Au temps où je fréquentais cet homme, les étudiants parlaient peu de la syphilis et c'était, avec l'insouciance de leur âge, pour en rire et sans se représenter ses terribles conséquences. Il était de surcroît, inconvenant de faire allusion à la vérole, la morale et la religion prescrivaient d'en maintenir l'ignorance, elles mettaient des innocents sans défense et les précipitaient dans le plus sale antre de la maladie et de l'empoisonnement constitutionnel avec ses productions d'infirmités pendant trois générations. L'hypocrisie, la sottise, l'ânerie, la prohibition du sujet, qualifié de honteux, aidaient la pire des infections, celle qui "pénètre l'économie, s'y infiltre, la sature", comme le proclamait Ricord.
"Le syphilitique"
Le cadavre d’un ennemi sent toujours bon. p.190. Apophtegme de Vitellius. Les cimetières.
Ô Mort..., divinité des ténèbres..., des deuils, des afflictions...; invincible et obstinée ennemie de la Vie...; bourreau des êtres, force mortifère de la Nature..., inévitable but des existences..., triomphatrice éternelle...
Ô Mort Omnipotente, aie pitié de nous !
Nous te respectons..., incontestée puissance de toutes les puissances..., nous sommes toute humilité devant toi..., car tu es probatoire de la vanité de nos œuvres et notre misérable infirmité...
Ô Mort Respectée, aie pitié de nous !
"Mieux vaut être suivi à la trace par des incendies que par des mouches" Sanchez
"Je ne loupe jamais" le Bourbon Kid