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Critiques de Yuu Watase (276)
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Fushigi Yugi, tome 1

ꜰᴜꜱʜɪɢɪ ʏᴜɢɪ c'est l'histoire de Miaka et Yui, meilleures amies, qui préparant leurs examens à la bibliothèque, trouvent un livre nommé "les écrits des quatre dieux du ciel et de terre".

Sans réfléchir, elles ouvrent le livre... mais celui-ci est magique et les deux filles sont aspirées dedans...

Dans le monde du livre, qui ressemble à la Chine ancienne, Miaka devient la prêtresse de Suzaku, protecteur du pays du Sud et Yui devient la prêtresse de Seiryu, protecteur d'un pays rival. Chacune ayant pour charge de protéger son royaume respectif...



Alors d'accord, on se trouve dans une pure tradition shôjo (ce petit côté où tous les garçons sont aux pieds de l'héroïne alors que son cœur ne bat que pour le héros 😆). Mais pour être honnête, l'histoire je la trouve superbe. Emplie de magie et de poésie, de rires aussi. Punaise qu'est-ce que j'ai pu rire à en avoir mal aux cotes avec les expressions de visage des SD (ces petits personnages avec des petits corps sur lesquels on trouve des têtes énormes avec un visage enfantin).



Mélangeant humour, sentiments, action et drame, Fushigi Yugi est un manga que j'apprécie tout particulièrement. C'est lui qui m'a fait devenir fan de Yuu Watase. Il faut dire que la mangaka a un talent certain pour faire de belles histoires 🥰



À lire absolument pour tous les fans du genre 😃
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Alice 19th, tome 7

Un dernier tome vraiment sympa. Je dois même dire qu'il y a une partie qui a réussi à me faire pleurer et j'ai adoré l'histoire bonus à la fin.

Je suis plutôt contente du dénouement de l'histoire et j'ai apprécié qu'on ait l'impression que nos personnages étaient réellement en danger. Bien sûr, c'est un shojo et on sait que tout va bien se terminer (d'une certaine façon).

Bref, j'ai vraiment apprécié cette relecture, même après tant d'années. Et j'ai pourtant été souvent déçue en relisant des livres qui m'avaient marqués par le passé.
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Alice 19th, tome 6

J'ai vraiment aimé les parties du manga où on en apprend plus sur Frey et Chris. C'est avec ce genre de scène que je me dit que le manga aurait vraiment bénéficier d'avoir quelques tomes en plus. Notamment pour qu'on puisse en apprendre davantage sur les autres personnages et avoir une intrigue moins condensée. Ça aurait aussi permis de développer un peu plus les sentiments des personnages.
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Alice 19th, tome 5

On sent qu'on arrive petit à petit à la fin de cette série de mangas. Tous s'accélère et on commence à comprendre de plus en plus de chose concernant l'intrigue et cet univers. J'avoue que je ne m'attendais pas à avoir des passages aussi sombres dans un mangas qui est au départ destiné à des jeunes filles. Il faut dire que ce genre est tellement édulcoré d'habitude que ça fait bizarre.
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Alice 19th, tome 4

Même si on tourne un peu en rond par moment, l'intrigue s'intensifie et les personnages évolue de plus en plus. Alice et Kyô ont vraiment une chouette relation et Frey est assez marrant par moment (lourd à d'autres XD). C'est juste un peu dommage que comme dans la majorité des shojo, il ait fallut qu'il y ait un triangle amoureux.
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Alice 19th, tome 3

L'histoire devient beaucoup plus intense. C'est sûr que ce n'est pas une scénario très complexe mais ça n'en est pas moins prenant. On voit une vrai évolution des personnages. Je comprends pourquoi j'adorais ce manga quand j'étais jeune. Et je suis très contente de le re-découvrir aujourd'hui.
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Alice 19th, tome 2

Vraiment un très bon tome. J'aime vraiment la tournure que prend ce manga. Je ne me souvenais pas qu'il abordait des thèmes aussi fort comme la violence conjugale, le harcèlement ou les problèmes de communication. On reste quand même sur une trame de shojo mais qui arrive à ne pas être trop lourd et à sortir un peu des clichés du genre.
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Alice 19th, tome 1

Un des tout premier manga que j'ai lu. J'avais envie de le relire depuis un moment et je n'ai pas été déçue. Franchement, il est vraiment pas mal. Les dessins sont jolis (surtout quand on sait qu'il est sorti il y a plus de dix ans) et l'histoire est assez prenante. Il a quand même quelques défauts comme une histoire un peu décousue par moment mais le thème le fait clairement sortir du lot par rapport à d'autres shojos.
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Imadoki, tome 1

Un vieux shojo de Yuu Watase dont j'adore la petit renard qui est la mascotte.



Tampoko est une jeune fille de la campagne qui n'a pas peur du ridicule, de bonne humeur, et surtout venant de la campagne, fraichement arrivé dans la capitale pour entamer une nouvelle année de lycée, un lycée très prisé, et hautement pour riche. Autrement dit, elle ne passe pas inaperçu mais quand elle salut ouvertement comme un "pote" le garçon le plus convoité de l'établissement, qu'elle a rencontré la veille, elle s'attire la colère et la stupéfaction, voire le dégout de ses camarades. Pire ce garçon semble totalement être l'exacte opposé à ce qu'elle avait rencontré : froid et snob, il n'hésite pas à la trainer dans la bout. Mais c'est mal connaître Tampoko....



L'un des premiers mangas du mangaka Yuu Watase, on reconnait au trait qu'elle cherche encore son style. Ce qui n'enlève pas un scénario un peu tiré par les cheveux sur certains aspects mais qui touche à plein de thème encore très présent aujourd'hui : l'harcèlement, la recherche de soi, le consentement, l'avortement...Et le petit animal de compagnie de Tampoko mêle une touche de Kawaii au fil de la lecture, autour d'une romance touchante.
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Fushigi Yugi - La légende de Gembu, tome 12

Ça y est, voici le dernier tome de Fushigi Yugi, la légende de Gembu. Comme j’ai enchaîné les tomes pour cette relecture, j’ai pu pleinement apprécier l’histoire sans les longues années d’attente entre les parutions des derniers volumes, et j’avoue que cela m’a permis d’avoir un avis plus serein, et de beaucoup mieux appréhender tout le manga. Un très bon point pour cette saga très réussie.



J’avais tout de même quelques craintes. Bien que dans la saga originale, nous savions ce qu’il s’était passé grâce à deux des étoiles de Gembu, j’avais une petite appréhension. Mais Yuu Watase s’est très bien débrouillée pour sa conclusion. Je trouve qu’il y a un réel respect, non seulement envers ses lecteurs, mais aussi envers ses personnages. Elle leur rend hommage de bien des façons, même avec les différentes tragédies qui se produisent. Rester fidèle à son idée de départ et ne pas chercher à épargner son lectorat n’est pas évident.



Le tome commence par la guerre qui est aux portes du royaume de Rimudo, tout jeune empereur depuis la mort de son père. Le Kuto est déterminé à mener sa vendetta jusqu’au bout, et nos héros vont devoir se serrer les coudes. Les étoiles ont décidé de ne pas invoquer Gembu et de tenter de résoudre le conflit grâce à leurs pouvoirs. Les voir combattre ensemble est clairement un grand moment et l’émotion qui en découle est superbe. Le travail d’équipe, les sentir enfin soudés et surtout ce désir de vouloir protéger Takiko coûte que coûte… Ça n’a pas de prix. Graphiquement en plus, cela donne des scènes très sympathiques.



Mais, on s’en doute tous… même si le geste est noble, cela ne suffira pas. L’invocation a donc bien lieu (pas un secret non plus, nous le savions). Et là encore, malgré la perte des certains personnages qui engendre énormément de tristesse, j’ai trouvé toute cette partie très bien traitée et surtout avec un réel travail autant émotionnel que scénaristique. Alors, oui, bien sûr, il y a aussi beaucoup de bons sentiments, et un côté « bisounours » à certains égards. On voit que Yuu Watase n’a pas voulu rendre le tout trop « heureux » en contrebalançant avec certains événements, mais… ce n’est pas non plus un moment tragique qui vous prend aux tripes. Et ce n’est pas quelque chose que je trouve négatif non plus, car nous restons dans un shôjo. Il y a même comme dans le tome onze plusieurs événements qui ont une connotation sereine et qui permettent aux personnages d’avoir une conclusion réelle. Alors, pour moi, arriver à trouver le bon équilibre avec ce moment tant attendu… eh bien, Yuu Watase a clairement fait son travail avec brio.



Et elle pousse même plus loin, en nous permettant de voir ce qu’il se passe après l’invocation du dieu. Je suis une fan des épilogues, et là, j’ai été contentée au possible. La mangaka nous permet de voir ce que le sacrifice de Takiko a accompli et comment ses amis ont continué à honorer sa mémoire et à ne pas se laisser aller au désespoir de l’avoir perdu. C’est touchant, sans être larmoyant. On voit aussi l’impact que les étoiles et la prêtresse ont eu sur un peuple qui lui avait clairement perdu espoir. Et puis, il y a ces toutes dernières pages… qui font que la conclusion est parfaite, et prouve que les Dieux de Yuu Watase malgré leur demande de sacrifice ne sont pas non plus mauvais.



Une saga que j’ai eu plaisir à relire et qui me rappelle pourquoi j’aimais tant la mangaka à une certaine époque. J’ai depuis délaissé ses œuvres, mais j’ai bien envie de m’y replonger maintenant. En tout cas, je retiendrais la maturité de cette saga , son graphisme doux et en même temps tout à fait cohérent avec des scènes plus dures, et un scénario qui malgré ses quelques petites faiblesses a su me transporter dix ans plus tard avec le même plaisir.

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Alice 19th, tome 1

Alice 19th est un manga que j’ai lu quand j’avais 12/13 ans. J’avais adoré cette série mais j’avais fini par la revendre, à force de déménager pour mes études etc. Et puis, en surfant sur Vinted, j’ai vu les tomes à vendre. Et comme je suis faible, j’ai acheté. Je suis comme ça, oui oui.



Je vois cet achat comme une madeleine de Proust. J’avais gardé une très bonne image de cette série, mais j’avais peur d’être déçue. Bah oui, et si je trouvais ça nul maintenant?

Eh bien pas du tout! J’ai à nouveau été comblée! Premier point fort : c’est une série courte! 7 tomes et c’est terminé. Un début, une fin. Ensuite, les dessins. Alors ils sont un peu « datés », un peu old school mais j’adore le trait de Yuu Watase. On retrouve vraiment ce design propre aux shojo des années 2000.

Et puis l’histoire est accrocheuse. J’aime la rivalité entre Alice et Mayura, j’adore la façon dont Kyô évolue au fil des tomes et surtout je suis fan du personnage de Nyozeka qui m’a fait rire et pleurer.



Si jamais vous avez envie de vous plonger dans un bon vieux Shojo qui ne vous décevra pas, en tout cas à mes yeux, lisez Alice 19th (trouvable facilement sur Vinted).
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Fushigi Yugi - La légende de Gembu, tome 11

Un petit peu mitigée par cet avant-dernier tome. Il est loin d’être mauvais, c’est certain, mais je trouve que certains éléments sont assez vite expédiés et qu’il y a un peu de facilité et un côté trop gentillet à certains moments. En même temps, il y avait pas mal de choses à clôturer, et il ne restait que deux tomes… Donc, il faut faire avec.



En soi, je le répète le tome est plutôt chouette, c’est juste que depuis le début il y a une certaine qualité dans Fushigi Yugi et j’espérais ne pas voir le niveau baisser au fur et à mesure. Avec une parution plutôt en dents de scie sur les derniers tomes, malheureusement, on ressent ces petits changements. On garde toujours la même cohérence dans l’ambiance, avec une dose d’humour, un peu de violence dû au monde où l’on se trouve, et beaucoup d’émotions. Il y a une réelle maturité dans le récit aussi, mais j’aurais aimé moins de facilité à certains moments.



Le tome onze reste très important pour la saga. Il permet de mettre à plat toutes les intrigues pour ne garder que celle qui a conduit à la création du manga : le sauvetage du monde et l’invocation de Gembu. Ici, plus de secrets. Tout le monde est au courant pour la maladie de Takiko et le fait qu’elle soit condamnée (invocation ou pas), Firuka peut se libérer aussi à plusieurs niveaux, l’empereur peut également dire sa vérité et avoir un moment avec son fils unique. Et c’est un « grand » moment, car la haine entre le père et le fils est un fil conducteur depuis le premier tome. Ici Yuu Watase nous permet de comprendre vraiment tout. Pourquoi l’empereur voulait tuer son fils, la machination en place, et tout ce qui en a découlé. Il y a une certaine sérénité qui s’installe face à tous ces événements. Et je trouve que c’est un excellent choix pour ensuite embrayer avec le dernier tome.



Hargas et Tegu ont aussi droit à leur conclusion. J’aurais préféré quelque chose de moins expéditif et tragique, surtout après le passage avec Firuka. Mais, cela reste tout de même cohérent non seulement avec l’univers de Fushigi Yugi, qui est loin d’une romance fleur bleue, et aussi des différents choix de la mangaka depuis le départ. La maladie a une place très importante tout au long du manga et qui est souvent associée à un sacrifice qui devait de toute façon avoir lieu (encore une petite facilité). J’avoue ne pas me rappeler les raisons pour lesquelles Yuu Watase a mis autant de temps pour conclure sa saga sur la fin, mais je me demande s’il n’y a pas une corrélation.



Quant à la fin, elle a un côté « trop » joyeux pour moi qui bascule ensuite vers un cauchemar. C’est un procédé que je n’aime pas particulièrement car trop dramatique au final, mais on peut aussi le prendre comme un petit moment de répit pour les personnages et les lecteurs pour ensuite enchaîner avec le grand combat que l’on attend depuis fort longtemps. Donc il y a du bien, comme du moins bien dans ce tome. J’espère que le dernier sera tout de même à la hauteur.

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Fushigi Yugi - La légende de Gembu, tome 10

Un tome que j’ai trouvé moins intéressant que les précédents alors qu’il nous permet de mieux appréhender un personnage clé, de comprendre l’origine de l’histoire et qui nous donne quelques révélations. Un peu paradoxal, je l’avoue, mais il y a des petits je ne sais quoi qui me donnent encore l’impression que Yuu Watase brode plutôt que d’aller à l’essentiel et il y a aussi des maladresses notamment au début du tome que j’ai moyennement apprécié.



Pas mal de rebondissements donc dans ce tome dix, de quoi redonner un peu de souffle à l’histoire, même si le résultat n’est pas à cent pourcent convainquant. La véritable identité de Firuka m’a laissé un peu de marbre même si clairement, on sent qu’elle devient une alliée de poids et sur qui nos héros peuvent compter. Le passé du père de Rimudo, à contrario, nous éclaire sur beaucoup de points, et c’est clairement ce que j’ai apprécié le plus dans ce tome.



A contrario, l’évolution de la relation entre Takiko et Rimudo est assez bancale. Je comprends ce que le jeune homme a voulu faire, mais la première scène du tome a quelque chose de dérangeant surtout quand il demande à Takiko de le faire en silence… Mouais… La gestion de cette scène est loin d’être réussie, alors que la mangaka pouvait jouer sur la carte de l’émotion. Je n’ai pas non plus compris le choix d’un éloignement (pas crédible pour un sou, et qui sert juste à séparer, encore une fois nos héros). Alors que pourtant, on les voit vraiment agir comme un groupe soudé et qu’on sent qu’ensemble, ils sont bien plus forts.



La maladie de Takiko continue à être cette épée de Damoclès, et un secret qui risque de causer pas mal de dégâts, mais là encore, on comprend la jeune femme. Sa volonté est sans faille, et elle se sait condamner de toute façon, alors autant y aller à fond. Même si pour cela elle se jette dans la gueule du loup. J’aimerai tout de même, même si sa décision a du sens, qu’elle se montre moins téméraire… A voir ce que cela donnera.



Toutes les étoiles sont maintenant réunies dans un même lieu…. Tegu pose toujours problème, malheureusement et l’arc autour des jumeaux manque de souffle. Il y a une répétition que je trouve un peu lassante. Il reste deux tomes maintenant et j’ai un peu peur d’une fin qui aille trop vite et qui joue sur la facilité. Maintenant que l’on sait que certains personnages ont été manipulés à leur insu… je vois des revirements de situations trop dans l’émotion ou le pathos arriver, et ce n’est pas du tout ce que je souhaite pour cette saga. J’espère me tromper.



Je vais finir par deux éléments qui m’on fait un peu tiquer. Le premier : les fautes d'orthographe et de grammaire. Elles ne pullulent pas, mais entre les phrases sans aucun sens et les mots remplacés par d'autres, c'est assez pénible d’autant plus que ce tome est nettement plus riche en dialogues par rapport aux autres. Deuxième point : le design. Je ne pense pas que cela m’avait sauté aux yeux lors de ma première lecture, mais ici, vu que j’enchaîne les volumes, je n’ai pas pu passer à côté. Les traits de Yuu Watase sont moins travaillés à certains moments. Il y a aussi un côté plus cassant alors qu’elle a l’habitude d’être plutôt dans la rondeur pour ses dessins. On perd en fluidité et parfois, je l’avoue, j’ai trouvé que les personnages étaient un peu enlaidis. Je verrais si cela se poursuit dans les tomes suivants, mais pour ma part, je ne trouve pas que ce soit une évolution en mieux de son style.

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Fushigi Yugi - La légende de Gembu, tome 9

Un tome neuf qui, on le sait, ne sera pas forcément de toute gaieté, mais il faut en passer par là. Il a cependant le mérite de renforcer les relations entre les personnages, de nous révéler un point crucial et aussi de faire en sorte que nos héros sont maintenant sur la même longueur d'onde et que le combat final peut enfin avoir lieu avec "l'esprit serein", si je puis dire. Et je suis contente de l'avoir relu parce que quand je vois mon ressenti de l'époque (il y a plus de dix ans maintenant), ma lecture n'avait pas été des plus faciles entre des parutions disparates et surtout une auteur qui n'était pas certaine de la façon dont elle allait clôturer sa saga. Les relectures ont donc parfois du bon, et ici, c'est bien le cas.



Mais revenons un peu à l'histoire. Takiko est de nouveau dans notre monde et elle doit arriver à surmonter le fait que ses amis et son amant l'ont rejetée, et qu'elle n'a plus vraiment de but dans la vie après cette éviction. Bien entendu, nous savons pourquoi les étoiles ont décidé d'agir ainsi. En la poussant à revenir dans son monde, ils pensent la sauver. Gembu étant censé dévorer la prêtresse lorsque cette dernière formulera son vœu. Un sacrifice qui si on regarde est moindre comparé à toutes les vies qui pourront être sauvées, mais nous parlons tout de même de Takiko. Et c'est là que l'on voit combien le groupe est soudé ainsi que les sentiments qui se sont formés tout au long de leur périple. On a beau se dire qu'une vie n'en vaut pas des millions quand il s'agit d'un de nos proches, les choses sont beaucoup plus compliquées.



Cependant, Takiko ne sait pas cela. Son retour dans notre monde est donc clairement teinté de mélancolie et de tristesse. Elle fait bonne figure, comme d'habitude, et elle est même prête à reprendre sa vie d'antan. Et franchement, la voir faire tous ces efforts... c'est déchirant. Ses sourires, sa bonne humeur, alors qu'elle est au plus mal ne laissent pas indifférent. Et puis il y a la révélation que l'on voyait venir. Un élément qui fait tout basculer. En soi, je me dis que cela nous permet de mieux avaler la pilule et en même temps, d'offrir à Takiko une raison de prendre en main son destin sans aucune contrainte. Et dès ce moment-là, on voit une nette différence dans les choix de notre héroïne. C'est un soulagement et un déchirement en même temps. Elle est heureuse d'avoir trouvé sa raison d'être, et quitte à devoir y laisser la vie, autant l'offrir pour en sauver d'autres. Elle a toujours eu ce côté très héroïque depuis le départ, ce qui fait sa force, mais aussi sa faiblesse, car elle s'oublie très souvent. Mais, ici, j'ai trouvé que le traitement était différent. Moins tête brûlée, et c'est aussi une évolution que j'ai trouvé très sympathique malgré le contexte.



Le retour auprès des étoiles est par contre "facile" dans le sens où Takiko apprend la vérité et qu'il n'y a vraiment aucune altercation. Personnellement, même en sachant que c'était une bonne intention, j'aurais eu du mal à laisser couler, car le départ de notre héroïne avait été un peu violent... Mais passons, cela évite de laisser trainer un tome qui au final ne fait pas trop avancer les choses. On joue beaucoup sur le sentimentalisme ici, et même si je n'ai pas trouvé ma lecture désagréable à cause de cela, j'avoue que c'est un tome qui tire un peu sur la corde. Certes, les retrouvailles entre Takiko et Rimudo sont mignonnes, je ne vais pas le nier, mais là encore... J'ai trouvé qu'il y avait une perte de qualité vis-à-vis du reste. On est vraiment dans du shojo de base, même s'il y a quelques combats. Chose que j'apprécie mais à petite dose, du moins dans Fushigi Yugi.



Voir les étoiles soudées par contre, et continuer dans cette voie est très réconfortant. Takiko a vraiment bien joué son rôle à ce niveau-là, et on sent le groupe plus soudé que jamais. La jeune prêtresse a accepté son destin, il faut maintenant aller au bout de l'aventure.

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Fushigi Yugi - La légende de Gembu, tome 8

Un très bon tome vraiment à tous les niveaux. Il était difficile d’attaquer ce huitième volume après l’événement tragique qui est survenu, mais Yuu Watase a très bien su gérer toutes les émotions qui découlent de cet événement. Et malheureusement pour nos héros, ils sont loin d’être au bout de leur peine, c’est le moins que l’on puisse dire.



Même si clairement, le tome est globalement très tendu, et que certains événements ne me plaisent pas, il n’en reste pas moins que la mangaka se tient à son schéma et arrive à manier ses rebondissements de façon cohérente et juste. Il y a quelques petits ratés mais ils sont largement écartés par tout le reste. On sent bien que nous sommes sur la fin et que les pièces se mettent en place. Nos héros sont poussés dans leurs retranchements et ils doivent prendre des décisions difficiles mais on sent surtout la cohésion de groupe que Takiko cherchait à tant créer et c’est quelque chose de vraiment fort, même si cela se « retourne » un peu contre elle.



Mais revenons un peu au début. Il y a clairement une certaine paranoïa qui s’est installée. Franchement, après toutes les déconvenues que nos héros ont subi depuis le début de l’aventure, dès qu’ils rencontrent des alliés potentiels, je suis sur mes gardes. C’est plutôt une bonne chose, car cela prouve que Yuu Watase a très bien su retranscrire l’ambiance globale dans laquelle sont les étoiles et Takiko. Ils essayent de sauver leur monde mais sont aussi rejetés et parfois de façon violente. Alors, ce petit moment de répit était une bénédiction. Surtout avec Rimudo qui doit faire son deuil.



Du point du vue graphique mais aussi dans les différentes situations que l’on voit, il y a un réel travail sur cette perte. On ressent la peine d’Uruki, sa culpabilité, son envie de tout abandonner. La perte de Soluenn a une impacte sur tout le monde, mais il était la seule famille de Rimudo, son ancre, la personne qui l’avait accepté alors que tous le rejetaient. C’était aussi un personnage que j’aimais beaucoup comme de nombreux lecteurs j’en suis sûre. Yuu Watase lui a offert une fin à sa hauteur. Il est mort pour protéger son frère, voire celui qu’il considérait même comme son fils. Et dans ce tome, la mangaka conclut son histoire en nous donnant un apaisement, en quelque sorte. Je trouve que le respect qu’elle montre envers ce personnage est touchant. Il n’a pas seulement été un « pion ».



En parallèle, nous en apprenons encore plus sur Hargas. Il est, avec son frère jumeau, la dernière étoile qui manque pour que Takiko puisse invoquer Gembu. A lui seul, il est une quête à part entière. C’est aussi un personnage qui navigue entre le bien et le mal de façon fluide et compréhensible. Pour les autres étoiles, il y avait une certaine facilité dans le fait que Takiko avait réussi à les rallier à sa cause sans trop de mal. Mais ici, avec Hargas, tout est plus compliqué. Et j’ai hâte de voir comment cela va se jouer.



Quant à la fin… Elle ne nous épargne pas, tout comme Takiko, mais on comprend le choix des étoiles. C’est douloureux à voir, même s’ils font front commun. C’est difficile de dire que la rejeter est la plus belle preuve d’amour qu’ils pouvaient lui faire, mais c’est le cas. Un indice laisse cependant présager que leur tentative est peine perdue. Je ne garde que peu de souvenirs de ma première lecture, mais certains éléments me laissent penser que Takiko est déjà perdue, en quelque sorte. A voir si je ne me trompe pas. Dans tous les cas, on se doute que la situation n’est que temporaire, vu qu’ils restent encore quatre tomes et que l’on connaît la fin de l’histoire.

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Fushigi Yugi - La légende de Gembu, tome 7

On entre dans une phase beaucoup plus intéressante maintenant que les étoiles ont toutes été découvertes et que la mission de nos héros va être au centre de l’intrigue. Mais si ce tome est sans doute le plus triste de la saga, il montre combien Yuu Watase arrive à manier les scènes difficiles et vibrantes d’émotions.



Nos héros sont séparés et leur situation est peu enviable. Takiko et Soluenn sont aux main d’Hargas qui compte bien les conduire au roi, tandis que le reste des étoiles veillent sur Rimudo gravement blessé. Un dilemme s’impose. Peuvent-ils laisser la prêtresse courir à sa perte, ou bien doivent-ils prendre de risques quitte à ce que l’un d’eux ne s’en sorte pas ? Des choix difficiles sont pris et les conséquences en sont douloureuses…



J’aurais certes préféré que cela n’arrive pas, et en même temps, je trouve que Yuu Watase fait bien de montrer tout ce que la guerre entraîne et que nul n’est à l’abri. Les pillages, les viols, les massacres… pour aucune raison si ce n’est qu’on est dans le camp du plus fort. La guerre n’a jamais été une partie de plaisir, et oui, certains meurent. En nous montrant des scènes violentes la mangaka nous rappellent la raison d’être de nos héros, que leur existence et leur quête sont primordiales. Et que des sacrifices doivent être faits, malheureusement.



Outre le fait que nous assistons à des scènes très poignantes qui révèlent toute l’intensité qu’une douleur psychologique peut engendrer, nous apprenons aussi à mieux appréhender certaines relations. Celle de Rimudo et Soluenn notamment. Deux êtres qui sont des survivants et qui ont vécu ensemble avec des liens très forts. Soluenn a autant été un frère, un père qu’un protecteur. On voit dans ce tome sept toute la complexité et la profondeur de leur relation. Tout l’amour qu’ils se portent aussi. On appréhende aussi mieux leurs personnalités par ce biais. Il y a un très gros travail de fait, et autant dans les scènes que dans les dessins, on ressent toute cette émotion.



Hargas côtoyant un peu les autres étoiles se dévoilent aussi un peu. On y voit un homme tiraillé entre son devoir et la promesse qu’il a faite à son frère jumeau. Il n’est ni bon, ni mauvais en fin de compte, et toute la nuance du personnage, font qu’encore une fois, j’approuve le choix de Yuu Watase de rendre ses personnages plus complexes que pour Fushigi Yugi. Il y a plus de maturité pour moi et un désir de flouter les barrières établies des gentils et des méchants.



Un tome très intense et qui marquera les esprits sans aucun doute. Nos héros vont devoir malgré tout continuer à avancer et faire face aux conséquences du tome sept.

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Fushigi Yugi - La légende de Gembu, tome 6

Le côté un peu mièvre du tome cinq a disparu même si on grade globalement un message très optimiste pour tout, mais il y a aussi pas mal de noirceur, et j’ai beaucoup aimé l’histoire autour de notre nouvelle étoile : Inami. Un peu de sang frais, et des changements qui sont plutôt bénéfiques à l’ensemble de l’histoire.



Taruma est donc Inami l’étoile que nos héros recherchaient. Yuu Watase nous offre ainsi un panel d’étoiles moins parfait que pour sa série originale, et c’est tant mieux. Plus de nuances et aussi l’occasion pour Takiko d’en apprendre plus et de sortir un peu du cocon privilégié dans lequel elle a grandi. On apprend ainsi qu’Inami a dû fuir sa vie d’avant et a été secouru par la gérante de la maison close dans laquelle nos héros ont atterri. Elle a dû faire des choix pour survivre et ne pas se laisser aller au désespoir. Nous n’avons pas tous les mêmes chances, et la vie est emplie d’obstacles. Certains nous aident à avancer, d’autres sont insurmontables. Mais le choix reste toujours le nôtre.



Ce que j’ai vraiment aimé dans ce tome, ce sont les combats, non pas physique, mais contre soi-même. Takiko doit encore arriver à entrer dans le cœur d’une de ses étoiles pour la comprendre et la ramener à sa cause, et Inami doit faire face aux remords de sa protectrice mais aussi des siens. Des épreuves qui permettent aux deux femmes d’en sortir plus fortes. On sent qu’Inami et Takiko n’auront sans doute pas la même relation qu’avec les garçons, mais c’est aussi un pas de franchi.



Une quête plus intime donc, et qui change un peu la donne. Pour ensuite nous ramener à la guerre et aux ennemis qui sont toujours aux trousses de nos héros, ainsi que les deux dernières étoiles. Pas de grande surprise à ce niveau-là. Il y avait des indices flagrants depuis un petit moment déjà, et j’avais deviné le mystère autour de nos deux étoiles. Takiko se montre toujours aussi déterminée et optimiste, faisant des promesses qu’elle n’est peut-être pas en mesure de tenir, mais elle a besoin de sauver tout le monde, donc rien de nouveau. Cette promesse sera peut-être plus complexe que les autres par contre. Nous verrons bien.



Même si globalement, le tome m’a plu, j’ai une impression de ne pas trop avancer tout de même, et de voir un peu la même chose. Certes il y a de très bons moments pleins d’émotions, et il est mignon de voir les étoiles protéger leur prêtresse, mais il me manque un petit quelque chose maintenant.



Nous avons aussi droit à une chapitre bonus concernant Ayashi No Ceres. J’avoue que je ne m’en souvenais mais alors pas du tout, et j’ai été très surprise, me demandant même s’il n’y avait pas une erreur d’impression ! XD Une surprise assez étrange, j’avoue et que j’ai seulement survolé. Un peu dommage car j’aurais préféré que l’on reste dans l’univers de Gembu.

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Fushigi Yugi - La légende de Gembu, tome 5

Un tome un tout petit peu en dessous des autres, et je pense que c’est en partie dû au fait qu’il y a un côté trop « larmoyant » dans l’ensemble. Je n’ai rien contre le sentimentalisme, mais il faut savoir le doser, et ici, je ne sais pas, avec ce cinquième tome, j’ai eu l’impression qu’il y avait un trop plein. En espérant que ce soit quelque chose qui ne se poursuivra pas trop par la suite.



Takiko est donc revenu dans le « monde réel ». Elle n’a pas vraiment choisi le meilleur moment pour le faire, mais ce petit aller-retour était primordial. Elle est parvenue à faire la paix avec beaucoup de choses, et son retour auprès des étoiles est un choix définitif. Je pense que la discussion qu’elle a eu avec son père a été un déclencheur mais aussi le moyen de couper les ponts, si je puis dire, et de repartir en se disant qu’elle avait fait le bon choix. Accepter son destin, er repartir avec sérénité était ce dont elle avait besoin. Bien sûr, nous savons tous qu’elle sera le destin de notre héroïne, mais même en le sachant, je ne vois pas Takiko faire machine arrière.



J’ai cependant trouvé que ce passage éclair dans notre monde avait quelque chose de facile. Tout s’emboite parfaitement, voire trop. C’était nécessaire car sans cela, Takiko n’aurait jamais pu avancer pleinement, mais tout va trop vite et elle accepte tout avec facilité. Le retour reste d’ailleurs dans cette veine, tout sucre tout miel. Tomité et Hikitsu qui deviennent les meilleurs amis du monde, Le fantôme du père de Tomité qui fait une petite apparition, le festival, Aïla qui est soudainement éprise de Tomité… Bref, pour moi, c’était trop. Encore une fois, je suis un bisounours, mais j’ai mes limites.



A contrario, les passages entre Rimudo et Takiko sont forts tout en restant sobres. On ressent leurs sentiments, et la profondeur de ses derniers, ainsi que tout ce que cela implique, mais ce n’était pas écœurant. Je me suis même dit : enfin ! Ils vont aussi aller de l’avant maintenant que les choses sont claires. C’est le début des ennuis, mais toutes les cartes sont sur la table maintenant.



Comme dans les précédents tomes, nous rencontrons encore une autre étoile. Une « apparition » en fin de tome qui pour le coup casse un peu le rythme auquel Yuu Watase nous avait habitué, et ce n’est pas plus mal, surtout que l’étoile en question est loin de vouloir se faire embarquer dans cette quête. Le personnage est aussi intéressant, loin des stéréotypes du beau gosse dont nous sommes coutumiers avec les étoiles. D’ailleurs la « mixité » ici, avec les étoiles de Gembu, est fort agréable. Cela donne moins l’impression que l’on a un harem autour de la prêtresse.



Un tome un peu trop mielleux mais qui reste tout de même sympathique à suivre. J’espère que la venue de Inami va faire un petit peu bouger les choses.

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Fushigi Yugi - La légende de Gembu, tome 4

Encore un très bon tome, même s’il est dans la même veine que les précédents. J’espère un peu de changement pour la suite car, mis à part l’étoile qui change à chaque volume, on reste dans un schéma trop semblable : attaque des ennemis du Kuto, Rimudo tiraillé entre son rôle et sa mission, et la rencontre d’une nouvelle étoile. Il y a bien entendu des éléments nouveaux à chaque fois, mais plus tellement de surprises.



Takiko se rend compte de plus en plus que la prêtresse et les étoiles, bien qu’annonciatrices d’un changement, ne sont pas forcément les bienvenues. Rimudo lui explique d’ailleurs très bien. Les gens veulent un toit sur leur tête, un repas chaud et être à l’abri avec leurs familles. La guerre est un souci bien plus concret pour eux, d’autant plus que c’est à cause de la prophétie liée aux étoiles que le père de Rimudo a déclenché sa vendetta. Pas facile donc de poursuivre sa destinée en ressentant aussi la haine que l’on peut inspirer.



Mais il en faut plus pour Takiko pour abandonner. Elle ne fuira pas, et elle est même prête à aller au front pour sauver le peuple pour lequel elle se bat. C’est tout à son honneur, mais j’aimerai aussi la voir réfléchir. Elle a un rôle à jouer et se faire tuer n’est pas la meilleure stratégie. A vouloir être trop héroïque, elle va finir par y laisser des plumes. Cependant, c’est aussi un moyen de souder les étoiles. Il y a encore pas mal de discordances, mais lorsqu’il s’agit de sauver Takiko, ils vont tous dans la même direction. Il est d’ailleurs plutôt sympathique de les voir se battre ensemble pour la protéger.



Nous avons aussi une nette progression au niveau de la relation Rimudo et Takiko. On ne va pas se mentir, c’est l’une des raisons pour laquelle j’aime beaucoup cette saga. Le couple se chamaille beaucoup et ne voit pas du tout ce qu’il y a juste sous leur nez. Et ici, à force de malentendu, et de scènes de mort imminente, on peut dire qu’ils prennent enfin le temps de réfléchir à leurs sentiments. Ce qui occasionne de très jolies scènes.



Nous en apprenons aussi plus sur Chamka et notamment son passé. Lié à Hikitsu, la nouvelle étoile du tome. La dynamique entre les deux jeunes hommes est très intéressante, et cela va potentiellement rétablir un équilibre au sein des étoiles. Tomité est trop à cran avec Rimudo, et s’il trouve un ami en Hikitsu, l’ambiance risque de changer. A voir ce que cela donnera, mais ce voyage est autant une quête pour se regrouper, que d’apprendre à s’accepter soi-même.



La fin nous laisse présager des ennuis, mais comme je le disais juste avant, les héros ont besoin de faire la paix avec eux-mêmes pour avancer. Et Takiko a beaucoup de choses à mettre au clair pour aller de l’avant et vraiment embrasser sa mission.

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Fushigi Yugi - La légende de Gembu, tome 3

Une très bonne suite sans réelle surprise. Yuu Watase maîtrise très bien son univers et les défauts de la saga originale sont complètement effacés ici. C’est un plaisir de voir les héros évoluer, sans que l’histoire traîne. Pas de fioritures, et c’est tant mieux.



Takiko est de plus en plus focalisée sur sa mission. Depuis qu’elle a vu combien les habitants du monde où elle a atterri compte sur elle, elle est plus que déterminée. Mais trouver cinq étoiles dans un monde vaste et inconnu, ce n’est pas une mince affaire, surtout quand l’ennemi vous talonne et est loin d’être sympathique…



Dans ce troisième tome, la magie prend de plus en plus de place. Le côté ésotérique de l’histoire prend de plus en plus de place, avec notamment cette idée de destinée. Nous découvrons deux sages / voyantes, extrêmement jeunes qui vont épauler notre prêtresse. Le parallèle avec Takiko saute aux yeux, même si elle ne s’en rend pas vraiment compte. Comme elle, les sages ont dû endosser un rôle lourd de conséquences, mais elles sont prêtes à ces sacrifices pour accomplir leurs missions. Takiko doute d’ailleurs de sa légitimité. Elle a beau remplir « toutes les cases » et clairement, les jeunes femmes venant d’un autre monde ne doivent pas courir les rues… elle ne peut s’empêcher de penser qu’elle est un imposteur. En soi, je trouve l’idée plutôt sympathique. Déjà parce qu’avec ses doutes, elle a moins la possibilité de prendre la grosse tête, même si ce n’est clairement pas son genre, et je pense aussi qu’en cherchant à faire ses preuves, elle se pousse elle-même. Trop de confiance en elle serait fatal.



La présence d’une nouvelle étoile donne un peu un effet de facilité ici. Trois tomes, quatre étoiles, cela fait beaucoup. Les choses ne sont pas forcément faciles, et il en reste toujours quatre (j’y reviendrais) mais j’espère que tout ne va pas se passer trop vite. Le fait qu’ils soient tous réunis ne signifie pas la fin de la saga, mais j’espère juste que la fin ne sera pas trop tirée par les cheveux si Yuu Watase décide de broder.



On apprend aussi qu’il y a huit étoiles et pas sept. Etrange, même si on peut supposer une histoire de jumeaux comme dans Fushigi Yugi. Un mystère qui promet peut-être une suite moins facile, et ce serait une bonne chose. J’espère juste encore une fois que ce ne sera pas quelque chose de trop alambiqué. J’avoue cette révélation m’a fait un peu peur.



L’ambiance est globalement assez violente, l’époque et la guerre n’aidant pas, mais la mangaka a ajoute un humour qui contrebalance vraiment ce sentiment oppressant. Et c’est toujours une excellente idée. Rimudo et Takiko commence aussi doucement à se rapprocher, pour mon plus grand plaisir, tout en se chamaillant. Le Ennemies to lovers est toujours une valeur sûre.



Pour l’instant pas de faux pas pour ce troisième tome de La légende de Gembu. Un rythme un chouia trop rapide et quelques révélations qui m’inquiètent mais rien de très grave. En neuf tomes, il peut s’en passer des choses.

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