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Claude Saunier (Traducteur)Thomas Day (Éditeur scientifique)
EAN : 9782070417674
462 pages
Gallimard (09/01/2002)
3.89/5   261 notes
Résumé :
Dans le désert de l'Utah, parmi les vestiges d'une civilisation disparue, frère Francis de l'ordre albertien de Leibowitz a fait une miraculeuse découverte : d'inestimables reliques du martyr Isaac Leibowitz lui-même, qui jadis avait organisé la sauvegarde des dernières miettes du savoir balayé par le Grand Déluge de Flammes.
C'est une lueur d'espoir en cet âge de ténèbres et d'ignorance, le signe tant attendu d'une nouvelle Renaissance. Mais l'humanité a-t-e... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (34) Voir plus Ajouter une critique
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Un Cantique pour Leibowitz est LE classique du genre post-apocalyptique, et c'est un titre qu'il mérite.

On est loin des clichés du genre : la quasi intégralité du roman se déroule dans un monastère, en plein désert. le roman est divisé en trois parties qui ont d'abord été publiées sous forme de nouvelles.

La première se passe 600 ans après l'apocalypse nucléaire. On y découvre l'abbaye, lieu où les moines conservent dans des tonneaux enterrés dans le désert les derniers livres qui ont survécut à l'effondrement. L'Ordre monastique complet se voue à recopier des livres qu'ils ne comprennent pas dans l'espoir qu'un jour, l'humanité sera prête à se remettre à penser.

La deuxième se passe 600 ans plus tard. On y voit (de loin), l'émergence des premières puissances politique du monde d'après et, surtout, des premiers intellectuels laïques que redécouvrent les textes anciens.

La dernière, un autre 600 ans plus tard, nous amène à renouer avec une civilisation technologique où les bombes nucléaires et les voyages spatiaux sont à nouveau réalité.

Tout ça, sans vraiment sortir de l'enceinte du monastère. La lecture est paisible, presque contemplative. Il n'y a pas beaucoup d'action. Que des moines et leurs invités qui discutent politique, science et éthique.

Le livre a deux inspirations. La plus évidente est la guerre froide, la crainte de l'autodestruction nucléaire. La seconde est l'expérience de l'auteur en tant que bombardier américain lors de la Deuxième Guerre Mondiale. Il en est revenu avec un syndrome post-traumatique qu'il a trainé toute sa vie (et qui a certainement causé sa mort), et le souvenir marquant d'avoir bombardé une abbaye bénédictine.
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Un classique du genre , un grand classique du genre !
Ce texte est un des plus remarquables de la science-fiction dans le « sous-genre « post-apocalyptique .
Du point de vue du style , disons qu'il est excessivement plaisant ( choix des mots et rythme ) et soulignons que la caractérisation est superbe , car les personnages sont d'une densité et d'une texture exceptionnelles , enfin l'univers est d'une non moins remarquable solidité .
Sur le fond ? : le livre s'ouvre sur un monde ravagé par des armes de destruction massive redoutables , et , lentement au fil des pages de ce long roman , ce monde et cette société vont se reconstituer , avec à terme le risque et la menace d'être à nouveau l'objet du Fatum ! ( ? )
L'intrigue se déroule principalement derrière les murs d'un monastère néo catholique mais l'extérieur est tangible malgré tout et il se manifeste d'ailleurs de multiples et différentes façons dans ce récit de qualité .
Ce monastère et cette religion constituent des environnements très soigneusement élaborés et qui sont délicieusement équivoques du point de vue sagace des amateurs d'histoire des religions .
Ce roman possède une suite qui n'en est pas vraiment une ( les deux textes se lisent séparément sans problèmes ) . Il s'agit de L'héritage de saint Leibowitz qui est une véritable petite merveille ( plus facile d'accès je pense ) qui ballade le lecteur dans une drôle d'Amérique du nord , à cheval et dans des contextes hauts en couleur et définitivement mouvementés .
Sur le plan documentaire , le point fort de ce roman ( et du suivant ) est d'avoir surfé très habilement , sur la problématique de la civilisation et de certains aspects du politique , caractéristiques du haut moyen-âge européen et occidental , pour structurer cet univers de fiction .
Les monastères sont les lieux où le savoir est gardé ( stocké ) . Par respect pour leur ancienneté des textes qui sont divers et variés , sont conservés et copiés sans relâche sans pour autant être lus ou être réellement facilement accessible au premier lecteur venu .
C'est d'un monastère que partira la petite flamme de la reconquête de la civilisation en compagnie de personnages qui se répartissent selon un panel très riche de personnalités très nuancées .
Ce roman est sérieux sur le fond et très policé à cause du contexte néo- monastique , puis même par la suite du fait du contexte épiscopal , mais l'humour et l'ironie , de même que le suspense et le rythme , ne sont pas absents de cette oeuvre étonnante un rien dramatique et tragique , et aussi : profondément humaine .

Bref : de la solidité , de l'envergure et de l'ampleur avec un style et un ton absolument remarquable .
Un peu difficile d'accès peut-être ?

C'est Versailles !
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Encore une belle découverte, je m'essaie depuis un moment aux romans de science-fiction qui datent des années 60-70 et je suis agréablement surprise.
Ce roman est composé de trois nouvelles qui forment un tout.
J'ai beaucoup aimé la première, un peu moins la seconde, et j'ai trouvé la troisième assez longue et moins intéressante que les deux autres.
Tout commence dans le désert où un jeune moine découvre les reliques du fameux Leibowitz, un homme qui aurait tenté de sauvegarder le savoir après que la terre ait connu une catastrophe sans précédent.
L'ambiance mystique qui règne autour de ces fameuses reliques m'a beaucoup plu, de même que les tentatives de compréhension de toute la communauté religieuse face à des dessins et des plans aussi obscurs qu'énigmatiques.
Le savoir est-il source de tous nos ennuis ? Telle sera une des grandes questions soulevées dans ce roman.
Une intrigue passionnante même si mon enthousiasme s'est un peu essoufflé en cours en route.


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Une guerre nucléaire mondiale a détruit la civilisation. Les survivants se sont empressés de mettre à mort tous les savants, rendus responsables de la création des bombes sans avoir rien fait pour limiter leur utilisation, puis finalement tous ceux qui savent lire, dans l'espoir de détruire toute forme de savoir et d'éviter ainsi un nouveau massacre. Les livres sont également brûlés sans état d'âme.

Seules quelques personnes s'opposent à ce mouvement général, dont Leibowitz, créateur d'une communauté religieuse qui conserve précieusement les bribes de savoir qu'il a pu sauver. Siècle après siècle, les moines copient soigneusement les traités de physique, les schémas de machine, que plus personne ne peut désormais comprendre, dans l'espoir qu'un jour quelques scientifiques parviendront à les déchiffrer et à reprendre le flambeau de la connaissance.

Le récit se déroule en trois parties : la découverte de précieuses « reliques » de Leibowitz, la reprise de la connaissance avec l'arrivée d'un scientifique capable de comprendre quelques textes, et quelques siècles plus tard, l'humanité revenue au point de départ, avec quelques gouvernements se menaçant mutuellement de bombes atomiques.

Miller aborde le rôle de la science dans la société, la responsabilité des créateurs envers leur création, et la place que la religion et la morale peuvent tenir pour empêcher les dérives. Les deux premières parties sont très agréables à lire, la troisième l'est un peu moins : elle laisse de côté les interrogations générales soulevées précédemment pour s'arrêter sur d'autres thèmes, comme l'avortement.
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À la fin du XXème siècle la Terre est ravagée par une guerre nucléaire. Les survivants décident de détruire tous les livres, désormais considérés comme le support d'une science à l'origine de la destruction de l'humanité. Un ancien ingénieur, Isaac Leibowitz, décide toutefois de fonder un ordre monastique dont la mission est la préservation des rares ouvrages ayant échappé à la vindicte populaire, et ce dans le plus grand secret. Mais il finit par être reconnu et condamné à mort, faisant de lui un martyr. L'ordre décide toutefois de poursuivre son oeuvre depuis une abbaye située quelque part dans un désert du sud-ouest américain.

C'est six siècles plus tard que démarre le roman Un cantique pour Leibowitz. En ce XXVIème siècle le monde a sombré dans l'obscurantisme ; le savoir est un crime et les hommes, devenus« simples d'esprit », revendiquent haut et fort leur ignorance. Dans ce contexte les moines de l'ordre albertien de Leibowitz (Saint Albert est le patron des scientifiques) poursuivent néanmoins leur oeuvre, préservant en les recopiant, sans les comprendre, les quelques rares textes ayant échappé à l'autodafé. Mais le jeune frère Francis croise la route d'un ermite qui lui fait découvrir un vieil abri anti-atomique dans lequel se trouvent des documents signés de la main de Leibowitz lui-même. Il n'en faut pas plus pour que la rumeur enfle dans l'abbaye : l'ermite en question, que personne ne revoit, serait tout simplement la réincarnation de Leibowitz. Cela pèse surtout fortement sur le procès en béatification du martyr qui s'ouvre et durera de nombreuses années ; son issue pourrait bien laisser entrevoir, ou non, la fin de l'obscurantisme et le renouveau de la science...

De fait, six autres siècles plus tard, la science est redevenue un honorable sujet d'études, l'enseignement est de nouveau autorisé et on publie quelques livres. Cela ne va pas sans créer de nombreux schismes dans la Nouvelle Rome, mais les désirs de conquêtes et de pouvoir des grands seigneurs prédominent et les progrès scientifiques peuvent servir leur cause. C'est dans un tel contexte qu'un scientifique à la solde de l'un de ces seigneurs se rend dans l'abbaye de l'ordre albertien de Leibowitz pour consulter son immense documentation. Sur place il prend conscience que ses travaux personnels ne sont qu'une redite de ce qui avait été découvert dans un autre temps ; c'est aussi l'occasion pour lui de débattre avec l'abbé sur le sens et l'éthique du progrès.

Le futur arbitrera ce débat puisque six nouveaux siècles plus tard la guerre nucléaire fait à nouveau rage. La situation est si tendue que la Nouvelle Rome ordonne à l'abbaye de Leibowitz de mettre à exécution le Quo peregrinatur grex, un plan destiné à perpétuer l'Église sur des planètes-colonies lointaines au cas où le pire devait à nouveau se produire sur Terre. C'est ce que s'attache à organiser l'abbé alors qu'il doit parallèlement accueillir les malades et irradiés d'un récent bombardement. Cela donne d'ailleurs lieu à un nouveau débat entre le religieux et le médecin, celui-ci portant sur la souffrance et l'euthanasie.

Cette structure tripartite est directement issue de la genèse de l'oeuvre de Walter M. MILLER. Celle-ci est en effet un « fix-up » de trois nouvelles indépendantes formant un tout cohérent, un roman post-apocalyptique qui prend la forme d'une vaste réflexion philosophique. D'ailleurs aucun personnage ne prend véritablement l'ascendant sur les autres, pas même Leibowitz qui n'est évoqué qu'indirectement. Dans Un cantique pour Leibowitz l'individu s'incline face à la mission suprême de l'ordre monastique, et l'auteur aborde des thèmes universels tels celui du savoir versus l'ignorance, ainsi que celui de la morale à appliquer aux sciences ; plus largement MILLER oppose progrès de l'esprit et éternité de l'âme, pouvoirs séculier et régulier.

Il est également intéressant de noter le parallèle presque parfait entre le récit de l'auteur et la réalité historique. L'apocalypse de MILLER correspond grosso modo à la chute de l'Empire romain (Vème siècle). S'en suit une longue période d'obscurantisme qui rappelle par bien des aspects le Haut Moyen-Age ; c'est toutefois au XIème siècle que des innovations technologiques permettent l'augmentation des rendements agricoles, phénomène que l'auteur américain transpose dans son XXVIème siècle (Fiat homo, soit « Que l'homme soit », titre de la première partie). le XXXIIème siècle de MILLER correspond lui au XVIIème de l'Histoire de l'Humanité, lequel est marqué par la naissance de la science moderne (Fiat lux, soit « Que la lumière soit », titre de la deuxième partie). Reste le XXXVIIIème siècle du roman qui correspond à un futur de l'Humanité de haute technologie, en quelque sorte un XXIIIème siècle imaginaire tout juste un peu plus développé que le XXème siècle connu. C'est aussi à ce moment que la volonté de saint Leibowitz est enfin respectée, la transmission du savoir se réalisant par l'envol des membres de la communauté monastique vers une autre planète (Fiat voluntas tua, soit « Que ta volonté soit faite », titre de la troisième partie).

Un cantique pour Leibowitz est donc un roman extrêmement riche qui propose une vision cyclique du destin de l'Humanité. Walter M. MILLER interroge par ailleurs ses lecteurs sur le bien fondé du progrès dès lors qu'il conduit inexorablement à la destruction ; il propose finalement de ne pas le remettre en cause, mais de l'associer à une morale collective qui jusqu'alors fait défaut aux Hommes. Si dans son esprit c'est la foi chrétienne qui peut servir de fondement au développement d'une telle éthique, il n'est pas moralisateur pour autant et sa prose est parfaitement recevable par le lecteur laïc le plus acharné. C'est bien l'ultime caractéristique d'une oeuvre atemporelle, un classique de la science fiction.
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Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
Le frère bibliothécaire gémit tandis qu'on roulait hors de la cave un autre tonneau plombé. Le fait que le savant séculier ait, en deux jours, éclairé une énigme complète pendant douze siècles n'était pas de nature à impressionner Armbruster. Aux yeux du gardien des Memorabilia, ouvrir ces tonneaux équivalait à diminuer la durée probable d'existence de leur contenu et il ne fit pas le moindre effort pour cacher sa désapprobation. Pour le frère bibliothécaire, dont la tâche en ce monde était de conserver les livres, la principale raison d'être de ces livres résidait dans leur conservation perpétuelle. S'en servir était secondaire, il valait mieux éviter de le faire car cela menaçait leur longévité.
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Le père Cheroki, revêtu de son étole, regardait le pénitent agenouillé de profil devant lui sous le soleil brûlant dans l'immense désert. Il se demandait comment ce jeune homme (pas particulièrement intelligent d'après ce qu'il en savait) avait bien pu s'arranger pour trouver des occasions de péché, alors qu'il se trouvait complètement seul dans un désert stérile, loin de toutes distractions, de toute source apparente de tentations. Un jeune homme ne pouvait pas faire grand-chose de mal dans ce coin-là, armé seulement d'un rosaire, d'une pierre à briquet, d'un canif et d'un livre de prières. C'était en tout cas ce que croyait le père Cheroki.
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On disait que Dieu, pour mettre à l'épreuve l'humanité devenue aussi orgueilleuse qu'au temps de Noé, avait ordonné aux sages de l'époque, [...] de construire de grandes machines de guerre, [...] des armes d'une telle puissance qu'elles contenaient le feu même de l'Enfer. Et Dieu avait permis que ces mages plaçassent ces armes entre les mains des princes, en leur disant: "Nous n'avons construit cela pour vous que parce que les ennemis ont eux aussi de telles machines et pour qu'ils sachent que vous les avez et qu'ils aient peur de frapper. [...]
Mais les princes, ne tenant aucun compte des paroles des sages, pensèrent tous: Si je frappe assez vite, et en secret, je détruirai les ennemis dans leur sommeil, personne ne m'attaquera en retour et la terre sera à moi.

Car telle était la folie des princes. Et ce fut le Déluge de Flamme.

Première Partie: Fiat homo. Chapitre 6, page 70.
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Les villes ne furent plus que des flaques de verre entourées de vastes étendues de décombres. Des nations avaient disparues de la surface de la terre, le sol était jonché de cadavres d'hommes et de bétail , et toutes les bêtes sauvages , et les oiseaux dans les airs et tout ce qui qui nageait dans les fleuves ,rampait dans l'herbe , creusait des trous ,gisait aussi sur terre ; ils avaient tous péri ...
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On disait que Dieu, pour mettre à l’épreuve l’humanité devenue aussi orgueilleuse qu’au temps de Noé, avait ordonné aux sages de l’époque, et parmi eux au Bienheureux Leibowitz, de construire de grandes machines de guerre, telles qu’on n’en n’avait jamais vu sur terre, des armes d’une telle puissance qu’elles contenaient le feu même de l’Enfer. Et Dieu avait permis que ces mages plaçassent ces armes entre les mains des princes, en leur disant : « Nous n’avons construit cela pour vous que parce que les ennemis ont eux aussi de telles machines et pour qu’ils sachent que vous les avez et qu’ils aient peur de frapper. Faites attention, Seigneur, craignez ces engins tout autant que les ennemis vont maintenant les redouter, et que personne ne déchaîne cette terrible chose que nous avons inventée. »

Mais les princes, ne tenant aucun compte des paroles des sages, pensèrent tous : Si je frappe assez vite, et en secret, je détruirai les ennemis dans leur sommeil, personne ne m’attaquera en retour et la terre sera à moi.

Car telle était la folie des princes. Et ce fut le Déluge de Flamme.

Tout fut fini quelques semaines – quelques jour même, dit-on – après qu’on eût déchaîné le feu d’enfer. Les villes ne furent plus que flaques de verre entourées de vastes étendues de décombres. Des nations avaient disparu de la surface de la terre, le sol était jonché de cadavres d’hommes et de bétail ; et toutes les bêtes sauvages, et les oiseaux dans les airs et tout ce qui volait, et tout ce qui nageait dans les fleuves, rampait dans l’herbe, creusait des trous, gisait aussi sur la terre ; ils avaient tous péri et pourtant, là où les démons des Retombées couvraient la campagne, les cadavres ne pourrissaient pas pendant un certain temps, à moins d’être en contact avec de la terre fertile. Les immenses nuages de colère enveloppèrent les forêts et les champs, flétrirent les arbres, firent mourir les récoltes. Il n’y avait plus qu’immenses déserts là où autrefois était la vie. (pp. 94-95)
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Video de Walter M. Miller (1) Voir plusAjouter une vidéo

Bénédiction en gris
Ce conte de Walter M. MILLER est tiré de son recueil "Humanité provisoire". A la suite du passage d'une météorite la Terre est ravagée par une maladie inconnue, la "dermite", qui se répand partout. Faute d'un meilleur moyen d'action, les bien-portants se mettent en devoir d'exterminer les malades qui leur font peur. Cette peur désorganise la vie terrestre et un homme, Paul, en vient à se...
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