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Critiques de Yannick Monget (38)
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Gaïa

Autant j'avais apprécié son roman SF "Résilience", autant ce livre de Y. Monget, au scénario catastrophe (le monde végétal prend sa revanche sur le gaspilleur de ressources naturelles qu'est l'homme), m'a déçue.

Non pas à cause du thème -l'écologie et le respect de l'environnement étant des sujets qui m'intéressent beaucoup- mais parce que l'auteur ressasse ses mises en gardes en les martelant lourdement dans notre crâne à travers les dialogues des protagonistes.

En dehors du prologue très intriguant, la première partie du livre m'a parfois ennuyé avec ses redites, discours et théories écoresponsables déjà bien connus. L'histoire prend réellement son envol à partir de la deuxième moitié quand l'action se présente dans chaque court chapitre.

Malgré les coquilles, incohérences et tournures de phrases parfois maladroites, le style d'écriture en fait certes une lecture aisée, or, je n'ai pas ressenti non plus une grande empathie pour les personnages qui avaient autant de profondeur de caractère que les figurants dans un film B.

J'aurai dû arrêter ma lecture une quarantaine de pages avant la fin, jusqu'à là encore crédible... parce que la finale, absolument invraisemblable (pour moi), m'amène à dire que, voilà un roman d'anticipation militant pour l'écologisme qui se termine, hélas, en illuminisme capillotracté.
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Résilience

Yannick Monget peut se targuer d’avoir quasiment inventé un nouveau style de roman : le thriller d’anticipation d’utilité publique !



Difficile pour moi d’écrire sur ce roman tant je suis resté sans voix, la dernière page tournée… Certains romans marquent durablement les esprits, Résilience en fait partie.



Le roman est tout à la fois un vrai récit d’anticipation hyper réaliste (puisqu’il parle d’un futur très proche) et une mine d’informations sur le nucléaire et la géopolitique.



Premier constat, jamais Monget n’utilise un ton moralisateur ou des termes trop techniques qui pourraient rebuter les lecteurs potentiels. Première grande réussite du livre et non des moindres.



Ce bouquin est un coup de poing, un appel (par la fiction) à une prise de conscience collective. Un avertissement très documenté sur les risques du nucléaire, avec moult informations et renseignements (toujours argumentés grâce à des renvois en bas de page ou vers les foisonnantes et passionnantes annexes).



C’est bien parce que ce roman est loin de tout discours extrémiste que son message porte autant. Attendez-vous à sortir de cette lecture estomaqué, informé, apeuré, éclairé, secoué, mais aussi diverti.



Vous serez touchés par le destin de ces survivants de l’apocalypse. Vous serez scotchés au récit par le style très cinématographique de l’auteur (même si j’aurais parfois aimé quelques envolées plus lyriques comme on les retrouve dans certains romans post-apocalyptiques, le seul mini bémol que je trouverais à formuler).



Un roman post-apo doublé d’un documentaire qui nous prouve que nous ne sommes rien, juste des apprentis sorciers qui ne maitrisons pas notre pouvoir, dépassés par des progrès technologiques qui vont plus vite que nos progrès en termes d’humanité.



Et puis il y a l’espoir. Parce que ce roman va profondément vous éprouver, et pourtant l’auteur a le discernement de ne pas que nous plonger totalement la tête sous l’eau en nous proposant une lueur dans la pénombre.



Pour ma part je sors changé de cette lecture, fiction ou pas. Un bouquin que je qualifie d’indispensable. A lire par tous et toutes, quels que soient vos goûts en matière de littérature (sauf si vous souhaitez garder les yeux fermés face à cette primordiale question de société) et quel que soit votre opinion sur le sujet.



Un mot sur la version papier du livre, vendue sur le site du groupe dont Monget est le président (lien ci-dessous). Elle est d’une qualité rare, tant au niveau de la mise en page, de la couverture que de l’agencement des informations en annexe. Du très haut de gamme, un réel plaisir pour le lecteur.
Lien : http://gruznamur.wordpress.com
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Gaïa

Un gros, un très gros coup de cœur !!!!

Dans ce livre il y a tout, tout ce que j'aime : de la science fiction, Paris, la Lorraine avec Metz, une histoire bien moralisatrice fondée sur la devenir de notre planète, de l'anticipation qui tient debout...



Le décor : Un obélisque qui se dresse dans une jungle sur lequel on peut encore lire les hiéroglyphes racontant le règne de Ramsès II et III. Au loin on aperçoit de petites pyramides entre les arbres. De l'autre coté de l'obélisque au loin, une antique construction qui semble avoir résisté à cette agression végétale. Les bâtiments récent, prétendus élaborés par des sociétés technologiquement avancées n'ont pas résisté. Au bout de cette avenue, se dresse l'Arc de Triomphe, nous sommes à Paris...

Mais que c'est-il passé que Terre ?



Un jour : On a découvert une nouvelle Lune. Il s’agissait d'un gros astéroïde orbital qui suivait apparemment la Terre depuis un bon bout de temps.

Il se passe des choses étrange sur Terre, des anomalies magnétiques perturbes le comportement de plusieurs espèces animales. Lors d'irruptions solaires des particules atteignent notre planète, un bouclier magnétique les obliges à la contourner, mais maintenant elles ont un impact plus important. De très beaux spectacles, qu'on appel des aurores boréales se produisent partout. Qu'est ce qui perturbe ce champs magnétique ???

Ce champs magnétique perturbe aussi les satellites en orbite géostationnaire, donc les communications que Terre. De plus la hausse des températures inhabituelle partout et tout particulièrement en France puisqu'on attend les 47°c. De nouvelles plantes exotiques commencent à pousser comme un développement incroyable du Bambou qui agrémente le plan d'eau de la ville de Metz qui aurait colonisé plusieurs zones d'espaces verts.

Les satellites commencent à tomber sur Terre. Les végétaux commencent à coloniser de plus en plus de nouveaux territoires...



Gaïa : (Gé) est le nom que les anciens Grecs avaient donné à la Terre Mère qui avait engendré les premiers Dieux aussi qu'un certain nombre de monstres.

Les Indiens Guarani de la forêt d'Amazonie on une croyance qui fait que la terre « Gaïa » a une âme.



L'histoire : Alexander Grant, milliardaire, un look.. une sorte de mixe entre un Gary Grant et un George Clooney. Il est PDG d'un très grosse société, Amazonian wood et Génétic, qui exploite la forêt amazonienne. De plus, ils capturent des animaux en voie d'extinction pour un zoo, histoire de joindre l’utile à désagréable lors des visites dans le jungle. Lors d'un voyage en France, Grant est conduit en isolement au 13ème sous sol d'un bâtiment militaire en Ile de France. Il y retrouve les personnes qu'il a rencontré lors de son voyage en Amazonie. Ils sont tous suspect d'avoir contracté une mystérieuse maladie qui fait beaucoup de morts à travers la planète. Au bout de deux semaines d'isolement, un événement se produit. Ils sont tous coincés sous terre, sans aucune possibilité de regagner la surface. Ils sont pris au piège, l'eau monte et des racines de plantes commencent à envahir leur habitat. Des racines à -13 étages sous terre, c'est impossible !!!



C'est alors qu'il va s'en suivre tout une série révélations de ce qui se passe que la planète bleue.

Ce livre va vite, très très vite, on va de catastrophes en révélations de toutes sortes, plus extraordinaires les unes que les autres.

Ce livre est tout simplement splendide, il met bien en évidence les problèmes actuels de notre société tant de consommation qu'écologique. Il met aussi en avant tout cette technologie qui nous entour, qui nous mange peu à peu et qui nous endort aussi...



A lire absolument !!! vous n'en sortirez pas indemne, avec de très grosses réflexions sur le devenir de notre planète et surtout sur notre mode de vie actuelle...
Lien : http://tousleslivres.canalbl..
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Résilience

Si vous êtes un être égocentrique ne voyant pas plus loin que le bout de votre centaine d'années humaines, prenant pour argent comptant tous les discours paternalistes visant à vous endormir dans une douce béatitude, vivant dans une bulle de confort, ayant comme principe "après moi, le déluge"... passez votre chemin, ne lisez pas Résilience. Par contre, si vous êtes titillés par votre appartenance à l'Humanité, stop. Prenez Résilience, lisez, savourez, réfléchissez, tremblez... mais lisez-le.

Roman fiction-réalité, thriller d'anticipation, ou comment (r)éveiller les consciences tout en nous offrant une histoire d'exception!

Je voudrais être dithyrambique mais les mots me manquent tant tout est dit et excellemment dit dans cet ouvrage sur toutes nos angoisses, nos colères, notre impuissance et nos incompréhensions face à la marche actuelle du monde, et ce, dans les fils d'une histoire de terrorisme et de thriller magnifiquement orchestrée!

On plonge d'emblée dans une ambiance (post)apocalyptique des plus savoureuses, voyage dans tous les coins de la planète, on est immergé dans chaque société. C'est une vision globale de l'être humain et de la société tout à la fois actrice et victime du plus extrême crime contre l'humanité: son extinction.

C'est un récit dense mais fluide et totalement addictif; extrêmement bien documenté (notes et références à l'appui) et on ne peut plus actuel; noir, alarmiste parfois et réaliste mais jamais sans espoir. Un récit qui met en exergue tous les dysfonctionnements et aberrations de notre modernisme. Une analyse concise et sans concession aucune.

On tremble au fil d'un suspense à couper le souffle, haletant par l'alternance des chapitres "avant" et "après" l'Effondrement. Avec un dénouement incroyable.

Les personnages sont attachants, tous autant qu'ils sont, les bons comme les moins bons, les principaux comme les autres.

L'action est bien menée, toujours très "visuelle", très spectaculaire également.

Les propos scientifiques émaillant le récit sont tous, sans exception, compréhensibles et abordables.

Yannick Monget ne tombe à aucun moment dans le piège de la propagande pseudo écolo-politico-économique ou dans un discours moralisateur et culpabilisateur. Il ne donne aucune réponse idyllique et magique aux problèmes mondiaux de macro-économie, sociétaux, éthiques, de crises énergétiques et bio-climatiques. Mais il pose les bonnes problématiques.

Je ne suis pas sortie indemne de cette lecture, c'est un coup de cœur phénoménal. C'est une fiction mais elle a le goût de la sombre prophétie...

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Résilience

Si l'avenir de l'humanité, de l'homme, de la planète vous intéresse, ce livre est fait pour vous ! Enfin un livre qui pousse la réflexion plus loin et amène une réflexion sur notre devenir sur cette planète ! Ce livre ne peut que pousser à se sortir les doigts du cul et d'arrêter de se dire qu'après nous le déluge ! Qu'allons nous laisser aux générations futures ? L'égoïsme de l'Homme le pousse à sa perte ! Un roman qui devrait être mis entre toutes les mains.



Comme lu sur le blog d'Ivan, dont la chronique est ici, l'auteur crée un nouveau concept : le thriller d’anticipation d’utilité publique !



C'est une lecture qui marque, qui m'a marqué et qui restera dans ma mémoire.



L'auteur par des mots simples à travers une intrigue divinement bien ficelée amène son lecteur à se poser mille questions. Mille questions qui nous amène à penser à notre quotidien !



Les faits sont exposés avec des mots simples, sans nous noyer de mots scientifiques trop compliqués, sans ce ton moralisateur qui pourrait rebuter le lecteur. Accessible à tous, pour peu que l'avenir des générations futures nous intéresse. Grâce à son accessibilité, ce roman d'anticipation porte un message très novateur et plein d'espoir dans le genre humain, même si l'être humain a détruit tout ou partie de ce qui devrait être inné : la préservation de cette planète qui porte la vie.



L'auteur nous fait prendre conscience que le nucléaire est un danger et il le fait avec un savant dosage, sans jamais nous faire peur. Cette prise de conscience s'accompagne de changement que l'homme devrait opérer, mais dont les lobbies sont loin de vouloir mettre en place ! L'appât du gain reste le plus fort au détriment du bien-être.



Certes, ce roman thriller-post-apocalyptique est un très bon documentaire, doublé d'un excellent thriller, car oui l'auteur réussit le tour de force de démontrer que l'Homme reste un drôle d'animal ! Un très bon roman (que j'ai du mal à qualifier de roman) plein d'espoir en l'être humain qui tient le changement entre ses mains !



Les personnages sont touchants de réalisme et passionnants par leurs idées toutes tournées vers l'espoir ! Oui l'auteur réussit tour à tour à distiller cette peur viscérale de la fin du monde et à nous montrer que l'espoir est là ! Même dans les fins les plus tragiques !



Le changement c'est maintenant (j'ose croire que c'est encore possible) même si tout démontre dans le quotidien que le changement n'est pas pour demain ! L'éducation des générations futures se construits peu à peu et cela dans le quotidien. Chacun à son niveau peut aider au changement.



Je ne suis pas sortie indemne de ma lecture. J'ai été choquée, attendrie, j'ai eu peur, j'ai été révoltée mais j'ai refermé ce livre avec beaucoup d'espoir !



L'auteur arrive à nous faire prendre conscience que nous sommes nucléaires et que nous vivons nucléaires !



Alors si ce genre de bouquin qui éveille les consciences ne vous attire pas, passez votre chemin ! Sauf si vous avez d'ouvrir les yeux sur une nécessité absolue de revoir votre vision de la vie ! Sauf si vous avez envie d'un avenir meilleur et que votre conscience vous dicte que vous n'êtes pas seul sur cette planète et que chacun à son niveau peut apporter une pierre à l'édifice pour une préservation de cette Terre pour une vie meilleure pour les générations futures.



Un livre qui devrait être entre toutes les mains car très accessible doublé d'une intrigue qui ne pourra vous laisser indifférent !



J'ai mis un temps fous à coucher mon avis, j'ai été très touchée et je me sens différente et mes choix de consommation s'en ressentent, même si seule je ne peux rien. Une petite pierre à l'édifice vers le changement.
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Résilience

Boum badaboum ! Grosse Katastrofe ! Kolossale Horreur ! Notre monde n’est plus… Il est mort, le Monde ! Du moins, le Monde tel que nous le connaissons. R.I.P. Regrets éternels. La Terre pourrait écrire, en lettre de sang "L’Humain m’a tuer".



♫ Il est 5h, Paris… ne s’éveillera plus ♪ (Les autres villes non plus).



Paris déserté, Paris contaminé, Paris dépeuplé, Paris vidé… Mais Paris libéré !



Oui, libéré de tous ses habitants, touristes et êtres vivants ! On est tous mort.



Toute la Terre est contaminée, toute la Terre est décédée ! Toute ? Non, quelques groupes d’Humains résistent encore et toujours à l’envahisseur pandémique nommé Virus Noir et à la contamination de toute la Planète Bleue par les centrales nucléaires qui, livrées à elles-mêmes, ont surchauffé avant de nous faire des Tchernobyl-Fukushima puissance 1000.



Ce qui est horrible dans ce roman, c’est que lorsqu’on commence à le lire, bardaf, on n’existe déjà plus ! On est mort… Comme le disait si bien le grand philosophe Kenshiro "Tu es mort et tu ne le sais pas encore" (si jamais, pour les néophytes, je parle de Ken Le Survivant).



Le premier chapitre fait mal au bide, aux tripes, l’émotion est à son comble, les événements se déroulent pendant l’Effondrement et je vous jure que je n’aimerais pas vivre ça. C’est criant de vérité et ça te donnerait des cauchemars (heu, ça en donne).



Ensuite, on a une alternance entre les chapitres se déroulant 2 ans après l’Effondrement et ceux 90 jours avant… Les chapitres étant clairement identifiés par une police d’écriture du titre différente, ce qui rend les choses plus simples.



On aurait pu nommer ce roman : chronique d’une disparition annoncée… Chronique d’une éradication totale du Vivant annoncée… Toi qui entre ici, abandonne toute espérance envers le genre humain.



L’écriture de ce roman pré et post-apocalyptique n’est pas simpliste, ni simple, car le lecteur doit ingurgiter des données sur le nucléaire, les virus informatique, les pandémies, bref, tout un tas de truc pas vraiment agréable à vivre et qui font peur à lire.



Heureusement, les infos passent bien car elles ne sont pas données sur un ton docte ou sur celui d’un écolo mi-extrémiste, mi-baba cool. On ne prend pas le lecteur pour un crétin, se doutant que celui qui lira ces pages ne sera pas un fan des écrits de Barbara Cartland.



Une chose m’a étonnée, preuve que le roman était bien foutu : j’avais beau savoir que les personnages croisés dans la partie "Avant Effondrement" allaient tous mourir, cela ne m’a pas empêché de m’attacher à eux, de les apprécier, de suivre leur enquête, alors que je savais pertinemment bien que tout cela ne servirait à rien…



Si le roman "Black-Out, demain il sera trop tard" foutait la trouille de bout en bout, ici, on ne se planquera pas sous la table durant la lecture car la mort sera rapide pour l’Homme et tout autre êtres vivants.



Ici, la peur naitra de ce que nous allons apprendre sur nos centrales nucléaires et leur impossibilité à être démantelées, l’impossibilité de se défaire des déchets radioactifs, la longévité de certains, leur toxicité, ce que l’on a déjà bouffé, respiré et plus des tas d’autres choses que je n’oserais même pas vous raconter.



Ce qui est le plus terrifiant dans ce roman, c’est que tout est horriblement réaliste, tout est foutrement bien documenté, tout est perfidement analysé, tout y est parfaitement bien décrit, à tel point que j’avais peur de revenir dans le roman une fois que je l’avais fermé. Oserais-je continuer ? Yes, I can ! Oui, je l’ai fait.



Si le premier chapitre était sur des chapeaux de roues, bourré d’action et de suspense, les suivants prendront le rythme d’une croisière qui ne s’amuse pas, vu les horreurs que l’on va lire et qui font froid dans le dos.



Celui qui voudrait du Jack Bauer (24h Chrono) sauvant la planète Terre devra passer son tour car les 200 premières pages sont assez lentes, avant que tout ne s’accélère progressivement, passant du round d’observation à quelques uppercuts bien sentis, alors que l’on avait déjà reçu des crochets dans le menton et dans le plexus à divers endroits du roman. Le tout se terminant par un K.O du lecteur, bien entendu.



Certes, au fil des pages se dessinait clairement un truc pas net, j’avais des soupçons horribles et ma plus grande peur était de les voir se réaliser. Mes aïeux, quel final ! Pire que ce que je pensais mais avec une lueur d’espoir…



Un tout grand roman post et pré apocalyptique !! Yvan avait raison en disant que c’était "un thriller d’anticipation d’utilité publique". Hélas, pas sûr que les principaux concernés le lisent et surtout, qu’ils le mettent en application, eux qui nous vendent encore et toujours que le nucléaire est super sûr et que tout est sous contrôle…



L’orgueil incommensurable de l’Homme fait qu’il pense qu’il gère tout, qu’il contrôle tout, que tout est sous sa coupe… Mon cul, oui ! On ne gère rien, on ne contrôle rien et un jour, sans doute, ça nous pètera dans la gueule.



En tout cas, si j’arrive à retenir le quart de la moitié du dixième de ce que j’ai appris sur le nucléaire dans ce roman, j’aurai de quoi briller au prochain dîner de famille… Mais je pense qu’ils préféreront m’entendre parler de sexe que de nucléaire…


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Résilience

Ah que je vais avoir du mal à vous pondre une chronique qui tienne la distance, non pas que ce fut un calvaire de lire ce roman, bien au contraire j’ai été séduit et plus qu’agréablement surpris. La principale difficulté tient justement dans la profondeur de ce roman, vous aurez entre les mains, à la fois un roman d’anticipation post-apocalyptique, un thriller riche en rebondissements, un bouquin d’espionnage dans lequel fiction et (triste) réalité cohabitent sur fond de géopolitique et d’écologie. Ca fait beaucoup non ?



N’ayant franchement pas la fibre écolo (au sens politique du terme) et n’étant pas non plus un antinucléaire convaincu, je craignais un peu que cet aspect du roman ne soit quelque peu indigeste. Mais en fait ce roman, richement documenté, se lit (et se ressent) d’avantage comme un cri d’alarme visant à attirer notre attention sur ce qui pourrait arriver en cas de mauvaise gestion continue de la question du nucléaire.



Et oui ce bouquin va certainement vous pousser à vous poser des questions et même à remettre en cause certains points que vous teniez auparavant pour acquis. Le discours de l’auteur est d’avantage écologue qu’écologiste.



Mais rassurez vous ce discours est mis au service d’une intrigue aux multiples facettes menée tambour battant. Les chapitres alternent en effet entre une intrigue qui se déroule deux ans après l’effondrement de l’humanité, et une autre qui vous fera vivre les derniers mois du monde tel qu’on le connait. L’auteur ne situe pas précisément dans le temps la catastrophe, toutefois, une lecture attentive des multiples notes et renvois permet de se faire une petite idée de la chose, disons que les années 2050/2080 seraient une échéance probable. Mais ce n’est pas tant la date éventuelle qui fait froid dans le dos, mais plutôt le réalisme du scénario imaginé par l’auteur.



La dernière partie de l’ouvrage est un condensé de notes et annexes en rapport avec le nucléaire, sans prendre pour argent comptant toutes les affirmations de l’auteur, force est de reconnaître qu’il est sacrément documenté sur la question. Toutes ces informations permettent en partie de répondre aux questions que l’on se pose après la lecture du roman et à réfléchir à notre avenir. Quand je dis notre avenir je ne me la joue pas nombriliste, c’est bel et bien de l’avenir de l’espèce humaine (par moment le terme humanité me semble déplacer pour nous désigner) dont il est question. Quelle que soit votre position vis-à-vis du nucléaire ça ne coûte rien de parcourir ces quelques pages, après à chacun de se forger son opinion.
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Gaïa

La terre qui se rebelle...un aspect fin du monde, moi j'adore.

Bon, arrêtons-nous là. L'idée est sympathique, les personnages sont sympathiques, le scénario est sympathique. Mais c'est tout.

J'ai passé un très sympathique moment de lecture qui m'a donnée l'impression de visionner un film!

Et par contre, ça, c'est plus que sympathique. Certains d'entre vous n'apprécient pas ces romans-scénarios, moi je découvre et j'aime assez!

il y a de quoi nourrir l'imagination, de quoi bien visualiser toutes les scènes.

On pourrait comparer ce roman aux téléfilms catastrophes d'une certaines chaine de télévision.

Bref, un moment de sympathique détente pour un cerveau relaxé.
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Gaïa



Yannick Monget, dans ce grand roman d'aventures et d'anticipation, avec un poil de fantastique et de mythologie, nous offre une belle inversion des rapports de domination entre Dame Nature et l'Homme sur Terre.

Et si, après tant d'années d'exploitation aveugle et de courses effrénées à la consommation, la Terre se rebellait contre la toute puissance et la déresponsabilisation humaine.

La théorie ou l'hypothèse de Gaïa existe belle et bien et consiste généralement à dire que la Terre, la biospère, se comporterait, globalement, comme un être vivant avec ses propres régulations homéostasiques, adaptant la composition de son environnement en harmonie avec la vie.

La Terre désire conserver son équilibre de fonctionnement en dépit des contraintes qui lui sont extérieures... et ses contraintes... ce sont les hommes. Et la Terre a décidé de se réveiller brutalement pour donner une leçon à ses petits êtres sans éthique. En une fulgurance temporelle, les éco-systèmes mondiaux sont bouleversés, une étrange épidémie décime l'humanité, c'est le chaos total et la perte de tous les repères connus pour la poignée de survivants...

Dans un décor postapocalyptique magistral, très cinématographique, on explore le nouveau monde. Non, non, pas celui auquel vous pensez avec des indiens... juste celui dans lequel l'Homme se retrouve de l'autre côté des activités anthropiques qui ont été siennes, en toute impunité, pendant tant de siècles. On est dans l'action et la survie... et pourtant la réflexion est présente également tout au long des pages.

Attention aux âmes sensibles, quand l'Homme devient la proie, on a droit à des scènes très brutales et sanglantes au détour de ces péripéties qui mèneront nos personnages dans la jungle de Paris à New-York. On ne fait plus dans la dentelle, on n'est pas dans les grandes extrapolations théoriques sur le devenir écologique de la planète... la planète en a eu ras le bol d'attendre... elle a agit, elle a renvoyé à l'Homme, en pleine face, son propre comportement... et ce, sans carton d'invitation.

Les passages sur les cocons d'élevage sont percutants et anxiogènes à souhait.

Les personnages sont attachants, entre l'industriel capitaliste et la scientifique utopiste, mais manquent très légèrement de charisme. Et l'action ne faiblit pas au long du récit. On est halluciné par le chaos, entraîné dans l'action, hébété devant cette nouvelle réalité et questionné dans nos convictions modernes. L'angoisse nous étreint devant cette nouvelle répartition des forces et équilibres. L'arrogance humaine est réduite à néant quand on réduit l'être humain à sa véritable nature, un animal comme les autres, juste un autre élément de la chaîne alimentaire en fin de compte!

J'ai beaucoup aimé le dénouement, très surprenant, et qui donne un côté science-fiction qui allège le propos et les thèmes abordés.

Un bémol tout de fois, la rapidité des événements naturels m'a semblé tout de même peu crédible, même dans cette ambiance d'anticipation.

Le plus, les citations que l'on trouve en tête de chapitres, qui renvoient aux questions bien réelles de notre société, et nous interpellent.

Au final, je me suis plongée dans la lecture de Gaïa beaucoup trop tôt après celle de Résilience, qui a été un coup de cœur phénoménal, et je n'en ai pas considéré la qualité immédiatement. Je le déplore. Je conseille seulement une lecture espacée dans le temps de ces deux bouquins pour réellement les apprécier. Parce que Gaïa est véritablement un bon bouquin pour titiller et réjouir nos neurones!
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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Gaïa

★☆★ Quant le site Babelio a présenté sa nouvelle sélection pour l'opération Masse critique, j'ai sauté sur l'occasion pour m'inscrire pour ce livre, surtout que j'aime beaucoup ce que publient les éditions Bragelonne.



Une sorte de thriller/écologique, mais le tout mâtiné de fantastique.



Malgré le côté un peu cliché de l'entrepreneur milliardaire beau gosse qui se fout un peu de l'avenir de la planète et la jeune-jolie-sexy scientifique bien convaincue, je me suis très vite plongée dans l'histoire.



On se retrouve dans une sorte de fin de monde où la nature a repris ses droits (pas si utopique que ça quand on voit où l'Homme mène le monde) et est devenue prédatrice, où l'Homme n'est plus que quantité négligeable.



Les protagonistes du roman vont devoir faire face à cette nouvelle situation, se battre contre la végétation qui a envahi la planète, a colonisé toute la surface terrestre. La faune est également devenue maîtresse des lieux. De prédateur, l'Homme est devenu proie.



Un roman très intéressant, très prenant. Avec des rebondissements, des questions posées qui donnent à réflexion.



Par contre, je n'ai pas aimé du tout la chute finale. Un peu trop tirée par les cheveux à mon goût.

Mais jusque là, le récit m'a tenu en haleine. C'est bien simple, j'ai avalé ces 456 pages en 2 jours. ★☆★



Note : 2.5/3


Lien : http://lecture-addict.blogsp..
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Gaïa

L’Homme n’a pas su respecter la Nature. Il n’y a plus aucune raison pour que la Nature respecte l’Homme... Roman auto-édité en 2006, Gaïa a été repris en 2012 par les éditions Bragelonne et c’est à l’occasion de l’une de leurs opérations numériques que je me le suis procuré. Le quatrième de couverture m’avait intriguée et j’étais très curieuse de ce que j’espérais être un thriller écologique prometteur. On ne peut pas dire que j’ai été emballée par ce que j’ai lu, malheureusement !



Alexandre Grant, P.D.G. sans scrupule d’une société de biotechnologie, se rend dans un village d’Amazonie où il possède une exploitation de bois exotique qui connaît quelques perturbations. Sur place, il fait la connaissance d’Anne Cendras, une biologiste française qui l’interpelle en vain sur les conséquences écologiques de son exploitation. Après un bref retour aux Etats-Unis, Grant se rend à Paris pour ses affaires mais à peine a-t-il débarqué sur le sol français qu’il est mis en quarantaine dans une base militaire. Un virus inconnu, apparemment issu du village d’Amazonie dont il rentre, est en train de se propager à la vitesse d’une pandémie.



Tel est le point de départ de Gaïa, de Yannick Monget. Fondateur du groupe Symbiom créé en 2008 pour sensibiliser l’opinion aux problématiques environnementales contemporaines, il est aussi l’auteur de plusieurs livres photos et de deux romans dont Gaïa fait partie. C’est donc avec l’assurance de trouver une ambiance fortement teintée d’écologie que je me suis lancée, curieuse. Malheureusement, les bonnes intentions ne font pas forcément les bonnes histoires et je me suis ennuyée ferme à la lecture de ce roman à l’intrigue digne d’un blockbuster américain. Un roman qui se voulait militant et qui au final manque tellement de crédibilité qu’il en devient risible.



Et c’est sans parler des personnages qui sont de véritables caricatures. Nous avons le capitaliste sans cœur ni conscience - enfin, en apparence, parce qu’en fait, non, il a un passé, le gars, une histoire larmoyante à souhait avec son papa -, la biologiste écologiste et moralisatrice à laquelle on a juste envie de mettre des claques tellement qu’elle se pose en donneuse de leçons, les militaires surentraînés qui tombent dans tous les pièges possibles et imaginables… En termes de subtilité, il faudra repasser. Ce livre est là pour faire passer un message, pas pour raconter une histoire, que les choses soient bien claires. Ah oui mais moi, c’est un roman que j’étais venue lire !



En bref, je suis complètement passée à côté ! A moins que ce ne soit l’auteur qui est passé à côté de son objectif en s’identifiant un peu trop à son héroïne donneuse de leçons... On n’y croit pas une seule seconde. L’intrigue, redondante au possible, manque d’intensité et de crédibilité ; les dialogues sont lourds et sans saveur ; les personnages clichés, sans âme. Une réelle déception qui m’incite à vous encourager à aller voir ailleurs.
Lien : http://etemporel.blogspot.co..
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Résilience

Imaginez la pire catastrophe écologique qui soit et multipliez-la par dix, vous aurez à peine le niveau d’horreur où nous emmène l’auteur de ce roman atypique. Nous entrons dans l’action qui mène à l’apocalypse nucléaire sur deux temps : d’une part sur une période de quelques semaines qui peut être un futur proche et le nettoyage de la planète deux années plus tard, par ceux qui rebondissent et justifient le titre. S’y mêlent les services de renseignements, les multinationales philanthropes, les héros fatigués … ça c’est pour l’intrigue. Cependant il s’agit avant tout d’un plaidoyer contre le nucléaire, hyper documenté, sous la plume d’un expert clairvoyant … malheureusement et toute ressemblance avec des dangers existants n’est pas fortuite ! Plus de 600 pages à donner des frayeurs, émaillées de faits vérifiables et agrémentées de nombreuses sources scientifiques dans un style accessible aux lecteurs non avertis mais néanmoins curieux. L’auteur prospectiviste, spécialisé dans les questions touchant à la crise bioclimatique contemporaine, signe ici son premier thriller … une réussite !

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Demain, la Terre...

Un livre très intéressant qui nous fait entrevoir les futurs possibles de notre planète. Montés des océans, fontes des glaces des pôles et autres catastrophes naturelles amorcées par l'homme, vont avoir des incidences souvent dramatique sur notre milieu et le climat. Un livre qui amuse un peu mais surtout qui fait réfléchir. Abondamment illustré, il peut être lu dès le lycée.
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Gaïa

Franchement, l'histoire est sympa, bien que classique, mais plutôt digne d'un scénario de film catastrophe à la Emmerich (réalisateur du superbe 2012, je le rappelle...). L'auteur n'a pas vraiment de style, c'est assez plat. C'est un peu comme si Marc Lévy avait écrit un post-apo...
Lien : http://unpapillondanslalune...
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Résilience

Résumé et petit avis de notre lectrice :

A Paris, en Chine, de curieux incidents se produisent à proximité de réacteurs nucléaires. Un virus informatique semble avoir réussi à prendre le contrôle de nombreuses centrales. Les services du renseignement français se mettent en alerte pour déjouer la plus grande menace jamais affrontée.

Résilience de Yannick Monget, un roman exceptionnel dont personne ne ressortira indemne… Les connaisseurs du nucléaire seront confortés dans leurs idées et les profanes se poseront de nombreuses questions…

Une écriture fluide, aux chapitres cours terminant sans cesse par des rebondissement, l'art d'orienter le lecteur vers une fin qui parait évidente et qui pourtant… à lire impérativement !

Un fantastique roman d'anticipation mais qui au final nous fait toucher « la réalité qui pourrait être » de très prés…

Cette décennie, pour moi, aura connu « Pilgrim » et « Résilience »
Lien : https://collectifpolar.fr/20..
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Gaïa

A la lecture du résumé, j'étais impatiente de lire ce roman qui promettait une créativité riche, des énigmes improbables, des enjeux majeurs... bref, un bon thriller écolo !

Les premières pages m'ont fortement déçue: dialogues sans saveur qui ne servent pas l'avancement de l'histoire, une écriture moyenne qui a bien faillit me faire décrocher, et pour couronner le tout, on ne comprend pas où l'on se retrouve. Heureusement, la suite est plus glorieuse J'ai persévéré dans la lecture, et me suit finallement prise dans l'histoire. Au final, on se retrouve bien dans mon idée de départ, un thriller écolo sympathique à lire, avec une jolie chute à la fin... très inattendue !

Cependant, je perdure dans mes reproches:

-J'ai trouvé les personnages un peu fades et caricaturés, qui n'apportent aucune profondeur au roman.

-Une écriture moyenne, dont les descriptions ne sont pas assez fouillées à mon goût : J'aurais aimé plus de détails sur la véritable jungle qui envahit New York ! Me sentir minuscule face à de grands arbres déployés, entendre les cris des singes hurleurs, patauger dans la boue, trébucher sur les inombrables racines, sentir l'odeur et l'humidité végétale imprégner mes sens ! Là, je ne me suis pas sentie embarquée dans la même galère que les personnages, je suis restée assez en dehors du contexte. De plus, l'écrivain passe rapidement d'un passage à l'autre, les transitions entre les différents moments de l'histoire sont brèves. Les péripéties arrivent trop vite sur les personnages, sans qu'on ai le temps d'en mesurer l'ampleur.



Cependant, ces critiques servent le roman dans la mesure où il est très facile à lire, et se termine rapidement. On a envie de connaître le fin mot de l'histoire, et les thèmes abordés sont très intéressants: L'auteur réussit à nous mettre face aux enjeux écologiques de notre siècle, et l'évolution du personnage principal, Monsieur grant, est bien menée.

La créativité de l'auteur ne fait aucun doute, mais je dois avouer qu'elle ne m'a pas complètement séduite car trop improbable: pour le coup on est vraiment dans de la science-fiction ! J'ai bien aimé les citations en début de chapitres, toujours très pertinentes et pleines de sens :



"La nature ne fait pas de cadeau. Aucune espèce n'est à l'abri de l'extinction. Des millions d'espèces sont nées, ont vécu et ont disparu de la planète depuis les débuts de la vie terrestre. La vie a continué sans elles. Cela s'inscrit on ne peut plus normalement dans l'évolution biologique de la planète. Le critère de permanence est simple: survivent les espèces qui établissent un rapport harmonieux avec leur environnement, avec l'écosystème où elles sont inscrites. Il faut un bon rapport d'échange: donner et recevoir" Hubert Reeves.



Enfin, tout à la fin du roman, quelques pages retracent les faits et chiffres concrets de l'impact de l'activité des hommes sur la planète. Evidemment, c'est effrayant et bien réel.





En conclusion, GAÏA est un roman séduisant, facile à lire et intéressant au niveau des enjeux et questions qu'il soulève. Yannick Monget nous place face à nos responsabilités et établit une forte critique de la société actuelle, pas du tout ennuyeuse ou moralisatrice.

Cependant, comme de nombreux romans de SF, les personnages manquent de profondeur, ce qui déssert l'histoire. L'écriture de l'auteur est également décevante, car ne met pas assez en valeur l'envergure du décors et des péripéties.
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Résilience

C’aurait pu être un bon livre, s’il n’était pas gâché par le militantisme de son auteur. Toutes les trois pages, vous devrez subir de la propagande écolo anti-nucléaire, grossièrement glissée dans les dialogues entre les protagonistes, qui deviennent juste des faire-valoir sans personnalité. Le livre est censé être documenté ; c’est vrai, on y retrouve du vocabulaire, des événements, des citations et quelques chiffres ; mais bien sûr, uniquement à charge et sans invoquer les controverses qui pourraient les entourer. De toute façon, je crois qu’il ne suffit pas de s’approprier les définitions du dictionnaire, ni la vulgarisation (et surtout pas celle des ONG écolos !) pour acquérir une culture de l’industrie, comprendre la technologie (dans sa réalité technique et pas seulement dans son usage) ou accéder à l’expérience managériale. On reste au stade de l’homme providentiel dans cet ouvrage : l’homme indomptable, à l’intelligence supérieure, qui en deux temps trois mouvements réussi, là ou tous ses prédécesseurs ont succombé à la corruption ou n’ont tout simplement rien compris. En bref, pour un « ingénieur blanc », tout cela est juste pathétique et caricatural. De plus, le livre suinte le mépris et la haine des dirigeants, des industriels, et du consommateur moyen en général. Je pense qu’un homme intelligent et sans trop de vanité, lorsqu’il découvre que l’humanité est majoritairement constitué d’imbécile devrait naturellement se poser une question : mais … et moi ? L’auteur semble immunisé contre cette introspection.
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Gaïa

Le sujet était pourtant alléchant... mais traité sans enthousiasme, à mon goût. On se noit dans les répétitions, la lourdeur des dialogues qui font que la lecture en devient pénible. De plus, j'ai trouvé que l'histoire qui débute bien, petit à petit devient de plus en plus improbable, et donne enive de tout lacher.
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Résilience

Un extraordinaire thriller d'anticipation qui mêle habilement réalité et fiction. Le danger réel du nucléaire, le risque biologique à l’échelle mondiale, les complots politiques et financiers, les manipulations médiatiques, tout y est, porté par une écriture concise, fluide et particulièrement prenante! Ce n'est pas un énième roman "catastrophe", c'est un constat (preuves vérifiables à l'appui), la réalité du danger que l'Homme fait courir à la terre et à lui-même. Au-delà de cette réelle problématique, Résilience reste un roman formidable, avec des personnages particulièrement attachants, une histoire très bien menée de laquelle il est difficile de s’extraire! A mettre entre toutes les mains!
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Résilience

"Merveilleusement diabolique et incommensurablement glacial"





J'ai lu ce livre avec plaisir et envie, j'y ai découvert bien plus de choses que je ne pensais, bien plus de choses que je n'aurai souhaité et bien plus de choses que ce que l'on veut nous dire. Je considère ce roman comme un témoignage, ce n'est nullement un procès, il est fait pour que les gens se rendent compte par eux-même de ce que l'Etat préfère nous cacher. Divers points sont mis à l'honneur comme :

— Il y est mis en avant la bêtise totale et inexpliquée du genre humain.

— Il y est remis en question la manière de penser et de réfléchir des gouvernements, aveuglés par le simple fait que l'économie gère leur vie.

— Il y est question de la vulnérabilité de ce monde qu'on pense acquis et de la fragilité des structures.
Lien : http://lesratsdebibliotheque..
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