BERSERK 38 - GIFTS - LE COUVENT DES DAMNES - LECTURES DU CHEF #29
"Gifts" à partir de 3:52
On est tous honnêtes face au plaisir...
on se bouscule au portillon alors qu'hier encore.,le quartier était désert....
à croire que la mort...
offre un meilleure spectacle que les femmes ou les arts..
Je reconnais que tu étais un guerrier doué, mais maintenant, tu n'es qu'un vulgaire criminel. Un shinobi qui a perdu son âme n'est plus un shinobi !
Le regard de Danzô quand il a entendu la voix de sa fille était celui d'un père l'espace d'un instant.
Même les gibiers de potence ont une once d'humanité, on dirait...
Les femmes ne sont capables de mourir que pour ceux qu'elles aiment Mais pas pour des concepts insaisissables comme les dieux ! Nous sommes faites ainsi...
L'espace d'un instant, j'ai cru entendre le docteur Takuma me sermonner. Il faut dire que je le mérite. La vie est une chose précieuse qu'il faut chérir, je le sais bien... Et pourtant, lorsque je me suis occupée de cet homme, je n'ai pas songé une seconde à le remercier pour cette vie qu'il nous offrait. Je n'avais qu'une idée en tête : lui faire payer ce qu'il avait fait.
-Ça me faisait plaisir de voir qu'une fille comme moi pouvait être utile. Oui, même si c'était bref... J'étais heureuse de me sentir indispensable à leurs yeux...
-Si je peux me permettre, je n'appelle pas ça être indispensable, mais plutôt être utilisée. Lorsque vous êtes tombée enceinte, vous n'avez pas demandé d'aide, n'est-ce pas ?
-... C'était tellement mignon. Il était là, dans mon ventre. Sa petite vie ne dépendait que de moi. Et tant qu'il y restait, ma vie avait un sens, pour une fois. Seulement, je savais qu'une fois sorti... Voilà pourquoi je devais m'en débarrasser. Avant qu'il ne se débarrasse de moi.
Tu sais, ce qui fait un bon chasseur, ce n'est pas seulement son talent à remonter la piste de sa proie. C'est aussi sa faculté à faire venir cette dernière à lui... Enfin, c'est ce que je pense. Voilà pourquoi, plus que personne, un chasseur arrive à comprendre sa proie. Bref, à "l'aimer". Puis vient le moment de lui ôter la vie. Même s'il fait couler le sang, il n'y a chez lui aucune haine ou peur. Juste de la tendresse pour sa proie, et de la gratitude pour cette vie qu'elle lui offre. Tout ça pour dire que ce sont ces marques d'affection et ce respect qui différencient un chasseur d'un tueur.
La main d'Ochô s'était figée sur son couteau. L'image que le miroir lui renvoyait dans la pénombre était celle d'un homme pitoyable et paralysé par la terreur assailli par une furie sanguinaire...
Quelle bande d'affreux... Ils s'inquiètent plus de leur compte en banque que de l'état de santé de leur proche... Le monde est peut-être ainsi fait, après tout...