AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Émile Guillaumin (37)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Baptiste et Sa Femme

Avec ce roman j'ai entraperçu ce qu'avait été la vie de mes grands-parents et l'enfance de mon père.



Émile Guillaumin à travers l'histoire de Baptiste, fils aîné d'une famille de fermier dans le Bourbonnais, nous conte la migration d'un paysan à la ville, et la vie "sentimentale" de l'époque...



Un style simple, sincère, vivant, et un contexte historique qui concerne une majorité d'entre nous dont les ancêtres étaient des gens de la terre.



L'écriture n'est pas datée du tout. Cet auteur mériterait d'être au programme du collège. J'encourage les professeur(e)s qui ne le connaîtraient pas à le découvrir.

Une très belle suggestion de lecture pour celles et ceux du 3ème, voir 4ème âge, à qui ce livre ne manquera pas de rappeler bien des souvenirs.
Commenter  J’apprécie          30
Contre-solitude

Ilarie VORONCA





Un poète demandait,

nous n’avions pas entendu,

les avions nous seulement ouverts

ces livres de poèmes qu‘il nous adressait ?

En faisant notre choix de quelques livres de poésie,

passe-temps bien agréable entre le tennis,

Le golf

et les gens de lettres,

nous n’avions pas vu l’homme,

celui là, oui,

lui,

qui n’avait pour tout vêtement

que la lumière et la pluie,

nous passions à côté de lui,

en lui accordant moins de regard qu’à l’arbre

du bord de ce chemin

des collines des Karpathes,

dans le feu de l’arc en ciel des mots

du poète qui voulait

seulement

être des nôtres,

et dont par hasard, un jour de novembre,

nous avons retrouvé les mots inachevés

dans une malle

abandonnée dans un grenier.







Alors surgira à nouveau le poète oublié, sur l’île fantôme de Patmos où nous l’écouterons dire la justice de l’avenir, en buvant le vin des poètes à s’en désespérer.





Les poèmes dont les mots se mêlent aux miens: la Poésie commune, Contre-solitude, Permis de Séjour, Ulysse dans la Ville (traduction de Roger Vailland), Amitié du Poète.





effleurements livresques, épanchements maltés http://holophernes.over-blog.com © Mermed


Lien : http://holophernes.over-blog..
Commenter  J’apprécie          70
Emile Guillaumin, Ecrivain et Journaliste d..

Intéressant Hors-série qui met en lumière une partie du travail méconnue du paysan-écrivain Émile Guillaumin.



On y découvre quelques articles choisis pour illustrer sa facette d'humble chroniqueur littéraire ; ses goûts de lecteur ; son engagement sans faille à contribuer d'amener les classes populaires vers une littérature faites pour elles et par elles.



Je trouve que l'on entend plus nettement la voix de l'homme Guillaumin dans ses articles que dans ses romans. Son ton, plus libre, et parfois humoristique, nous permet de mieux cerné l'OVNI paysan et littéraire que fut Guillaumin.



Malgré quelques coquilles, c'est un bon travail qui a le mérite d'exister.
Commenter  J’apprécie          00
Histoires bourbonnaises

Natif du Bourbonnais, cette ancienne province française (regroupant aujourd’hui le département de l’Allier et le sud du département du Cher), Emile Guillaumin nous offre quinze historiettes sur la vie paysanne de la fin du XIXe au début du XXe siècle.



Sertis dans le bel écrin d’un conte sentimental, ces petits bijoux de la littérature nous parlent d’un passé révolu mais authentique, au cœur de nos campagnes. Rédigé dans un beau style littéraire, l’auteur a pourtant choisi d’employer le ton de l’humour pour évoquer les difficiles conditions d’existence des paysans de cette époque dans leur quotidien souvent morose voire misérable.

Par le biais de cet ouvrage, l’écrivain paysan nous transmet quelques souvenirs de sa jeunesse, comme autant de clichés d’un autre âge mais précieux, fixés en noir et blanc sur le papier pour la postérité, en mémoire des temps anciens.

Commenter  J’apprécie          10
La peine aux chaumières

Un court recueil de nouvelles sur la vie rurale en 1909, écrite par le premier écrivain-paysan.



J'ai eu l'agréable surprise d'y découvrir une pépite, sous la forme d'une nouvelle autobiographique glissée parmi les autres : "Gens comme il faut...",qui permet de se faire une idée très précise de qui était l'homme derrière le paysan et l'écrivain.





Commenter  J’apprécie          10
La vie d'un simple

Ce livre restera profondément ancré dans ma mémoire. J'ai été réellement bousculée par cette description de la vie paysanne au XIXème siècle, au tournant de toutes les révolutions. Les mots sont simples et clairs, j'avais du mal à lâcher le livre. Une vraie leçon d'humilité, qui rappelle que le seul travail essentiel d'une vie c'est celui qui permet de nourrir et de se nourrir. Le reste n'est qu'illusion de bonheur. Que dirait Tiennon d'aujourd'hui ? Il serait abasourdi et se retirerait sagement à l'abri des tentations.
Commenter  J’apprécie          40
La vie d'un simple

Belle édition d'après guerre d'un ouvrage de référence pour tous les passionnés de la vie rurale traditionnelle.
Commenter  J’apprécie          00
La vie d'un simple

un très beau témoignage social (et qui dit document social dit naturalisme, mais l'est-il ?) sur la vie des métayers, si inféodés à leurs maîtres, du 19ème siècle. Un beau roman qui nous fait passer pour des décadents.
Commenter  J’apprécie          60
La vie d'un simple

Un petit bijou à lire absolument!
Commenter  J’apprécie          50
La vie d'un simple

Une fois achevé, c'est un livre qui permet de réfléchir, de se remettre un peu en question: tant sur les "temps modernes"...tant sur la nature de l'humain.

Le titre déjà révèle tant de vérités....dans la seconde moitié du 19ème siècle où vivait cet "homme simple", métayer dans le Bourbonnais, la vie était ardue: une vie consacrée entièrement au labeur agricole, où les caprices de la nature offrait satisfaction, joie ou malheur...

Ces hommes paysans, aux services de régisseurs souvent profiteurs, nous apprennent l'humilité, la modestie, les valeurs simples, sincères des sentiments, rarement extériorisés...

C'est un livre émouvant, fort "de ressenti"...les descriptions sont sensibles, pleines de finesse et de réalisme...

C'est un auteur, de part son écriture et son parcours d'homme que j'apprécie....il a contribué à rendre la vie de ses descendants, meilleure, de part son action participative paysanne et syndicaliste.

Merci Mr Emile Guillaumin.....un "vrai" écrivain!
Commenter  J’apprécie          40
La vie d'un simple

Belle surprise que ce livre. Je craignais une énième version de roman du terroir, mais les qualités tant ethnologiques que littéraires du roman-témoignage d'Emile Guillaumin m'ont profondément touché, et j'ai été peu à peu "capturé" par son récit. Un demi-siècle s'écoule entre le début et la fin de l'histoire (mi XIXème siècle - début XXème). Une période de changements lents mais réguliers dans le mode de vie. On se rend compte des aléas multiples auxquels tenait la survie de ces laboureurs, mais on prend aussi conscience de la cupidité de la majorité des propriétaires. Dans l'esprit de certains de ces bourgeois aisés, la place sociale de celui à qui ils louaient leurs terres n'était pas très éloignée de celle du serf au Moyen-Âge. Emile Guillaumin dénonce toutes les injustices dont il est témoin avec une certaine modération. Son héros est souvent au bord de la révolte, mais le bon sens paysan domine et limite les propos outranciers. Sans être vraiment ni "partageux" ni socialiste, on sent, tout au long des pages, l'espérance de l'auteur en une évolution de la condition paysanne vers plus d'égalité et de justice. Une belle lecture.
Commenter  J’apprécie          120
La vie d'un simple

Je n'ai jamais lu quelque chose de comme çà.

Émile GUILLAUMIN raconte la vie du Toinon, son voisin âgé.

Retour à la fin du XIXe siècle, en Bourbonnais, vers Bourbon-l'Archambault, ce fils de métayer deviendra métayer.

Une vie en grand depuis l'enfance.

La vie d'un simple.

Cet ouvrage est passé à côté du Prix Goncourt. Le jury le pensant exagérer. Pour lui, personne ne vit ainsi, comme les métayers du Bourbonnais...

Commenter  J’apprécie          20
La vie d'un simple

Il était temps que lui et moi on se croise… qui ? Emile ! Et pourtant, j’ai étudié dans un collège Emile Guillaumin, mais cet ouvrage n’était pas au programme, trop « local » pour l’Education nationale, sans doute. L’auteur est en effet natif d’Ygrande, au nord-ouest de l’Allier.



Ceci dit, pour cette 1ère lecture, je suis contente d’avoir attendu. Adolescente, je n’aurais pas peut-être pas saisi toute la poésie de ce roman.



Emile Guillaumin, paysan lui-même, nous conte l’histoire de Tiennon, depuis sa tendre enfance jusqu’à sa fin de vie.

Métayer des environs d’Ygrande (on dirait aujourd’hui je pense « paysan sans terre »), il en a connu des vertes et des pas mûres. On découvre son quotidien : la dure vie aux champs, le froid, la chaleur, l’alimentation tout sauf nourrissante, les décès parfois précoces de ses proches, les patrons intraitables cherchant uniquement à s’engraisser, les guerres, etc… Des conditions difficiles typiques du 19ème siècle.



Cela ne pourrait être qu’un roman paysan instructif et classique, mais Guillaumin réussit à mettre dans la bouche de son héros quantités de phrases bien senties, dont certaines me paraissent presque des aphorismes !



Son bon sens paysan, la simplicité de sa vie, une résignation face aux soucis (on dit « acceptation », dorénavant…), une grande intelligence de cœur, une envie de regarder toujours le verre à moitié plein, et des idées qui m’ont fait comprendre que Don Miguel Ruiz n’avait rien inventé avec ses accords toltèques, tout cela m’a touchée et beaucoup plu.

Tiennon, malgré les difficultés, avance et cherche à comprendre.



L’écriture est fluide, descriptive sans être barbante, aérée. Optimiste, même !



La préface de l’auteur, d’une grande humilité, donne le ton, (Emile Guillaumin ne se considérant évidemment pas comme un écrivain, il est toujours resté surpris du succès de son bouquin) et j’ai senti dès ses/ces 1ères pages que le bonhomme allait me plaire (l’auteur, comme son personnage d’ailleurs !).



J’ai passé un excellent moment à lire ce roman, et nul doute qu’on se recroisera, lui et moi, mais peut-être aussi l’auteur et moi, à travers ses autres œuvres. En attendant, j’essaierai d’aller voir la maison de l’écrivain, à Ygrande, je sais qu’il s’y trouve ouvert, l’été, un petit musée.

Commenter  J’apprécie          90
La vie d'un simple

Très peu, d’hommes du peuple ont écrit ou dicté leurs mémoires. Le premier à l’avoir fait est généralement considéré comme étant Franz Michael Felder (1839 – 1869), simple paysan autrichien ayant cependant reçu une éducation élémentaire. Nous sommes ici dans un cas un peu similaire : Etienne Bertin naquit en 1823, et fut toute sa vie métayer dans le Bourbonnais. Lui n’avait jamais reçu d’éducation, et resta toute sa vie illettré. C’est Emile Guillaumin, écrivain français et lui-même paysan, qui recueillit ses souvenirs dans les années 1900, et les retranscrivit fidèlement en les relisant plusieurs fois à l’intéressé pour qu’il puisse corriger si besoin.



Nous pénétrons de plein pied dans la vie d’un paysan français du XIXème siècle, et le contraste est d’autant plus violent qu’Etienne Bertin parle avec une telle simplicité et un tel bon sens qu’on a parfois l’impression d’avoir affaire à un contemporain ! Non seulement sa parole est dénuée de ces tournures et manières élégantes qui nous rendent souvent les classiques laborieux, mais çà et là on y trouve quelques véritables pépites qui montrent à quel point le caractère humain, lui, reste inchangé au fil des époques !



Le moins qu’on puisse dire c’est que la vie est dure, très dure. Etienne Bertin fait partie d’une famille de métayer, c’est-à-dire de paysans ne possédant pas de terres et louant une ferme à baille. En tant que tel ils sont soumis au bon vouloir de leur propriétaire… Certains ne se gênent pas pour les arnaquer, d’autres sont incompétents, quelques-uns ne cachent pas leur mépris pour les culs-terreux en sabot qui triment sur leurs terres. Le travail est permanent, éreintant. Douze ou quatorze heures, même quand la neige tombe drue ou qu’il gèle à faire éclater les arbres…



Mais la société qui nous est ici révélée est complexe, bien plus que la simpliste opposition entre bourgeois et travailleur. Une hiérarchie sociale fine existe entre, dans l’ordre, gros propriétaires terriens exploitant de vastes domaines, petits propriétaires terriens (quelques métairies), paysan indépendant propriétaire de sa ferme, chef de famille de métayer, valets et filles de fermes, et petits valets (enfants et adolescents placés). L’auteur lui-même, promis à être valet de ferme de par son statut de cadet, réussit à devenir chef de métairie grâce à un ‘beau’ mariage – en épousant une fille qu’il n’aime pas mais dont les parents ont un peu de biens ; sa dote lui permettra d’acheter le matériel nécessaire pour s’installer. La malchance, et les arnaques des propriétaires ou de leurs régisseurs, entraveront ses efforts, qui sans cela lui auraient sans doute permis d’acquérir sa propre terre. Lui-même et son épouse ne se montreront pas non plus très tendres avec leurs valets – ces derniers finissant même par éviter leur service.



Une certaine mobilité sociale existe donc : le premier patron de sa famille est petit-fils de métayer – ce sera aussi le plus malhonnête avec eux. L’un de ses frères réussit un moment à acquérir sa terre – avant de tout perdre stupidement. L’une de ses sœurs se fera domestique, et son fils deviendra comptable – la visite de ce petit bourgeois parisien chez son oncle paysan est un moment à la fois drôle et triste, tant le décalage est impressionnant et les efforts des uns et des autres touchants.



Plongez dans la vie de ceux qui furent à peu près sûrement VOS ancêtres – à moins que vous n’ayez que du sang bleu. Toute la France vient de cette paysannerie. Ces hommes qui n’ont jamais été plus loin que le village voisin, qui avaient pour principal soucis ce qu’ils mangeraient l’hiver et quel champ faucher en premier, ce sont eux qui ont construit ce pays pierre par pierre, qui en ont labouré chaque champ, construit chaque route. Ils furent la France, ils ont fait la France, ils ne sont plus. Paix à eux, et laissons leur une place dans nos cœurs.
Commenter  J’apprécie          292
La vie d'un simple

Un grand merci à l’auteur d’avoir recueilli le témoignage d’un paysan né en pays Bourbon au début du XIXème siècle,et d’en avoir fait une simple histoire dans l’Histoire. On suit Etienne Bertin, dit « Tiennon », tout au long de sa vie. Avec des mots simples, l’auteur fait de ce livre une presque référence aux temps qu’on vécut nos grands-parents. On entend souvent l’expression « comme au bon vieux temps » et je ne crois pas qu’il était aussi bon que ça. Une vie de labeur, sans éducation devait être très dure et le livre transmet bien ce sentiment. Mais pour les gens qui ne connaissaient rien d’autre, c’était normal.

J’ai aimé cette histoire qui nous rattache au monde d’avant et qui fait nous souvenir d’où l’on vient.
Commenter  J’apprécie          82
La vie d'un simple

Commenter  J’apprécie          10
La vie d'un simple

C'est à reculons que j'ai commencé ce livre... car n'ayant plus rien à lire, j'ai pioché dans le tas de vieux bouquins refilés par ma grand-mère, et voyant celui-ci, j'ai voulu faire un acte régional (ou plutôt, départemental!!!!)

Emile Guillaumin est ici gravé sur le fronton des collèges ou sur des plaques de rue ; je découvre que c'est un auteur, un vrai!!!! et que le plaisir qui a découlé de ma lecture tient à plusieurs choses :

- d'abord c'est bien écrit : le livre conte la vie simple (!!!) d'un paysan du coin, de son plus jeune âge jusqu'à l'aube de sa mort, dans cette fin de 19ème. Etienne Bertin, dit Tiennon, est paysan ; on parcourt avec lui la rude vie d'un campagnard exploité, n'ayant que le travail en ligne de mire, et s'en contentant, même, y trouvant de la satisfaction.

- ensuite c'est un réel plaisir de se "rapprocher" ainsi de nos racines : le travail de la terre, l'entraide générationnelle, le passage des saisons, le sens de l'honneur, l'amour pour ses enfants... Une vie simple mais loin d'être creuse ; riche de générosités et de préceptes évidents, salutaires et surtout, humains. Une belle leçon de vie!

- et puis quel plaisir de lire ces lieux dans lesquels je vis : Ygrande, St Aubin, Bourbon, St Sornin, Souvigny, mon territoire actuel, des forêts dans lesquelles je marche, des rues que je parcours... un autre temps, une autre époque, les lieux se télescopent, on me donne à voir l'envers du décor... c'est beau!



Alors aujourd'hui je comprends (enfin!) tous ces gens adeptes de littérature régionale comme on dit ;-) Et je suis ravie d'avoir fait la connaissance de cet Emile Guillaumin dont je ne savais que le nom, et dont je ne devinais pas l'âme...
Commenter  J’apprécie          152
La vie d'un simple

Superbe épopée écrite par l'écrivain paysan bourbonnais Emile Guillaumin. A lire absolument.
Commenter  J’apprécie          10
La vie d'un simple

La vie d'un simple, c'est celle d'Etienne Bertin dit Tiennon, merveilleusement racontée par son voisin Emile Guillaumin, dont j'ai beaucoup aimé le style un peu suranné.

On le suit, ainsi que sa famille, à tous les stades de sa vie, de sa naissance à son décès.

Une lecture à la fois passionnante et édifiante (j'ai mis en citations plusieurs remarques frappées au coin du bon sens...).
Commenter  J’apprécie          160
La vie d'un simple

Bon, autant le dire de suite pour éviter les déceptions : d'un point de vue narratif, c'est moyen. Il ne faut pas lire ça en s'attendant à un roman avec intrigue, on est à l'opposé complet du polar.

En revanche, d'un point de vue ethnologique, c'est extrêmement riche. Ça plonge le lecteur dans la France profonde au cours du dix-neuvième siècle, et décrit dans le moindre détail comment vivaient les métayers et leurs familles. Travail, moeurs, vie de famille, amitiés, amours, politique, cuisine, rythmes de vie, pratiques agricoles : le narrateur raconte en détail sa vie, de l'aube du dix-neuvième siècle à son crépuscule. Chacun des cinquante-huit chapitres aborde une tranche de vie, autour d'un thème ou d'une anecdote. Ça se prête assez bien à une lecture épisodique, pour "grignoter" un passage par-ci par-là entre deux autres bouquins ou d'autres activités.

J'ai trouvé ça particulièrement intéressant au sujet des rapports de classe, entre métayers, gérants de propriétés, propriétaires, bourgeois, artisans, commerçants, etc. C'est à la fois triste de constater que les gens aient pu considérer ainsi leurs semblables du "bas de l'échelle" (ceux-là même sans lesquels ils n'auraient rien à se mettre sous la dent…), et désolant de se dire que les choses ont si peu évolué en près de deux siècles (les milieux sociaux actuels restant relativement hermétiques les uns avec les autres, même si leurs contours ont changé depuis).
Lien : https://toccacieli.wordpress..
Commenter  J’apprécie          40




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Émile Guillaumin (204)Voir plus

Quiz Voir plus

Connaissez-vous Molière et avez-vous bien lu son "Dom Juan" ?

Molière est né à :

Châteauroux
Paris
Orléans
Toulouse

20 questions
36 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}