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3.25/5 (sur 10 notes)

Nationalité : Espagne
Né(e) à : Cordoue , le 10/03/1791
Mort(e) à : Madrid , le 22/06/1865
Biographie :

Ángel de Saavedra y Ramírez de Baquedano, duc de Rivas, né le 10 mars 1791 à Cordoue, mort le 22 juin 1865 à Madrid, est un écrivain espagnol, surtout connu pour ses pièces de théâtres, comme Don Álvaro ou La Fuerza del sino (1835). Cette dernière œuvre a par la suite servi de base pour le livret de l'opéra de Verdi La Force du destin, rédigé par Francesco Maria Piave.

De 1820 à 1823, il fut un membre éminent du parti libéral. Condamné à mort en 1823 pour ses opinions libérales, il s'exile en Angleterre. Il vit tour à tour en Italie, à Malte et en France, jusqu'à la mort de Ferdinand VII en 1833 et son amnistie en 1834, et retourne alors en Espagne. Il succède peu après à son frère au titre de Duc de Rivas. En 1835, alors qu'il est ministre de l'intérieur, il doit à nouveau quitter le pays. À son retour en 1837, il adhère au parti modéré, devient premier ministre et par la suite ambassadeur à Paris et Naples, puis président de l'Académie royale espagnole.

En 1813, il publie Ensayos poéticos, et jusqu'en 1823, date de son premier exil, plusieurs de ses tragédies (dont les plus remarquables restent Alatar en 1814 et Lanuza en 1822) sont montées. On note une influence étrangère dans El Moro expósito (1833), un poème narratif dédié au diplomate anglais John Hookham Frere, et plus encore dans Don Álvaro o la fuerza del sino, joué pour la première fois le 22 mars 1835 à Madrid, un des premiers drames romantiques espagnols.
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Source : Wikipedia
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Bibliographie de Ángel de Saavedra Rivas   (3)Voir plus

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Citations et extraits (7) Ajouter une citation
L'AUBERGISTE : Colasa, dans notre métier
pour réussir, il faut
que la maison soit en repos
et qu'aucun ne soit incommodé.
Jamais se mettre à renifler
qui peuvent être les voyageurs ;
ni se répandre en conversations
lorsqu'ils arrivent ici ;
bien servir, dire " non " ou " oui ",
empocher l'argent et motus.

(MESONERO : Colasa, para medrar
en nuestro oficio, es forzoso
que haya en la casa reposo
y a ninguno incomodar.
Nunca meterse a oliscar
quiénes los huéspedes son ;
no gastar conversación
con cuantos llegan aquí ;
servir bien, decir " no " o " sí ",
cobrar la mosca, y chitón.)

Deuxième journée, Scène II.
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DON ALVARO : Il semble, oui, qu'à mesure
qu'elle est plus amère et plus dure,
le destin allonge
et prolonge notre vie.
Si elle ne nous est accordée
que pour souffrir
et que celle de l'homme heureux
ne peut être que brève, puisque de chagrin
elle ne comble pas sa victime,
qu'il est terrible de naître !

(DON ÁLVARO : Perece, sí, que a medida
que es más dura y más amarga,
más extiende, más alarga
el destino nuestra vida.
Si nos está concedida
sólo para padecer,
y debe muy breve ser
la del feliz, como en pena
de que su objeto no llena,
¡ terrible cosa es nacer !)

Troisième journée, Scène III.
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MÉLITON : Qui est-ce ?
LÉONORE : Une personne qui désire vivement, très vivement rencontrer tout de suite le révérend père supérieur. [...] C'est quelque chose de très important.
MÉLITON : Mais pour qui ?
LÉONORE : Pour la créature la plus malheureuse du monde.
MÉLITON : Mauvaise recommandation !

(MELITÓN : ¿ Quién es ?
LEONOR : Una persona a quien le interesa mucho, mucho, ver al instante al reverendo padre guardián. [...] Es una cosa muy interesante.
MELITÓN : Pero ¿ para quién ?
LEONOR : Para la criatura más infeliz del mundo.
MELITÓN : ¡ Mala recomendación !)

Deuxième journée, Scène IV.


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DON CARLOS : Sauvez sa vie, sauvez-le ;
tentez tous les remèdes
de l'art et je vous promets
une récompense...
LE CHIRURGIEN : Je vous en sais gré.
Pour accomplir mon devoir
il n'est point besoin de don.
Sauver la vie de ce brave
est pour moi du plus grand intérêt.

(DON CARLOS : Salvad su vida, salvadle ;
apurad todos los medios
del arte, y os aseguro
tal galardón...
CIRUJANO : Lo agradezco.
Para cumplir con mi oficio
no necesito de cebo,
que en salvar a este valiente
interés muy grande tengo.)

Troisième journée, Scène VII.
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LE CHANOINE : Les pères ont le droit de marier leur fille avec qui leur convient.
L'OFFICIER : Et pourquoi don Alvaro ne lui convient-il pas ? Parce qu'il n'est pas natif de Séville ? Des gentilshommes naissent également en dehors de Séville.
LE CHANOINE : Des gentilshommes naissent en dehors de Séville, c'est vrai, monsieur : mais don Alvaro l'est-il ? Nous savons seulement qu'il est venu des Indes, il y a deux mois, et qu'il a ramené deux Noirs et beaucoup d'argent... Mais qui est-il ?

(CANÓNIGO : Los padres tienen derecho de casar a sus hijas con quien les convenga.
OFICIAL : ¿ Y por qué no le ha de convenir don Álvaro ? ¿ Porque no ha nacido en Sevilla ?... Fuera de Sevilla nacen también caballeros.
CANÓNIGO : Fuera de Sevilla nacen también caballeros, sí, señor ; pero... ¿ lo es don Álvaro ?... Sólo sabemos que ha venido de Indias hace dos meses y que ha traído dos negros y mucho dinero... Pero ¿ quién es ?...)

Première journée, Scène II.
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DON CARLOS : Comme aisément
notre passion nous montre
une action infâme et vile
sous un jour indifférent !

(DON CARLOS : ¡ Cuán fácilmente
nos pinta nuestra pasión
una infame y vil acción
como acción indiferente !)

Troisième journée, Scène VIII.
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LÉONORE : Dieu m'ordonne...
LE SUPÉRIEUR : Il est rare
que Dieu exige des mortels
des sacrifices aussi grands.
Craignez qu'un égarement
passager, ma fille, vous trompe
peut-être vous-même !
Toutes les péripéties
de ce monde éphémère
sont passagères, madame :
à la fin, elles s'apaisent.

(LEONOR : Dios me manda...
GUARDIÁN : Raras veces
Dios tan grandes sacrificios
exige de los mortales.
¡Y ay de aquel que de un delirio
en el momento, hija mía,
tal vez se engaña a sí mismo !
Todas las tribulaciones
de este mundo fugitivo
son, señora, pasjeras ;
al cabo encuentran alivio.)

Deuxième journée, Scène VII, (v. 636-645).
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