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Critiques de Éric Henninot (251)
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La Horde du contrevent, tome 2 : L'Escadre ..

Suite de l’adaptation du roman de science-fiction d’Alain Damasio, l’escadre frêle nous fait découvrir un peu plus les différentes factions et les enjeux politiques autour de la réussite de l’expédition de la 34e Horde vers l’Extrême-amont. Les personnages se développent : Golgoth toujours impressionnant et entêté, et Sov, posé et réfléchi, faisant tout pour préserver l’intégrité de la Horde. On y prend connaissance également des défis de la parentalité avec ce mode de vie hors norme.

Les dessins sont encore une fois superbes et puissants. Une série d’une grande qualité, dont on ne peut qu’attendre impatiemment la suite...
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La Horde du contrevent, tome 2 : L'Escadre ..

Je détestais le vent, "La Horde du Contrevent", le roman initial de Damasio, me l'a fait aimer. J'adore la bande-dessinée, alors je craignais que l'adaptation d'Éric Henninot me déçoive, que le souffle retombe. Loin de là ! Avec lui, le vent a pris des couleurs, des formes, des visages ! Le tout dans une belle cohérence, une vraie profondeur et une sacrée maîtrise de la narration. Une adaptation est forcément une trahison et il faut lire absolument la préface de Damasio qui en parle avec justesse, respect et admiration. Trahison réussie ! "La Horde du Contrevent" est réinventée en passant par la bande-dessinée. Tandis que, le roman, j'avais pu le lire d'une seule traite, sans jamais reprendre mon souffle et sans le courage de relire ou de revenir en arrière, ici, je dois attendre les prochains tomes et je peux aussi prendre le temps, revenir avec Sov le scribe sur le sens de ce que vit la Horde, m'attarder aux détails et admirer la subtilité de l’œuvre. J'avoue avoir commencé par traquer les différences, les modifications de la BD par rapport au roman. Certaines sont évidentes mais très vite elles s'imposent par l'efficacité avec laquelle elles sont intégrées au récit pour le rendre plus visuel, pour être mieux adaptées au rythme d'une BD. J'ai fini par abandonner cette comparaison futile et j'ai pris un immense plaisir à découvrir cette nouvelle Horde ! Et c'est bien là la magie de cette BD : elle parvient à sculpter des silhouettes qui traversaient le vent pour les transformer en personnages vivants, en figures attachantes. Quel bonheur de cotoyer Sov, dans son exaltation et ses doutes. Quelle joie de voir Caracole batifoler en philosophe du quotidien. Quelle émotion de suivre les combats d'Oroshi, Callirhoé et Coriolis à apporter plus de douceur dans ce monde rude. Et ceux-là ont su me toucher car tous les personnages sont développés avec justesse et sagesse, chaque membre de la Horde comme tous les nombreux personnages secondaires, sans jamais me perdre ni prendre de racourci. Je connais donc la suite des aventures de la Horde, pourtant je suis impatient de les retrouver dans le prochain album, comme je serais impatient d'enfin partir en voyage pour la Flaque de Lapsane, Chawondasee et un jour Norska, dont j'ai beaucoup entendu parler, à propos desquels j'ai beaucoup lu mais que je n'ai jamais visités ! Et Éric Henninot a réussi ce pari fou de nous embarquer, derrière un Golgoth ambitieux, pour arpenter un univers dense et palpitant et parvenir à le rendre encore plus humain et émou-vent !
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La Horde du contrevent, tome 2 : L'Escadre ..

Quel plaisir de replonger dans cet univers balayé par les vents et de retrouver ces hordiers qui ne sont toujours pas au bout de leurs peines ! Après avoir avancé sans relâche dans des contrées arides, ils se retrouvent stoppés dans leur élan par une rencontre inattendue. Ce tome 2 sera l’escale parfaite pour en apprendre plus sur le monde de la Horde et les jeux de pouvoirs entre les confréries.

N’ayant pas lu le roman d’Alain Damasio, je continue de découvrir cet univers unique avec un œil neuf. J’aime beaucoup la poésie que l’on retrouve dans l’écriture, notamment cette façon de décrire et nommer les vents, comme si c’étaient des personnages à part entière. D’ailleurs, le dessin leur donne aussi très bien vie. On ressent toute leur puissance, ainsi que la beauté des paysages et l’effort marqué sur les visages.

Dans le premier tome, j’avais eu l’impression de me glisser à mon tour dans la troupe pour découvrir personnellement chaque personnage et j’avais été émue presque aux larmes par certains tournants de leur épopée. S’il m’a semblé ardu au début de pouvoir tout appréhender, je me suis laissée porter par le récit, par les émotions et je me suis régalée.

Dans ce deuxième tome, que j’ai trouvé un peu plus statique, on creuse davantage encore les caractères de chacun des membres et la cohésion du groupe est de plus en plus mise à mal. On sent le poids des 27 années de vie commune et on se coule avec toujours autant de facilité parmi eux. Par contre, l’univers continue de se complexifier et je suis passée à côté de plusieurs détails que je n’ai pas toujours compris.

J’ai du coup très envie de découvrir l’œuvre originale de Damasio, mais je me réjouis surtout de lire la suite des aventures des hordiers dans un tome 3 où un nouvel obstacle de taille les attend.

Merci à Babelio et à Delcourt pour cette lecture.

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WW 2.2 - L'autre Deuxième Guerre Mondiale, to..

J'aime bien le postulat de départ "Et si hitler était mort en 1939".... On "joue" tous à ça un jour : "et si je n'avais pas fait ça...." ou "si j'avais dit ça..." et on réinvente notre quotidien. Mais là c'est l'Histoire qui est réinventé.

Evidemment, le scénario diverge un peu de la réalité, mais pas tant que ça.... la guerre a bien lieu.

Et après un prologue et une introduction très verbeux, on suit un groupe de soldat..... Mais à partir de là, à mon avis on sort de l'uchronie.... cette histoire pourrait être réelle, mais à une autre date et dans une autre ville.... il n'y a rien d'extraordinaire dans la vie de ces soldats....

Je suis donc un peu déçue.
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La Horde du contrevent, tome 2 : L'Escadre ..

Un tome auquel j'attribuai 5/5 à chaud car joli et avec du contenu prenant et politique.



Cependant, et justement, l'histoire de ce tome 2 annihile totalement le 1. Echelle du temps différente, mais mal rendue, il n'y a étrangement plus de vent. Et le doute de l'utilité de la horde se confirme ici. Tout ça devient un peu bête. En même temps, il n'y aurait eu ni roman ni BD sans ça... (Je n'ai pas lu le roman).



Et donc, si hier je voulais lire le tome 3 tout de suite et en connaître le fin mot, il est bien probable que je n'en ai plus du tout envie quand il sortira (dans deux ans?).
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La Horde du contrevent, tome 2 : L'Escadre ..

Très belle adaptation d'un roman foisonnant et complexe dans son vocabulaire. Nous retrouvons la horde à la rencontre du Phrysalis, vaisseau qui tel un bateau sur l'eau, avance en utilisant les vents. Pour le moment ni la horde ni le vaisseau n'ont atteint le point ultime de leur quête. Malgré un repos bienvenu, très vite, la suspicion va naître entre la horde et le vaisseau, voire à l'intérieur de la horde. Golgoth trop exigeant, essaie d'entrainer l'équipe vers une traversée de la flaque en ligne directe soit patauger dans l'eau pendant des mois. Les tensions se poursuivent et sont particuliérement bien rendus.

Idem pour le graphisme avec des paysages arides où le vent est permanent.

A lire même si on n'est pas forcément familier de l'oeuvre de Damasio.
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La horde du contrevent, tome 1 : Le cosmos ..

Ce classique de la SF m'avait toujours intriguée et j'avais très envie de le découvrir. Plus tard, lors d'une édition des Utopiales, j'ai eu la chance de voir une exposition sur cette adaptation BD, avec des planches, des croquis... J'avais donc méga envie de pouvoir lire ce premier opus et mon enthousiasme n'a pas entaché : je veux une suite à ce tome et je veux lire ce roman !



Très clairement, l'univers est très passionnant. Il existe une monde avec une particularité intrigante : il y souffle un vent féroce de jour comme de nuit, sans que l'on sache pourquoi et comment. Il existe plusieurs tribus, et l'une d'elle a pour objectif de remonter le vent, d'aller jusqu'à sa source et même au-delà ! Cette tribu envoit régulièrement une Horde pour cette quête et nous suivons la 34ème Horde du Contrevent. Je suis conquise par l'univers, où chaque notion, tribu et concept s'avère captivant. Je suis conquise par le concept, celle de cette Horde envoyée pour remonter le vent. En tout cas, j'ai réellement envie d'en savoir davantage, d'en apprendre plus sur les différentes contrées de cette terre, sur les diverses tribus et bien sûr sur ce Vent atypique.



L'intrigue nous promet une aventure faite d'exploration et de sentiments très intense. Toutes les personnes que compose cette Horde restent des hommes et des femmes, certes entraînés à cette tâche, mais ils ont des failles, des défauts. La mort les guette à chaque tempête, à chaque coup de vent plus violent ; les disputes et les ruptures, le silence, le deuil, l'exaltation de l'aventure, le projet insensé qui lie chaque hordier, les liens amoureux ou amicaux. Les émotions sont fortes et très bien exploitées dans cette BD. L'histoire nous présente de jeunes enfants / adolescents, leur affectation lors d'une Cérémonie grandiose et l'intrigue se poursuit vingt-sept ans plus tard. Nous suivons leur périple aussi dangereux que fascinant, avec des coups de gueules, des phases d'entraides, des doutes et des péripéties, des découvertes, un brin de philosophie aussi. J'ai beaucoup aimé les rebondissements de ce premier opus.



Le texte est d'une très belle qualité, soigné et précis, riche en informations que cela soit sur le monde ou sur les protagonistes. Le texte nous permet aussi de mieux connaître les personnages, leur mode de pensée. Je ne pourrais pas juger de la qualité de l'adaptation, puisque je n'ai pas lu le roman, mais une chose est certaine, la BD me donne très envie de lire le matériau d'origine et j'espère y retrouver ce qui m'a tant conquise ici. Par ailleurs, les illustrations sont très belles, c'est un réel coup de coeur pour le style graphique et les couleurs. Le vent est très bien montré, c'est un effet visuel très difficile à rendre compte, et c'est l'élément crucial du projet, personnellement, c'est une réussite. J'aime beaucoup la palette de couleurs, on a du gris, des bleus, des jaunes ; on se sent évoluer dans un environnement très proche des déserts que cela soit d'un point de vue oriental ou western. Les paysages sont beaux, pareil pour le bestiaire qui me plaît énormément. Le character design est lui aussi recherché, chaque personnage est identifiable.



Je terminerai avec les personnages pour lesquels j'ai eu une belle surprise. Que je les aime ou non, ils sont complémentaires, intéressants et peuvent être déroutants. J'ai des chouchous et le moins que l'on puisse dire, c'est que l'auteur ne les ménage pas. Comme je l'ai dit, la Horde du Contrevent, c'est un projet fou, il met des individualités en groupe au service d'un projet mortel, l'issu est incertaine et la mort est très présente. On sent aussi bien l'esprit de groupe que les failles. Cet équilibre instable qui se fragilise au fil de ce tome me donne envie d'en avoir plus. Golgoth est un traceur, c'est celui qui est au départ de la formation, c'est un personnage rude, franc que j'apprends à apprécier au fil des cases. J'ai beaucoup d'affection pour les personnages de Pietro Della Rocca, sage, médiateur et empathique ; Oroshi Melicerte l'aéromaître qui connaît parfaitement le Vent ou encore le scribe Sov Strochnis, discret et dont l'évolution me plaît. J'ai adoré Coriolis, la petite nouvelle, elle est très sympathique à suivre ou encore Caracole le troubadour, excentrique et passionnant à lire.



En conclusion, ce premier opus pose d'excellentes bases tout en développant une intrigue qui lui est propre. Celle d'un groupe qui se fissure, qui connaît de lourdes pertes et qui doit apprendre à avancer, à surmonter ces clivages. L'univers tout comme l'histoire s'avèrent riche, les émotions sont présentes, les illustrations magnifient le texte qui est d'excellente qualité. Bien sûr qu'il y a des couacs, on peut prendre du temps pour se familiariser avec l'univers, avec les personnages - car tous ne sont pas mis en avant de la même manière. On peut rester sur sa faim au vu de toutes les questions et de tous les enjeux qui se nouent, cela reste un premier tome. J'espère qu'il y aura un second tome prochainement, en attendant, je pense craquer pour le roman.
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La horde du contrevent, tome 1 : Le cosmos ..

Par deux fois, j'ai lu La Horde du Contrevent, l'adaptation bd d'Eric Hénninot.

La première fois, c'était avant la lecture du roman original, la deuxième, c'était après.

Après ma première lecture, j'ai été enchanté par ce titre. Nous avons-là affaire à une aventure intense aux qualités graphiques indéniables qui se manifestent jusque dans le dessin du vent ou à travers cette profondeur de champs au sein de paysages arides. Henninot a parfaitement su donner vie à ces paysages, à ces panoramas mouvementés, il a parfaitement su saisir l'espace de ce monde dans lequel une Horde tente de rejoindre son lointain but.

De plus, Henninot a parfaitement su représenter cette horde avec son lot de caractères marqués et cette forte cohésion qui les anime.



Après ma lecture du magistral roman de Damasio, même si bien évidemment , la BD perd quelque peu de sa surprise. Force est de reconnaitre que l'adaptation de ce monumental pavé demeure de qualité.

Certes Henninot apprivoise le scénario et opère quelques changements ( absence de certains personnages, mort d'un des personnages principaux ) mais j'y vois surtout là un souci d'adaptation qui doit coller au rythme de la BD. Nous passons quand même d'un roman de plus de 700 pages à une bd de 80 pages ( ce qui est pas mal !) le tout dans un format accessible ( loin des pavés sous forme de roman graphique). Delcourt a fait un excellent travail avec une magnifique première de couverture.

Saluons le travail de Gaetan Georges à la colorisation et ses couleurs ocres-arides, cette clarté de palette qui vient se heurter aux visages burinés de la horde. le dessin d'Henninot est un poil classique dans un style réaliste assez répandu mais il est magistral. C'est un dessin complet depuis les paysages arides jusque dans les expressions des Hordiers. le découpage et les plans dynamitent le tout offrant toute l'intensité, la tragédie et la rêverie de cette quête.

Bref, même pour une seconde lecture, après celle de l'oeuvre originale, je n'ai pas été déçu. J'ai quand même été moins surpris, je pense qu'il faut tout de même lire en priorité le roman pour sa richesse et sa générosité.

Car l'adaptation d'Henninot, aussi remarquable qu'elle soit, reste de tout de même ancré dans le registre de l'aventure. Ce premier tome est épique et dévoile bien les enjeux, les caractères, mais n'est pas aussi profond et poétique que la prose de Damasio.

Toujours est t-il que c'est une série et que , de ce fait, Henninot n'a pas fini de nous émerveiller et peut-être de nous surprendre avec la suite de cette remarquable adaptation.
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La horde du contrevent, tome 1 : Le cosmos ..

N'ayant pas lu le roman, je découvre.

L'auteur, qui signe à la fois le texte et les illustrations ce que je voulais souligner, s'attaque à un monument et on espère qu'une chose : avoir la suite, et un cycle qui s'enchaîne assez rapidement pour ne pas attendre la fin 15 ans.

Le récit est bien écrit, le rythme est celui du vent, le mouvement et l'effort permanents sont très bien rendus, la tension est omniprésente, les dessins sont très beaux.
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XIII mystery, tome 3 : Little Jones

Après le bloc de l'est, nous voici passé à l'ouest, avec le récit de l'enfance de Jones, et de son entourage. La petite Black, orpheline, traîne dans les rues, tiraillée entre l'amour de son pays et le sentiment de révolte né du mouvement des Black Panthers. Je ne connaissais pas trop l'histoire de la femme de Roman Polanski qui est évoquée, ici, et j'ai du donc chercher pour démêler le faux du vrai.
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La horde du contrevent, tome 1 : Le cosmos ..

La Horde est un roman qui m'a bouleversée, dès sa première lecture, et qui fait partie de mes préférés.

Cette adaptation peut sembler un défi fou : adapter la Horde de Contrevent, un roman devenu culte et exceptionnel, en fixant par le dessin qui est par essence fluide et instable, le vent. Cette partie est réussie, les images sont très belles, ce mouvement est bien retranscrit. Comme l'écrit Alain Damasio dans la préface, il s'agit de "la Horde d'Eric Henniot", avec son interprétation des personnages et des décors, des débuts aussi et de la formation de la Horde. Il approfondit certains personnages, leur tisse une vie d'avant comme Coriolis et Sov. Caracole a autant de charme qu'il devrait en être, même si je reste un peu déçue que le rôle de Pietro soit effacé.

A la deuxième lecture, quand je me suis un peu détachée du roman, ces interprétations m'ont moins dérangée, au contraire même, j'ai compris leur sens. Mais en refermant le tome, il y a un sentiment de frustration, de se dire que le voyage n'est pas encore terminé. Vivement le(s) tome(s) suivant(s) !
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La horde du contrevent, tome 1 : Le cosmos ..

Adapter ce livre mythique était assez risqué. Pourtant le pari est réussi. Cette adaptation est différente du livre. L'histoire est un peu modifiée, pourtant on retrouve le plaisir de rentrer dans cet univers singulier. L'auteur a réussi à rendre le vent visuellement, ce qui n'est pas facile. le seul bémol selon moi, est que je trouve les paysages trop abrupts. Ils devraient être plus lisses car polis par des vents incessants. Mais globalement, cette BD est une belle réussite et j'attends la suite avec impatience !
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Carthago, tome 2 : L'abysse challenger

Il n'y a finalement toujours pas beaucoup d'action dans ce second tome, mais plusieurs mystères commencent à ce dénouer. On en apprend plus sur les différents protagoniste, notre héroïne et sa fille (qui devient de plus en plus intrigante), mais aussi sur les méchants qui ne sont peut-être pas tous aussi méchants que l'on voudrait nous le faire croire.

Les fonds marins m'ont toujours angoissé et les dessins de ces monstres millénaires m'ont fait frissonner plus d'une fois. J'espère toutefois que la suite sera un peu plus mouvementée.
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Carthago, tome 1 : Le lagon de Fortuna

Et si Les Dents de la mer avaient rencontré Abyss ? Je crois que ça aurait pu donner un truc dans le genre de Carthago.



Les auteurs utilisent la fascination que peuvent avoir les profondeurs sur les hommes. On ne sait pas bien ce qu’il peut s’y cacher tant le fond des océans nous est inconnu parce que peu exploré.



Il y a tout le long une atmosphère de menace et c’est un peu dur de croire qu’elle ne va émaner que de ce requin préhistorique. Quant aux personnages assez nombreux, ils ne se révèlent pas entièrement pour l’instant donc il est un peu difficile de savoir à qui on pourra s’attacher.



Alors ça donne un premier épisode assez dense, riche en informations et en mystère.
Lien : http://lecturesdechiwi.wordp..
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XIII mystery, tome 3 : Little Jones

Super ! Une brillante démonstration de comment ajouter une histoire aux histoires . Cette fois-ci le scénariste s'est surpassé. En mélant évènements réels, clin d'oeil à l'histoire des Etats-Unis et l'histoire de Jones, les deux auteurs nous donnent une lecture originale et surprenante du passé de Jones et donne envie de connaître une suite... Cette série XIII Mystery devient une vrai poupée russe...

Le tout relevé par un dessin magnifique. Album splendide qui donne envi de re-re-relire XIII.

L'ambition de la série XIII Mystery était de donner vie aux personnages qui entourent XIII... et bien pour les 3 premiers albums de la série, ambition réussie !
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La horde du contrevent, tome 3 : La flaque ..

Tome 3. Il y sont fans la flaque. Et ils en bavent. Rencontre avec Te Jerkka, le Corroyeur. Il y a toujours cette dynamique dans les dessin. On est pas loin du manga. Ils sont tous crevé. Mange d ela meduse dorme sous la pluie. C'est une vrai lutte. Le siphon. On a l'impression qu'à chaque évènement il y a un mort. Puis le fil rouge de callirhoe qui est enceinte...ça crée vraiment du suspens.
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La horde du contrevent, tome 1 : Le cosmos ..

Je n'ai jamais lu le roman de Damasio.

mais cette adaptation en BD me donne très envie de m'y intéresser.

J'aime beaucoup cette idée d'un assemblage de personnages qui devront passer toute leur vie ensemble pour accomplir une mission que personne n'a réussi jusque là.

Ils partent jeunes, ils grandissent ensemble, avec tout ce que cela implique dans les relations humaines. C'est cette aspect du récit qui me plait.

Il me tarde de lire là suite, mais la BD est très demandé à la médiathèque et c'est bien difficile d'y avoir accès
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La horde du contrevent, tome 3 : La flaque ..

Après deux excellents premiers tomes, il est temps de retrouver la Horde du Contrevent qui n’a pas l’intention d’avoir traversé plus de la moitié de son monde simplement pour écrire des guides touristiques. Et alors qu’elle croyait avoir tout traversé, voilà que l’attend une épreuve pire que tout ce qu’elle a pu connaître : la Flaque de Lapsane…

Immense mélange entre grand lac et marécages, la Flaque est une étendue d’eau sans fin, pleine de chrones dangereux et de bestioles vicieuses, couverte de tempêtes lors de la saison des pluies et subissant le reste du temps ou bien les vents pluvieux, ou bien les pluies venteuses. La Bretagne, quoi. Mais avec plus de tentacules.

Éric Henninot nous avait habitué au grandiose et à la démesure, il ne démérite pas une nouvelle fois avec ce paysage rempli de plantes titanesques courbées par le vent. Oui mais ici tout est pourrissant : chaque forme de vie semble éteinte par ce climat impitoyable, se traînant lentement vers une mort aussi lente qu’inéluctable. Les couleurs qui n’avaient jamais été vives prennent ici une teinte terne voire sinistre ; les quelques moments où elles reparaissent sont les seuls où il semble à nouveau possible de vivre avec un semblant d’esprit serein. Même Te Jerkka, le sensei bienveillant d’Erg Machaon, est représenté la tête couverte d’algues gluantes. Si dans le roman de Damasio il était facile d’imaginer la Flaque quelque chose d’éprouvant physiquement, Henninot quant à lui va insister sur le côté psychologique ; avec les subtiles modifications de son adaptation, les souffrances de Sov et de Callirhoé explosent lentement entre deux révélations ou déflagrations de violence. C’est même l’occasion de reprendre une trouvaille de Damasio qui servait un peu de danger-filler pour permettre aux personnages de se battre avec ; ça ne sert qu’une seule fois, mais c’est très bien vu.

On pourra toujours râler que le style virtuose du roman originel commence à revenir de plus en plus avec ses grandes acrobaties verbales ; mais c’est un détail qui ne m’a dérangé que durant la première moitié du bouquin. Entre les discussions animées et les dangers à baver se glisse lentement l’idée du vif, de quelque chose que nous garderions de l’autre après sa mort, venant approfondir un peu plus la cosmogonie de Damasio ; et c’est agréable de voir aussi bien distillées les informations à mesure que l’aventure se déroule, dans une fluidité quasi-parfaite malgré la lenteur contemplative et désespérée qui s’immisce à mesure que nous tournons les pages.

Fresque noire, épuisante, mais ô combien belle dans tous ses aspects tragiques, La Flaque de Lapsane nous plonge dans les tréfonds de la dépression de ses personnages à mesure que leur voyage devient insoutenable, l’exprimant aussi bien par des dialogues pleins de tension que par un décor tourmenté inoubliable. L’ayant moi-même lu durant un épisode dépressif, je n’ai pas pu l’apprécier au même titre que ses deux précédesseurs. Il n’empêche qu’on reste sur une proposition solide et cohérente, et que je serai certainement là pour le tome 4. Parce qu’après tout, c’est pour ma culture…
Lien : https://cestpourmaculture.wo..
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Carthago, tome 1 : Le lagon de Fortuna

Bon il faut que je confesse un plaisir coupable... Je suis fan de requin et de dinosaures, un fanatisme très enfantin. C'est à dire que quand je vais voir Megalodon avec Dwayne Johnson ou n'importe quel Jurassik Park/World, je suis en kiff total que le scénario soit bon ou non. Je n'ai pas d'objectivité, je veux juste des gros monstres préhistoriques qui dévorent tout le monde ahah.



Maintenant que le contexte est posé, je ne pouvais que m'emballer pour Carthago. J'avais pris le premier tome au travail pour le week-end en me disant que j'allais me pencher dessus par curiosité. (Tellement le temps de rien) et il s'est avéré que j'ai dû me faire violence à plusieurs reprises pour ne pas aller chercher les autres tomes en librairie et attendre le retour au travail ahah !



Ce tome 1 est très mystérieux, on navigue d'un groupe à l'autre, d'un secret à l'autre, les connexions se font lentement et on devine plus qu'on apprend dans ce premier opus. Pour en ajouter au côté monstre préhistorique on peut ajouter une grosse entreprise internationale à détester, ce que je fais de mieux. J'ai hâte de lire la suite !



Objectivement (j'essaye) les dessins biens que classiques fonctionnent très bien avec moi et j'apprécie qu'il y ait du texte, je suis une lectrice de roman de base, j'y suis forcément plus sensible.
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La horde du contrevent, tome 1 : Le cosmos ..

Je suis tombé sur cette BD par hasard à la médiathèque et comme j'ai eu un coup de cœur pour le roman d'Alain Damasio j'ai pas hésité à emprunter le tome 1.

Aucun suspense, j'ai adoré!

Je n'imaginais pas tous les personnages comme Éric Henninot les a dessiné mais cela reste très sympa de voir comment une autre personne a interprété les hordiers.

J'ai aimé aussi le fait qu'il ne suive pas entièrement le récit du livre et donc été surprise par quelques événements ne les imaginant pas arriver à ce moment là de l'histoire.

Les dessins sont magnifiques, les différents vents et ces paysages désertiques post-apocalyptique nous embarquent dans cette folle épopée.

J'ai hâte de continuer la série!
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