AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.86/5 (sur 292 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : New Smyrna Beach, Floride , le 23/01/1923
Mort(e) à : Daytona Beach, Floride , le 09/01/1996
Biographie :

Walter Michael Miller, Jr. est un auteur de science-fiction américain.

Il servit sous les drapeaux dans l'armée de l'air américaine pendant la Seconde Guerre mondiale comme ingénieur radio et mitrailleur. Il participe à 53 missions de largage de bombes au-dessus de l'Italie.

Parmi ces missions, la destruction d'une abbaye de Bénédictins à Monte Cassino restera pour lui un véritable traumatisme qui le conduira à l'écriture de son premier roman : "Un cantique pour Leibowitz" ("A Canticle for Leibowitz") en 1959.

Des parties de ce roman furent tout d'abord publiées dans "The Magazine of Fantasy and Science Fiction". "Un cantique pour Leibowitz" fut le seul roman de Miller publié de son vivant. Ce roman reçut le Prix Hugo en 1961 et on le considère encore aujourd'hui comme l'un des meilleurs romans post-apocalyptiques de science-fiction.

Il publia également près de quarante nouvelles, toutes écrites sur une période de 5 ans, de 1952 à 1957. "L'Intrus" ("The Darfsteller", 1955) a obtenu le Prix Hugo de la meilleure nouvelle longue 1955.

Dans ses dernières années, Walter M. Miller vécut totalement reclus, en proie à une lourde pathologie qui l'empêchait d'avoir des contacts avec la plupart des gens, même avec des membres de sa famille.

Walter M. Miller se suicida par balle le 9 janvier 1996 alors qu'il travaillait à la suite de son premier roman, "L'Héritage de saint Leibowitz" ("Saint Leibowitz and the Wild Horse Woman"), qui sera finalement achevé par l'écrivain Terry Bisson (1947) en 2000.

+ Voir plus
Ajouter des informations
Bibliographie de Walter M. Miller   (8)Voir plus

étiquettes
Video et interviews (1) Voir plusAjouter une vidéo

Bénédiction en gris
Ce conte de Walter M. MILLER est tiré de son recueil "Humanité provisoire". A la suite du passage d'une météorite la Terre est ravagée par une maladie inconnue, la "dermite", qui se répand partout. Faute d'un meilleur moyen d'action, les bien-portants se mettent en devoir d'exterminer les malades qui leur font peur. Cette peur désorganise la vie terrestre et un homme, Paul, en vient à se...

Citations et extraits (36) Voir plus Ajouter une citation
Et qui vous a dit que la contemplation et le travail etaient incompatibles, hein ?
Commenter  J’apprécie          350
C’était le temps et non plus l’homme qui effaçait désormais la croisée des chemins.
Commenter  J’apprécie          300
Les villes ne furent plus que des flaques de verre entourées de vastes étendues de décombres. Des nations avaient disparues de la surface de la terre, le sol était jonché de cadavres d'hommes et de bétail , et toutes les bêtes sauvages , et les oiseaux dans les airs et tout ce qui qui nageait dans les fleuves ,rampait dans l'herbe , creusait des trous ,gisait aussi sur terre ; ils avaient tous péri ...
Commenter  J’apprécie          180
Le frère bibliothécaire gémit tandis qu'on roulait hors de la cave un autre tonneau plombé. Le fait que le savant séculier ait, en deux jours, éclairé une énigme complète pendant douze siècles n'était pas de nature à impressionner Armbruster. Aux yeux du gardien des Memorabilia, ouvrir ces tonneaux équivalait à diminuer la durée probable d'existence de leur contenu et il ne fit pas le moindre effort pour cacher sa désapprobation. Pour le frère bibliothécaire, dont la tâche en ce monde était de conserver les livres, la principale raison d'être de ces livres résidait dans leur conservation perpétuelle. S'en servir était secondaire, il valait mieux éviter de le faire car cela menaçait leur longévité.
Commenter  J’apprécie          160
Le père Cheroki, revêtu de son étole, regardait le pénitent agenouillé de profil devant lui sous le soleil brûlant dans l'immense désert. Il se demandait comment ce jeune homme (pas particulièrement intelligent d'après ce qu'il en savait) avait bien pu s'arranger pour trouver des occasions de péché, alors qu'il se trouvait complètement seul dans un désert stérile, loin de toutes distractions, de toute source apparente de tentations. Un jeune homme ne pouvait pas faire grand-chose de mal dans ce coin-là, armé seulement d'un rosaire, d'une pierre à briquet, d'un canif et d'un livre de prières. C'était en tout cas ce que croyait le père Cheroki.
Commenter  J’apprécie          150
À la sixième explosion, un boulet de canon atterrit sur la route devant l'abbaye, rebondit, franchit la porte ouverte, ricocha sur le muret du massif de roses, et acheva sa course dans le couvent, fracassant les portes du réfectoire. On entendit des cris, et une volée de moines sortit en courant du bâtiment.
[...]
On retrouva le boulet et, quoiqu'il ait été déformé et légèrement aplati par l'impact, les caractères hébraïques qui y étaient gravés restaient en partie lisibles. Un expert fut mandé. L'inscription disait : « ... fais du pain qui jaillit de la terre. » C'était une inscription utilisée pour la bénédiction des repas. « Vu la cible, elle est plutôt appropriée », remarqua le traducteur.
Commenter  J’apprécie          120
Le soleil brulant ,envoyait sa malédiction de midi sur la terre desséchée, jetait l’anathème sur toutes choses humaines.
Commenter  J’apprécie          132
c'était le temps et non plus l'homme qui effaçait désormais la croisée des chemins.
Commenter  J’apprécie          120
Personne ne l'avais vu prier exepté son démon , qui le traitait d'hypocrite .
Commenter  J’apprécie          120
On disait que Dieu, pour mettre à l'épreuve l'humanité devenue aussi orgueilleuse qu'au temps de Noé, avait ordonné aux sages de l'époque, [...] de construire de grandes machines de guerre, [...] des armes d'une telle puissance qu'elles contenaient le feu même de l'Enfer. Et Dieu avait permis que ces mages plaçassent ces armes entre les mains des princes, en leur disant: "Nous n'avons construit cela pour vous que parce que les ennemis ont eux aussi de telles machines et pour qu'ils sachent que vous les avez et qu'ils aient peur de frapper. [...]
Mais les princes, ne tenant aucun compte des paroles des sages, pensèrent tous: Si je frappe assez vite, et en secret, je détruirai les ennemis dans leur sommeil, personne ne m'attaquera en retour et la terre sera à moi.

Car telle était la folie des princes. Et ce fut le Déluge de Flamme.

Première Partie: Fiat homo. Chapitre 6, page 70.
Commenter  J’apprécie          90

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Walter M. Miller (440)Voir plus

Quiz Voir plus

Le Temps des miracles

En 1992, Koumaïl et Gloria habitent dans:

l'Usine
l'Immeuble
le Bâtiment
la Gare

15 questions
178 lecteurs ont répondu
Thème : Le temps des miracles de Anne-Laure BondouxCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..