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Critiques de Yves Paccalet (92)
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L'humanité disparaîtra, bon débarras !

Paccalet se décide enfin à avouer. Bah oui, cela fait trop longtemps qu’il simule la confiance et l’optimisme, cette fois c’est décidé, il vide son sac. Alors, évidemment, l’humanité est condamnée. Cela n’a rien d’étonnant et puis nous l’avons bien cherché...



Seules créatures douées d’intelligence et de réflexion (heureusement pour la planète que seule une espèce est capable de penser...), nous sommes fatalement les seuls à détruire, saccager, exploiter, exterminer, trucider... pour presque rien. Si, le pouvoir, l’argent, le plaisir. Mais enfin, il semblerait que nous ayons atteint un véritable tournant, n’en déplaise aux hypocrites de tous bords, aux indécrottables optimistes, aux inconscients, nous allons enfin payer pour nos fautes et nos actes.



Paccalet s’est amusé à proposer 13 (ah, chiffre maudit...) scénarios de destruction, à chacun de faire son choix. Le réchauffement climatique, la guerre nucléaire, la pénurie d’eau, la surpopulation... bref, que des choses très réjouissantes et surtout largement méritées. D’autant plus que rien n’y est exagéré et que l’auteur a le mérite de soulever un sujet éminemment tabou chez les écolos : la surpopulation. Il ne sert à rien de refaire l’addition, nous sommes trop nombreux et nous courons à notre perte. Enfin, après la prochaine catastrophe (donc au choix, comme cité plus haut), les survivants se mangeront peut-être entre eux...



Nous sommes le cancer de la terre comme l’auteur le dit si bien. Et le pire, c’est nous pensons toujours que nous pouvons nous dissocier du sort de notre planète... A quoi sert un cerveau, je vous le demande...



Alors merci Yves Paccalet pour ce coup de gueule particulièrement jouissif.
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L'humanité disparaîtra, bon débarras !

Vous avez loupé le grand show de la création du monde.

Pas de panique, vous assisterez sans doute à sa destruction.

Parce que l'apocalypse est pour demain, comme l'annonçait Jean Yanne dans les années 70.

Vraiment demain.



Publié en 2006 par le philosophe Yves Paccalet, cet essai 'amusé et désabusé' (sic) est aussi drôle qu'effrayant.

Drôle, par le ton, façon Julien Blanc-Gras ou Guillaume Meurice. Un humour du désespoir, du dernier recours pour une prise de conscience collective.

Effrayant, parce qu'on sait que l'auteur n'exagère pas. L'humanité court à sa perte, notamment depuis la révolution industrielle du XIXe siècle, et ça s'aggrave de manière exponentielle. « Saccages et pollutions, nouveaux virus, destruction de la couche d'ozone, climats en folie, armes de destruction massive. »



Longtemps militant écolo optimiste, Yves Paccalet ne semble plus croire au salut et n'épargne pas son lecteur dans ce 'procès contre l'humanité'.

Références scientifiques à l'appui, il illustre ses propos d'exemples socio-politiques et économiques simples, pour montrer que les comportements humains sont collectivement auto-destructeurs.



On sait tout ça, en théorie.

On peut en lire des exemples flippants chaque semaine dans la rubrique 'Plouf' du Canard enchaîné, signée Jean-Luc Porquet.

Cette excellente synthèse de Paccalet renforce nos craintes.



Plus efficace qu'un thriller archi-noir pour se faire peur.

J'ai failli abandonner après la première évocation de la fin du monde.

Je m'y suis remise après quelques jours de pause, et j'ai même réussi à 'affronter' les treize scénarios possibles de la disparition du genre Homo, bien avant celle du soleil…



« Nous ne nous en tirerons que par la vertu d'une décroissance déraisonnable.

Sauf que c'est impossible, parce que personne n'en veut. »



On peut encore montrer que si, on en veut, en marchant pour le climat samedi (16/03/2019) ? 🤔

___



♪♫ https://www.youtube.com/watch?v=jUlXTZebMww

♪♫ https://www.dailymotion.com/video/xbev4b

« (…) Mais au bout de cent ans des gens se sont levés

Et les ont avertis qu'il fallait tout stopper

Mais ils n'ont pas compris cette sage prophétie

Ces hommes là ne parlaient qu'en termes de profit. (…) »

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L'humanité disparaîtra, bon débarras !

Philosophe, naturaliste et écologiste engagé, Yves Paccalet, nous place devant nos responsabilités, notre destin et surtout notre mépris du vivant.

Nous n’avons de cesse de consommer, gaspiller, polluer, détruire la biosphère sans nous préoccuper un seul instant des générations futures, de nos enfants.

Sous forme d’ironie grinçante teintée d’humour noir tout autant que désespéré, il montre que l’espèce humaine provoque des bouleversements irréversibles de son environnement en saccageant sans vergogne ni réflexion terres et mers.

Mépris, négligence, folie suicidaire ?

L’homme n’est à ses yeux qu’un grand singe égoïste capable seulement d’obéir à 3 pulsions : sexuelle, territoriale et hiérarchique…

Mais, n’ayons crainte, quand enfin il disparaîtra… la vie pourra en toute quiétude reprendre un cours normal.

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L'humanité disparaîtra, bon débarras !

Yves Paccalet réussit le tour de force d'être à la fois drôle et terrifiant dans cet essai paru en 2006.



Le ton sarcastique fait sourire, même lorsqu'il est question de fin du monde. Car il en est question à chaque page : sa proximité est très logiquement démontrée, s'il était besoin. Que la cause en soit la surpopulation, l'extinction des espèces végétales ou animales, les guerres ou encore le changement climatique.



La plume est certes acerbe mais toujours juste et passionnée. Il y a de très beaux passages poétiques, comme la description de la vie sous-marine ou celle du voyage imaginé (rêvé !) des cendres de l'auteur. On sent l'amour de l'Humanité poindre sous chaque propos, même le plus virulent envers notre espèce.



Comme l'auteur, je ne crois plus du tout aux "fariboles à usage médiatique" annoncées par les gouvernants de tous poils qui parlent de développement durable alors même que, comme l'explique si bien Yves Paccalet, il ne devrait plus y avoir de développement du tout si l'on veut arranger un tant soit peu notre cas. "La plupart des pays qui ratifient le texte* traînent des pieds, prennent du retard dans son application et organisent leur industrie, leur agriculture, leurs transports et leurs habitations de façon que jamais rien n'aboutisse".



Le sentiment qui m'habite à la fin de ma lecture (que je sentais déjà poindre avant), est une profonde tristesse devant ce qui me semble être inéluctable.



"Tout ce qui palpite, s'enracine, nage, rampe, marche, court ou vole, appartient au système. Chaque individu joue son rôle et dépend des autres - de la vigne à l'éléphant rose en passant par l'ivrogne".



*Référence au protocole de Kyoto signé en 1997 mais pourrait aussi bien s'appliquer à tout autre texte ratifié depuis.
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L'humanité disparaîtra, bon débarras !

Après avoir milité pendant un bon nombre d'années pour l'amélioration de la condition de vie de ses semblables et pour la préservation des ressources naturelles, Yves Paccalet jette l'éponge. L'humanité va disparaître dans toute une série de catastrophes, et ça sera bien fait pour elle, elle n'a que ce qu'elle mérite. Avec une satisfaction sadique, il nous décrit en détail tous les maux passés, présents et futurs dû à l'humain.



Cette accumulation de faits connus, mais vite oubliés une fois la télévision éteinte, m'a rapidement lassé. Pas l'ombre d'un début de solution évidemment, puisque l'auteur estime la partie perdue. On l'imagine assez bien guetter les mauvaises nouvelles à la radio avant de se précipiter dans la rue pour crier avec une joie mauvaise « Je vous l'avais bien dit ! »



L'humanité disparaîtra-t-elle ? Sans doute, mais pas forcément par sa faute. D'ailleurs, dans ses scénarios d'extinction de l'espèce humaine, l'auteur a dû appeler à la rescousse activité volcanique intense, nuages de poussières interstellaires et autres météorites géantes, qui n'ont pas besoin de l'homme pour se produire. Quant aux autres scénarios, s'il est possible que la population mondiale soit amputée de quelques zéros, que le niveau ou l'espérance de vie chute drastiquement, une extinction totale est peu probable. Paccalet a oublié un point dans sa liste de défauts de l'humanité : c'est qu'elle est sacrément coriace.
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L'humanité disparaîtra, bon débarras !

Il est rare que j'abandonne un livre, et encore plus que j'en dise du mal.

Mais cet ouvrage m'est tombé des mains.

Inutilement provocateur, vulgaire et nauséabond, l'auteur ajoute à la tragédie d'un constat qui n'est, malheureusement, plus contestable une inhumanité et un cynisme qui font frémir.

Je suis un peu atterré par les formes que prend dans notre société le combat, malheureusement perdu d'avance de l'écologie : d'un côté quelques mondains qui exhibent des livres et des clichés pour soigner leur renommée et de l'autre des personnalités, comme l'auteur de ce livre, qui perdent dans leurs propos toute notion d'humanité.

Je ne saurai conseiller la lecture de ce pamphlet dirigé contre l'homme et je reste perplexe devant certaines phrases et certains paragraphes de ce livre.
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L'humanité disparaîtra, bon débarras !

Yves Paccalet, ex alter ego du commandant Cousteau, était un écologiste militant. Il s’est débarrassé de l’adjectif. Il était éperdument amoureux de l’homme. Il ne l’est plus. Comme une lente révélation passée au tamis de ses nombreux périples aux quatre coins de la planète, ses croyances, ses convictions se sont désagrégées face aux outrages de l’être humain.



La vision qu’il nous en livre ici est exagérément pessimiste, diront certains. Je corrige : elle est lucide, sans fard ni artifice. Ne s’embarrassant pas de complaisance hypocrite, elle ose nous dire tout de notre véritable nature, de notre incurable égoïsme, de nos vices, de notre penchant inaliénable pour le mal.



Ce brûlot corrosif et passionné devrait être prescrit d’urgence à l’humanité toute entière, ne serait-ce que pour qu’elle prenne conscience du cancer qui la ronge. Croisons les doigts pour que la tumeur soit irréversible. Ainsi, au crépuscule de notre règne, pourrons-nous scander en cœur avec la planète : « Bon débarras » !!!
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L'humanité disparaîtra, bon débarras !

En six courts chapitres, l'auteur cherche à nous démontrer que l'Humanité court à sa perte.

Dans cet essai écrit en 2006, il ne prédit pas précisément l'échéance de cette extinction - très proche à l'en croire - ni la manière dont elle surviendra - entre autres options : par saturation du globe terrestre, ou par une apocalypse nucléaire…

Selon Paccalet, la nature humaine sera la cause première de sa disparition ; nous sommes en effet animés par trois pulsions principales (le sexe, le territoire et la domination) qui nous amènent à la fois à nous multiplier de manière irraisonnée et à exterminer nos prochains (au sens propre ou de manière indirecte). Ainsi, l'homme est 'un homme pour l'homme' ('le loup est un loup pour le loup, l'homme est bien pire : un homme pour l'homme.'), avec quelque chose d'un peu nazi en chacun de nous.



L'extinction du genre homo sapiens est une tautologie, ne serait-ce que parce que notre génome évolue, et que de ce fait l'espèce se transforme(ra). Yves Paccalet considère cependant que nous ne laisserons pas à notre espèce l'occasion d'évoluer ainsi. Les scénarios les plus pessimistes de Paccalet sont possibles mais incertains.

C'est à juste titre que l'auteur présente l'accroissement démographique exponentiel comme un problème majeur. Cet accroissement a toujours, et sera encore longtemps, limité par les guerres, les famines, et les maladies, sans qu'aucun de ces facteurs n'amène nécessairement à notre extinction (même si l'arme nucléaire laisse planer cette menace). L'auteur oublie aussi que la Chine a su limiter l'augmentation de sa population (au mépris des droits de l'Homme, c'est vrai…).

Il néglige aussi de possibles évolutions de nos modes de vie : il est selon moi envisageable que dans quelques décennies nous ingérerons plus de protéines issues d'insectes que de ruminants. Il n'est donc pas encore nécessaire de nous mettre à consommer nos bébés à la broche comme le suggère ironiquement l'auteur (même si l'on doit convenir que cette technique contribuerait à résoudre à la fois les problèmes des ressources alimentaires et de démographie galopante).



Je n'ai pas plus d'illusions que l'auteur sur la nature humaine, mais on peut constater que la plupart du temps les sociétés savent garder le contrôle sur les comportements humains (nous n'exprimons pleinement le pire de nous-même que lorsque la bride est lâchée, notamment en temps de guerre).



Même si je partage de nombreux avis de l'auteur, j'ai trouvé ses argumentations plutôt pauvres, voire simplistes.

Son essai est surtout un recueil de bons mots et de formules chocs. Il comporte cependant de nombreuses exagérations, mais peu de chiffres (hormis sur la partie consacrée à la démographie).

Il écrivait (en 2006) : "Au moment où j'écris ces lignes, le baril de brut se négocie à un peu plus de soixante dollars. Je parie qu'il en coûtera cinq cent en 2020". Sauf imprévu majeur, ce pari est presque déjà perdu, puisqu'en mars 2019, le baril (159 litres) de Brent (pétrole 'léger' extrait sous la mer du Nord) s'échange contre 67 dollars environ. Ce type de prévision à l'emporte-pièce, décrédibilise le propos de l'auteur, alors que son analyse sur les conséquences de la surconsommation d'énergies fossiles et sur l'épuisement de ressources naturelles est juste.



Le grand sens de la formule de Paccalet rend cet ouvrage agréable à lire malgré la noirceur des propos.



Sur les mêmes thématiques, je recommande la lecture de Janus d'Arthur Koestler [https://www.babelio.com/livres/Koestler-Janus/205507#critiques], moins à la page (car publié en 1978) et au style moins percutant, mais plus profond.
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L'humanité disparaîtra, bon débarras !

Un essai en forme de pamphlet hyper-réaliste, hyper-pessimiste.

Yves Paccalet ne veut plus, dit-il, faire semblant de croire que l'humanité a suffisamment de ressources et de bonté en elle pour parvenir à renverser le processus du réchauffement climatique et de la destruction de la planète Terre. Il dresse un constat très noir sur la contamination, disparition progressive de civilisations "premières" comme les Papous, sur le dangereux déséquilibre entre le nombre d'humains et les ressources de la planète (qui ira grandissant avec le développement démographique annoncé), sur la violence inhérente à l'homme et qui ne peut que conduire à la catastrophe.

Dans son dernier chapitre, l'auteur (qui a fait partie de l'équipage de la Calypso du commandant Cousteau) va jusqu'à imaginer treize scénarios de fin du monde. Il dresse particulièrement la sonnette d'alarme en ce qui concerne la prolifération des armes nucléaires.

J'ai lu ce livre pour l'école : nous participons avec nos élèves de 7è à un projet d'envergure en lien avec le développement durable, le recyclage, la mobilité douce et un collègue m'a conseillé ce livre pour soutenir la réflexion sur le sujet en cours de français. C'est bien, ça me permet de travailler l'argumentation et les moyens expressifs du pamphlet mais j'ai eu du mal à soutenir l'esprit noir et tellement négatif de bout en bout, même si l'ironie y prend bien sûr une grande part. Et peut-être est-ce une manière pour moi de regarder ailleurs et de me voiler la face ? Mais que propose Yves Paccalet ? Peut-être dois-je chercher une réponse ailleurs dans les travaux de ce journaliste, philosophe et réalisateur de documentaires. Soyons réalistes, au point où nous en sommes et vu notre mode de vie, un changement radical concernant le climat me paraît bien difficile. Mais tout espoir, tout changement est-il vraiment impossible ?
Lien : https://desmotsetdesnotes.wo..
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L'humanité disparaîtra, bon débarras !

Écrit en 2006, ce texte n'a pas pris une ride.

C'est même le plus triste, le plus choquant, le plus édifiant, ce texte n'a pas pris une ride....

Constat pessimiste, mais sincère et réaliste. Nous sommes déjà prévenus, nous le savons, et nous ne changeons rien.

Aussi noir que semble ce texte, c'est l'humour de l'auteur qui redonne espoir au travers de ce tragique constat. Et que de belles références.

Une lecture qui chamboule et amène à la réflexion !
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L'humanité disparaîtra, bon débarras !

Il y a des livres que l'on ne devrait pas lire, toute notre innocence s'envole c'est comme apprendre que le Père Noel n'existe pas, un ballon de naïveté qui éclate les mensonges véhiculés par les médias à tous les niveaux. Bien des choses mieux dites que je peux le faire parce que Yves Paccalet compagnon de Cousteau au début des années 70 écologiste de la première heure et philosophe un anarchiste comme on les aime. L'Homme détruit l'homme au nom du progrès, ne cesse de se multiplier, invente des subterfuges pour faire passer la pilule et en haut trône Dieu, Allah et le marché. Pour lui et je le pense la décroissance raisonnable devrais être notre mode de vie. Mais à l'heure actuelle personne n'en veut.
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L'humanité disparaîtra, bon débarras !

Cet essai sur l'avenir de l'homme ou Homo Sapiens et l'avenir de notre chère planète Terre est sans conteste, pessimiste, alarmiste mais pas moins juste et les problèmes abordés, ou plutôt dépeint donnent à réfléchir, à se dire que l'on DOIT se prendre en main tout de suite pour faire une grande marche arrière face à l'attitude de consommation matérialiste propre à l'homme qui pour cela pompe la planète jusqu'à la moelle.



Le problème c'est que l'homme n'est pas enclin à faire cet effort, que ce soit les simple gens ou les dirigeants, les riche ou les pauvres, les pays développés ou ceux proche du gouffre (famine, surpopulation croissante qui devrait doubler d'ici quelques années etc), tous autant que nous sommes, ont ne fait et ne fera rien. Trop égoïstes, trop attentiste, on parle de grenelle de l'environnement ou de pacte de responsabilité écologique, des accords de Kyoto, mais c'est du vent, il est déjà trop tard, si ce n'est pour nous, ce seRa pour nos enfants, car d'après l'auteur on peut très bien voir la fin de l'espèce dans moins d'un siecle, avant la fin de ce 21 ème siècle, et plus d'une menace nous pend au nez sans possibilité de retour en arrière, pollution, défiguration de l'aspect physique de la planète (mines en tout genre, forages pour l'énergie fossile, bétonnage de plus en plus envahissant et on peut continuer à énumérer les problèmes à l'infini.



Une autre grosse partie du problème est justement et simplement la guerre, mais pas les guerres classiques non, celle qui (je reprend les mots de l'auteur) nous pend au nez, la dernière, la nucléaire, l'atomique, celle qui éliminera quasi toute la population et les êtres vivants autant les animaux que les végétaux. Cette guerre la est inévitable et proche, l'auteur se demande comment on a fait pour pas qu'elle soit déjà arrivée.



Tout cela est sans compter les diverses mégas catastrophes qui pourrait surgirent a n'importe quel moment, météorites géante, volcan et tsunami dévastateur, et dans quelques millions d'années le soleil qui nous jouera des tours inévitables.



La ou je n'ai pas aimé cet essai et où je ne suis pas d'accord avec l'auteur c'est quand il traite du sujet du nazisme, pour lui nous somme tous un peu nazis, je suis désolé mais non, il y a encore des gens gentil et qui ne veulent pas dominer les autres. Abusé cette partie du livre.



Et puis les répétitions à foison, le livre aurait facilement pu faire 100 pages seulement si l'on ôté toutes les parties répétées.

Le pessimisme également m'as fait rager, pas une seule fois l'auteur essaye de trouver des solutions si insignifiantes soit-elles, et il se délecte de ce cynisme, ce qui est tout de même bien triste, déjà que la dure réalité des sujets abordés dans l'essai sape le moral en profondeur, enfin bref.



Pour conclure je dirais que c'est un bon essai (mais pas plaisant) qui nous apprend pleins de choses, que malheureusement on ne sait pas que faire à nôtre échelle car de toute façon cela ne sert à rien, et du coup que je me suis tapé une tablette de chocolat aux noisette pour me consoler de broyer du noir à la sortie de lecture, que j'en veut à l'auteur de tout voir en mal mais avec le sourire et que je ne comprend pas que l'ont regrette d'avoir fait des enfants alors qu'on les aimes.

Dépressifs et âmes sensibles s'abstenir !



Voir la chronique sur mon blog :
Lien : http://unbouquinsinonrien.bl..
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L'humanité disparaîtra, bon débarras !

Albert Einstein disait : « il ne faut pas compter sur ceux qui ont créé les problèmes pour les résoudre. »



Les problèmes qu’évoque ici Yves Paccet, que je lis avec 15 ans de retard, tout le monde les connaît désormais : ils sont gigantesques, plus grands que nos plus hautes montagne. Ils sont gravissimes, brûlants comme un feu de forêt en Amérique du nord et toxiques comme une marée noire. Bref, ils sont aussi encombrants et polluants qu’un continent de plastique.

On en parle (au 20 heures), on en discute (dans des COP et dans des colloques), on les analyse (dans les rapports de GIEC et dans des essais brillants), on s’en saisit (dans des promesses électorales et autres argumentaires commerciaux).



Yves Paccet, lui, en fait une arme, et pas n’importe laquelle : de destruction massive. Une méga, qui pourrait anéantir rien moins que le genre humain dans son entier.



Ce cri de rage (ô) et de désespoir (très haut), je l’ai formulé avant même de connaître l’existence de ce bouquin. J’ai en effet souvent pensé que nous n’étions qu’une pauvre espèce ratée, ne méritant pas sa chance. Animaux néoténiques dit-on : nés incomplets. Allez disons les choses clairement : on n’est finis les gars !



Pourtant, en lisant Andréas Malm (L’anthropocène contre l’histoire), j’ai recouvré mes esprits : non l’espèce humaine n’est pas fautive dans son ensemble, nous ne partageons pas tous les mêmes responsabilités. Parlons de capitalocène plutôt que d’anthropocène. Et pour ceux qui en douteraient, plongez dans La fin de la mégamachine de Fabian Scheidler ou dans le Progrès sans le peuple de David Noble. Lisez aussi, si ce n’est encore fait, Humanité, pour une histoire optimiste de Rutger Bregman. Lisez Ellul et lisez Illich encore (oui, oui, j’aime beaucoup les anarchistes).

Je sais qu’il en est pour soutenir que « de tout temps » l’homme a détruit son environnement, saccagé le couvert végétal et décimé les animaux avec qui il devait cohabiter : extermination de la mégafaune par nos ancêtres chasseurs-cueilleurs (en fait, surtout à partir de -50.000 ans, avec la conquête du monde par Homo Sapiens lorsqu’il décide de quitter l’Afrique et avec – attention ça fait mal – le développement du langage), concurrence pour le surplus de la production déjà observable dans les vieilles civilisations (Sumer de -3700 à -1600, Rome de -500 à 500, Mayas de 200 à 900…). C’est pourtant une vision fortement discutable, et à double titre :

1. Parce que certains exemples pris pour illustrer le propos sont aujourd’hui reconsidérés (l’Ile de Pacques par exemple) ;

2. Parce que le mal qui ronge notre avenir aujourd’hui est d’une tout autre ampleur.

La logique reste la même, serait-on en droit de penser : une simple différence de degré plutôt que de nature. Aujourd’hui que nous avons les moyens, nous pouvons défaire les choses en grand ! Je n’en suis pas certain (qui est ce nous ?). Car cette logique, justement, semble effectivement préindustrielle mais pourtant complètement corrélée à l’idée de hiérarchisation des rôles et des responsabilités au sein de certains groupes humains. Il en est chez nos frères en humanité qui ont fait, sciemment, le choix inverse et sont parvenus à le maintenir assez longtemps pour que des anthropologues (Clastres par exemple) nous montre qu’ils n’étaient pas des peuples sans État mais contre l’État. Il en est encore pour défendre des projets du même ordre (et je retrouve mes anars qui sont, me semble-t-il, les seuls à avoir compris avec autant d’acuité que le mal vient de l’appropriation – de la propriété).



J’ai donc bien envie de crier comme Yves Paccalet que nous ne valons pas l’air que nous respirons, pas la crotte de chien dans laquelle nous piétinons. Que nous ne sommes que des vaniteux gloutons nuisibles imbéciles. Un vrai cancer pour cette planète. Mais même si je comprends cet énervement (souvent fort bien exprimé), cette provocation (souvent drôle), cela reste fondamentalement injuste (en plus d’être désespérant) : c’est faire fi des rapports de domination qui sont, pour une grande part des humains de cette planète, en eux-mêmes une véritable abomination, une mort symbolique, déjà.



Bref : voici un petit essai fort et souvent percutant, une bonne claque pour se réveiller (prendre conscience) ou se coucher (baisser d’un ton sur le progrès, la supériorité de l’animal humain, etc.). J’ai même tendance à penser qu’il est malheureusement probable que Paccalet ait raison : il est possible que la plupart de l’humanité ne se remette pas des erreurs qu’elle laisse faire depuis trop longtemps (par faiblesse ? croyance ? égoïsme ?) et qu’elle pourrait finir en fumée dans un bouquet final en forme de champignon nucléaire (le plus vénéneux de tous) plutôt que de se laisser tranquillement sécher au soleil, sous les températures augmentées par les gaz à effet de serre : car comme disait une fois encore, Albert « Je ne sais pas comment on fera la Troisième Guerre mondiale, mais je sais comment on fera la quatrième : avec des bâtons et des pierres ». Pourtant, ce ne serait pas juste.

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L'humanité disparaîtra, bon débarras !

Paccalet situe son livre sous le signe de l'évidence et c'est, me semble-t-il, bien là le problème. Il voudrait secouer, tout en faisant plaisir, en se faisant plaisir, «pour faire plaisir aux superstitieux», et cela finit par irriter. Je retiens surtout le paradoxe de Cassandre et la modeste proposition de Jonathan Swift de manger les nouveaux-nés. Pour la conclusion on pourrait se demander si ce n'est pas Christian Bobin qui a prêté sa plume à Yves Paccalet, quoi qu'il en soit je me refuse à verser une larme et préfère continuer mes autres lectures en cours.

Heureusement que je me rappelle la féérie de la princesse Kagouya, une ode à la beauté de la nature bien plus efficace, en particulier auprès des enfants, un des publics auxquels ce livre s'adresse.
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Atlantide, rêve et cauchemar : La quête du cont..

Y.Paccalet rêve de l'Atlantide, avec un A comme : "Aventure, Au-delà, Absolu" …



Il a poursuivi sa quête sur les ailes du Temps, en plongeant dans le Grand Bleu, avec le commandant Cousteau, au milieu des dauphins. Il a vu les murs cyclopéens dans les eaux de Bimini, suivi la mission "Atlantide" à Santorin et sur les côtes de la Crête...



Où est l'Atlantide? A bord du Nautilus, le capitaine Nemo lui a montré l'Atlantide enfouie sous les eaux...L'auteur nous parle du Paradis perdu et du Cataclysme. Croire ou ne pas croire? Dans le ciel, le goéland plane, survolant l'île de Santorin, les colonnes d'Hercule et le site de Tartessos.

Dans l'eau, les dauphins recherchent aussi le passage secret qui mène vers l'Atlantide. Mais, sur la Terre, l'eau monte, à cause du réchauffement climatique ...



La Terre sera-t-elle victime d'un autre tsunami, comme l'ancienne Atlantide? " Le monde moderne, une Atlantide submergée dans un dépotoir. Léon Bloy".
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L'odeur du soleil dans l'herbe

Je préfère le naturaliste au polémiste : cet agenda me semble très réussi, à moins que ce ne soit parce qu'il date d'avant l'engagement politique de l'auteur...
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L'humanité disparaîtra, bon débarras !

Bon on va pas se mentir. En voyant le titre du livre je savais pertinemment que l'auteur avait déjà un parti pris.

Et pas qu'un seul. On a comprit l'être humain est irrécupérable et l'auteur soulève quelques idées d'extinctions de fin du monde très sympa.

Pour les adeptes de la théorie du complot on parle d'une maladie respiratoire ;) .

Bref, point du vue très égocentré de l'auteur mais qui ne manque pas de piquant.



A lire
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L'humanité disparaîtra, bon débarras !

Esclave de trois pulsions : sexuelle, territoriale et hiérarchique, l’humanité est une espèce bête et méchante.

Elle gaspille, elle pollue, elle détruit, provoquant d’irréversibles déséquilibres dont elle devient la victime.

Elle s’autodétruit et c’est tant mieux !!



Yves Paccalet, philosophe et naturaliste, connaît son sujet.

S’il nous fait souvent rire et nous choque parfois de ses propos « extrémistes », il nous place systématiquement devant une affligeante réalité que nous ne pouvons ni réfuter, ni ignorer.



Un pamphlet teinté d’ironie et d’humour noir… magistral !!!!
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Éloge des mangeurs d'hommes

Dans la même lignée que « Quand l’humanité disparaîtra, bon débarras ! », voici un essai rafraichissant et indispensable, saupoudré d’une bonne pincée d’humour noir et écrit d’une plume convaincue et intelligente.



Un mot d’abord, savez-vous que nous ne sommes pas si appétissants que cela? La chair humaine n’a pas bon goût pour les autres carnivores, et oui… Nous sommes bourrés de produits chimiques, notre chair est fibreuse, trop grasse, elle ne sent même pas bon, beurk ! De quoi dégoûter les autres prédateurs, lions, requins, loups, pumas, crocodiles et j’en passe. D’ailleurs, si on examine le dossier d’un plus près, force est de constater que nous ne figurons pas souvent au menu des autres espèces. Nous sommes le repas le plus dédaigné. Un prédateur choisira de nous manger parce qu’on offre moins de résistance qu’une autre proie, ce qui est bien pratique pour ledit prédateur, trop vieux ou trop malade pour croquer autre chose. Un autre nous attaquera parce que nous aurons constitué un danger pour lui ou sa progéniture. Mais pour une attaque d’ours sur l’humain, combien de ces plantigrades tués par l’homme ?



Comme le souligne plaisamment l’auteur, et parmi d’autres exemples, « le requin n’attaque que très rarement notre Grandiose Suffisance ». Mais les légendes sont tenaces et notre imaginaire collectif se plait à considérer tous les prédateurs de la planète comme autant de dangers pour l’homme. Une attaque de requin va traumatiser la population bien plus efficacement qu’un carambolage sur l’autoroute, relégué dans les oubliettes de la mémoire au bout d’une semaine !



En quelques portraits, notamment le requin, le loup, l’ours, Paccalet rétablit certaines vérités, rappelle que les solutions pour se protéger existent, et que les attaques d’animaux, ramenées à leurs justes proportions, ne sont que broutilles. Nous nous tuons entre nous de manière bien plus efficace, et par divers moyens.



Et nous ne faisons pas partie des espèces en voie de disparition. Les prédateurs le sont. Par notre faute.



Notre comportement vis à vis des autres espèces, et de nos concurrents en particulier, est révélateur de notre nature profonde.

Un essai qui m’aura beaucoup plu, qui remet l’homme à sa juste place et qui invite à réfléchir sur ce futur que nous préparons, pas seulement pour nous, mais pour les autres créatures avec lesquelles nous cohabitons sur notre pauvre planète.
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L'humanité disparaîtra, bon débarras !

J'ai adoré ce livre au point que je l'ai lu trois fois. Je suis aussi pessimiste qu'Yves Paccalet avec cet essai pamphletaire. J'irai même plus loin en disant que là où les gens voient le progrès, moi j'y vois une régression (comme dans La machine à explorer le temps de H.G. Wells), et là où ils voient l'intelligence, pour ma part, j'y vois une stupidité incurable mondiale (comme dans Idiocracy de Mike Judge). Heureusement que l'auteur prédit la fin de l'humanité pour 2100. Seul petit bémol, lorsque l'humain disparaîtra, il va entraîner plusieurs autres espèces avec lui. Donc, je suis entièrement d'accord avec les propos que l'auteur a écrit dans ce livre.
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