de rapine, de prostitution ou tentent de travailler un peu, les autres vivent dans l’opulence en ignorant volontairement ces êtres insignifiants.

La pauvreté est un crime dont ils sont responsables, et personne n’échappe au châtiment, pas même les enfants. On découvre ainsi l’existence, pas si lointaine, de bagnes pour enfants où ces derniers sont maltraités, oubliés, utilisés aussi comme main d’œuvre bon marché et corvéable à merci.



Un livre qui nous ouvre les yeux sur un fait réel de notre histoire française. Sous couvert de vouloir protéger les enfants, la justice « rafle » les enfants, les condamne sans preuve et sans pitié. Après tout que peut-on attendre d’une justice qui a mis en place une morgue à ciel ouvert, faisant de la mort des « indigents » une attraction touristique.

Ce sujet des bagnes pour enfants m’a interpellé et j’ai cherché plus d’informations. Cet article est particulièrement intéressant et détaillé https://savoirsdhistoire.wordpress.com/2019/09/29/alexis-danan-et-le-scandale-des-bagnes-d-enfants/



Une histoire sombre et effarante, mais pourtant bien réelle. Et pourtant cette histoire est illuminée par ses deux personnages principaux Gabrielle et Eliott.

Ils ont connu leur lot de tristesse, vivent dans le dénuement et luttent chaque jour contre l’injustice et la pauvreté, mais leur fraîcheur et leur amour est une lueur indestructible qui nous guide dans notre lecture.

De Montmartre au bagne de Saint-Roch, en passant par la prison de la Roquette, nous allons suivre le destin de ces deux gamins des rues. Heureusement pour eux il existe de belles âmes prêtent à s’insurger contre ces méthodes et lutter pour offrir une enfance et un futur aux enfants de France.

Un combat long, exténuant mais qui finira par porter ses fruits, de longues années et de nombreuses morts plus tard.



J’ai beaucoup aimé cette lecture dans laquelle l’auteure nous entraîne avec une très jolie plume. On sent l’attachement particulier de l’auteure pour ses deux jeunes personnages, cela nous les rend aussi proches et nous donne envie de suivre leurs aventures.

L’histoire est grave, triste, mais l’auteure sait nous révéler l’ignominie de ce fonctionnement sans en faire trop. C’est avec beaucoup de pudeur et de respect qu’elle nous relate ces tristes destins, condamnés parce qu’ils étaient pauvres, parce qu’ils étaient trop jeunes pour comprendre ou se défendre, parce qu’ils ne comptaient pas aux yeux des riches et des puissants.



Pour découvrir les coulisses du roman, c’est par ici http://www.virginielloyd.com/les-coulisses-du-roman/



Pour acheter ce livre, c’est ici https://www.amazon.fr/VALSE-%C3%89PH%C3%89M%C3%88RES-Virginie-LLOYD/dp/2957260506

Augustin, jeune garçon de 12 ans est autiste Asperger. Il vit seul avec Emilie sa maman, depuis la mort de son papa. Il a ses propres repères, ses rituels qu'il ne faut pas bouleverser. Sa vie est un peu monotone. Jusqu'à l'emménagement de Victor dans son immeuble. Victor qui vient tout juste de sortir de prison, Victor qui ne met pas son nom de famille sur sa boîte aux lettres mais seulement l'initiale précédé de son prénom. Cela ne convient pas à Augustin qui ne pas se gêner pour le lui faire savoir. De là va naître une belle histoire d'amitié entre ces deux êtres à qui la vie n'a pas vraiment fait de cadeau.

C'est une très belle histoire qui m'a beaucoup touchée. J'ai souri, j'ai ri et même pleuré, parfois juste parce que c'était beau.

Les personnages d'Augustin, Victor et Emilie sont tout simplement magnifiques.

L'histoire n'est pas seulement belle de part ce qu'elle raconte mais aussi parce qu'elle est très bien écrite.

C'est le premier livre que je lis de cette auteure et ce ne sera pas le dernier.

Cher Bonheur (je l’appelle comme ça, parce qu’on est devenu intime), c’est deux univers qui se côtoient dans le hall d’entrée du 7, rue Lamartine à Toulouse. Celui d’Augustin, 12 ans, avec son trouble autistique et celui de Victor, ex-taulard avec ses vieux démons.



Cher Bonheur, c’est un livre plein de sincérité, d’humanité. C’est aussi un roman d’aventure, avec de l’action. J’y ai trouvé quelque chose de Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même manière Prix Goncourt 2019 de Jean-Paul Dubois, contrebalancé par des répliques pleines de franchise à la Forrest Gump.



Chaque page apporte sa dose d’émotion, de sourire et la certitude que le monde reste un lieu merveilleux, quand on prend le temps de connaître son prochain et de lui tendre la main.



Vous l’aurez compris, c’est mon coup de cœur 2020.
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J'ai beaucoup aimé, déjà parce que c'est une époque qu'on évoque pas souvent donc intéressant de se plonger dans les moeurs de ce début du 20e siècle.

Ensuite par ses personnages attachants, Eliot et Gabrielle, encore enfants par l'âge mais déjà adultes par leur vécu.

Et enfin, par leurs péripéties.

Tout ceci rudement bien retranscrits.

Je ne saurai que vous inciter à le lire.

Cela faisait longtemps qu’un roman ne m’avait pas autant touché. L’histoire est magnifique et aborde un sujet peu connu… Ce roman mérite de passer dans chaque main, des plus jeunes comme des plus âgés. Une histoire bouleversante, des personnages attachants, et une plume aux mots justes et poignants, « La valse des éphémères » de Virginie Lloyd saura vous envoûter et vous surprendre !
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 Sublime!!!



Un voyage dans le temps, en 1900, à Paris.

Un adulte, Alexander, qui étudie les insectes, 2 enfants Elliot et Gabrielle se retrouvent dans l’horreur d’un monde cruel et injuste.

Ce roman, inspiré de faits réels, est tel une valse, parfois dur et cru, d’autres fois tendre et poétique ou encore de rêves et d’espoirs. J’ai adoré valser avec Alexander, Elliot et Gabrielle qui vont me manquer.



Au delà du métier d’entomologiste d’Alexander. J’ai beaucoup apprécié tous les clins d’œil au monde des insectes. Et pourtant, ce ne sont vraiment pas des bêtes que j’apprécie! C’est fait avec tellement de finesse et de poésie...



Quant au final... Une conclusion qui vient sublimer l’ensemble !

Alors là je ne connaissais pas ce genre... feel-good noire comment dire que étonnamment ça passe plutôt bien. On se laisse conquérir par la vie de Lily qui voue une passion pour les notices - qu’elle rédige dans le cadre de son travail- et les post-it qu’elle colle partout pour organiser sa vie mais surtout sa quête du bonheur.

On s’attache vite à Lille l’orpheline qui côtoie 4 petits vieux tout aussi attachant qu’elle et qui vont vous faire rire et pleurer aussi... et un finalement il nous reste un dernier personnage le plus important qui reste loin de nous mais qu’on s’en présent tout le long c’est ce qui fait selon moi la force de ce roman.

Virginie Lloyd fait danser les mots et les émotions de sa plume particulière. Ce second roman est un concentré de bienveillance interlinéaire. Quelle belle histoire que cette rencontre entre un petit garçon pas comme les autres et un homme que le monde rejette. Un moment fort de lecture, merci Virginie.

Quelle bonne tranche de rire ! A écrire sur un post-it ! D'ailleurs, noter sur un post-it ce qu'il ne faut pas oublier. De plus, en tant qu'auteur de notices, lire une histoire sur une nana qui rédige et corrige des notices, c'est le pied !



Sauf que... Elle est un brin psycho-rigide, bien plus que mon assistant, oui, faut le faire, et que cette rigidité cache beaucoup de souffrance. On entre dans la carapace de l'héroïne en douceur et on comprend au fur et à mesure ce que la pauvre fille a vécu et subi pour en arriver là. Quand à la partie sur le fait de tuer... Il suffit juste d'avoir une bonne notice et quelques post-its à disposition pour bien s'organiser ! L'idée des post-its, je la garde, parce que je trouve en effet qu'elle est très pratique. L'idée de tuer quelqu'un... Joker.

Lilly est néanmoins une jeune femme attachante, qui refuse de s'attacher à qui que ce soit, parce qu'elle est orpheline, et que ça fait mal de perdre quelqu'un qu'on aime. Elle perdra aussi une autre personne qu'elle aime beaucoup et cela décidera du reste de sa vie et de ses sentiments.

C'est un roman à lire avec un certain détachement, où parfois, le réalisme n'est pas toujours présent, mais qui est une bonne lecture de vacances ou d'un week-end de détente.

J'ai aimé la manière de le raconter, la présentation des personnages et le côté loufoque de certaines situations.

A recommander à ceux qui aiment rire, qui aiment les romans décalés et juste se taper une bonne tranche de détente
Lien : http://gracieuserobert.over-..

Lorsque j’ai lu le résumé, j’ai tout de suite su qu’il fallait que je le lise. J’avais découvert la plume de Virginie il y a quelques mois (avec Quitte à tuer, autant le faire dans l’ordre) et j’ai eu la joie de la rencontrer au salon de l’autoédition.

Tout d’abord je vais vous parler de l’histoire en elle-même, des personnages. Victor sort de prison, il rêve de liberté, qu’on le laisse tranquille, lui et son petit jardin potager. Il m’a touchée, parce qu’il est super gentil, au fond… et puis, il a des blessures encore vives qui le rendent très humain. Augustin vit juste au-dessus de chez lui. C’est un enfant un peu différent des autres, mais qu’est-ce que je l’ai aimé ! J’aurais bien envie de le serrer dans mes bras, mais je sais ce qu’il me dirait : « Honte-ttitude sur vingt », donc, je m’abstiendrai… Lorsque ces deux-là se croisent, pas besoin de mots, ils se comprennent dans leurs silences. Ils ressentent chacun la douleur de l’autre, et découvrent qu’ils peuvent s’apporter quelque chose. Au milieu, il y a Emilie, la maman d’Augustin, un peu dépassée, mais qui fait de son mieux pour que son fils soit le plus heureux possible, quitte à prendre parfois de mauvaises décisions (mais sinon ce ne serait pas une vraie maman 😉) C’est donc une très, très belle histoire d’amitié, une ode à la vie, à l’espoir, à la liberté, au bonheur. J’ai eu les yeux un peu humides parfois, et surtout à la fin !

Maintenant, je dois vous parler du style puisqu’on dissèque ici un roman de Virginie Lloyd. Elle a son style bien à elle, et ça, on ne peut le nier, désormais. Ce deuxième roman le confirme. Ça part dans tous les sens, tout le temps. C’est ce qui fait aussi son charme, avouons-le. Elle arrive à donner vie à un caillou, une fourchette ou des idées abstraites comme la vie, la liberté. J’admire cette capacité. Vraiment. Dans son premier roman, on aurait pu croire que c’était propre à la personnalité de Lily, mais en fait… non ! (Tiens, d’ailleurs, cette fameuse Lily, on la recroise dans un bus, en train d’écrire sur un post-it, j’adore !!) Cela dit, ici, il n’est pas vraiment question d’humour. C’est plutôt émouvant. Alors, oui, on peut classer ce roman dans tranche de vie, par rapport à l’histoire qu’il raconte, mais honnêtement, les romans de Virginie sont à classer à part. Ils se démarquent de tous les autres que j’ai pu lire (et c’est un compliment). Voilà, donc, mon avis sur ce chouette roman, que je suis bien contente d’avoir lu. 😁

Je rajouterais pour finir que j'adore la couverture ! 😍

Les réseaux sociaux sont parfois le lieu de belles découvertes et instagram m’a donné l’occasion de découvrir Virginie Lloyd, auteure toulousaine qui a écrit son premier roman grâce à l’auto édition. Elle a gentiment accepté de m’envoyer son roman grâce au service de Simplement pro (mais l’avis que j’écris ici n’est pas financé et absolument franc!).



Voici un bref résumé de l’intrigue : « Lily Brooks est rédactrice de modes d'emploi. Elle mène une vie tranquille jusqu'au jour où, par hasard, elle découvre le développement personnel. Chouette! Une notice du bonheur. Pas vraiment. Entre crimes et bienveillance, Lily va devoir affronter les effets secondaires de sa nouvelle vie. »







Mon avis sur ce roman est mitigé. Je vais commencer par ce que j’ai moins apprécié. J’ai trouvé l’intrigue trop décousue à mon goût, on passe d’un élément à un autre sans trop savoir où l’on va et à mon goût la dimension de polar est trop superficielle…  et cela donne une impression d’écriture qui manque de structure. J’ai parfois eu du mal à rester dans la narration alors que d’autres éléments accrochaient mon intérêt. En effet, j’ai beaucoup aimé retrouver ma région et plus particulièrement ma ville comme décor de l’histoire de ce roman et je regrette presque qu’elle ne soit pas plus mise à l’honneur ! Mais ce que j’ai le plus apprécié dans ce premier roman reste le caractère des personnages et en particulier celui de Lily. Un peu déjantée, complètement névrosée mais totalement attachante, la jeune femme est touchante par ses failles. Elle délivre en creux de son histoire une jolie réflexion sur le bonheur.



En résumé : je suis curieuse de lire le prochain roman de cette auteure pour confirmer mon premier avis.
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Le commentaire de Lynda :



Un roman qui se veut léger, un roman libellé feel-good, humour noir, policier. Je dois dire que c'est vraiment tout ça à la fois. Humour noir et sarcastique, par contre Lily Brook, saura vous captiver, vous charmer et vous faire rire à sa façon.

Lily a une addiction presque incontrôlable pour les post-it, en fait, ils régentent sa vie, qui est loin d'être monotone, et je peux vous dire qu'elle n'a rien d'une personne ordinaire.

Tout d'abord au travail, disons qu'elle ne vit pas le grand amour avec son patron, qui lui en fait baver à sa façon. Et puis Lily a d'autres chats à fouetter, elle ne s'en laisse pas imposer dans la vie, ce qu'elle veut, elle l'obtient, envers et contre tous. Elle est à la recherche du bonheur, et fera ce qu'il faut pour le trouver, et pourquoi pas même le crime pourrait être utile. Difficile de vous parler de ce livre sans vendre la mèche.

Entre l'humour et le thriller, l'auteure nous offre un personnage très attachant. On adore Lily, pour ce qu'elle est, pour ce qu'elle fait, pour ses petites manies (post-it), et on ne se lasse pas d'elle, au contraire, on la suit avec grand plaisir, dans sa quête pas très usuelle pour la recherche du bonheur.

Un premier roman qui vous offre un gros bouquet d'humour, assaisonné avec du suspense et du policier, que demander de plus pour passer un excellent moment en compagnie de Lily et de ses idées et tendances farfelues, draconiennes et un peu extrémistes dans un scénario des plus original.

Premier roman pour cette auteure, qui nous montre un beau talent et je l'espère de tout cœur, le premier d'une longue série de lectures de cette auteure, une écriture qui nous accroche, qui nous divertit et qui nous donne ce petit fond de suspense, avec une fin un peu inattendue !
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Le jour de ses 10 ans, Lily a perdu ses parents dans un terrible accident de voiture, elle a grandi dans un orphelinat.

Trente ans plus tard, elle est célibataire, psycho-rigide, rédactrice de notices pour les médicaments, les outils de bricolage, etc.

Dans ce roman policier à l'envers (les forces de l'ordre ne prennent pas plus de trois lignes), l'auteure aborde des thèmes très variés, comme les familles brisées, le bonheur, la mort ou les troubles de la mémoire.

Mais pour donner une véritable image de ce livre, il ne faut pas oublier d'évoquer :



l'humour grinçant de Lily,

des personnages secondaires sortis de je-ne-sais-où (je dirais au hasard : un livre d'images, la cage aux folles et un jardin botanique),

des scènes de crimes hilarantes.



Mais alors, comment se retrouve-t-on avec quatre cadavres en partant d'une quadra engoncée dans ses habitudes ?

Sous la plume de Virginie Lloyd, c'est limpide, mais je pense qu'une équipe d'inspecteurs y perdrait rapidement son latin.

Si vous voulez connaître le fin mot de cette affaire, je vous recommande chaudement de lire ce livre
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Lecture terminée d’un OLNI : objet littéraire non identifié, surnommé « Quitte à tuer autant le faire dans l’ordre »



Ce n’est ni une romance, ni un thriller, ni un feel good, ni un drame, ni une comédie, c’est un mix de tous ces genres, le tout teinté d’humour. Alors pas d’autre choix que de lire pour vous faire votre propre opinion au sujet de cet OLNI.



Petit conseil avant de partir: si jamais, vous voyez des pos-it bleu pétrole, méfiez-vous, Lily n’est peut-être pas loin.



Je vous laisse en compagnie des mots de l’auteur:

« Il n'y a pas de recette du bonheur, on ne trouve pas ça dans les bouquins, ma Lily... mais dans son propre coeur. Vois-tu, le bonheur viendra à toi s'il ne se sent pas pris au piège. Il n'aime pas les guets-apens et préfère les surprises. Tu verras, il t'aimera s'il ne se sent pas obligé. »

Alors, j’ai été attirée par ce livre par son titre, et par sa couverture. Le résumé m’a conforté dans mon choix. Je me suis plongée dans ce roman en étant persuadée que j’allais passer un bon moment de détente.



Et ce fut le cas ! Lily est le genre de personnage totalement déjanté que j’apprécie tout particulièrement. Elle tente de maîtriser et contrôler sa vie à grand renfort de post it, toute son existence est réglée comme du papier à musique, rien ne dépasse. Parfaite dans son travail, ses amis qu’elle retrouve immanquablement tous les jeudis à la maison de retraite (oui, Henriette, Jacky et Hubert sont très vieux…), son chat Swiffer, qui prend un malin plaisir à lécher ses verres de lunettes afin de la mettre dans le brouillard.



Les passages à la maison de retraite sont jouissifs, cette bande de papys et mamy sont à mourir de rire. Entre kilt, Écosse, thé, talon Tour Eiffel, moumoute et course de fauteuil roulant, on est plié en deux tellement on rigole ! Qu’est ce que ça fait du bien.



Tout va déraper dans la vie de Lily lorsqu’elle revient d’un séminaire sur le développement personnel où il est préconisé de « se débarrasser » de ce qui nous bouffe la vie. Sauf que notre Lily, elle va prendre ça au premier degré et au pied de la lettre. Et là, on sent que forcément, il va y avoir du grabuge.



L’écriture est fraîche, drôle, mais aussi émouvante, car derrière ces traits de caractère de Lily se cache une sensibilité et un drame de l’enfance qui l’a forgée et dont elle a du se relever tant bien que mal. Sa bande de copains soulève le thème de la vieillesse, des maisons de retraite, qui ne devraient pas être que des mouroirs. Cela a réveillé en moi des souvenirs douloureux, puisque ma maman est passé par cette case, et croyez-moi, on y trouve pas d’Henriette ni de Jacky pour égayer tout ça.



Ce livre est inclassable, il navigue entre leçon de vie, feel good, bourré de sensibilité et d’émotions, de policier, bardé d’humour noir, car il y a des meurtres tout de même, et ce que l’on peut dire, c’est qu’ils sont atypiques ! C’est bourré d’humour, mais également de réflexion philosophique, de prise de conscience, le tout à un rythme effréné (les vieux en fauteuil, ça roule vite, croyez-moi !), et que dire de la fin ? Qu’elle est digne d’un grand thriller !!!



Je vous le conseille, c’est une bouffée d’air frais !!
Lien : https://soniaboulimiquedesli..

9ème lecture



Cher bonheur j'ai pris la liberté de t'écrire de virginie Lloyd



Un roman tout en douceur pleins d'émotions. Une belle rencontre entre un petit garçon Augustin qui est autiste et Victor au passé lourd.

Un livre qui fait du bien qui fait sourire. "Entre autiste et artiste il n'y a qu'une infime différence. Juste un r. "

Et oui Augustin est un sacré artiste.

Un roman à lire.

Augustin est autiste et ça le gonfle ! Comme les chewing-gums collés sur les trottoirs, l'odeur de patchouli de sa voisine, le mensonge et le boucan des rues. Il aime les anecdotes, les framboises et la douce caresse des boîtes aux lettres sur ses mains. Victor n'aime pas les flingues et les portes fermées à clé. Il adore le café, la rosée du matin et la musique des années 80.

L'un rêve de devenir champion du monde de Air Guitar. L'autre qu'on lui foute la paix, lui et son jardin potager.

Mais, au 7, rue Lamartine, tous les deux ont une vieille habitude : squatter le hall de l'immeuble !

Un garçon pas tout à fait comme les autres. Un ancien taulard qui veut se faire oublier. Et deux rêves de liberté qui vont devoir cohabiter…



Et si la différence était la clé du bonheur ?

Je n'irai pas par quatre chemins...personnellement, le meilleur roman de Virginie Lloyd.

Quelle histoire, quelle écriture. J'ai de suite accroché. Une description du Paris du début du XXième siècle extraordinaire: la ville, la vie parisienne de cette époque, les conditions de détention de ces jeunes orphelins à la prison de St-Lazare... Extraordinaire.

N'hésitez pas...foncez...

Magnifique et magistral

Une plume aussi noire que poétique, ce roman m'a chaviré le coeur et ébranlé l'âme. J'ai tremblé pour Eliott et Gabrielle. Alexander Clayton m'a émue aux larmes tant il s'acharne à sauver ces deux enfants... Virginie est de ces écrivains qui vous happent, à la plume incisive et percutante, aux mots justes et beaux. Un coup de coeur, un roman à lire absolument. Bravo l'artiste et merci.

Ce livre est émouvant et bouleversant, d'autant plus qu'il aborde la maltraitance des enfants et que l'intrigue repose sur des faits réels.

Ce que je retiens surtout de ce livre et qui m'a profondément bouleversée : ce sont les conditions d'incarcération de ces enfants à " la petite Roquette " " vrai purgatoire pour enfants maudits ".....leur souffrance, leur résignation aussi.

Ce que je retiens aussi c'est le rôle et le pouvoir de la justice à cette époque qui considérait " les enfants de la rue dangereux ": l'errance, le vagabondage sont des délits et tout petit larcin commis était punis de façon abusive.

Le petit Elliot me rappelle un peu Gavroche.

Mais au milieu de cette noirceur, de cette souffrance et de cette misère, il y a des notes d'optimisme: comme la passion d'Elliot pour la musique ou celle d'Alexander pour ses insectes.....leur passion les ayant aidés à supporter leur souffrance physique et de coeur.

Et puis il y a ce brin de fraicheur: avec cet " amour amitié de deux jeunes adolescents attachants et sensibles.

On ne peut oublier un tel roman si bien écrit et captivant!.