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Citations de Wendy Baqué (131)


Elle est cool, Lucile. Elle ne pose pas de questions. Elle accepte que l’on ne puisse pas aller bien, que c’est comme ça, que ça passera. Qu’on n’a parfois besoin que d’une épaule pour pleurer sa haine et son dégoût de la vie sans qu’il faille pour autant trouver des solutions et du positif à tout prix. J’ai confiance en elle. Elle est cool, Lucile, mais elle en a chié, elle aussi. On ne dirait pas comme ça, avec ses tifs fuchsia, son look de motarde, ses faux tatouages et ses sucreries de gamine, qu’elle aussi a parfois du mal avec elle-même. Et dans ces parfois-là, c’est moi qui l’épaule. Chacun son tour. Ça a toujours été un accord tacite entre nous. Faut bien se défendre comme on peut face à cette chienne de vie.
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On dit qu’il vaut mieux avoir des remords que des regrets, dans la vie. Je ne suis pas sûre d’être d’accord avec ça. Quel est le boulet le plus lourd à traîner : les remords d’avoir fait quelque chose de merveilleux mais contrenature ou les regrets de ne pas l’avoir fait ?
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En parlant de chemin, mon psychiatre m’a dit un jour que la dépression dont je suis atteint, ce n’est pas être fou. C’est juste se perdre en cours de route. Faut juste retrouver le bon chemin. C’est ma mamie préférée que me le dévoile peu à peu.
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Elle respirait l’innocence, mais il y avait chez elle ces manières effrontées de braver la peur de l’inconnu. C’était cela qui me plaisait. 
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C’était fou, tout ce qui pouvait être basé sur des illusions ! J’existai aux yeux de mes collaborateurs à présent, mais compter pour cette bigleuse aux cheveux frisés qui enseignait le latin ou ce petit croûton de physicien m’importait peu. Je sortis de la salle de réunion en premier et courus jusqu’à ma classe où devaient attendre les camarades de June. Je m’excusai de mon retard, expliquant la situation.
Ils entrèrent et s’installèrent, en chuchotant à propos de l’incendie qui en avait marqué certains. Mathieu Arnould me demanda si on pouvait toujours faire confiance au système d’alarme. Je lui dis que c’était comme l’histoire de crier au loup, alors qu’il n’y en a pas, à force d’erreurs de ce type, mais que la direction allait faire rénover toute l’installation. Cela parut rassurer tout le monde et je culpabilisai à moitié d’engendrer tant d’angoisse chez mes élèves, après ma connerie. J’avais prévu de donner un exercice avec une portée à compléter, le nom des notes à marquer, des noms de mesures spécifiques à trouver et une approche de la gamme de Fa. 
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Décidément, cette petite m’intriguait, elle n’était peut-être pas perdue dans ce monde où l’argent est roi, l’apparence reine et le luxe prince. J’avais envie de la connaître davantage au fond de moi. Parce que nous étions dans le même cas : parallèlement opposés. 
 
 
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Ici, dans ce lieu silencieux et tellement humain, où tant de paradoxes existentiels se jouent, nous amenons le bonheur, la beauté.
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Ça a ce pouvoir-là aussi, la musique, ça peut faire planer à trois milles comme redescendre six pieds sous terre dans la cave aux souvenirs.
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On dit qu’il vaut mieux ressentir des remords
que des regrets, dans la vie. Je ne suis pas
sûre d’être d’accord avec ça. Quel est le boulet
le plus lourd à traîner : les remords d’avoir fait
quelque chose de merveilleux, mais contre
nature ou les regrets de ne pas l’avoir fait ?
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Il est fort, Benjamin, dans ses moments de faiblesse. Moi, tout ce que j’aurais envie de faire dans une telle situation, c’est de me couper les veines. Ces veines à vif qui ne sont plus cachées sous les tatouages de pacotille effacés par les larmes de mon ami.
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Demander à un dépressif si ça va mieux après une crise ou une prise de médicaments, c’est comme de demander à un aveugle s’il voit mieux après avoir cligné des yeux. Du flan.
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Je suis Invisible Man, le super héros que personne ne veut être et dont personne n’a besoin.
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C’était une part de son intimité. J’aurais voulu le connaître quand il avait cet âge-là. Il y avait d’autres morceaux plus connus, dont une version des Quatre saisons où il avait introduit une guitare. Mon préféré restait celui que nous allions jouer. 
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Ma seule échappatoire s’avère être, encore une fois, mon violon. Dès l’instant où je dépose ma tête près de la mentonnière, toutes ces horreurs n’existent plus. Ma mère ne veut plus que j’aille au Conservatoire, car cela, selon elle, me ferait une « mauvaise pub pour l’avenir ». C’est ça, dis plutôt que t’as la trouille que les autres parents médisent sur ton éducation qui a amené ta pauvre fille à se conduire comme une traînée !
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L'art, que ce soit le cinéma, la musique, la danse, la peinture ou la sculpture, se mourait lentement. La beauté n'était plus, remplacée par des alibis commerciaux contentant le plus grand nombre et consommables dans l'instant. Qu'allions-nous devenir dans un monde sans art ?
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On en vient à choisir sa mort pour échapper à un monde où l’on ne se reconnaît pas, où nos valeurs, nos désirs, nos envies ne trouvent ni écho ni ancrage.
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Vole Joanne, vole. Sois heureuse ! Détache toi des horreurs que tu as vécues. Affranchis-toi des pensées et des actes que l'ont t'a injustement imposés. Ce n'est pas de ta faute. Alors il est temps de vivre ! Maintenant ! Pas plus tard, pas demain, ni dans un an. N'attends pas ! Honore la vie et aime-la. Tu es capable de faire de grandes choses, Joanne. Tu es apte à changer le monde et à combattre les pires violences et injustices
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Avec l'approche de la mort et l’omniprésence
de la souffrance, c’est le seul lieu où le
mensonge et l’apparence n’a pas de place.
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Parfois, il faut attendre de rencontrer les bonnes personnes au bon moment pour nous donner l’impulsion au changement.
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J’ai avancé le fauteuil afin d’être au plus près d’elle et de pouvoir lui prendre la main. Je ne sais pas pourquoi, mais ce geste me paraît terriblement important. [...]
Si je ne lui tiens pas la main, comment saura-t-elle qu’elle n’est pas seule au monde ?
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